drakmaniso a écrit 274 commentaires

  • # Pas vraiment d'accord...

    Posté par  . En réponse au journal Le jeux vidéo libre ... Un vaste sujet !. Évalué à 6.

    Premièrement, c'est un détail, mais Battle for Wesnoth n'est pas le seul jeu libre possédant une excellent finition: Neverball vient immédiatement à l'esprit, et il y en a probablement quelques autres. Il est exact que cela reste une exception.

    Deuxièmement, il est illusoire de chercher ce qui constitue un "bon jeu". Ce serait comme de chercher les ingrédients pour faire un "bon film", ou la recette pour une "bonne musique" : ça n'existe pas. Ces domaines sont si larges qu'on peut y trouver des chefs d'œuvres possédant des qualités parfaitement opposées. Et je ne parle même pas de l'aspect subjectif.

    Troisièmement, la dimension technique n'est absolument pas l'obstacle à surmonter pour propulser la production de jeux libres. Au contraire, c'est la seule partie du développement vidéoludique pour laquelle on a déjà d'excellents outils. Que ce soit en terme de moteurs de jeux, de librairies, d'outils de créations (pour les artistes), d'organisation du travail d'équipe, le principal est là. Non, ce qui fait cruellement défaut, ce sont des équipes d'artistes : non seulement pour les graphismes (car même des graphismes "minimalistes" demandent un sens esthétique) et le son, mais aussi et surtout le gameplay, qui est un art à part entière. Et par "équipe" je veux souligner le fait que la cohérence entre les différents créateurs est primordiale, et très difficile à atteindre entre des artistes bénévoles (plus qu'entre programmeurs, à mon avis; et, oui, j'ai conscience que libre n'implique pas bénévole, mais ça reste le cas le plus courant).

    Quatrièmement, il y a tout une partie du domaine vidéoludique qui sera à mon avis toujours hors de portée du libre (ou du moins extrêmement difficile d'accès). Des jeux comme Bioshock ou Half-Life demandent un temps de réalisation énorme (et/ou une équipe conséquente), pour une durée de vie fixe, avec une rejouabilité limitée. De plus, participer au développement signifie connaitre à l'avance les secrets du jeu (non seulement l'histoire mais aussi les éléments de gameplay, les surprises graphiques ou sonores, etc.). Pour développer de tels jeux il faudrait réunir une équipe qui travaillent principalement pour que d'autre puissent s'amuser : ce n'est pas impossible, mais cela ne correspond pas au mode de fonctionnement du logiciel libre, où le développeur est la plupart du temps également un utilisateur de son application.

    Ces derniers temps, on assiste à la montée en puissance des "jeux indépendants". Ces petits studios font face à des diffcultés assez proches, et c'est dans ce type de jeux à mon avis que le libre à une chance de faire sa place. Pour l'instant, il brille plutôt par son absence...
  • [^] # Re: Foutaises !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Attempto Controlled English. Évalué à 3.

    Ça ne pourrait pas marcher, parce que, contrairement au monde du business, les gros mots que les chercheurs aiment tant inventer n'ont pas vocation à devenir buzz-words. Au contraire, ils se doivent d'être toujours inconnus et obscurs (pour bien souligner la percée radicale dont ils sont le drapeau), et se renouvellent donc très rapidement.

    Après, si tu voulais parler des directeurs de thèse, c'est une autre histoire.

    (Cela pourrait aussi servir en entreprise, si celle-ci verse dans cette douce perversion, la "science appliquée".)
  • [^] # Re: Traductions ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Attempto Controlled English. Évalué à 2.

    Figure toi que c'est déjà utilisé par des entreprises*, mais ce serait bien que ce soit libre ! Applications : les manuels, la documentation, certains contenus d'un CMS.

    Et, justement, les manuels traduits sont la plupart du temps une plaie, que l'on évite autant que possible d'utiliser. Ils sont souvent remplis de contre-sens et d'oublis, et toujours de formulations hautement improbables. Il suffit d'observer autour de soi les gens utiliser un manuel: la plupart du temps, ils vont lire une phrase, et ensuite tenter de la déchiffrer. Pour ceux qui connaissent la langue originale, cela consiste généralement à faire une "rétro-traduction".

    Je pense que la principale raison d'exister de ces traductions automatique, c'est l'obligation légale d'avoir un manuel traduit dans la langue du pays où se fait la vente (ou un truc comme ça: IANAL).

    Pour ce qui est des manuels des pilotes de ligne, pour avoir travaillé pour ce secteur, je doute fort que les ergonomes approuvent une automatisation des traductions. Il y a déjà suffisamment d'écueils possible dans l'utilisabilité de ce type de manuels professionnels, je ne pense pas que l'on soit prêt à confier à l'ordinateur une telle responsabilité.
  • [^] # Re: Traductions ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Attempto Controlled English. Évalué à 3.

    Oui voilà, une des applications les plus "visible" c'est d'utiliser ce genre d'outil pour remplacer du SQL.
    Ya un papier là dessus : http://www.ifi.uzh.ch/ddis/staff/goehring/btw/files/Bernstei(...)
    Un prof a testé ses étudiants et au bout de 3 jours ils sont plus à l'aise avec ACE qu'avec SQL.


    Tant mieux si certains y trouvent leur compte. Je n'ai pas la prétention de prédire l'avenir de ce genre d'outils, juste que d'après mon expérience, ce qui semble au début une facilité se transforme vite en contrainte.

    Un outil proche d'une langue naturelle a une courbe d'apprentissage très différente d'un langage informatique: la phase d'initiation est très rapide, pour des raison évidentes. C'est sur le long terme que les difficultés apparaissent, parce qu'il faut que l'utilisateur apprenne tout un tas d'exceptions, et parfois des règles légèrement différentes de sa langue maternelle. Toujours d'après mon expérience, la seule façon vraiment efficace de faire cet apprentissage est de comprendre comment fonctionne l'ordinateur, et pourquoi les limitation ont été mises en place dans le langage.

    Bref, pour un système de requête dans une bibliothèque publique, pourquoi pas. Dans un environnement professionnel, je reste persuadé qu'un langage informatique "traditionnel" reste plus productif.
  • [^] # Re: Traductions ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Attempto Controlled English. Évalué à 5.

    Je ne vois pas du tout quel utilité pourrait avoir ce type de "traduction".

    Dans la vie réelle, le contexte, les non-dits, les allusions personnelles ou culturelles sont une dimension essentielle de toute forme d'expression. Or, c'est précisément tout cela qui passe à la trappe dans cet "anglais contrôlé", parce que, par définition, cela ne rentre pas dans le domaine de la logique.

    La seule utilité que je peux concevoir pour ce type de langage (qui rappelle furieusement la Lojban, descendant de la Loglan), c'est dans le dialogue homme/machine, pour donner des ordres à un ordinateur dans un langage proche de la langue maternelle de l'utilisateur. Sauf qu'il y a déjà eu des tentatives dans cette direction, et qu'au final cela créé plus de confusion qu'autre chose.

    Après, d'un point de vue recherche pure, c'est certainement un projet très intéressant.
  • [^] # Re: Plait-il ?

    Posté par  . En réponse au journal Des graphismes dans les jeux libres. Évalué à 10.

    Il n'y a rien de contradictoire.

    C'est même à mon avis la meilleure façon possible d'associer culture libre et profession artistique : être payé à la création, pas à la diffusion / utilisation.
  • [^] # Re: Waouw

    Posté par  . En réponse au journal Des messages tout encramillés. Évalué à 8.

    Je pense que tu es passé à côté d'une subtilité : mes sarcasmes ciblaient tout autant ton innocente audace que les offuscations qu'elle provoque.

    Et je me garde bien de poser un jugement sur l'usage que tu fait de tes bits. Je ne faisait que souligner l'incongruité de le poster ici.
  • # Waouw

    Posté par  . En réponse au journal Des messages tout encramillés. Évalué à 10.

    J'admire le culot.

    Venir poster un journal ici, pour demander de l'aide sur la meilleure façon d'envoyer un mail en html... Je pense que plus d'un dlfpien a du s'étrangler (en plus, tu as visé l'heure du repas − bravo!).

    Était-ce une tentative d'élaguer un peu la population de dinosaures présents sur ce site? L'initiative est louable, mais je pense que c'est peine perdue : la plupart, ici, sont probablement nés avec le texte complet de la nétiquette imprimé sur leur couches culottes.
  • [^] # Re: L'évolution d'OpenGL est toujours d'actualité.

    Posté par  . En réponse au journal Mesa, Gallium et D3D10/11 sont dans un bateau. Évalué à 3.

    Comprenons nous bien: moi aussi, d'un point de vue personnel, j'aurais préféré une belle API toute neuve plutôt que cette évolution progressive.

    Il n'en reste pas moins que la voie choisie par le Khronos Group est saine; et contrairement à ce que tu dis, ils ont introduit la plupart des changements attendus.

    En fait il faut distinguer deux types de changements.

    D'une part, ceux concernant les fonctionnalités fournies par l'API; OpenGL 2 était rempli d’archaïsmes, de mécanismes bridant toute possibilité d'optimisation dans les drivers. De plus, s'il était possible de coder en suivant une architecture à peu près moderne, il fallait le faire par le biais de multiples extensions disparates. Tout cela a été remis à plat, et le coeur d'OpenGL est maintenant cohérent et en adéquation avec le matériel.

    D'autre part, tout le monde attendait un changement profond dans le mode d'accès à ces fonctionnalités (la forme), et, effectivement, il y a eu peu de modifications de ce point de vue. Mais les appels OpenGL sont la plupart du temps encapsulés, donc au final ces changements là n'ont que peu d'impact (sauf peut-être pour ceux qui apprennent l'API).

    Quand au manque de succès d'OpenGL 3 et 4, les causes sont nombreuses. Entre les drivers calamiteux d'Intel (toutes plateformes confondues), l'énorme retard des drivers libres, et la solide assise qu'a pris Microsoft lorsqu'il a su renouveler son API, l'étonnant aurait plutôt été qu'ils arrivent à percer.
  • [^] # Re: L'évolution d'OpenGL est toujours d'actualité.

    Posté par  . En réponse au journal Mesa, Gallium et D3D10/11 sont dans un bateau. Évalué à 4.

    Ce que je sais c'est que pour y arriver, il faudrait que cette évolution brise la compatibilité avec ses ancêtres ce que le Khronos se refuse à faire.

    Encore une fois, c'est faux. Depuis OpenGL 3, de nombreuses parties de l'ancienne API ont été marquées obsolètes. Il suffit d'utiliser le profil forward compatible context pour avoir une API propre, qui casse la compatibilité avec tout ce qui a été écrit pour OpenGL 2. Et jusqu'à présent, chaque nouvelle version a continué d'avancer dans la bonne direction, en phase avec la réalité du matériel moderne.

    La seule différence avec un changement brutal (qui était prévu et connu sous le nom de code Long Peaks), c'est que l'on est pas obligé d'utiliser ce profil; en fait le programmeur peut choisir à quel niveau de compatibilité il se place. C'est une contrainte pour les développeurs de drivers, mais absolument pas pour ceux qui utilisent l'API.

    Par contre cela laisse la tentation d'utiliser quand même les fonctions obsolètes, là où un changement brutal aurait poussé plus rapidement les développeurs à améliorer leur code.

    Quand au problème du design by committee, les coups de gueule poussés à la sortie d'OpenGL 3 ont largement assainit la situation (il suffit de voir le rythme et la qualité des sorties de nouvelles versions depuis).
  • # L'évolution d'OpenGL est toujours d'actualité.

    Posté par  . En réponse au journal Mesa, Gallium et D3D10/11 sont dans un bateau. Évalué à 10.

    Il y a bien eu une tentative il y a quelques années pour faire la même chose à OpenGL que ce que Microsoft a fait à D3D, tout réécrire depuis 0 et casser la compatibilité ascendante, mais le Khronos groupe a abandonné ça.

    C'est faux. Ce que Khronos a abandonné, c'est de tout remettre à plat en une seule fois. Au lieu de cela, ils ont choisi une évolution en plusieurs étapes, plus lente. Cela à causé beaucoup de déceptions lors de la sortie d'OpenGL 3, mais au final les changements les plus importants ont eu lieu, et les autres sont dans le pipeline.

    L'état actuel de l'API est loin d'être aussi catastrophique que ce que tu décris, par contre, il ne faut absolument se fier à la documentation officielle pour la juger. Il faut utiliser des tutos spécifiquement destinés à OpenGL 3 ou 4, et se servir de la doc comme référence uniquement.

    Quand à l'émergence de D3D comme API valable pour Linux, je n'y crois pas une seule seconde. C'est une chose de proposer une ébauche, et une autre complètement différente de proposer un support complet et suffisamment optimisé.

    Il y a beaucoup de problèmes avec la pile graphique, mais ce n'est pas en changeant d'API qu'on les résoudra.
  • # Beaucoup trop tôt...

    Posté par  . En réponse au journal Satoshi Kon bronsonisé. Évalué à 4.

    Je suis effondré. Ses films m'ont beaucoup touché, et c'était l'un des réalisateur pour lequel j'avais le plus d'admiration. J'attendais avec impatience son prochain...

    Pour ceux qui voudraient découvrir son œuvre, je ne sais pas trop quoi conseiller, tous ses films étant à la fois très bons et très différents les uns des autres. Tous sont disponibles en DVD, tout comme la (courte) série Paranoia Agent.

    Peut-être que son premier long métrage, "Perfect Blue", un peu moins personnel que les suivants, est plus facile à aborder.
  • [^] # Re: Je déteste linux^H^H^H^H^H debian !

    Posté par  . En réponse au journal Je déteste linux !. Évalué à 5.

    Si je ne me trompe pas, "pacman -Q" ne cherche que dans les paquets déjà installés...

    Et il me semble d'ailleurs qu'il n'est pas possible de chercher quel paquet non installé fournit un fichier spécifique avec pacman...
  • [^] # Re: PC Inpact

    Posté par  . En réponse au journal Attention journal bookmark : Rolling stone aux majors : et encore merci. Évalué à 10.

    Que linuxfr, c'est devenu le refuge préféré des vieux nerds aigris?

    J'ai bon?

    (Heureusement, ton moinssage rapide prouve que la population du site est plus variée que ça.)

    Et, vive l'amour.
  • [^] # Re: Graphismes

    Posté par  . En réponse au journal ID Software libère Wolfenstein Enemy territory et Return to Castle Wolfenstein. Évalué à 3.

    Si tu parles de Rage, le prochain jeu d'ID, il utilise le moteur ID Tech 5, et Quake Wars utilise le 4 (celui de Doom 3, donc; vous suivez?).

    Par contre Quake Wars n'ayant pas été fait par ID, pas sûr que la techno "mega-texture" dont tu parles soit libérée.

    Sinon comme bon exemple d'utilisation du moteur de doom 3 il y a aussi Prey.
  • [^] # Re: allez quoi

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo et torpeur estivale. Évalué à 2.

    Peut-être que je ne me suis pas assez investi dans le site. Je regarderai de plus près.

    Après, ce que j'avais en tête était quelque chose d'un plus informel que d'avoir une "liste d'amis" (d'ailleurs, sur quel critère décide-t-on d'être ami sur un site comme jamendo?).
  • [^] # Re: allez quoi

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo et torpeur estivale. Évalué à 5.

    Je n'irai pas jusqu'à garantir l'absence de ces retours cyniques et pleins de fiels qui avec justesse font la fierté de linuxfr, mais je regrette également l'absence de quelques noms.

    Ce qui me manque dans Jamendo, c'est justement un côté plus "social", puisque c'est comme cela qu'on appelle ça maintenant. Au lieu de recommandations automatiques en fonction de ce que j'écoute, j'aime bien découvrir des groupes au travers les oreilles d'un autre.
  • [^] # Re: ÀMA si tu modifies le logiciel c'est comme si tu ne l'avais pas ins

    Posté par  . En réponse au journal HADŒPI: interdiction des logiciels libres ou filtrage à la chinoise, seules solutions. Évalué à 2.

    Effectivement c'est plus une question de définition, dans ce cas. Je me garderai bien de décider quelle est l'utilisation juste de "libriste"...

    Note que dans ma définition, je n'inclus pas les utilisateurs qui utilisent du libre sans le savoir: seulement ceux qui ont fait le choix conscient d'en utiliser, et qui savent (au moins dans les grandes lignes) ce que c'est. Mais j'englobe ceux qui ne militent pas forcément pour sa diffusion, ni pour son utilisation exclusive.

    Enfin, si des chiffres ont pour seul mérite d'exister, je crois qu'ils n'ont pas leur place dans une argumentation [1]. Ils n'apportent aucune précision (puisqu'ils peuvent être totalement faux), et dans notre culture où la science est idéalisée, ils exercent une fascination inconsciente qui peut fausser le jugement.

    [1] sauf en politique, bien entendu.
  • [^] # Re: ÀMA si tu modifies le logiciel c'est comme si tu ne l'avais pas ins

    Posté par  . En réponse au journal HADŒPI: interdiction des logiciels libres ou filtrage à la chinoise, seules solutions. Évalué à 1.

    On s'attend naturellement à ce qu'un libriste ait une préférence pour la culture libre

    Pour moi, un libriste est quelqu'un qui "pratique" le libre, c'est à dire qu'il a choisi d'utiliser des logiciels libres, et éventuellement y apporte sa contribution. Ça ne veux pas dire qu'il préfère systématiquement le libre au non-libre, et encore moins qu'il a une attitude négative envers le non-libre.

    Il ne faut pas confondre les militants, qui sont une partie nécessaire et particulièrement visible de toute philosophie, et les simples pratiquants, bien plus discrets et souvent plus variés dans leur comportement.

    Tu prends comme exemple linuxfr, mais je doute fort que le site soit représentatif de l'ensemble de la population libriste. D'autre part, une étude qui s'appuie sur une déclaration personnelle pour estimer la fréquence d'un comportement illégal a peu de valeur scientifique.

    Euh... la philosophie du libre c'est ce qu'en disent les libristes, non ? Il n'y a pas d'hégémonie mais c'est seulement ta théorie à toi qui compte et « ce que pensent certains libristes » ne compte pas ? Ironique, non ?

    J'ai un peu de mal à comprendre. Je ne dénie pas le droit à certains de militer pour une grande victoire finale du libre (de fait, j'aurais même plutôt tendance à me ranger dans cette catégorie). Mais que certains le pensent n'en fait absolument pas un attribut de la philosophie du libre, qui se doit d'englober toutes les personnes concernées. C'est une des approches possibles.
  • [^] # Re: ÀMA si tu modifies le logiciel c'est comme si tu ne l'avais pas ins

    Posté par  . En réponse au journal HADŒPI: interdiction des logiciels libres ou filtrage à la chinoise, seules solutions. Évalué à 10.

    je pars de l'hypothèse qu'en bon libriste, si tu as un problème avec La HADOPI c'est forcément une erreur de leur part ou un vol d'IP

    Je ne vois pas en quoi être un "bon libriste" implique nécessairement de condamner aveuglément ce que les médias appellent piratage.

    D'une part, l'image du pirate comme étant un vulgaire voleur qui prend plaisir à déposséder autrui de son bien est fausse et construite sur l'ignorance.

    D'autre part, la philosophie du libre n'a jamais inclus de prétention à l'hégémonie, quoiqu'en pense certains libristes. Ce n'est pas parce que l'on respecte les licences libres que l'on doit respecter toutes les autres licences, toutes les autres lois.

    Il n'y a aucune contradiction à être pirate et libriste, on peut à la fois aimer les 4 libertés et vouloir en créer de nouvelles.

    (Je viens de me rappeler que l'on est vendredi: aurais-je par inadvertance percuté un abominable troll? Trop tard...)
  • # Emmaüs

    Posté par  . En réponse au journal Comment se débarrasser du vieux matériel ?. Évalué à 7.

    L'association Emmaüs récupère aussi le vieux matos informatique. Ils trient ce qui est utilisable/vendable et le reste part au recyclage.

    Par contre, sur ce dernier point, je n'ai réussi à savoir ni où ni comment c'était recyclé. Ce n'est peut-être pas mieux que la déchetterie de ce point de vue là.
  • [^] # Re: blah

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les femmes et le logiciel libre : retours d'une conférence des RMLL. Évalué à 6.

    sauf qu'etre homme ou etre femme n'est pas une affaire d'hormones.

    Je ne comprends pas pourquoi le post de Moun's est moinssé, parce que c'est bien l'une des clefs du problème: le genre est une affaire plus subtile que le simple sexe biologique.

    Et en se concentrant uniquement sur ce dernier, je crois que de nombreux féministes finalement renforcent les modèles masculins et féminins caricaturaux qu'elles ou ils voudraient combattre.
  • [^] # Re: Utilité réelle de ces "versions courtes"?

    Posté par  . En réponse au journal Licence de logiciel libre et droit français. Évalué à 1.

    Cela ne me pose aucun problème, et comme dit plus haut, je continuerai de le faire.

    Par contre, je ne pense pas que cela apporte une quelconque assurance juridique, et en cette matière, je n'aime pas m'appuyer sur des hypothèses non étayées. D'où ma question.

    Le plus probable est qu'il n'y ait pas encore de jurisprudence là dessus...
  • [^] # Re: Utilité réelle de ces "versions courtes"?

    Posté par  . En réponse au journal Licence de logiciel libre et droit français. Évalué à 1.

    Je ne vois pas le rapport: quelque soit la modification (altération d'un fichier ou d'une archive, ou même d'un répertoire), les moyens techniques pour mettre une date dessus sont identiques.

    D'ailleurs, je ne suis pas sûr qu'une présence datée sur un serveur soit suffisante comme preuve (puisque la date est toujours falsifiable par un admin). Je suppose qu'il est nécessaire d'avoir un ensemble d'indices, tel que des annonces sur des listes de diffusions. Là encore, la présence d'un disclaimer ne change rien...
  • [^] # Re: Utilité réelle de ces "versions courtes"?

    Posté par  . En réponse au journal Licence de logiciel libre et droit français. Évalué à 1.

    Mais on retombe alors dans les deux cas que j'ai décrit: soit il n'y a pas de licence sur cet autre serveur, dans ce cas par défaut tous les droits sont réservés.

    Soit il y a un changement de licence, et dans ce cas l'antériorité de la mise en ligne sur le serveur initial devrait suffire à prouver quelle est la bonne licence.

    En fait la question que je me pose est la suivante: la modification d'un fichier a-t-elle plus de poids juridiquement que la modification d'une archive (ou d'un répertoire)? Je ne vois pas en quoi elle serait plus facile à prouver (dans les deux cas il est nécessaire de comparer les dates sur les serveurs), mais peut-être y a-t-il une subtilité légale qui m'échappe?