Journal "Mais comment vais-je me nourrir", nous disait le milliardaire.

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mai
2008
On entend tout un tas de débat quand à la possibilité de payer des développeurs pour un projet libre.
On entend souvent la réflexion basique "mais si je donne mon logiciel, comment vais-je faire pour manger?"
Oui, je sais, libre != gratuit, mais au final le droit à la copie diminue tout de même très fortement les chances de vendre un grand nombre d'exemplaires à un prix convenable.

Alors à votre avis, Bill Gates A-t-il de quoi se nourrir?
Ben oui, faudrait aussi à viser un juste milieu, parce que c'est un peu facile de dire qu'on vends ses logiciels pour pouvoir manger, quand on voit les fortunes amassé par les grandes boites de logiciel, on se dit qu'il y a quand même un problème quelque part.
(On a un peu le même schéma avec le piratage des chansons, et Johny qui nous dis que si on le pirate à que il pourra pas manger.)

Faudrait viser à trouver un juste milieux, entre offrir aux développeurs la possibilité de se nourrir (/nourrir leur famille) et leur remplir les poches à n'en plus finir.

Alors comment réussir à rentabiliser un logiciel offrant le droit de copie?

Tout d'abord, je pense qu'une première étape cruciale est d'en fixer le budget.
Il faut calculer la somme nécessaire à la création du Logiciel, en incluant dedans les salaires des différents développeurs et autres personnes ayant travaillé (/allant travailler) sur le projet.
On pourra ensuite partir du principe qu'une fois ce budget rembourser, on aura plus à s'occuper de rentabiliser le logiciel, on pourra le distribuer à tour de bras.

Il faut ensuite savoir comment rembourser ce budget?
Un système possible qui a déjà été appliqué à ma connaissance à des projets libres(des documentaires plutôt que des logiciels je crois) est de vendre le logiciel sous une licence d'abord propriétaire puis de le libérer par étape, par exemple en divisant le budget en 3 et en donnant à chaque tiers une liberté supplémentaires (la liberté de redistribution sans condition préférablement donnée en dernier)

Une autre possibilité serait de vendre le logiciel de manière commercial et de le passer sous Licence Libre une fois le-dit budget atteint.
Le problème posé par ces deux solutions est l'injustice créée entre ceux qui vont payer le logiciel au prix fort, et ceux qui vont le récupérer gratuitement par la suite.

L'idéal serait donc que chacun des utilisateurs paye une petite partie du logiciel total, et de ce fait que chacun paye une somme plus que réduite.
Cela peut sembler particulièrement difficile à réaliser, étant donné qu'on ne peut jamais savoir à l'avance le nombre d'utilisateurs qu'il y aura au final.
Une solution peut donc être de mettre en place un système de redistribution, qui lors d'une entrée d'argent homogénéise les dons, par exemple lorsqu'on atteint le budget escompté, l'argent supplémentaire arrivant est redistribué parmi les différentes personnes ayant déjà payé, de manière à ce que chacun est payé la même chose au final.
Il faut bien entendu toujours permettre le don non-compressible pour les bienfaiteurs, dans ce cas le don viens directement se soustraire au budget.

Donc au final pour un schéma idéal, il nous faudrait:

1) calculer le budget, et prévoir un nombre d'utilisateur atteignable facilement.
2) vendre le logiciel sous une licence restrictive au prix budget/(nb de personnes envisagé), tout en précisant que le logiciel sera libéré une fois rentabilisé (idéalement il faudrait une assurance (structure légale?) pour les acheteurs que le projet finira sous licence libre)
3) une fois le budget atteint, libérer progressivement le logiciel jusqu'à atteindre une totale liberté, tout en redistribuant les sous supplémentaires parmi les acheteurs
4) une fois le logiciel totalement libre, laisser toujours la possibilité d'acheter le logiciel pour le prix actuel, chaque achat le faisant baisser, via la méthode de redistribution.

Tout au long du processus, les dons des bienfaiteurs viennent réduire le budget et facilité le bon déroulement de la procédure.
Le modèle repose forcément sur un minimum de bonne volonté, et sur une bonne qualité du produit.

Une entreprise ayant du succès et se formant une renommée pourrait gonfler ses budgets et ainsi augmenter les salaires, mais le dirigeant resterai un salarié, sa part étant incluse dans le budget.

Voilà, c'était ma vision d'un système idéal pour rémunérer un projet libre, il reste tout de même le problème de la production, il faudra souvent des sous au début du projet et non en fin, mais là j'ai pas d'idées :D
Je suis ouvert à toutes remarques.
  • # Tu n'as rien compris

    Posté par  . Évalué à 4.

    La liberté n'est as préférable aux choses matérielles de ce bas monde ?
  • # Avantage du geek

    Posté par  . Évalué à 6.

    >> entre offrir aux développeurs la possibilité de se nourrir (/nourrir leur famille)
    Le geek n'ayant pas de copine, il n'a par conséquent que lui-même à nourrir.
    Ne mangeant que des pizzas et des pâtes, non, par nécessité, mais par goût, cela revient nettement moins cher.
    • [^] # Re: Avantage du geek

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Euh, autant les pâtes ne sont pas chères, autant les pizzas le sont (je considère que le prix d'une pizza pour une personne est de 5 euros, je connais des restaurants sur Rennes à ce prix-là).

      Tu devrais essayer de varier ta nourriture, tu verrais que ça te coûtera moins cher, même si c'est moins bon que manger tous les jours des pizzas. :)
      • [^] # Re: Avantage du geek

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ca n'existe pas des pizzas surgeles de marques ED ou lidl ?
        • [^] # Re: Avantage du geek

          Posté par  . Évalué à 8.

          Oui sauf que si le développeur meurt d'un cancer de l'estomac à 40 ans, on n'est pas plus avancé.
          • [^] # Re: Avantage du geek

            Posté par  . Évalué à 3.

            Bof, à 40 ans un développeur est déjà hors compét et remplacé par des djeunz sortis de l'école et au top sur les nouvelles technos :D

            -----> []
      • [^] # Re: Avantage du geek

        Posté par  . Évalué à 4.

        C'est pas forcément si cher.
        La farine, ça coûte pas très cher, la levure, ça passe aussi
        les tomates nature où concentré, ça passe aussi.
        après, tout dépend de ce que l'on rajoute, mais avec des poivrons, éventuellement un peu de chorizo, un peu de chèvre, ça va très bien.

        En fait, la pizza, c'est comme les pâtes, c'est ce qu'on y ajoute qui est un peu plus coûteux, parce que l'un comme l'autre, c'est de la farine et de l'eau, et de la levure pour la pizza et un peu d'huile.

        Et c'est tellement meilleur fait maison.

        Comment ça ça fait moins Geek tout d'un coup ???
        • [^] # Re: Avantage du geek

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          La farine, ça coûte pas très cher

          Hahaha, la bonne blague.
          Tu suis les actualités un peu dernièrement ? Tu sais quelle matière "première" a connu une augmentation encore bien supérieure à celle du pétrole ?
          Les céréales. Le blé en particulier. On le paie aujourd'hui 300% de ce qu'on le payait en 2005.
          Alors, la farine, je crains que ce soit ce qui coute le plus cher dans ta pizza ;)

          Du coup, les pâtes, c'est pareil. Et le riz, ben, va falloir s'accrocher. Pi le fromage, bon, ben pareil encore.
          Va ptet falloir manger des légumes.
          • [^] # Re: Avantage du geek

            Posté par  . Évalué à 7.

            manger des quoi ?????
            • [^] # Re: Avantage du geek

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

              Rhoo, les ... les trucs colorés et fragile là, qui durent pas longtemps, qui pourrissent facilement, qui sont aussi potentiellement assez pollués aux pesticides :)
          • [^] # Re: Avantage du geek

            Posté par  . Évalué à 4.

            Le pain est composé à 99% de farine, mais la farine même après l'augmentation ne représente que 3 à 5% du prix de la baguette (en fonction des boulangeries).

            Idem pour les pâtes etc. Ces produits sont fortement transformés et leur matière première ne représente qu'une très faible partie de leur coût.
      • [^] # Re: Avantage du geek

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Tu devrais essayer de varier ta nourriture
        oui tu devrais prendre des kebabs de temps en temps, en plus c'est pratique : y a pas de carton qui traine dans l'appart pendant des semaines.

        ---- C'était un message du komité de soutien du kebab ----
  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 6.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Trop compliqué

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Il faut simplement vendre le projet en close sourced pendant 2 ans (ou une autre durée définie à l'avance) puis le libérer au bout de ce laps de temps. On peut probablement imaginer une licence qui dit que la source sera disponible sous GPL dans n années.
    Et si les gens ne sont pas payés pareil c'est pas grave, et si ceux qui font le logiciel en vendent "trop" tant mieux pour eux.
    • [^] # Re: Trop compliqué

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ca pose juste des problèmes de 2 sortes amha :
      - pas possible d'exploiter une suite basée sur la technologie exclusive si c'est un point important du développement (un même moteur graphique, par exemple)
      - certains auront toujours l'idée de modifier légèrement le produit sous licence "temporaire" pour allonger la couverture dans le temps...

      Mais c'est vrai que c'est une éventualité qui mérite de s'y pencher sérieusement !
    • [^] # Re: Trop compliqué

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Je trouve plus logique de fixer un prix à atteindre plutôt qu'une durée!

      2 ans c'est très très long en informatique!

      Si le libre était en retard de 2 ans partout, on irait pas bien loin ^^
      • [^] # Re: Trop compliqué

        Posté par  . Évalué à 0.

        2 ans de retard, mais seulement au début, sans parler de la faisabilité du truc, peut être que le libre aurait eu 5 ans d'avance sur ce qu'il est aujourd'hui avec un tel modèle appliqué ces 10-15 dernières années.
    • [^] # Re: Trop compliqué

      Posté par  . Évalué à 3.

      Sauf que tu perds l'interet du developement d'un logiciel libre pendant ces 2 ans.
  • # La valeur de l'argent

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Oui, mais non.

    Déjà tu pars du principe que l'argent à une valeur fixe. Sans compter les problèmes d'inflations, 1€ pour toi et moi, ça ne représente pas la même valeur que 1€ pour un chinois.

    De plus tu pars aussi du principe qu'il est injuste que des personnes vont payer le logiciel au prix fort, et ceux qui vont le récupérer gratuitement par la suite.

    Le problème ici c'est que tu fais un amalgame. D'un coté il y a les personnes qui vont payer pour un travail d'analyse et conception, et de l'autre des personnes qui vont payer (peut être vraiment pas grand chose, voir dans des cas extrêmement rares gratuitement) pour obtenir une copie du résultat.

    Cela peux te paraître injuste, mais c'est du à la nature même de l'information. Une fois qu'un savoir à été cerné, sa réutilisation est bien moins fastidieuse et c'est tant mieux sinon on aurait jamais fini de réinventer la roue.

    L'amalgame est cependant bien compréhensible puisqu'on à généralement tendance à associé les deux en reportant les coûts de recherche et développement sur la vente des produits qui découlent de celles-ci.

    Plus simplement si tu cherches une méthode qui permet d'assurer que ton logiciel finira par être libre, tu fais une licence qui stipule qu'une fois les investissement remboursés, le logiciel passera sous une licence libre.

    Après le problème c'est de trouver les fonds initiaux, et là soit tu trouves un organisme qui t'avance l'argent (et en échange ce sera sans doute une augmentation du prix pour la libération de ton soft, avec les marges allant à l'investisseur), soit tu lances une campagne sur internet pour ramasser des fonds dès le départ et donc faire un projet de suite libre. Mais bon, si c'était aussi simple, est-ce que plus de monde ne le ferait pas ? Je ne sais pas...
    • [^] # Re: La valeur de l'argent

      Posté par  . Évalué à 2.

      Sauf que là tu fais supporter tout le coût du développement initial sur les investisseurs initiaux.

      Et si il n'y a pas assez d'investisseurs initiaux, ou si ils ne sont pas assez riches ou prêts à mettre assez d'argent, et bien tu ne fais rien.

      Un système à base de vente de licence à au moins l'avantage de faire un "pari" sur l'avenir et de permettre de récupérer éventuellement "plus tard" l'investissement initial, éventuellement d'intéresser d'autres gens, voire de motiver d'autres investisseurs qui espéreront une plus value et un retour sur investissement.

      Dans le cas du développement initial payé et seulement ça, il manque la plus-value.
      • [^] # Re: La valeur de l'argent

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        «Sauf que là tu fais supporter tout le coût du développement initial sur les investisseurs initiaux.»

        C'est toujours le cas. Ce n'est pas parceque ceux qui paient le coût du développement peuvent par la suite en tirer un bénéfice que ceux-ci par on ne sais quelle miracle n'ont rétro-activement plus supporté ces coûts.

        C'est exactement l'almalgame que je pointe dans mon poste. Le fait que tu paies les frais de R&D parceque leurs coûts ont été reporté sur le produit que tu achètes ne veux pas dire que tu as investie dans la R&D.

        «Dans le cas du développement initial payé et seulement ça, il manque la plus-value.»

        Non, ma phrase n'était peut être pas clair pour toi mais c'est bien ça que je disais ici : «et en échange ce sera sans doute une augmentation du prix pour la libération de ton soft, avec les marges allant à l'investisseur».
        • [^] # Re: La valeur de l'argent

          Posté par  . Évalué à 2.

          J'avais mal compris je pense, donc le schéma c'est :

          investisseurs initiaux -> tu devs.
          Donc tu "empruntes" le cout du dev aux investisseurs initiaux.

          Ensuite, il faut récupérer l'argent et le rembourser:
          Tu vends des copies, ou des licences, de ton logiciels, jusqu'à ce que tu aies remboursé les investisseurs initiaux, plus intérêts ?
          • [^] # Re: La valeur de l'argent

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Voila, c'est bien là le shéma théorique que je présente. En gros la différence majeur avec du proprio, c'est que tu ne vises un profit maximale sur une période illimitée.

            Bon maintenant je dis pas que la mise en pratique ne pose pas de problème...
            • [^] # Re: La valeur de l'argent

              Posté par  . Évalué à 6.

              Deuxième problème : niveau développement, tu peux pas inclure de développement de biblio GPL, par exemple, et pour le côté développement à la mode libre ça pose quel contraintes ...
              • [^] # Re: La valeur de l'argent

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                ouille, j'avais oublié ce problème!
                Ya pas moyen de sortir une partie du projet tout de même sous Licence restrictive?

                Sinon, on est obligé de ne pas distribuer le produit tant que le budget n'est pas rembourser, donc vendre en pré-commande. :) (ça peut marcher aussi, et c'est ptet plus fidèle au libre)
            • [^] # Re: La valeur de l'argent

              Posté par  . Évalué à 1.

              NB: Merci de ne pas oublier l'autre morceaux de la négation (ne ... pas).
    • [^] # Re: La valeur de l'argent

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Ben, l'idée est qu'une personne de base, sachant que le logiciel finira gratuit, risque d'attendre, et idem pour un tas gens, alors que d'autre se "sacrifieront" pour faire avancer le schmillblick.

      Alors qu'en sachant que le prix qu'on paye risque d'être réduit, (si le produit marche), ça devient plus facile de payer le-dit logiciel, et on gagne en temps sous licence restrictive.

      Bien sûr une fois le logiciel libéré des copies seront distribuées gratuitement, et c'est bien le but.

      Mais le problème reste de rembourser le budget le plus vite possible pour libérer le logiciel rapidement.
      Donc mon idée est de partir du principe que si tout le monde donne mais très peu, ça fait beaucoup, donc grâce à un système de redistribution on peut s'approcher du modèle optimal où tout le monde donne une part égale.

      Les avantages ici sont de :
      -Éviter l'enrichissement "inutile"(je veux dire plus que nécessaire) des développeurs et autres personnes du projet
      -Encourager l'achat/don et la participation de tous(et optimiser la répartition du budget)
      -Permettre des projets libre à gros budget

      En fait il faudrait même mettre en place le principe de dons avec redistribution pendant le développement, de manière à pouvoir libérer très vite après la sortie, et à avoir des fonds durant le développement.
      Si l'on parvient à rembourser le budget avant même la fin de celui-ci, on évite de passer par une licence restrictive.
      • [^] # Re: La valeur de l'argent

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        J'ai très bien compris ton raisonnement (enfin je crois ;P), là même idée me tarabiscotant ces derniers temps, notamment pour faire un jeux vidéo.

        Mais d'un autre coté ça peut poser effectivement les problèmes cités du blocage toujours reporté.

        Les deux possibilités de libération sont à date donnée, ou a budget donnée.

        Le problème c'est que t'as intérêt à avoir sacrément bien ajusté ton buget et ton planning, sachant que l'expérience nous montre que rentrer dans ce qu'on se fixait au départ est vraiment rare (je dis pas que c'est impossible, on peut même faire mieux, mais bon, ça m'a pas l'air de le cas général).

        Bref je suis d'accord sur le principe, la pratique me semble tout de même difficile.
        • [^] # Re: La valeur de l'argent

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          j'ai bien précisé que ça reposait sur un minimum de bonne volonté :D
          Pour le système de redistribution c'est effectivement compliqué à mettre en place ^^ (mais à mon avis si c'était fait une fois et que ça marchait, la suite serait bien plus facile)

          Mais se fixer un budget à rembourser avant libération n'est pas trop dûr à mettre en place, il faudrait "juste" un encadrement légal qui assure la libération après atteinte du budget.

          PS: oui bin faut bien prévoir, voir viser un peu large et garder le superflu pour le projet suivant.
  • # Idée intéressante...

    Posté par  . Évalué à 3.

    ... je me suis toujours demandé si c'est faisable. Je me pose aussi ce genre de questions. Par exemple, je trouve qu'un truc vraiment abominable est le droit d'auteur. Franchement, un gars écrit un livre/chanson/etc et vit avec les revenus engendrés pendant toute sa vie, si ça marche bien. Pire encore, ses enfants et petits enfants peuvent vivre aussi de cet argent.

    Enfin, je n'ose pas trop me lancer dans ces débats, ne connaissant pas grand chose à tout ça, je dis simplement ce que je pense.

    Un exemple intéressant est le module kqemu de Fabrice Bellard, qui est passé en GPL une fois qu'il a réçu une certaine somme d'argent. À mon avis, c'est une bonne façon de procéder, mais allez dire ça à ceux qui écrivent une chanson tous les deux ans et vivent de royalties...

    Enfin, mes deux cents, quoi.

    Au fait, j'avais lu récemment un projet de film sur ce principe, les producteurs cherchaient du financement, une fois qu'ils en auraient suffisamment le film serait produit et l'argent serait reversé à ceux qui l'ont financé. Quelqu'un aurait le lien, je ne le retrouve plus.
    • [^] # Re: Idée intéressante...

      Posté par  . Évalué à -1.

      Ca n'a rien à voir : une technologie informatique devient obsolète en quelques années, pas un livre ou une chanson.

      T'écoutes plus les Beatles ?

      Tu joues encore à "Escape from the planet of the robot monsters" ?
      (http://www.arcademuseum.dk/infotitel.php?id=8989)

      Tu voies une différence entre ces deux question ?


      Reprocher à des gens de toucher des revenus sur leur production intellectuelle, c'est un peu tendancieux.

      L'anarchie, ça a peut-être du bon, mais là faut arrêter la fumette.
      • [^] # Re: Idée intéressante...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Bah je comprends aussi qu'on puisse s'indigner des gens qui vivent grâce au royalties, après tout c'est vrai que ça reviens à cher payé l'heure de travail!
        • [^] # Re: Idée intéressante...

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ceux qui vivent des royalties font l'investissement initial eux même et prenne un risque (le bide), ce risque est donc récompensé.

          Une limite à la mort de l'auteur serait injuste (femme qui soutien financièrement son mari artiste pendant quelques années, le temps que son art se développe, un an de succès, mort, et peau d'balle?) par contre une durée fixe aurait du sens (compromis entre l'exclusivité permettant un retour proportionnel à l'investissement et au risque, et la remise au pot commun des arts et des savoirs, il semblerait qu'une période entre 14 et 30 ans soit approprié pour les oeuvres littéraires, il y a une étude anglaise la dessus (j'sais plus ou, et flemme de chercher) donc les 70 ans sont excessif, mais pas vraiment le principe de la durée).

          C'est aussi pour ça que les éditeurs sont récompensés quand ils partagent ce risque

          Autant, ça garde du sens pour les oeuvres littéraires, autant pour les oeuvres musicales cette récompense n'a plus lieu d'être, le risque des éditeurs est devenu pitoyable vu le gros de la promotion par bouche à oreille de nos jours (suffit de regarder mcm ou mtv: plus de la moitié des groupe maintenant ont un pré-succès sur le net/myspace et ou en concerts)) ça devrait purement être des banques pour financer la production de disques et concerts.

          La culture libre (accès libre à la culture) s'intègre relativement bien la dedans (cc-by-nc-nd), par contre l'art libre (cc-by, cc-by-sa) nécessiterait un modèle particulier (trouver un équivalent au magazine de BD qui assure quelques revenus aux auteurs mais pour la musique, c'est pas gagné).
      • [^] # Re: Idée intéressante...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        «T'écoutes plus les Beatles ?»

        Non, je préfères écouter des morceaux sous licence libre, comme il y en a pas mal, ça prends du temps à écouter pour trouver ce que l'on aime. :)

        «Tu joues encore à "Escape from the planet of the robot monsters" ?»

        J'y ai jamais joué... Et toi tu joues encore à des tetris-like ? Moi oui.
        La seule console que j'ai c'est une super nes, et mario kart est toujours aussi amusant, même si j'avoue que ça fait un moment que j'y ai plus touché... En fait maintenant que tu m'y fais penser je crois que je vais resortir tout ça des cartons.


        «Reprocher à des gens de toucher des revenus sur leur production intellectuelle, c'est un peu tendancieux.»

        Ils toucheraient pas plutot de l'argent du monopole d'exploitation sur de l'information? Présenter un tel monopole comme de la «production intellectuelle», ne serait-ce pas un peu tendancieux?
      • [^] # Re: Idée intéressante...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Pour ton jeu, j'avoue que je ne le connaissais pas, et ton lien n'aide pas trop (chez moi, en tout cas, ça affiche une page plutôt vide). Pour les curieux, quelques infos sur wikipédia http://en.wikipedia.org/wiki/Escape_From_The_Planet_Of_The_R(...)
        (d'ailleurs, ça a l'air amusant)

        Ca n'a rien à voir : une technologie informatique devient obsolète en quelques années, pas un livre ou une chanson.

        Merci pour cette précision, mais en relisant ce que j'ai écrit je ne vois toujours où ai-je comparé logiciels et livres/chansons/etc (c'est peut être le "etc" qui porte à confusion ?). Mais bon, on ne va pas se fâcher pour ça.

        Reprocher à des gens de toucher des revenus sur leur production intellectuelle, c'est un peu tendancieux.

        L'anarchie, ça a peut-être du bon, mais là faut arrêter la fumette.


        Non, ce n'est absolument pas tendancieux, ce trouve juste que ça introduit des disparités gigantesques par rapport à la valorisation du travail. Même en prenant l'exemple de quelqu'un qui gagne plutôt bien sa vie, comme un médécin, il est quand même incontestable que le médécin travaille plus Johnny "Hollyday" (pun intended), par exemple. Cela remet-il en question la qualité de ses chansons ou le fait qu'il ait dû travailler pour les réaliser ? Absolument pas, mais il peut très bien se contenter d'un album de temps en temps.

        Comme je l'ai écrit dans mon premier message, ce sont juste des réflexions. Je ne vois comment on pourrait dire à quelqu'un qu'il doit renoncer à sa paternité sur ses œuvres.

        Donc l'anarchie, j'en suis vraiment assez loin, mais si on ne peut même dire ce que l'on pense ça a un autre nom...
    • [^] # Re: Idée intéressante...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Hum tu parles de varsovie express ?

      Si c'est ça, le projet est plus vaste que ça, tu peux participer à la rédaction du scénare, au casting, etc.

      Le tout est sous licence art libre et j'ai retranscrit le scénar sur le wiki de culture libre.

      http://www.varsovie-express.com/
      http://www.culture-libre.org/wiki/Varsovie_express
      • [^] # Re: Idée intéressante...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Oui, c'est exactement ça, merci pour les liens. Je n'avais pas retenu que le projet était aussi ouvert que ça.

        As-tu des infos sur ce que ça donne, sur l'état actuel des choses (j'avoue que je pose la question sans avoir été au-delà de la page d'accueil du site :) )
    • [^] # Re: Idée intéressante...

      Posté par  . Évalué à 2.

      >Au fait, j'avais lu récemment un projet de film sur ce principe, les producteurs cherchaient du financement, une fois qu'ils en auraient suffisamment le film serait produit et l'argent serait reversé à ceux qui l'ont financé. Quelqu'un aurait le lien, je ne le retrouve plus.

      http://www.varsovie-express.com/

      Mais je ne suis pas sûr que ça colle bien en France à cause du CNC. Structure qui permet de maintenir un vivier de talents, alors que celui ci à été fortement réduit en Allemagne et en Italie. (Faudrait que je me penche un peu plus la dessus, ça fait clairement du bien, mais le fonctionnements ne prévoyait clairement pas l'art libre qui du coup est plus limité en France pour le cinéma, mais le cinéma dans son ensemble est en meilleurs santé (compliqué ce bordel)).
      • [^] # Re: Idée intéressante...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        C'est quoi le truc pour lequel tu n'es pas sûr que ça colle?
        C'est quoi le CNC?
        • [^] # Re: Idée intéressante...

          Posté par  . Évalué à 2.

          Centre National de la Cinématographie

          Vu que le projet a l'intention d'avoir une diffusion en salle, ça impose de respecter la loi dans le domaine qui m'a l'air hyper alambiqué mais efficace (mais probablement pas adapté pour les projets libres).
  • # Ou bien...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Ou bien - comme beaucoup - tu travailles la journée pour manger, et sur ton temps libre tu dévelopes ton projet libre et gratuit.
  • # Informatique de service...

    Posté par  . Évalué à 3.

    Tu prends la France: 99.999999999999% de l'informatique, c'est du service ou de l'interne. Toute proportion gardée, y a 3 pelés et un tondu dans l'édition de logiciel.
    La partie très dure, c'est que beaucoup de sociétés de service en informatique ne sont que des marchands de viandes qui sont incapables de se structurer pour maintenir et faire évoluer ensemble le code commun.
    Comment dire à un "client" que le bétail qu'il loue devrait passer un certain temps à bosser sur Linux, la GNU libc, la glib, apache... etc... Il y a aussi les fondations. C'est à dire que certains "pots commun" de code sont financés par des fondations financées par les entreprises... mais y a intérêt que tout soit ultra transparent et que ça ne se tranforme pas en pompe à pognon qui engraissent des codeurs qui se sont laissés aller... sans pour autant les pousser à une course sans fin à la fonctionnalité qui finira en bloat inmaintenable.
    Je ne pense pas qu'il y ait une solution ultime, mais un équilibre à atteindre entre plusieurs méthodes de financement.
    Le but est que les codeurs clés trouvent suffisament de temps et d'énergie pour bosser en commun via le net.
    Tout ça est caricaturé et c'est voulu.
    • [^] # Re: Informatique de service...

      Posté par  . Évalué à 5.

      Si l'on considère la majorité des grosses SSII en .fr, il y a peu de risque de trop engraisser les développeurs, quand bien même l'argent coulerait à flot dans le boite :p
  • # sinon

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    tu met ton logiciel sous licence libre dès le début, beaucoup de monde le télécharge, tu acceptes pleins de contributions, tu as du succès, deviens célèbre, et fait des conférences partout dans le monde.
  • # Mmmh

    Posté par  . Évalué à 4.

    C'est pas un peu démotivant d'acheter un logiciel qui va être libre (donc a peu près gratuit) prochainement ?

    Là il y à deux type de personnes :
    - J'attends !

    - J'achète ! Cette personne l'aurait certainement acheté même si le logiciel avait été libre (j'avais voulu précommander apricot en sachant qu'il allait être gratuit mais le paiement était super contraignant car je n'avais pas accès à une carte bancaire internationale.

    Par contre, pour la rémunération, je pense que l'achat du logiciel en boite, avec une documentation est plus attrayant que de faire un simple don, je trouve. Je pense aussi que le prix ne devrait pas être excessif (30€ (ou $?) d'apricot c'est parfait) avec une possibilité de payer du surplus.

    De plus, l'informatique, ça évolue, ID software est bien gentil de mettre ses moteurs en libre, mais bon, ça reste des moteurs dépassés ... Donc bon, avoir des logiciels libres c'est bien, mais si ils datent de 2ans c'est moins bien ...
    À la limite, décaler la sortie officielle et la sortie libre de quelques mois (3 ou 6 par exemple, mais pas plus), pourquoi pas.
    • [^] # Justement :P

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Oui, de plus plus haut a été soulevé le problème que passer par une licence restrictive enlève la possibilité de réutiliser du code sous licence libre :-/
      Du coup l'idée serait de faire plutôt de la précommande(on pourrait par exemple voir trois manière d'aider le jeu : un don(non compressible, une pré-commande de DVD/CD, une pré-commande d'iso, moins chère) pendant le développement, et si le budget n'est pas remboursé une fois fini, on attends avant de distribuer le jeu. (mais au moins le jeu est directement libre à sa sortie)

      "C'est pas un peu démotivant d'acheter un logiciel qui va être libre (donc a peu près gratuit) prochainement ?"
      C'est bien pour ça que j'essayais e réfléchir à un système de redistribution pour qu'au final l'achat ne revienne pas trop cher.

      En fait il est plus vraiment question d'achat vu que le jeux finit par être librement distribuer mais de financement, tous les joueurs se mettent en commun pour financer le projet. Ça c'est la théorie, après le plus dur est de mettre en pratique ^^

      PS: ce que fait ID software c'est mieux que rien, si le premier Unreal Tournament était libéré je sauterais de joie!
  • # Et la roue ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

    Dans ton modèle y'a un truc qui ne marche pas : si tu ne veux pas réinventer la roue à chaque fois, tu vas vouloir utiliser des briques logicielles ou des librairies qui font déjà une partie du travail (toolkit graphique, librairies de compression/décompression, gestion du son et de la vidéo, du réseau ...).

    La plupart de ces logiciels ont une licences les interdisant d'être couplés directement avec une licence restrictive de libertés, telle une licence dite "proprio".
    Comment tu vas faire ? Tout redévelopper à chaque fois ? Non, tu vas donc devoir acheter ces librairies à des sociétés qui évoluent dans le modèle proprio ou avoir la chance de tomber sur une librairie ou une brique logiciel sous licence de type BSD.

    Du coup au final, quand tu voudras libérer le projet, il s'avérera que tu ne pourras pas le libérer entièrement car certaines briques ne t'appartenant pas et n'étant pas libre, ne sont donc pas libérables. Donc il sera impossible pour la communauté d'utiliser ton logiciel de manière totalement libre sans réécrire (si c'est possible) une partie de ton logiciel afin d'utiliser des briques de logiciels libres.

    Voir le problème qu'à eu Sun pour libérer sa JVM avec des parties non libres dedans. (Et on voit bien que le problème est au niveau de la licence de départ, puisque Sun a toujours diffusé sa JVM gratuitement).
    • [^] # Re: Et la roue ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Lis les commentaire ça a déjà été dis plusieurs fois plus haut.

      J'y avais effectivement pensé au début.
      Il faut donc fonctionner sur de la pré-commande durant le développement et sortir directement en libre, voir retarder la sortie si le budget n'est pas atteint (voir plus haut pour plus d'explications)
    • [^] # Re: Et la roue ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je te signale que dans l'exemple proposé, à savoir du développement interne, on peut utiliser du code GPL sans avoir à redistribuer le code de l'appli, je crois bien.

      Sinon, il est clair que - sans employeur compréhensif - vivre du Libre, c'est galère.
      Encore que, j'ai l'impression que beaucoup de SSI se développent autour du Libre, dans l'administration, la maintenance, l'assistance, ...
      Bref, les services qui gravitent autour, quoi ^^
      • [^] # Re: Et la roue ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        A mon avis, il y a deux raisons principales qui empêchent ça :
        * Le fait de ne pas vouloir qu'on pique la R&D super chère toussa, les techos
        * Le fait que quand t'es une startup ou quand tu démarre une boite tu galères déjà pour trouver du fric pour rembourser tes investisseurs et pas mettre la clef sous la porte, ensuite quand tu réussis, comme on ne change pas une équipe qui gagne ... et aussi comme tout est basé sur ce business plan, c'est très difficile de changer.
  • # Autre modele ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est marrant, c'est un sujet auquel je pensais hier (une idee de logiciel qui me trotte dans la tete depuis quelques temps).

    J'en etais arrive a ca :
    1- le logiciel sera sous GPL, mais telechargeable contre espece sonnante et trebuchante
    2- le prix est fonction d'une formule ou grosso modo :
    2.1 - les premiers payent plus cher
    2.2 - le prix decroit au fur et a mesure du temps
    2.3- modulo un cap/floor

    L'idee est de partir d'une valorisation du cout la plus objective possible : V.
    Le prix deja rembourse est R, le prix restant a rembourser est donc V - R.
    On peut par exemple dire le premier utilisateur paye la moitie, le deuxieme le tiers et ainsi de suite (je sais c'est completement aberrant en l'etat)
    On a donc le nombre de payeurs : P

    A un moment donne, le prix est donc (V -R) / (P + 1)
    On ajoute un prix maximal (cap C) pour que les premiers ne se fassent pas trop couillonner : min(C, (V-R)/(P+1))
    On peut eventuellement ajouter un prix minimal (floor F) pour que la fin de vie rapporte toujours un peu : max(F, min(C, (V-R)/(P+1)))
    Variante du floor : on peut dire qu'en dessous d'un certain prix, le logiciel devient gratuit.
    • [^] # Re: Autre modele ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ma foi c'est intéressant mais trop simpliste. On ne peut pas réduire les coûts à C : il y a les coûts fixes et les coûts variables pour commencer. Ensuite le modèle n'est pas viable si l'on fait décroître le prix en fonction de la place sur la liste d'acheteurs : tout le monde voudra attendre le plus longtemps possible avant d'acheter, or il est prouvé par de nombreux exemples que la meilleure façon de déployer une solution est de la mettre à disposition à un prix modique, voire gratuitement (cf. Google et consorts)

      Eventuellement on peut imaginer un système où un certain nombre de ventes entraînent une baisse du prix. Mais là aussi, il n'est pas possible d'en faire la publicité pour la même raison qu'évoquée plus haut. Et... comme par hasard, c'est ce que font déjà les entreprise qui vendent des logiciels non évolutifs (par exemple les jeux). Là on peut même remplacer la variable ventes par la variable temps : les ventes ne vont a priori pas augmenter au bout de 2 ans de mise sur le marché. Donc on n'innove pas dans ce sens, pire, on s'éloigne du sujet du journal :)

      Je ne vois qu'une solution, que l'on voit de plus en plus : "donner" la majeure partie du logiciel, en proposant l'accès à des options/fonctionnalités plus évoluées contre participation. Les gens qui seront contents du logiciel seront motivés à participer. Pourquoi pas d'ailleurs implémenter une liste des contributeurs quelque part ?

      Mais pour ça il faut que le développeur soit prêt à comprendre que son logiciel n'est pas bon/vendable. Ou qu'il s'adresse à un marché très restreint dans le cas d'un logiciel technique.

      Autre option : le mécénat et/ou les fondations (je suis sûr que ça va se développer dans les prochaines années)
    • [^] # Re: Autre modele ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      oui, c'est assez proche au final de mon idée, la différence se fait sur les détails:
      Moi, je fixait aussi V, par contre au lieu d'un prix mini C je prenais un nombre envisageable d'acheteur A, et je prenais V/A au lieu de C.
      Ainsi si on atteint le budget on peut ensuite baisser le prix pour les suivants, un peu comme ton modèle.
      Mais le problème de ton modèle est le fait que le budget n'est jamais entièrement rembourser (à part avec le système de prix minimum)

      Enfin ça reste assez bancal malheureusement :(

      Ce système aussi pourrait se faire sur des préventes.
      Mais l'idée de la redistribution permettait d'éviter que les premier payent plus.(ils prennent juste le risque de payer plus, mais au final si ça marche ils ont payé comme les autres)

      Je pense qu'un système proche de celui des actions de serait pas forcément mauvais non plus, à l'exception que les "actions" ne pourrait pas rapporter plus d'argent que ce qu'elle ont couté. (enfin là j'y connais rien par contre)

      PS: en tous cas je pense vraiment qu'un modèle dans ce genre va être nécessaire pour parvenir à un haut niveau de logiciel libre.
  • # Une solution crypto-marxiste

    Posté par  . Évalué à 4.

    On impose aux entreprises de choisir entre :

    - laisser 5h par semaine à leurs devs pour contribuer à un projet libre.
    - financer un projet libre à hauteur de ces heures.
  • # Injustice

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


    Un système possible qui a déjà été appliqué à ma connaissance à des projets libres(des documentaires plutôt que des logiciels je crois) est de vendre le logiciel sous une licence d'abord propriétaire puis de le libérer par étape, par exemple en divisant le budget en 3 et en donnant à chaque tiers une liberté supplémentaires (la liberté de redistribution sans condition préférablement donnée en dernier)
    Une autre possibilité serait de vendre le logiciel de manière commercial et de le passer sous Licence Libre une fois le-dit budget atteint.
    Le problème posé par ces deux solutions est l'injustice créée entre ceux qui vont payer le logiciel au prix fort, et ceux qui vont le récupérer gratuitement par la suite.


    Je ne sais plus qui a dit ça, mais j'aime bien la formule suivante : "Un logiciel libre est gratuit une fois qu'il a été payé".

    Ceux qui auront payé sont des philanthropes ^^
    • [^] # Re: Injustice

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Oui, le but du modèle qu'on cherche à définir est bien de le payer efficacement et rapidement pour qu'il puisse être gratuit et libre très vite. équitablement aussi, de manière à éviter l'intervention de "philanthropes" riches et généreux ^^
  • # Connaissez vous..

    Posté par  . Évalué à 2.

    Connaissez vous beaucoup de personne qui sont prêt à payer pour quelque chose qui n'existe pas encore (-> impossible d'évaluer la qualité) voir pire qui n'existera peut-être jamais (faillite) ?

    Sinon, l'idée de combiner cela à une nouvelle secte/religion est intéressante et devrait être rentable. On pourrait même demander conseil à Mark S. (bien qu'il parraîtrait que ses fidèles ne soient pas si charitables). (o:

    Le modèle repose forcément sur un minimum de bonne volonté, et sur une bonne qualité du produit.

    On est d'accord, faisons la révolution internationale et commençons à plannifier...
    • [^] # Re: Connaissez vous..

      Posté par  . Évalué à 3.

      Connaissez vous beaucoup de personne qui sont prêt à payer pour quelque chose qui n'existe pas encore (-> impossible d'évaluer la qualité) voir pire qui n'existera peut-être jamais (faillite) ?

      à part les capitaux-risqueurs, je ne vois pas trop. Ils prêtent de l'argent pour monter des entreprises sans jamais être sûr de ce que ça va leur rapporter, mais quand ça marche c'est le jackpot (et ça compense les pertes des autres prêts qui n'ont pas marché).

      (oui, quand on veut fonder une entreprise les banques sont très frileuses, surtout dans le domaine informatique quand elles n'ont pas de garantie)

      En tous cas parmi les particuliers, c'est un peu difficile d'imaginer... Bon ça n'empêche pas de faire un don de temps à autre, mais ce n'est pas la même chose.
      • [^] # Re: Connaissez vous..

        Posté par  . Évalué à 2.

        à part les capitaux-risqueurs, je ne vois pas trop
        Tous les consommateurs qui font de la précommande.
        (précommande de bouquin, de dvd, de ...)
        Bon souvent, les couts d'une précommande sont assez restreint, et le risque très faible.
        Pour ce qui est d'un objet électronique, assez peu quand même.
    • [^] # Re: Connaissez vous..

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Certes les acheteurs prennent un risque, et il apparaît certain qu'ils se feront plus nombreux sur la fin du projet qu'au commencement.
      L'autre problème reste qu'il faut des fonds au début du projet en attendant les rentrées d'argent.
      Pour attirer les "investisseurs/acheteurs/pré-commandeurs", c'est aux responsables du projet de montrer un cahier des charges, de mettre en avant leur projet et ses avantages, et de faire apparaître l'avancement du projet, pour montrer que cela avance.

      Je ne cherche pas une révolution internationale, j'essaie de mettre en place un modèle économique viable pour de gros projets pouvant se concilier aux contraintes du libre. (oui l'utilisateur est libre mais le développeur, ça, ... ^^)

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