drakmaniso a écrit 274 commentaires

  • [^] # Re: Attentat visuel

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle version de WindowMaker en approche (et paquet Debian orphelin). Évalué à 2.

    Depuis personne n'a jamais cherché à copier NeXTSTEP

    Trop gros, passera pas…

  • [^] # Re: Cette fois-ci…

    Posté par  . En réponse au journal Le Tron Beatjazz Controller d'Onyx Ashanti: un instrument innovant, un artiste sympa. Évalué à 1.

    Tu as raison, la jalousie est certainement l'une des sources de toute cette rage.

    Mais je crois aussi que dans notre culture du "tout scientifique", ce qui est subjectif est perçu comme inférieur, insuffisant. La plupart des haters assaisonnent leurs posts d'arguments qu'ils pensent objectifs. Du coup, ce qui n'est qu'un point de vue devient quelque chose que l'on risque de voir réfuter. Peut-être la hargne vient-elle de la peur de ce danger imaginaire?

    Ce n'est pas spécifique au net, non plus: dans la presse papier déjà, les critiques les plus appréciées étaient souvent celles qui crachaient avec force (et humour) sur un album ou un film.

  • # Cette fois-ci…

    Posté par  . En réponse au journal Le Tron Beatjazz Controller d'Onyx Ashanti: un instrument innovant, un artiste sympa. Évalué à 8.

    …c'est officiel: le futur vient de commencer.

    Et, comme mon voisin du dessus, je suis triplement jaloux.

    La seule ombre au tableau, ce sont les commentaires sur la page TED. Je crois que je ne comprendrais jamais pourquoi il y a tant de haters sur le net. Est-il si compliqué de dire «je n'aime pas», ou «ça ne m'intéresse pas»? Ironiquement, les commentaires sont beaucoup plus positifs sur youtube.

  • [^] # Re: Peut-être un cas de pebcak?

    Posté par  . En réponse au journal Linux, GNOME, configurabilité. Évalué à 1.

    En me relisant, je m'aperçois que mon post est quelque peu condescendant… Ce n'était pas l'intention.

    Pour clarifier, je suis d'accord sur le fait que la "découvrabilité" (discoverability) de ces options est assez mauvaise; c'est d'ailleurs le cas pour beaucoup de fonctionnalités soit-disant "avancée" dans un environnement linux moderne.

  • # Peut-être un cas de pebcak?

    Posté par  . En réponse au journal Linux, GNOME, configurabilité. Évalué à 0.

    La description de ton bug n'est vraiment pas claire, vu qu'il manque l'information la plus importante: comment reproduire le bug. En l’occurrence, quel lien, dans quelle application, te pose problème?

    Je suis prêt à parier que le problème vient d'une confusion sur la notion de "Navigateur par défaut". Un navigateur est utilisé à la fois pour surfer sur le net et ouvrir des fichiers en local, il y a donc deux choses différentes à configurer.

    Dans "Preferred Applications", tu configures le navigateur utilisé quand il y a un accès au net (= www-browser). Dans les propriétés d'un fichier HTML, tu choisis le navigateur utilisé pour les fichiers locaux (= xdg-open). As-tu fait cette deuxième configuration?

    Je pense que le défaut de documentation concerne plus les développeurs d'applis qui ont besoin de ces fonctionnalités; du point de vue l'utilisateur la situation est assez claire amha, et similaire à ce qui se fait sur les autres plateformes.

  • [^] # Re: Up

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Contes de la Nuit. Évalué à 2.

    Bizarre, ça ne correspond pas du tout à mon expérience… Il n'y avait pas de différence importante de luminosité (bien moins qu'avec Avatar, par exemple), et l'effet 3D était la plupart du temps à peine perceptible.

    Peut-être que ça dépend de la technologie 3D utilisée dans le cinéma, où bien de la façon dont elle y est calibrée?

  • # Up

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les Contes de la Nuit. Évalué à 4.

    Je suis étonné que personne ne l'ai encore mentionné: "Up", de Pixar, fait une utilisation plutôt réussie de la "3D"… Probablement parce que très discrète.

    Ceci dit, j'ai l'impression que la technologie (du moins dans son état actuel) est plus appropriée pour les jeux et autres applications interactives, que pour le cinéma. Mais peut-être que quelqu'un en trouvera une application vraiment créative…

  • [^] # Re: Lien article

    Posté par  . En réponse au journal Google plus, réseau social. Évalué à 5.

    Et un article sur Ars Technica, qui montre l'importance énorme que semble avoir le projet pour Google.

    Également, j'ai l'impression que Google+ ne se résume pas aux quelques outils dévoilés hier, mais comporte de nombreux éléments disséminés dans l'ensemble de leurs applis, qui seront (voire ont déjà été) lancés progressivement et sans forcément mettre la lumière dessus (l'article parle de plus de 100 "lancements" différents).

    Quand aux pesteurs linuxfriens, il y a quelques morceaux de choix dans cet article qui devraient faire leur régal.

  • [^] # Re: Et donc

    Posté par  . En réponse au journal Omerta et censure !. Évalué à 5.

    Évidemment que si, mais je ne comprends pas pourquoi tu me parles de ça.

    Je suis consterné par une phrase qui sous-entend que les femmes font facilement de fausses accusations, en quoi cela m'empêche-t-il d'être sensible au malheur des victimes de telles fausses accusations?

    Je rappelle que je ne faisais que réagir à cette phrase:

    Des filles qui s'inventent des histoires de viol alors qu'elles étaient juste bourrées, il y en a plein.

    Je ne prends en aucun cas position sur le sujet de ce journal (dont, comme le dit Zenitram, on ne sait rien). Je ne prends pas non plus la défense de toutes personne se déclarant victime de viol (ce qui correspondrait à la dérive de la politique sarkozienne dont je parlais dans mon premier commentaire; ce n'est pas de la justice).

  • [^] # Re: Et donc

    Posté par  . En réponse au journal Omerta et censure !. Évalué à 8.

    Vos exemples sont tout à fait justes, mais je ne dit pas que les fausses accusations n'existent pas: évidemment, qu'elles existent.

    Ce n'est pas une raison pour en faire une généralité. Et je suis prêt à parier que lorsqu'une personne s'invente victime de viol, ce n'est probablement pas à cause d'une soirée trop arrosée. Vos exemples le montrent bien: il s'agit dans les deux cas de situations conflictuelles, avec une charge émotionnelle déjà forte – ce qui "aide" probablement à pousser le bouchon un peu plus loin.

    Je trouve la phrase à laquelle je réagis ignoble, non pas parce qu'elle décrit un fait qui ne peut pas exister, mais parce qu'elle est tournée de façon à justifier une certaine attitude.

  • [^] # Re: Et donc

    Posté par  . En réponse au journal Omerta et censure !. Évalué à 4.

    Des filles qui s'inventent des histoires de viol alors qu'elles étaient juste bourrées, il y en a plein.

    Mais bien sûr…

    Imagine: c'est tellement plus facile de déclarer: «je me suis fait violé», que d'avouer avoir forcé un peu trop sur la bouteille, ou avoir couché avec un partenaire que l'on regrette.

    Surtout dans notre beau pays: les abus dionysiaques sont tellement éloignés de nos saintes mœurs…

    Comme dit (heureusement) à plusieurs reprises dans d'autres commentaires, respecter la présomption d'innocence ne veut pas dire dénigrer les accusations. Autant je hais la surenchère sarkozienne sur la protection des victimes (qui vient déséquilibrer le système juridique), autant il est vital de savoir les écouter, les victimes.

  • # Pas besoin d'être garagiste...

    Posté par  . En réponse au journal Commercialisation de la base de données des cartes grises. Évalué à 4.

    On notera l'attention touchante de Norauto (cliquez sur "Batteries voiture" pour accéder au formulaire), qui prend la précaution de demander les 3 premières lettres du nom du propriétaire.

    Évidemment le site ne fourni que quelques infos techniques. Je suis curieux de savoir exactement quelles autres infos sont dans la base…

    Finalement, c'est une bonne nouvelle. Plus besoin de se prendre la tête avec des pseudos, de boycotter les réseaux sociaux, ni d'être perpétuellement à l'affût des nouvelles forme de traçage que l'horrible tyrannie du Web Social essaierai de nous imposer. L'état viens de guérir d'un seul coup des milliers de nerds de leur paranoïa la plus sévère! On peut enfin rejoindre l'heureuse insouciance des nouvelles générations.

    Allez, qui crée la page linuxfr sur facebook?

  • [^] # Re: Un peu d'histoire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de l’équipe Enlightenment France. Évalué à 8.

    Hum, marrant comme on a pas tous les mêmes souvenirs, pour moi kde a toujours été plutot inspiré de windows et gnome de macos .. comme quoi

    Qu'on se comprenne bien: je parle des toutes premières versions de ces projets.

    Pour ce qui est de la source d'inspiration de KDE, je me souviens que plusieurs développeurs faisaient régulièrement référence au Mac. Parmi les premières fonctionnalités implémentées, beaucoup étaient à l'époque associée au Mac (même si Windows a commencé à les a intégrer à peu près à la même époque). Quelques exemples: l'emphase sur le drag'n'drop, la gestion de fichiers via plusieurs fenêtres plutôt qu'un seul explorateur (le fameux mode spatial que gnome essaiera de faire adopter bien plus tard), la volonté de limiter le nombre d'options présentées à l'utilisateur… Le menu global fut implémenté assez rapidement, je ne sais plus si c'était pour KDE 1 ou KDE 2.

    Un petit coup d'œil sur l'annonce initiale du projet permet de confirmer cette impression: remise dans le contexte de l'époque, la vision présentée par Matthias Ettrich est clairement plus proche du Mac que de ce que Windows représentait à l'époque.

    En ce qui concerne Gnome, c'est plus difficile à dire. Mais je ne me souviens d'aucune référence au Mac aux débuts du projet. L'idée présentée était surtout d'appliquer le concept Unix (de petits outils indépendants qui se complémentent les uns les autres) au desktop. Par exemple, au départ il ne devait pas y avoir de WM officiel imposé, juste un WM par défaut; le desktop devait pouvoir s’accommoder du WM préféré de l'utilisateur.

    Autre anecdote amusante, le "Network Object Model" de l’acronyme Gnome marquait la volonté de créer un équivalent au protocole OLE de Microsoft… C'était la technologie hype du moment, mais je crois bien qu'elle n'a jamais réellement trouvée ses utilisateurs… Bref, une philosophie très éloignée du Mac, pour qui les choix techniques sont toujours conditionnés pas les choix d'interface.

    Pour en revenir au sujet de la dépêche, il me semble qu'à un moment donné il était prévu qu'Enlightenment soit le WM par défaut de Gnome au tout début du projet (très vite remplacé par Sawfish). Mais je n'arrive pas à trouver de confirmation sur le net… Il y a d'autres dinosaures ici qui pourraient confirmer, ou me corriger?

  • # Un peu d'histoire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de l’équipe Enlightenment France. Évalué à 10.

    C'est amusant de constater l'évolution des différents projets de desktop/wm… Je me souviens d'un commentaire d'un ami lors des premières version d'Enlightenment:

    «c'est super Enlightenment, mais ça marche qu'avec un bi-proc.
    - ???
    - Un proc pour faire tourner le WM, et un autre pour le reste du système et tes applis…»

    À l'époque le projet était la définition même du eye-candy, et très peu de machines pouvaient le faire tourner correctement. Aujourd'hui il serait plutôt le chantre d'un certain minimalisme (techniquement parlant), et l'optimisation semble être une des principales préoccupations.

    Qui se souvient qu'à ses débuts, Gnome se promettait d'apporter une approche Unix au desktop − une collection d'outils simples et indépendants les uns des autres, le tout garni d'une configurabilité plus que généreuse?

    Quand à KDE, l'une des principales sources d'inspiration était initialement le Mac et sa simplicité d'utilisation…

    Rhaah… À chaque fois, c'est pareil. Dès que je vois passer une news sur Enlightenment, je deviens nostalgique, et je me met à radoter des souvenirs sur le bon vieux temps. C'est triste de vieillir…

  • # Pas sûr qu'ils abandonnent Mono

    Posté par  . En réponse au journal Développeurs de Mono virés ?. Évalué à 4.

    Cet article (trouvé dans les commentaires de phoronix) donne une idée un peu plus précise de ce qui se passe: il ne s'agit pas tant de se débarrasser de Mono que de recentrer toute l'activité en Europe; il se trouve juste que les développeurs impliqués dans le projet étaient américains.

    Il est donc possible qu'ils continuent de supporter Mono, mais avec une nouvelle équipe.

  • [^] # Re: Unity, gnome3, xubuntu

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 11.04 : changement radical !. Évalué à 5.

    Perso le summum c'est le trio "gnome2+Compiz+DockbarX" tout est joignable au maximum 2 clics. J'aurai aimé les voir creuser dans ce sens.

    C'est exactement la description d'Unity: compiz + gnome 2 + un excellent dock.

    Plus le dash qui est certes moins réussi, mais pas une catastrophe non plus.

    Plus les app indicators qui sont une bénédiction en comparaison de l'horrible zone de notification.

    Plus les scrollbars fines qui, après un temps d'adaptation, sont bien plus lisibles pour repérer sa position dans un document (une petite barre orange vif versus une grosse barre grise sur fond gris, il n'y a pas photo) tout en réduisant la complexité visuelle.

    Plus le menu global "caché", qui réduit encore la complexité visuelle sans ralentir l'utilisation. Son principal inconvénient concerne les utilisateurs novices, amha. Et Chrome et Firefox 4 qui perdent l'avantage des onglets au sommet de l'écran.

    Et tout cela est soigneusement séparé dans des paquets séparés, tu peux donc désactiver ce à quoi tu n'arrives vraiment pas à t'habituer…

    Alors, oui, auparavant on pouvait faire (presque) tout cela en configurant son système. Ubuntu Natty Narwhal apporte un tout cohérent, installé par défaut. L'avantage de l'intégration, c'est que l'on peut aller beaucoup plus loin dans la finition. C'est la raison pour laquelle KDE et Gnome sont nés: aller plus loin qu'un simple assemblage de gestionnaire de fenêtres et de briques disparates. À long terme, la standardisation permettra sans doute de nouveau de jouer à Frankenstein, mais pour en arriver là il faut passer par des implémentations réussies.

  • [^] # Re: Savoir choisir, plutôt que se restreindre

    Posté par  . En réponse au journal Programmation : la complexité c'est le mal. Évalué à 1.

    Concernant la conception des langages, je suis entièrement d'accord.

    Si je pouvais réécrire l'histoire de l'informatique, Forth aurait supplanté le C pour tout ce qui n'est pas extrêmement bas niveau. Eiffel (dans sa première incarnation) serait le plus populaire des langages objets. Lua remplacerait Python, javascript, Perl, PHP et (avec un peu d'adaptation) tous les shells…

    Seulement, l'auteur ne se place pas du point de vue du concepteur de langage, mais de celui du développeur. Et son erreur, amha, est de penser qu'il faut un langage "simple" pour coder simplement.

    Après, comme tu le fait remarquer, ce n'est pas toujours facile… Probablement plus dans l'open source qu'en entreprise.

  • [^] # Re: Savoir choisir, plutôt que se restreindre

    Posté par  . En réponse au journal Programmation : la complexité c'est le mal. Évalué à 0.

    Ah, mais je ne dit pas qu'il faut fuir les outils simples, qui s'appuient sur quelques concepts puissants plutôt qu'une foultitude de fonctionnalités!

    Au contraire, mes langages préférés tombent tous dans cette catégorie: Forth, Lua, Scheme, et dans une moindre mesure le regretté Eiffel. Je tiens Smalltalk en haute estime, même si je ne l'ai jamais pratiqué "en conditions réelles" (remarque, Forth non plus, hélas).

    Je voulais simplement dire qu'il ne faut pas éliminer d'office un outil parce qu'il contient trop de fonctionnalités: parfois, il restera le meilleur choix.

    D'autre part, même dans les langages "simples", il faut faire un choix, restreindre non pas la quantité de fonctionnalités qu'on va utiliser (vu que par définition elles sont déjà restreintes) mais la façon dont on va les utiliser. Par exemple dans Lua, un concept unique, la table, peut permettre une approche orientée classes, orientée prototype, simple conteneur, etc.

  • # Petite apologie d'Unity

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 11.04 : changement radical !. Évalué à 8.

    J'aimerai savoir, pour les personnes qui jugent Unity "improductif" ou "inutilisable", combien de temps l'avez-vous essayé? (C'est une vrai question, pas un troll!)

    Personnellement, après un bon mois d'utilisation, je fait la constatation inverse: il y a beaucoup de bonnes choses dans Unity, qui me font gagner du temps (notamment pour le développement). Il y a certes un manque évident de finition, et quelques choix moins heureux, mais globalement le bilan est positif.

    Beaucoup semblent regretter la barre des tâches, mais arrivez-vous à jongler efficacement entre les fenêtres avec elle? Dès que l'on quitte les situations les plus simples, cela devient vite infernal (description de la fenêtre trop courte, emplacement qui change donc pas de mémoire musculaire, séparation des différents bureaux…).

    Ça fait longtemps (bien avant Mac Os X) que les docks sont une solution élégante, même s'ils ont l'inconvénient de regrouper sous une seule icône les différentes instances d'une même appli. Si l'on combine l'indispensable alt-tab, les bureaux multiples et les raccourcis claviers du launcher d'Unity, on obtient un combo vraiment efficace.

    Le dash (ce qui remplace le menu gnome) est sans doute la partie la moins réussie. Il permet quand même de lancer une appli rapidement au clavier, donc le power-user devrait s'y retrouver.

    Enfin, je trouve que le design "épuré" (notamment le menu caché, les scrollbars fines et les app indicators qui remplacent la zone de notification) me permet de me concentrer sur ce sur quoi je suis en train de travailler, le contenu des applications.

  • # Savoir choisir, plutôt que se restreindre

    Posté par  . En réponse au journal Programmation : la complexité c'est le mal. Évalué à 10.

    En matière de troll, j'avoue que qualifier Bjarne Stroustrup(1) de novice a le mérite d'apporter un peu d'originalité dans un domaine qui en manque cruellement.

    Après, je pense que l'auteur du billet commet une erreur de raisonnement. Qu'un code simple et concis soit préférable, je pense que c'est particulièrement évident. Mais en conclure que la meilleure façon d'arriver à ce résultat est de se restreindre à des outils "plus faibles"(2), c'est aller un peu vite en besogne. Quelque soit l'outil, il est toujours possible de choisir un sous-ensemble de ses fonctionnalités et de s'y tenir. Choisir un outil adapté au problème reste le plus important, amha.

    (1) suis-je le seul à devoir googler son nom à chaque fois?
    (2) joli: mettre côte-à-côte deux trolls distincts sur C++ et sur C dans le même post…

  • [^] # Re: Version Gnu/Linux native

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des nouvelles de Ryzom !. Évalué à 4.

    Pas évidente à trouver, il est vrai:

    http://dev.ryzom.com/wiki/ryzom/OfficialRyzomClientLinux

    Personellement, j'ai noté une nette baisse de performance par rapport à la version windows, probablement due aux drivers (proprios ATI). YMMV.

  • [^] # Re: Meilleure interface de développement, pas forcément meilleure 3D

    Posté par  . En réponse au journal Direct3D vs OpenGL. Évalué à 5.

    Ce n'est pas aussi simple.

    D'abord, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une bibliothèque dont le but est de donner accès à du matériel. Hors, le fonctionnement des cartes graphiques a subi une évolution majeure, postérieure au succès d'OpenGL. Il ne s'agit pas juste de nouvelles possibilités, c'est la façon d'aborder le problème qui a changé (on est passé d'un pipeline fixe à un pipeline presque entièrement programmable).

    En fait, paradoxalement, cette évolution a entraîné la disparition de certaines fonctionnalités. Car ce qui était avant figé sur la carte est devenu programmable (via les fameux shaders). On s'est retrouvé avec une API proposant des fonctionnalités que le matériel n'offrait pas : il a donc fallu que les drivers simulent ces fonctionnalités de façon logicielle. Avec, dans la plupart des cas, une baisse de performance dramatique ; il n'est pas facile d'expliquer pourquoi, mais l'API reposait sur un certains nombre d'hypothèses quand aux algorithmes utilisés, hypothèses qui ne peuvent plus être vérifiées puisque ces algorithmes sont aujourd'hui définis par le programmeur.

    C'est pour cela que tes exemples ne sont pas complètement pertinents : car même si OpenGL a toujours permis d'obtenir les mêmes résultats que Direct3D (c'est à dire calculer les mêmes images), il y a eu une période où l'API était tellement éloignée du matériel qu'il devenait difficile d'obtenir ces résultats avec des performances raisonnables.

    Ensuite, l'autre aspect dont parle Carmack, c'est qu'OpenGL n'est plus le moteur de l'innovation en matière de 3D. C'est maintenant Microsoft qui joue ce rôle (ou du moins qui coordonne et standardise les innovations des différents acteurs). Le Khronos Group ne fait que suivre, et je ne pense pas que la tendance s'inverse.

  • # Still works fine

    Posté par  . En réponse au journal Direct3D vs OpenGL. Évalué à 10.

    À noter que plus bas dans l'article, Carmack explique qu'ils (ID Software) continuent d'utiliser OpenGL, parce qu'il n'y aurait pas (ou très peu) de gain de performance pour l'utilisateur final. Et comme tous leurs outils sont basés sur OpenGL, l'effort serait disproportionné.

    Après, ce n'est pas une nouvelle que Microsoft a su réinventer avec succès son API 3D, pendant qu'OpenGL s'endormait tranquillement sur ses lauriers. Sommeil qui a frisé le coma, mais le Khronos Group a in extremis réussi à remettre le standard sur pied. Pas au point d'être à nouveau le meneur de jeu (et je ne suis pas sûr que cela puisse être possible), mais il reste une alternative viable.

    Certes, l'API est d'un abord un peu rêche, mais il s'agit d'un outil bas niveau, qui est généralement très vite encapsulé. Il y a des problèmes autrement plus critiques dans la couche graphique des systèmes libres : l'état des drivers, par exemple ; ou bien la bloatitude du serveur X, pour rester dans l'esprit du vendredi.

  • # Pas d'accord…

    Posté par  . En réponse au journal You don’t have your tools — you don’t have anything. Évalué à 10.

    Sauf que, justement, ce qu'a montré la révolution égyptienne, c'est qu'il est pratiquement impossible de rendre ces outils inopérants.

    Malgré les moyens extrêmes mis en œuvre par le gouvernement égyptien pour empêcher l’accès au réseau, celui-ci à continué à se faire. Le hashtag #Jan25 était particulièrement actif sur Twitter, et fournissait en temps réel un flot d'informations sur ce qui se passait. Des moyens alternatifs se sont «naturellement» mis en place, depuis l'utilisation de ce qui restait du réseau mobile, jusqu'au RTC sur des lignes internationales. Le flux a été ralenti, jamais stoppé.

    Ensuite, il est évident que le rôle de facebook et de twitter a été largement exagéré dans les médias occidentaux, prompts comme souvent à verser dans la caricature et le «simplisme». Ces deux outils ont fourni un appui décisif, et ont rendu possible le caractère instantané de la prise de conscience mondiale de ce qu'il se passait. Mais je suis persuadé que la révolution se serait faite même s'ils n'avaient pas existé, et je suis persuadé aussi qu'il ne viendrait pas à l'idée aux égyptiens de parler de «révolution facebook».

    Pour moi, l'une des conclusions positives de la révolution égyptienne (en dehors de ceux plus évidents et plus essentiels), est que l'on est arrivé à un point où l'accès au réseau ne peut plus être complètement coupé par un gouvernement.
  • # Retour aux sources...

    Posté par  . En réponse au journal Apple: "Don't do it yourself". Évalué à 1.

    Je n'arrive pas à trouver de référence pour le confirmer, mais il me semble qu'Apple avait déjà utilisé cette (ouvrez les guillemets) stratégie (fermez les guillemets) sur les premiers macs (à moins que ce ne soit le Lisa?). IIRC, il s'agissait alors de vis en forme de triangle.

    Personnellement, ce qui me surprend, c'est d'apprendre qu'ils ont utilisé des vis ordinaires.