Liorel a écrit 712 commentaires

  • [^] # Re: Comparaison par rapport à une réinstallation ?

    Posté par  . En réponse au journal Comment acquérir un poil de barbe en plus : mettre à jour une vieille Archlinux. Évalué à 6.

    Oui et non. J'ai aussi appris beaucoup en installant mon arch. J'ai aussi eu la surprise de constater que certains points auxquels je n'avais jamais touché parce qu'ils juste marchaient (GRUB…) avaient considérablement évolué en 10 ans quand j'ai dû creuser le sujet pour un autre PC.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Comparaison par rapport à une réinstallation ?

    Posté par  . En réponse au journal Comment acquérir un poil de barbe en plus : mettre à jour une vieille Archlinux. Évalué à 4.

    si t'as réinstallé Arch, t'as loupé ta vie.

    Pour détailler un peu, une des forces de Arch, c'est sa grande customisabilité. Au fil du temps, tu accumuleras un paquet de fichiers de conf customisés pour avoir ton Arch à toi. Réinstaller, c'est prendre le risque de tout perdre. De même, en cas de réinstall, il faut penser à lister les packages installés explicitement (par exemple avec un pacman -Qqe > monfichier). Il peut être plus simple de juste mettre à jour.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: J'y connais rien mais...

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 0.

    Ah oui, c'est sûr que si tu passes par un tiers de confiance étatique, tu supprimes à peu près tout l'intérêt de la blockchain, puisque celui-ci consiste justement à se passer de tiers de confiance.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Typo

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.

    Un modérateur pourrait-il remplacer ceci :

    On peut à la rigueur ajouter une nouvelle écriture qui dirait "Le commentaire de Liorel en date du 18/08/2022 est erroné, merci de ne pas le prendre en compte", mais c'est un effacement, pas une nouvelle écriture.

    Par ceci :

    On peut à la rigueur ajouter une nouvelle écriture qui dirait "Le commentaire de Liorel en date du 18/08/2022 est erroné, merci de ne pas le prendre en compte", mais ce n'est pas un effacement, c'est une nouvelle écriture.

    Ou bien, étant donné le sujet, il pourra décider malicieusement de laisser le commentaire en l'état à titre d'exemple.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Proof of Stake

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.

    Bizarrement, alors qu'on trouve quantité de vulgarisations de la Proof of work, je suis surpris de la difficulté à trouver une vulgarisation satisfaisante de la Proof of stake. Merci.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes

    Posté par  . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10. Dernière modification le 18 août 2022 à 10:32.

    J'aime bien la vulgarisation de Jean-Paul Delahaye à leur sujet dans Pour la Science (flemme de rechercher dans leurs archives qui sont de toute façon derrière un paywall, mais je suis sûr que ça se trouve très facilement et je laisse la démonstration en exercice au lecteur). Une blockchain, c'est un grand livre, public et horodaté, qui n'est pas effaçable ni modifiable une fois écrit (plus précisément, une fois validé). Du tout. On peut à la rigueur ajouter une nouvelle écriture qui dirait "Le commentaire de Liorel en date du 18/08/2022 est erroné, merci de ne pas le prendre en compte", mais c'est un effacement, pas une nouvelle écriture.

    Le caractère public peut être contourné par un chiffrement. Rien n'interdit de publier un message chiffré dans une blockchain puis de conserver la clé secrète. Dans ce cas de figure, on obtient un grand livre horodaté, non modifiable, mais privé (modulo la sécurité du chiffrement).

    Les données trop volumineuses n'ont pas à être stockées en intégralité. On peut se contenter d'un hash, puisqu'il suffira alors de prouver l'antériorité du hash.

    Du coup, on peut envisager quantité d'applications nécessitant soit une preuve d'antériorité, soit une donnée infalsifiable.

    En effet, prouver une postériorité, c'est assez facile. Il suffit de produire une photo de soi en train d'effectuer l'action à prouver à côté d'un objet horodatable, par exemple le numéro du jour du Monde (ou du Canard Enchaîné, si on a du goût et qu'on peut se permettre une maille hebdomadaire). C'est par exemple utilisé dans les prises d'otages pour prouver aux autorités que l'otage est vivant (et réitérer la demande de rançon en passant). Cette technique ne permet pas de prouver une antériorité puisqu'on peut toujours se prendre en photo le 18 août 2023 avec le numéro du Monde du 18 août 2022.

    Par contre, prouver une antériorité, c'est moins évident. Et surtout, ça implique une certaine friction ou des tiers de confiance, et souvent les deux. On peut par exemple s'envoyer une clé USB par la poste, le cachet de la poste faisant foi. Problèmes : ça ne marche qu'une fois, puisqu'une fois ouverte, l'enveloppe ne prouve plus rien. Et on paie le timbre. On peut passer par un huissier, mais c'est encore plus cher. Et c'est complètement incompatible avec des emplois réitérés au fil de l'eau.

    Du coup, sur cette base, quelques idées en vrac de trucs dont on voudrait prouver l'antériorité et l'immutabilité :

    • Des diplômes infalsifiables, signés par l'organisme diplômant ;
    • Des œuvres de l'esprit dont on ne souhaite pas avoir à prouver le droit d'auteur (il suffit de les signer par un couple clé publique/clé privée, ce qui est automatique dans une blockchain) ;
    • Des résultats d'expérience. Je pense notamment à des domaines très réglementés comme les essais cliniques, ou à tous les champs où la fraude est un problème. Stocker les résultats au fil de l'eau au fur et à mesure de leur arrivée est relativement facile à contrôler et très difficile à contrefaire ;
    • Des protocoles expérimentaux. C'est un problème récurrent, en sciences, d'avoir un jeu de données analysé à tort et à travers jusqu'à ce qu'une analyse trouve par chance une corrélation publiable alors qu'elle est totalement fortuite ;
    • Tous types de documents légaux. On a une sécurité bien plus forte qu'avec juste une signature en bas d'un papier.
    • Des données sensibles. Là on part dans le scénario à la James Bond du type "j'ai publié tel article, chiffré, sur une blockchain. Pour le moment, je suis le seul à détenir la clé, mais s'il m'arrive quelque chose, un script automatique enverra la clé à une douzaine de rédactions dans le monde". Bon, monter une blockchain dans ce but me paraît franchement overkill ;)
    • Du code. Une blockchain atteste de façon certaine que le code existait en l'état à la date donnée, ce que même Github n'offre pas (Github pourrait toujours tricher). En cas de procès pour violation de brevet logiciel, ceci offre un moyen de défense supplémentaire.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: j'ai souri aussi

    Posté par  . En réponse au journal Ce matin j'ai souri. Évalué à 8.

    Tout contenu est de fait protégé par le droit d'auteur.

    Eh non ! Ce qui est protégé par le droit d'auteur, ce sont les "œuvres de l'esprit" ! Et elles doivent notamment présenter un caractère original.

    Là ce sont les captures d'écran du journaliste qui sont protégées, et elles le sont même si les logiciels qui servent à le générer sont libres.

    Caramba, encore raté ! Il n'y a aucune originalité à un screenshot de logiciel d'installation, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucune possibilité pour l'auteur d'y apporter quoi que ce soit de personnel. Le screenshot est intégralement défini par les auteurs du logiciel. Si droit d'auteur il y a, c'est le leur, pas celui des nourjalistes.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Bon chasseur et mauvais chasseur

    Posté par  . En réponse au journal CISSP, sécurité, il faut que je vous raconte un truc.... Évalué à 10.

    JE suis assez d'accord et ça soulève un problème extrêmement récurrent qui est celui du déni du travail fourni par l'étudiant.

    Sous prétexte que l'inscription est quasi-gratuite en fac de droit, de médecine, en prépa ou école d'ingé voire que tu es payé au cours de tes études à l'X/l'ENS, les personnes qui n'ont pas fait ces études en déduisent que tu as une obligation de repayer à la société, par ton travail, le diplôme qu'on t'a gracieusement offert. Il en va de même dans ton cas : sous prétexte que la boîte t'a payé l'inscription et salarié pendant la formation, tu as une "dette" vis-à-vis d'elle. Sauf que tu décris très bien que tu as travaillé beaucoup plus que la durée légale sur cette formation. Si le temps que tu as passé à cette formation avait été dédié à créer de la valeur pour l'entreprise, tu aurais dû être payé 2 à 3 fois ton salaire pour équilibrer le temps de travail. En te salariant pendant la formation, l'entreprise fait une affaire en or : elle se retrouve avec un employé certifié, à son salaire initial.

    Je serais d'ailleurs curieux du retentissement sur ta vie personnelle et familiale de cette certification. Pour moi, c'est simple, je ne serais pas en mesure de fournir une telle quantité de travail aujourd'hui. Pas avec une famille et un gamin d'un an. Tu décris des moments de doute, de remise en question personnelle : tu as mis en jeu ta santé mentale et tu t'es mis une pression énorme car tu n'avais qu'un an pour réussir ce que certains mettent 2 à 3 tentatives à réussir. Comment ça s'est passé en famille ?

    Enfin, un dernier point sur la certif valable 3 ans. Moi, j'ai passé le TOEIC en 2016, j'ai eu 945 (merci les pages de man, la doc d'Arch et World of Warcraft), je le mets toujours sur mon CV. La durée de validité du diplôme, elle est définie par la personne qui lit le CV, pas par l'institut de formation. Ce que sanctionne le diplôme, c'est une connaissance à un instant t, certes, mais aussi une culture générale du domaine étudié et une capacité de travail, qualités déterminantes pour se mettre à jour. Pour prendre mon exemple, j'ai un diplôme d'état de docteur en médecine. Certaines connaissances que j'ai apprises sont obsolètes, voire sont devenues tellement suboptimales qu'elles seraient dangereuses. On ne traite plus les cancers comme je l'ai appris. On ne traite surtout pas une hépatite C comme je l'ai appris. Il y a aussi des choses que j'ai oubliées. Je ne m'amuserais pas à intuber un patient, alors que je l'ai fait au cours de mes études. Ça n'empêche que je suis recruté pour mon diplôme, par des employeurs qui savent très bien que je suis capable de me mettre à jour. Et on ne me refait pas passer de diplôme pour ça.
    Ceci dit, après coup,je pense que j'aurais beaucoup moins de travail à fournir pour repasser les épreuves de connaissances. Penses-tu que tu pourras repasser la certification dans 3 ans sans bosser autant que la première fois ?

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Numérotation

    Posté par  . En réponse au journal Testons la concurrence à la SNCF. Évalué à 10.

    Si la numérotation avait été confiée à un informaticien, il aurait codé :

    • Fenêtre/couloir sur un bit de poids faible ;
    • Gauche/droite sur un bit de poids faible aussi (ordonne ces deux bits dans le sens que tu souhaites, ça marche toujours. Une préférence pour prendre le bit de poids le plus faible, ça permet d'avoir les numéros pairs d'un côté et impairs de l'autre) ;
    • L'emplacement dans le wagon sur les bits restants.

    Du coup on aurait eu un truc du type :

    1 3 2 4
    5 7 6 8
    9 11 10 12
    13 15 14 16
    17 19 18 20

    Et ainsi de suite. Il faut avouer que ça aurait eu le gros inconvénient d'être compréhensible sans avoir 10 ans d'expérience à la SNCF.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Prochaine cible : les stations de recharge pour les voitures électriques

    Posté par  . En réponse au journal L'Union européenne va imposer l'USB-C !. Évalué à 5.

    C'était une blague sur en cheval au lieu de à cheval ;)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Adage

    Posté par  . En réponse au journal Software architecture considered harmful. Évalué à 5.

    Va justifier que tu as passé trois jours à réfléchir comment satisfaire un besoin en 10 lignes de code

    C'est marrant, j'ai la problématique en ce moment : les biostats du service nous sortent des scripts de 1500 lignes de R pour faire ce que je sors en 300 (dplyr et magrittr aggravant le problème). Sauf que quand mon chef me demande une évolution, il l'a dans l'aprem, alors que pour eux, il l'a dans la semaine.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Arch <3

    Posté par  . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.

    Les seuls moments où je réinstalle c'est quand je change de disque dur

    Et même dans ce cas, ce n'est pas nécessaire ! D'ailleurs, il y a une page de wiki pour ça (de manière générale, il semble exister un genre de règle 34 du wiki d'Arch : si vous pouvez y penser, il existe une page de wiki pour ça).

    D'expérience, j'ai pu transférer mon install sur un nouveau disque dur avec un changement de carte mère au passage, et ça s'est bien passé. Ça a été remarquablement simple, le plus long étant le montage du hardware. Après, c'est quand même prudent d'avoir un smartphone pour lire le wiki, et une clé USB pour tout réinstaller en cas de gros coup dur.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Arch <3

    Posté par  . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.

    Une fois tous les 4/5 ans je fais un pacman -Q > list.txt et je trie à la mano sur mon poste perso.

    Tu pourrais déjà gagner du temps avec un pacman -Qe, voire pacman -Qet.

    Intérêt : ça limite ton output aux packages installés explicitement (pacman -Qe est le complémentaire de pacman -Qd), voire aux packages installés explicitement que tu peux probablement virer sans tout casser (ils ne sont dépendance d'aucun package).

    Mine de rien c'est vachement puissant d'enregistrer si un package a été installé explicitement ou en tant que dépendance. Je n'ai pas souvenir d'un équivalent dans apt (mais mon dernier usage d'une Ubuntu doit remonter à 10 ans, donc mes souvenirs sont pas forcément fiables…)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Arch <3

    Posté par  . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 9.

    Parfois je me dis "ça serait bien de repartir de zéro pour faire un grand ménage de tous ces restes de paquets que je n'utilise plus"

    pacman -Rcs $(pacman -Qqdt)

    Petite explication :

    • pacman -Qt liste les packages qui ne sont dépendance d'aucun package ;
    • pacman -Qd restreint l'output aux packages installés en tant que dépendance ;
    • pacman -Qq limite l'output au nom des packages (il retire notamment les numéros de version), indispensable pour que pacman -R accepte l'entrée ;
    • On passe le tout à pacman -Rcs :
    • pacman -Rs désinstalle ces packages et parcourt l'arbre de leurs dépendances pour retirer toutes les dépendances rendues inutiles ;
    • pacman -Rc nettoie le cache de pacman en même temps, pour libérer un peu plus d'espace disque.

    En théorie, si on n'utilisait que pacman -Rcs, on n'aurait presque jamais besoin d'utiliser pacman -Qqdt. En pratique, on aurait parfois un package qui perd une dépendance au cours d'une mise à jour, donc il apparaîtrait quand même quelques orphelins au fil du temps.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Prochaine cible : les stations de recharge pour les voitures électriques

    Posté par  . En réponse au journal L'Union européenne va imposer l'USB-C !. Évalué à 10.

    on se déplacerait toujours en cheval

    Je ne suis pas sûr que le cheval apprécie.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Arch <3

    Posté par  . En réponse au journal Quelques mots sur Arch. Évalué à 4.

    Après, c'est non recommandé, mais tu peux interdire certaines màj automatiques à pacman, quitte à les faire à la main. Si tu veux figer PHP, tu peux tout à fait le faire. Bon c'est sûr que ça réduit l'intérêt de la rolling release.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Be evil

    Posté par  . En réponse au lien étude : les freins à l'accès des filles aux filières informatiques et numériques. Évalué à 6.

    C'est amusant que tu te sentes obligé de préciser que ta réponse est ironique… Sans t'apercevoir que tu réponds à un message qui l'est aussi.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • # Complexité algorithmique

    Posté par  . En réponse au journal [Letlang] Hommage à Leonardo Pisano Fibonacci. Évalué à 3.

    Un point m'embête dans ton implémentation de la suite : chaque appel de la fonction appelle 2 instances supplémentaires, qui se résolvent récursivement, donc qui restent en attente jusqu'à ce que toutes les instances aient atteint 0 ou 1. Alors ça marche sans trop de problèmes pour fib(5) ou fib(7), mais essaie de calculer fib(24) et tu vas beaucoup moins rigoler. En effet, cette implémentation appelle de l'ordre de 2^n instances de la fonction. Le problème étant que quand tu écris :

    int => fib(n - 1) + fib(n - 2),
    

    tu ne gardes pas en réutilises pas le résultat de fib(n-2) pour calculer fib(n-1) : tu appelles une nouvelle instance toute neuve. Une solution est d'avoir un objet de type tuple, indiçable et de faire retourner un tuple à ta fonction :

    0 => (0,0),
    1 => (0,1),
    intermediate_value = fib(n-1)
    int => (intermediate_value[2], intermediate_value[2] + intermediate_value[1])
    

    Ainsi, tu n'appelles ta fonction qu'une seule fois par instance, et ton temps de calcul progresse désormais en O(n) et non en O(2n).

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: egoportrait

    Posté par  . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 6.

    Si tu émets dans le visible, inquiète -toi ;)

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: egoportrait

    Posté par  . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 4.

    La graphie, c'est surtout l'action de fixer sur un support. dans photographie, il s'agit bien d'une fixation sur un support par l'action de la lumière (photo). Pour le coup, egophoto, ça serait "lumière de soi-même", c'est joli mais ça ne veut strictement rien dire.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Dans mon pays

    Posté par  . En réponse au journal la démocratie directe en action. Évalué à 9.

    Ben, c'est quand même un des postulats de base de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, rien que ça. Pour rappel, quand elle a été adoptée, l'immense majorité des français était encore royaliste. L'idée fondamentale de ce texte, c'est justement d'empêcher l'État, quelle que soit sa forme (monarchie, oligarchie, démocratie) de priver les individus de certains droits qu'on considère comme fondamentaux, inaliénables. Le groupe y est vu comme un risque naturel d'oppression et il importe d'offrir à l'individu une protection minimale contre ce risque.

    Donc non, ça ne me choque pas de considérer le peuple comme trop con pour protéger les droits fondamentaux. En fait, il suffit d'un attentat pour rendre le peuple vraiment très con sur ce sujet. C'est exactement à ça que servent les garde-fous comme la déclaration des droits de l'homme ou les traités internationaux.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Le Quebec doit renverser l'académie française !

    Posté par  . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 4.

    Ma thèse est précisément que ces deux mots ont la même origine, et qu'il est ironique qu'un mot d'origine française soit brandi en étendard de l'invasion du français par le perfide anglais.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Le Quebec doit renverser l'académie française !

    Posté par  . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 10.

    Je trouve que l'on fait un bien mauvais procès à spoiler.

    Qu'est-ce que to spoil ? C'est ruiner, gâcher, rendre définitivement inutilisable sans pour autant détruire. Mais the spoil, c'est aussi le butin, la prise de guerre. To spoil, c'est avant tout piller, c'est se rendre coupable de spoliation.

    Spoiler est donc un mot français à l'origine, qui ne fait que revenir au pays après un petit tour par la terre des Angles. Et nous, en bons hypocrites, nous l'accusons de ne pas être de chez nous ! Comment peut-on décemment se prévaloir de lutter contre l'invasion du vocabulaire anglois en luttant contre des éléments de ce vocabulaire qui résultent précisément de son invasion par le nôtre, de vocabulaire ?

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: Carte Vitale

    Posté par  . En réponse au journal Un scrutin vital. Évalué à 4.

    Ah non, c'était un nourjal parodique. L'idée était de dénoncer le fonctionnement ubuesque de la carte vitale (sérieusement, ces histoires de droits pas à jour, c'est juste n'importe quoi…). Après, c'est le principe d'un nourjal : chacun en a sa lecture.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.

  • [^] # Re: rafraîchissant

    Posté par  . En réponse au journal Un scrutin vital. Évalué à 3.

    Les deux objections que tu formules sont tout à fait justes, d'où le :

    Si c'est bien fait

    Tu décris assez bien le cas de figure où c'est mal fait. Par exemple, dans ma vision des choses, tu resterais inscrit dans un bureau, ton bureau de référence,et tu pourrais y voter sur simple présentation d'un papier d'identité. Comme le bureau connaîtrait ton identité, il se chargerait lui-même d'actualiser la base. Double avantage : on garde les possibilités actuelles (vote dans un bureau unique avec un papier d'identité au choix) et on garde la possibilité de voter n'importe où.

    le problème de l'abstention, qui n'est pas du tout un problème lié à la complexité du vote, mais au dégoût de bon nombre de citoyens pour la politique et les politiques

    On est tout à fait d'accord, sauf sur le "pas du tout". Il est évident qu'il y a un gros problème de représentation et qu'il est à l'origine d'une bonne part de l'abstention. La forme du gouvernement et le mode de scrutin y sont pour beaucoup, soit directement (ne permettent pas d'écouter les électeurs), soit indirectement (favorisent les candidats capables de faire le vide dans leur champ politique plutôt que de rechercher le consensus). Mais ce n'est pas la seule cause d'abstention. Je ne pense pas que l'abstention soit un problème monocausal, et donc une mesure unique ne peut permettre de le régler.

    Ça, ce sont les sources. Le mouton que tu veux est dedans.