Robert VISEUR a écrit 765 commentaires

  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 2.

    Autre chose : la rémunération peut être considérée dans deux cadres :
    -> je travaille comme free lance et me rémunère sur base de projets pris sur ces places de marchés -> précarisation du métier d'informaticien : je pense que ça ne peut pas marcher et que personne -à part les entreprises comme HP avec SourceXchange qui affirmait ouvertement vouloir diminuer leurs coûts de dévéloppement en externalisant sur SourceXchange- ne veut d'un système pareil.
    -> je programme pour le fun et -bonne surprise- mon effort est récompensé par des dons ou de l'argent -> la rémunération est juste un petit plus, une reconnaissance pour le travail accompli -> je pense que ce système peut marcher.
  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 4.

    > Ces projets ont échoué car les sommes drainées étaient trop faibles et les projets demandaient trop complexes.

    Je ne pense pas que ce soit la seule raison.

    En effet, SourceXchange, supporté par HP et O'Reilly, visait très clairement de très gros projets. HP semble avoir tenté de cette façon l'externalisation d'une partie de ses développements. -> pour cet exemple, ton argument tient.

    Par contre, CoSource visait de petits projets, payés par des particuliers ou des professionnels, avec un système de partage des coûts
    -> le projet coûte $100 (reverse auction) et 3 sponsors arrivent, les deux premiers paient $20, le troisième $60 -> le deal est conclu.

    GPL Farm prévoyaient aussi différentes catégories de projets, du plus petit au plus grand.

    => la complexité n'est pas la seule cause.

    Pour SourceXchange, les licences utilisées n'étaient pas toute libres. Ca a pu jouer un rôle important dans l'échec (-> pq contribuer à un soft propriétaire ? -> contraire à l'esprit du libre).

    Dans le cas de CoSource, les licences devaient être libres -> rassurant pour les contributeurs. Reste le caractère rigide de l'attribution des projets, qui est rédibitoire pour une activité faite pour le fun : il fallait remettre une proposition détaillé, incluant le coût de développement, etc... Ca devient tout de suite moins marrant ! -> trop de rigidité, pas assez de liberté.

    Pour ce qui est de GPL Farm, diffèrents obstacles peuvent être identifiés (il y en a sans doute d'autres, j'ai peu d'infos sur GPL Farm) :
    -> Fransisco Burzi semble une personnalité assez controversée dans le libre.
    -> la demande de levée de fond initiale était élevée : $2 millions !
    -> système de contrat pour l'affectation des projets, paiement fin de projet, etc (pas de possibilité de rémunération pour des efforts ponctuels).

    J'ai encore moins d'infos sur Free Software Bazaar (voir qd même http://www.linux-france.org/prj/fsb/fsb-faq.html(...) ), d'où je ne me prononce pas). Il semble aussi avoir disparu, bien que n'étant pas une structure commerciale.
  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 2.

    Le problème vient du seuil de rentabilité.

    Si un OS à 5% (ou moins) de part de marché, ce n'est pas forcément rentable pour l'entreprise de développer ce driver.

    Par contre, le jour où Linux disposera de 10 ou 20% de part de marché, les entreprises développeront elles-mêmes leur drivers pour Linux car ce sera rentable. Ne pas en faire reviendrait à se priver de 20% du marché, ce qui n'est pas justifiable économiquement. Dès lors, elles engageront leurs propres développeurs.

    En attendant que Linux ait ces 10 ou 20%, la rémunération des développeurs de LL peut être intéressantes car elle contribue à populariser l'OS (plus de drivers = moins de problèmes à l'installation de Linux = moins de raisons d'acheter du M$).
  • [^] # Re: Il raconte quoi, lui là ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 2.

    > Ai-je été assez sectaire là !?
    Oui, je pense :) !

    > car la liberté ne peut s'accomoder d'une contrepartie financière.
    Imaginons que la contrepartie donnée par l'entreprise ne soit pas financière, mais sous forme de don -> ta communauté as développé un driver pour son plaisir et son besoin, l'entreprise reconnaît l'utilité de cette initiative (tout en sachant qu'un développement en interne n'est pas rentable pour l'instant, chose amenée à changer dans les années à venir au fur et à mesure que les parts de marché de Linux augmenteront) et te propose formations, matériel informatique, livres, ... gratuits ou à tarif préférentiel.
    Trouverais-tu cette porposition plus correcte ? N'est-ce pas mieux que de prendre sans rien donner en retour ?
  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 3.

    > c'est juste pour dire que la rémunération n'est pas forcément à voir comme le Mal Absolu :-)

    J'ajouterai que la rémunération ne doit pas forcément être sous forme monétaire. L'entreprise qui souhaite qu'une communauté s'intéresse à un projet (par exemple, rajouter une fonctionnalité à un logiciel libre) peut certes financer la communauté, mais pourrait aussi proposer du matériel à ses membres (livres, périphériques informatiques,...), des formations,...

    Dans ce cadre, l'achange de bons procédés pourrait très bien fonctionner.
  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 5.

    > L'esprit de départ (du moins je pense) du logiciel libre est tout de même d'avoir queque chose de totalement gratuit et ouvert a tous, donc tout système de rétribution ou don pour demander de dévéllopper sont driver ou logicel même si il reste Open Source reviens a de l'individualisme total (surtout quand les demandeur sont minoritaires) et le monde du libre se veux une communautée, ou du moins elle aparait comme ça.


    Le libre se base sur la méritocratie, il y a donc à la base une forme d'individualisme, même si le fruit du travail est partagée entre tous. Si tu redistribues le financement des entreprises de manière équitable (voir mon post http://linuxfr.org/comments/176263.html(...) ), tu conserves une forme de solidarité, même si l'argent est introduit.

    > La rétribution amène de suite l'idée d'efficacitée et de rendement qui n'est pas l'idée du logiciel libre ("on en veux toujours pour son argent")

    Non, elle permettrait juste selon moi d'orienter les développements en fonction des besoins d'utilisateur finaux et de garantir une certaines qualité de service. Par ailleurs, c'est une forme de reconnaissance supplémentaire, juste retour du monde industriel pour le travail accompli bénévollement.

    > Cette idée de rentabilitée amène le problème de la qualitée qui s'en retrouvera baissée car nécéssitée de rendement et plus de qualitée.

    L'idée n'est pas d'imposer des délais (pas trop de contrainte), mais juste de rémunérer pour l'effort accompli (forme de reconnaissance supplémentaire). L'évaluation des contributions par les pairs devrait permettre de garantir la qualité des contributions et éviter le problème des "mercenaires.

    > Finalement je pense que l'introduction de l'idée d'argent dans une communautée comme celle du Logiciel Libre, peut créer un liens avec le monde du logiciel propriétaire, ce qui peux l'aider à se dévellopper mais qui risque de tuer ses profondes convictions.

    Pas du tout, si le code reste libre (GPL).
  • [^] # Re: Mauvaise idee

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 3.

    L'idée est intéressante. Mais j'y vois une limite : "des centaines de développeurs participeront au développement". C'est peut-être optimiste.
    Pour Mozilla, je pense que 70% du travail de programmation est encore pris en charge par des programmeurs de Netscape (voir http://linuxfr.org/comments/172367.html(...) ). Le raport n'est donc pas de 1 à 100 mais plutôt de 3 à 1...
  • [^] # Libre et rémunération : une idée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 10.

    Mon idée :

    -> Faire payer les entreprises pour un support technique préférentiel
    -> faire payer les entreprises pour des orientations spécifiques de projets exitants ou pour l'ouverture de projets nouveaux.

    Barème :

    -> L'unité de base est le point d'expérience comme cela est utilisé sur les forums (comme les XP sur LinuxFr).
    -> Chaque type de contribution est pondérée : une contribution en terme de fixation de bogues ou d'ajout de fonctionnalités conduit à un gain de points supérieur à du support technique, par exemple.
    -> La participation à des projets financés donne lieu à un gain de point supplémentaire.
    -> Chaque contribution est évaluée par les pairs (on peut imaginer un système semblable à la cotation des messages sur LinuxFr). De cette façon, la qualité des contributions est respectée. Le système reste basé sur une méritocratie stricte. Les points accumulés subissent une dépréciation dans le temps, de façon à ce que seuls les membres actifs soient rémunérés.

    Rémunération :

    Le total des sommes versées (et/ou des dons) par les entreprises (moins les frais de fonctionnement de la communauté : publicité, serveurs, etc) est ensuite redistribuée aux membres en fonction du nombre de points. De cette façon, tout le monde profite ; ceux qui participent à des projets financés étant évidemment favorisés -> motivation pour tous, solidarité..

    Critique :

    Le système reste basé sur l'initiative/liberté personnelle (peu contraignant) et présente moins de rigidité que les autres systèmes comme Cosource, SourceXchange ou GPL Farm, qui fonctionnent par projet, avec un système de contrat, où les développeurs sont choisis par les entreoprises, etc -> pas cohérent avec l'esprit du libre.
    Le système proposé plus haut est davantage compatible avec la philosophie du libre et conduit au partage des richesses générées par la communauté.

    Ce système pourrait être la base de fonctionnement d'une communauté complète ou venir en support d'une communauté existante, par exemple, pour y impliquer les utilisateurs finaux.

    Sources :

    Pour ceux que les précédentes initiatives intéressent, voir :

    -> http://linuxfr.org/2001/08/24/4648.html(...)
    -> http://news.com.com/2102-1040-234285.html(...)
    -> http://www.searls.com/linuxforsuits/industry.html(...)
    -> http://www.linuxworld.com/linuxworld/lw-2000-10/lw-10-matchmaking.h(...)
    -> http://lwn.net/2001/0830/devel.php3(...)
    -> http://www.linux-france.org/article/these/magic-cauldron/magic-caul(...)
    -> http://slashdot.org/features/01/12/27/207206.shtml(...)

    Remarque : pour l'usage de Paypal, voir http://slashdot.org/features/01/12/27/207206.shtml(...) , c'est assez courant.
  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 10.

    Le risque est de voir arriver des "mercenaires de la programmation", mais je pense que ce risque peut être atténué par l'évaluation par les pairs (voir mon post infra).
  • # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 10.

    Je m'intéresse de près à ce thème depuis quelques temps.

    Plusieurs projets ont été tentés dans le passé. Citons Cosource, SourceXchange et GPL Farm (semble-t-il plus controversé, cfr les discussions sur http://linuxfr.org/2001/08/24/4648.html(...) .

    Le principe est grosso modo le même : créer une place de marché de programmeurs et d'entreprises avec des projets, et de faire réaliser ces projets contre rétribution.

    Tous ces projets semblent avoir échoués, mais je ne connais pas toutes les raisons. Une d'entre elles est probablement que la plupart des grands projets comme Linux, Apache ou Gimp n'ont pas été motivés par l'argent, mais plutôt par le plaisir de programmer pour résoudre un problème concret, la possibilité d'exprimer sa créativité ou la possibilité d'améliorer son expertise technique.

    Le concept me semble par contre intéressant pour orienter des développement sur des points précis ; ajout d'un module, adaptation à une plate-forme particulière,...

    Je trouve qu'un système d'eRoyalties comme cela est utilisé pour côter les post d'Epinions.com (un avis = 1 nombre de points fonction de l'évaluation par les pairs) pourrait être utilisé pour évaluer les contributions de chacun et conduire à un partage des bénéfices d'une communauté. L'enveloppe budgetaire viendrait des dons des entreprises pour disposer d'un support technique préférentiel ou du développement de projets particuliers.

    Je dois lire toute une série d'article qui ont paru sur le sujet il y a quelques années, et je vous dis quoi :-) !
  • [^] # Re: MobiliX.org devient TuxMobil.org

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche MobiliX.org devient TuxMobil.org. Évalué à 4.

    C'est vrai. Pourtant, le droit des marques sert aussi la cause des logiciels libres, de même que la propriété intelectuelle en général !
    Linux est ainsi une marque déposée par Linus Torvald ; Debian, de Debian ; etc. L’objectif est d’éviter une utilisation abusive d’un nom populaire. Le terme « Open Source » a ainsi été présenti comme marque, mais son dépôt a échoué . Une certification Open Source Software a par contre été mise en place par l’Open Source Initiative (OSI), ce qui revient à l'utiliser comme marque, même si le dépôt a été refusé.
    Et pour information, la licence GPL s'appuie sur la propriété intellectuelle. Le principe du copyleft s'appuie en effet sur le copyright (droit d'auteur).
    Bien utilisée, la propriété intellectuelle évite les abus (voir la GPL). Mal utilisée, elle en génère (voir les brevets logiciels).
  • [^] # Re: Lindows toujours plus proche de Windows.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Lindows toujours plus proche de Windows.. Évalué à 3.

    Oui ! Voir http://linuxfr.org/2002/07/18/8929.html(...) (Utilise tout en root).
  • [^] # Re: Lindows toujours plus proche de Windows.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Lindows toujours plus proche de Windows.. Évalué à 2.

    J'ai quand même l'impression qu'un antivirus peut prévenir les actions dangereuses de l'utilisateur peu epérimenté. Bcp d'utilisateurs ne savent pas ce qu'est un virus et adoptent des comportement extrêmes : ne jamais ouvrir d'attachement ("paranoïa") ou au contraire tout ouvrir avec une belle insouciance (confiance liée à l'expéditeur, lui même peut-être infecté, etc...).
    Si l'on ajoute les utilisateurs qui se connectent de manière permanente en 'root' ou en 'Administrateur'. Sans être la panacée, l'antivirus peut prévenir certains problèmes (je déplore néanmoins que l'on utilise pas assez d'antivirus côté serveur et de formation / information côté utilisateurs !).
  • [^] # Re: Lindows toujours plus proche de Windows.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Lindows toujours plus proche de Windows.. Évalué à 5.

    Ce n'est pas tout-à-fait faux.

    La popularité croissante des logiciels libres accroit les risques d'attaques en tout genre, même si Linux reste de loin moins vulnérable que Windows.

    -> virus : S'il est vrai que la plupart des virus ciblent les ordinateurs sous Windows, certains ont depuis peu commencé à attaquer les logiciels libres. Les éditeurs d'antivirus recensent aujourd'hui 170 virus et chevaux de Troie pour Linux, et une trentaine pour Unix. Le nombre croissant des utilisateurs de logiciels libres attire l'attention des pirates et les incite à créer des codes pour attaquer ces systèmes. (http://www.symantec.com/region/fr/resources/secu_mythe.html(...) ) Ce type d'information est relayée par d'autres sites que Symantec, qui plaide évidemment aussi pour sa chapelle !

    Parmi les causes de propagation, l'utilisation des machines Linux en mode root permanent... !

    -> sécurité : Les failles sont probablement moins dues à une mauvaise analyse / programmation [voir qd même pour exemple Apache : http://solutions.journaldunet.com/0206/020619_faille_apache.shtml(...) , autres exemples sur http://www.securinfo.umontreal.ca/unix/(...) ] qu'à une mauvaise administration (manque d'expérience).
  • [^] # Re: Sortie de Netscape 7.02

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Netscape 7.02. Évalué à 2.

    Chez Netscape les différentes versions se partagent des miettes de plus en plus légères. Netscape 4 était la dernière version faisant face à Microsoft, avec 4% des navigateurs en février, mais depuis lors sa chute est sévère : -50% jusqu’à septembre où elle sombre sous les 2%. Ses deux successeurs sont incapables de prendre le relais : Netscape 6 ne fait que frôler les 1% et Netscape 7, en dépit d’une courbe très bien orientée depuis son lancement ne se situe toujours qu’aux alentours de 0,6%.
    (voir http://www.xiti.com/etudes.asp(...) )

    A la deuxième place, on trouve Netscape Navigator, qui possède au niveau mondial une part de marché de 3 pour-cent. Mozilla atteint 1,1 pour-cent, alors que les autres navigateurs ne dépassent pas un pour-cent.
    (voir http://www.vnunet.be/detalle.asp?ids=/News/Ebusiness//20021219014(...) )

    Voilà pour le niveau quantitatif. Le rapport de force entre Mozilla et Netscape est assez équilibré (à voir : la politique future d'AOL).

    Au niveau qualitatif, les fonctionnalités XML de Mozilla semblent apréciées (utilisation comme plate-forme de développement) [C'est juste un écho, je n'ai pas de source particulière à ce niveau)].
  • [^] # Re: [modelècheboule] XPDE est une super initiative [/modelècheboul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 1.

    Pour info, IBM OS/2 et Windows NT sont plus ou moins issu d'un co-développement entre IBM et M$. C'est d'ailleurs de cette époque que date le divorce entre les deux partenaires. Le ressemblances sont donc normales.
  • [^] # Re: [modelècheboule] XPDE est une super initiative [/modelècheboul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 1.

    > Et OpenOffice.org c'est de la merde?
    >>C'est pas de la merde, mais ce n'est pas du niveau MS-Office.
    Pour info, Open Office est sorti bien plus tard. Et Star Office dont il est tiré se cantonnait au marché allemand (secteur bancaire notamment)

    Par contre, M$ Office avait Word Perfect Suite comme concurrent sérieux. Au début, WP était bien implanté, puis M$ a pris le dessus. Ne pas oublier Lotus Suite, qui était fourni par IBM : il n'est pas passé, non plus.
    Excel avait aussi pour concurrent leader Lotus 1.2.3, Access venu plus tard a dû s'opposer à un DBase bien implanté, etc...

    Je crois qu'honnêtement M$ a bien géré son coup, tant en termes techniques et commerciaux, ce qui explique qu'il soit passé devant tout le monde : une grosse machinerie marketing, relayée par de gros partenaires comme IBM et poussant un produit certe perfectible techniquement mais de plus en plus complet, très bien intégré, facile d'usage et bien adapté aux besoins des clients finaux.

    Puis l'effet club a joué : l'intérêt d'un soft dépend de sa diffusion (volume), du fait de l'incompatibilité des binaires. Plus M$ a été diffusé, plus les gens en ont voulu.
  • [^] # Re: [modelècheboule] XPDE est une super initiative [/modelècheboul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 3.

    M$ avait pas mal de concurrents au départ, comme par exemple Digital : voir le CP/M, puis CP/M 86, puis DR-DOS ou encore GEM (GUI concurrent de Windows) !
    -> http://www.osnews.com/story.php?news_id=1187(...) .

    Mais M$ a été meilleur commerçant et a su profiter de son partenariat avec IBM, pionnier du monde PC au début des années 80.
    Pour info, IBM s'est aussi présenté comme concurrent (avec OS/2) au milieu des années 80, profitant des problèmes de M$ sur DOS. Certains PC IBM étaient équipés d'OS/2 jusque courant des années 90.

    L'informatique correspond à un type de marché où le volume de diffusion fait la valeur d'un système (incompatibilité des binaires) : une fois bien implanté (suite au support d'IBM notamment), il a été difficile de déloger Dos/Windows. Par ailleurs, les logiciels M$ répondaient visiblement assez bien aux besoins de ses utilisateurs, malgré la supériorité technique des produits concurrents.

    D'autres éléments ont joué. Par exemple : La division PC (d'IBM) gagnait plus à vendre des ordinateurs sous MS-DOS et MS-Windows, et n'a jamais soutenu OS/2. Ceci pourrait s'expliquer par le fait qu'ils auraient dû fournir OS/2 avec chaque machine vendue, et être ainsi obligés de proposer tout autre système d'exploitation comme une option payante. (Et) OS/2 ne devait pas pouvoir constituer une menace pour les services IBM liés aux systèmes de type serveur de calculs ou ``mini'' (AS400...).
    -> voir http://www.linux-france.org/article/these/lsf-fr/lsf-fr_monoblock.h(...) .

    Les utilisateurs et les fabricants de matériel ont donc eu le choix !
  • [^] # Re: XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 6.

    Je pense qu'un autre élément intervient.
    Il y a une constante en matière d'ergonomie : l'utilisateur. Par exemple, le mouvement des yeux sur un écran est plus ou moins le même chez tous les utilisateurs. La liberté en terme d'ergonomie n'est donc pas immense, puisque la façon d'appréhender un écran est plus ou moins la même chez tout le monde.
    Reste le look, qui est important -puisqu'il recèle une bonne partie des repères de l'individu (qu'est-ce qu'un bouton, qu'est-ce qu'une zone de saisie, etc... ?) - et qui est facilement paramétrable.
    Remarquons qu'un thème peut aller jusqu'à bouleverser profondément l'apparence d'un soft (place des contrôles, etc) : voir par exemple le lecteur de MP3 Sonic -> influence sur le look et le feel ..
    Outre les thèmes, les plug-in permettent de changer plus profondément le comportement d'un logiciel sans en changer la base (ça me semble aussi une voie intéressante).
  • [^] # Re: Fait ch***, encore un desktop de plus :-(

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 1.

    En plus de proposer un concept intéressant, slicker adopte visiblement une approche exploratoire qui ne peut que profiter au logiciel libre (innovation).

    Voir à ce propos : http://linuxfr.org/2003/01/26/11050.html(...) .
    L'intérêt avec slicKer est de chercher de nouvelles interfaces (nouveaux paradygmes, nouvelles idées, innovations), mais aussi de les implémenter, de les tester, et voir leur valeur et leur succès en grandeur nature... voire, une reprise des idées et/ou du code source dans d'autres projets.
  • [^] # Re: Fait ch***, encore un desktop de plus :-(

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 3.

    que pensez-vous de cette approche-ci, que je trouve assez innovante (elle va en effet plus loin que M$ Windows) : http://slicker.sourceforge.net/screen.php(...) .
  • [^] # Re: XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 4.

    Parmi les approches innovantes, j'aime par exemple assez bien celle-ci : http://slicker.sourceforge.net/screen.php(...) .
  • [^] # Re: XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 2.

    J'ajouterai que ce qui est peut-être dommage, c'est d'avoir un projet à part (XPDE) pour faire cela. Pour la partie "OS", je crois plus à une approche privilégiant l'utilisant de thèmes, comme le faisait BeOS, dans lequel il y avait un thème BeOS, un Windows, un Amiga (de mémoire), un Apple, etc.
    De cette façon, chacun peut retrouver / choisir son look&feel, sans devoir changer de logiciel.
  • [^] # Re: XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 1.

    Voui voui,
    Microsoft Office vers Open Office :)

    Si on pouvait donner une station bureautique à une secrétaire habituée à Windows sans qu'elle ne perde ses repères (je pense que c'est déjà le cas avec Open Office), je pense que le libre aurait un argument de taille pour inciter les entreprises, de la plus petite à la plus grosse, à migrer : coûts de licences nuls ou réduits, pas / peu de frais de formation supplémentaires (car interface familère),...
  • [^] # Re: XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche XPDE, un bureau GNU/Linux à la sauce XP. Évalué à 4.

    L'imitation peut être intéressante, par exemple, si elle aboutit à un soft gratuit ou moins cher, avec une ergonomie comparable.

    Je donnerais comme exemple OpenOffice et Star Office vs Microsoft Office. La migration d'OpenOffice vers Microsoft Office est évidemment facilitée, avec comme incitant l'économie de licence. Je pense que ça peut faire réfléchir les particuliers, les PME et même les grosses institutions avec de gros parcs de stations bureautiques.

    Le revers, c'est que de tels soft peuvent laisser croire que les développeurs de logciels libres manquent d'imagination puisqu'il font des logiciels M$-like. Il convient donc de mettre aussi en avant les avancées du monde libre en terme d'interfaçage et d'ergonomie (ce qui n'est peut-être pas toujours fait : peut-être par oubli que l'utilisateur lambda n'apprécie guère le scripting ou la ligne de commande ?).