Nerdiland de Fesseps a écrit 374 commentaires

  • [^] # Re: LTS ou pas

    Posté par  . En réponse à la dépêche Ubuntu 8.04 alpha 3, prête à déboguer !. Évalué à 7.

    Justement, KDE 4 n'est pas fini aujourd'hui mais c'est sur cette version que les efforts de tout le monde seront axés dans le futur. Face à cela, le projet KDE reconnait que KDE 3.5 sera maintenu "tant qu'il y aura quelqu'un pour le faire", ce qui reste assez incertain. Chez KUbuntu ils ont certainement pensé que ça serait une plaie de le maintenir pour toute la durée de vie d'une LTS (plusieurs années). C'est KDE 3.5 qui bloque, pas le 4.
  • # [X]Une tour

    Posté par  . En réponse au sondage Matériel : mon ordinateur personnel (principal) est. Évalué à 3.

    ...qui devrait faire l'affaire encore quelques années (hé, la généralisation des portables c'est pas si vieux). Bien que je réduise son utilisation au profit de mon (vieux et moins confortable) portable parce qu'il consomme nettement moins d'énergie...

    Un portable est-il plus "propre" qu'une tour à votre avis ? Plus petit, moins gourmand, mais aussi plus fragile et qui a peut-etre une durée de vie plus courte (quoique le mien ait bientot 10 ans et toujours fringant grace aux L.L.).

    Ce qui est sur, c'est qu'avec des systèmes libres on peut utiliser des machines que meme pas en reve on pourrait faire tourner un autre S.E. dessus - parmi les S.E. "modernes", c.à.d. encore maintenus, cela va sans dire.
  • [^] # Re: relativiser...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Syllable 0.6.5. Évalué à 4.

    D'ailleurs,je trouve ça très bien pour une première dépêche. C'est clair et concis, bravo.
  • [^] # Re: Rebol

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Syllable 0.6.5. Évalué à 4.

    Oui, c'est Orca ( http://trac.geekisp.com/orca/wiki/OrcaProject ), maitenu par les développeurs de Syllable.

    À noter que Rebol 3 devrait avoir des bouts libres, mais le noyau restera proprio. C'est amusant de voir l'argument sur le site de Rebol : selon eux, le code proprio permet d'avoir un standard qui garantit que ça marche de la même manière sur tous les systèmes ( http://www.rebol.com/docs3/architecture.html )... D'ailleurs c'est vrai, hein, c'est pas comme si ça entraînait la création de plusieurs clones libres qui ne fonctionnent pas exactement pareil (R#, Orca...).

    De ce que j'ai vu, le choix du langage par Syllable était pour donner aux utilisateurs un moyen facile de scripter et créer des applications, sans nécessiter un haut niveau technique, comme le faisait REXX sur AmigaOS (je suis pas sûr de tout ça).
  • # Developpez.net

    Posté par  . En réponse au message Cherche cours de Bash. Évalué à 2.

    J'arrive peut-être après la guerre, mais j'ai trouvé un cours d'introduction à Bash, qui m'a l'air adapté aux débutants : http://eric-sanchis.developpez.com/linux/shell/bash/

    Si ça peut être utile...
  • [^] # Re: fais un site

    Posté par  . En réponse au journal Libérer une musicienne. Évalué à 2.

    Très bonne idée !
  • # ecologeek

    Posté par  . En réponse au journal Informatique durable. Évalué à 2.

    Un bon geek c'est quand même écolo : en passant du temps devant sa machine, certes il consomme de l'électricité sur du matériel qui pollue, mais bien souvent il gardera sa machine plus longtemps que la moyenne grâce à son expérience.

    De plus, du temps devant un écran veut dire moins de temps pour se déplacer dans des véhicules qui polluent, moins d'amis à aller voir, et surtout ça réduit les chance d'attraper un gosse, qui est quand même le truc qui est le plus générateur de pollution.

    Moralité : la vie virtuelle réduit la pollution dans la vie réelle.

    Si vous me cherchez, je suis parti par là --> []
  • [^] # Re: Magnatune

    Posté par  . En réponse au journal Libérer une musicienne. Évalué à 2.

    Oui, Magnatune me plaît bien dans l'idée. Par contre il faut acheter le CD pour profiter d'une "vraie" version et je trouve ça dommage, ça rend les musiques inécoutables si elles sont plusieurs (ou alors il faut faire un script pour les raccourcir, ce qui n'est pas très correct envers le site). Ceux qui n'achètent pas ne sont pas considérés comme des vrais clients.

    Ce qui est bien c'est que rien n'empêche d'être chez Magnatune et de la diffuser également par d'autres moyens que leur site, et c'est peut-être ce qui se passera à moins que je ne trouve une bonne alternative ;-)

    Concernant son album, je ferai avec plaisir un petit journal (dans quelques mois si tout va bien). Ce que je peux dire pour le moment c'est que ça a une vraie personnalité. Y coller une étiquette donnerait une image erronée, disons que c'est le genre de musique qui crée un univers où se plonger. Je vous tiens au courant !
  • [^] # Re: Jamendo ?

    Posté par  . En réponse au journal Libérer une musicienne. Évalué à 2.

    Merci du conseil :-)

    Je voyais plus Jamendo comme une plateforme de diffusion plutôt qu'un véritable label. Ce genre de site ne gère pas les cas de figure où il faudrait faire un contrat pour une situation particulière (genre une radio hertzienne qui souhaite diffuser les musiques : comment passer les accords et négocier ça ?). Magnatune propose un "soutien" de ce genre, c'est ce genre d'initiatives que je recherche, et à côté bien sûr la musique sera diffusée sur Jamendo, Dogmazik et autres myens de diffusion.

    Mais tu me rappelles que Jamendo organise des évènements sympas... Je vais contacter des gens qui ont publié là-bas.
  • [^] # Re: joyeux noel

    Posté par  . En réponse au journal Libérer une musicienne. Évalué à 2.

    C'est déjà fait ;-) Sans aller jusqu'au dépôt à l'INPI, les textes et les éléments importants ont été envoyés en AR et sont chez un huissier (si je me rappelle bien).

    La protection recherchée se situe plutôt au niveau des chansons dans leur forme finale, de leur diffusion : quelque chose qui lui assure que ce ne soit pas exploité à tord et à travers. C'est compréhensible pour un projet qui a déjà demandé plusieurs années de travail et destiné à débuter une carrière professionnelle.
  • [^] # Re: fais un site

    Posté par  . En réponse au journal Libérer une musicienne. Évalué à 2.

    Oui, elle avait réfléchi à la question, mais elle a décidé de faire tout simplement le truc de base pour le moment : une page MySpace. Pour une raison principale : l'aspect communautaire.

    Une simple page MySpace permet d'héberger les informations importantes (informations sur l'artiste, productions musicales, écoute de morceaux, date des concerts...), bref, le même contenu qu'il y aurait sur un site à part. Mais MySpace, même si c'est moche et mal fichu, ça permet de trouver plus vite un public. C'est ce à quoi on est arrivé, mais s'il y a des arguments en faveur d'un site à part, je prends :-) A savoir qu'un nom de domaine est déjà choisi pour quand le besoin d'un vrai site se fera sentir.
  • [^] # Re: Reprenons...

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu a finit de manger son pain blanc ?. Évalué à 2.

    Qui c'est ciol ? Celui qui parlait de séparer les applications en 4 types de base A B C D ? Sinon je ne vois pas.

    Réponse courte : la "séparation" ne se fait que via une fine couche qui apporte pas mal d'avantages et qui reste consciente de ce qui existe dans le système de base, il n'y a pas de duplication des bibliothèques à la PC-BSD ou Mac OS X.

    Il y a des applications qui évoluent assez vite, et il est dommage de changer tout le système de base juste pour elles. Scribus, Inkscape, Gimp, Krita, Blender, Ardour, Cinelerra, OOo, Ekiga, Wesnoth, Wormux, etc... Ce sont des logiciels important d'avoir à jour pour ceux qui en font un usage important, parfois professionnel.

    Un graphiste pour être dans le coup devra suivre les évolutions des logiciels de graphisme, mais ne voudra pas forcément tout réinstaller, avec les prises de têtes qui risquent d'arriver, juste pour avoir les dernières versions. Ca peut être dangereux pour son activité professionnelle elle-même si sa machine est en vrac. Mais il est aussi dangereux de ne pas se former aux nouvelles capacités des outils.

    Avec 0install, en règle générale, on peut avoir en cache plusieurs versions de la même application (genre la version stable plus la version beta pour la tester), et on peut aussi interroger la base de données des paquets installés (dpkg, rpm, etc) pour se servir des bibliothèque du système, c'est plus souple sans faire doublon. D'où l'intérêt de créer des interfaces à partir de paquets backports pour que ça s'intègre bien (un bon script peut s'en occuper). Si tu n'aimes pas 0install, il y a les paquets backports tous nus.

    Concernant Evolution, s'il est trop dépendant de Gnome et qu'il n'est pas possible de compiler une nouvelle version contre un Gnome plus ancien, alors l'application fait tout simplement partie du système de base qui ne bougera pas beaucoup.

    Et si le faux problème était celui de changer son système 2 fois par an juste à cause de 2 ou 3 trucs qui évoluent vraiment ? Et si on pouvait avoir des logiciels récents qui fonctionnent sur une base certes un peu plus vieille mais bien stabilisée ? Je ferai sans doute un journal à part les jours suivants si je n'ai pas trop mal au bide ^^

    Sur ce, joyeux Noël, j'y retourne.
  • [^] # Re: Reprenons...

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu a finit de manger son pain blanc ?. Évalué à 2.

    Et côté stabilité, Ubuntu y'a mieux (Debian stable, Red Hat...).

    Pour argumenter un peu : ils prennent leurs paquets chez Debian unstable voire experimental, ils ont une fenêtre de développement de seulement 6 mois, les utilisateurs sur les forums disent qu'ils préfèrent attendre un ou deux mois avant de passer à une nouvelle version sinon il y a trop de bugs, et quand j'installe Ubuntu chez un non-guique j'ai peur (pourtant c'est la moins inadaptée à ce type d'utilisateur).

    La 7.10 ne fait pas exception ; remarquez à planter 3 fois par heure ça ne dépayse pas par rapport à Windows... Ce n'est pas grave de garder la même version de Gnome/Kde/etc pendant un bout de temps et de faire venir les nouveautés seulement quand elles sont stabilisées. L'important c'est d'avoir à jour les navigateurs, les outils bureautiques, les logiciels de dessin et tout ce qui sert au travail et au jeu.

    Je pense qu'il faut faire la dichotomie entre les logiciels utilisés pour eux-mêmes (les logiciels cités ci-dessus) et ce qui sert à les utiliser mais auxquels l'utilisateur qui veut être pépère ne porte que peu d'intérêt (noyau, DE, système de son, d'impression, utilitaires de base...). D'où l'intérêt d'une gestion des logiciels utilisateurs découplée de la gestion du système par l'administrateur.
  • # Reprenons...

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu a finit de manger son pain blanc ?. Évalué à 2.

    Ubuntu a donné un bon coup de pied dans la fourmillière du dessquetoppe même que y'en a eu (notamment chez Debian) qui ont eu mal au cul. Seulement qu'un coup de pied, ça ne dure pas longtemps et que les fourmis elles ont pigé le truc et se sont mises au boulot, pendant que la cigale faisait son buzz et son beurre et s'essoufflait lentement.

    Ubuntu : une version tous les 6 mois, supportée 18 mois, mais les versions soit-disant "finales" ont une fâcheuse tendance à bugouiller dans tous les coins les premiers mois. Des versions LTS supportées 3 ans sortent de temps en temps.

    Fedora : idem sauf qu'une version est supportée 13 mois et que c'est pas orienté grand public. Des "LTS" sous forme de Red Hat qui sont quand même 'achement plus sérieuses mais pas très dessquetopppe.

    Mandriva : idem sauf qu'une version est supportée 1 an, et pas de LTS.

    Le nouveau public de Linux, c'est surtout des semi-guiques attirés par le blinngue, alors eux ils s'en foutent de changer de truc pas stable tous les 6 mois, parce qu'ils sont à la pointe du toppe.

    Le vrai grand public, il n'a pas une vraie place entre les trucs corporètes et les machins fachionne. Pour qu'ils soient dans le confort, un système installé doit se toucher le moins possible tout en restant stable et relativement dans le vent.

    De manière mathémathique, quand leur ami LeGuique-Kisiconnè leur installe un machin stable, la charge sur ce guique, indicée par le nombre moyen d'appels téléphoniques d'au-secours-ça-marche-pas qu'il reçoit de ses victimes, est réduite de façon conséquente, permettant d'augmenter le nombre de personnes se partageant la charge supportable par guique au km².

    Donc si on pouvait leur coller une Debian stable ou un truc du genre dans les disque durs, ça serait bien. Un peu de rétroportage de pilotes pour le noyau et de logiciels, une bonne équipe polichant le dessquetoppe pour une expérience pépère à souhait et une mise à jour (toujours risqué ces trucs) tous les 3 ans et basta on y est dans le grand public. Les semis-geeks, ont peut les garder en testing pour satisfaire leur appétit de nouveaux gadgets.

    Mon idée perso ce serait l'utilisation de Zero-Install pour fournir des interfaces récentes de paquets Debian rétroportés tout en ne touchant jamais au système de base ni au mot de passe administrateur toujours dangereux, et permettant de changer la base dont ils se fichent sans réinstaller et configurer leurs logiciels qui sont tout pour eux. C'est pas un boulot énorme et ça transforme un distro corporète en système grand public pépère sans sacrifier ni l'un ni l'autre.

    Et vous, vous le voyez comment l'adaptation des distros coporètes au vrai grand public ? Vous pensez quoi du programme rétroportages-poliche-0install ou truc du genre, le tout géré par la distro ?
  • [^] # Re: Les journalistes et la science ...

    Posté par  . En réponse au journal TF1 réécrit l'histoire pour les 60 ans du transistor. Évalué à 2.

    Je pense qu'on peut bien sacrifier quelques détails sur l'autel indispensable de la vulgarisation (le coup du coeur du soleil est assez parlant, ça reste de la fusion). Seulement à ce niveau-là ce n'est plus de la vulgarisation mais de la vulgarité...

    Si on ne fait plus confiance à l'information, on fait quoi ? On apprend la géopolitique, l'économie, l'histoire, l'urbanisme, on étudie chaque cas judiciaire, on arrête de RTF1 et on consulte Wikinews à la place ? Bref, comment faites-vous ?
  • [^] # Re: Distrib' pour noob

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu a finit de manger son pain blanc ?. Évalué à 2.

    Quelques pistes : le gars de Distrowatch est pro-PCLinuxOS, la distro n'a pas de site français, Mandriva est déjà là et a pour elle la ferveur patriotique et une meilleure francisation que son dérivé, ils font les branquignoles avec les licences... Bref, je vois plein de raisons pour expliquer la popularité toute relative de PCLinuxOS en milieu francophone.
  • [^] # Re: Bonne nouvelle ?

    Posté par  . En réponse au journal L'internet des objets découplé des E.U.. Évalué à 3.

    C'est pas faux. Disons deux mauvaises nouvelles alors.
  • [^] # Re: Mimétisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freesiege : un tetris-like de guerre sous GPL. Évalué à 2.

    Arg, c'était pas le bon jeu pour débattre de la situation des projets de jeux libres alors :-( Je ne pense pas que les clones soient inutiles, surtout si c'est pour améliorer le concept, seulement que les idées neuves viennent souvent des petits studios ou des freewares (si Siege est un freeware ça appuie ce que je dis), et qu'en comparaison les projets libres pêchent un peu dans le domaine.

    On est d'accord que les grands studios vont rarement innover, et justement un modèle de jeux libérés après amortissement favoriserait les petites structures et empêcherait l'existence de mastodontes qui ont trop de poids (comme les logiciels libres et à sources ouvertes le font dans les autres domaines). Il y a des avantages pour les développeurs et les utilisateurs, mais le jeu vidéo est un domaine où il reste presque tout à faire pour les logiciels libres, il y en a bien pour 20 ans ^^
  • # Mimétisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freesiege : un tetris-like de guerre sous GPL. Évalué à 2.

    Siege a l'air d'un jeu sympa avec un concept rafraîchissant, c'est bien d'avoir un jeu du genre sous Linux.

    Par contre, une fois de plus, un jeu libre est le clone d'un jeu proriétaire, le paysage reste un peu morne. On a des tonnes de clones, de freetruc, de machin-like face à un petit nombre de projets qui apportent un peu d'air frais comme Globulation 2. Pourtant les bonnes idées ne sont pas l'apanage des studios commerciaux (Darwinia) ou des logiciels gratuits pour Ouin (Crayon Physics).

    Alors d'un côté ça fait plaisir d'avoir des jeux libre au gameplay de qualité, et ça justifie pleinement le projet, et de l'autre c'est dommage de se reposer autant sur les acquis dans ce domaine.

    Il faudrait que les éditeurs de jeux commerciaux adoptent un modèle à la Id Software amélioré : lorsque le jeu n'a plus tellement d'intérêt commercial (après 2 ou 3 ans), tout le jeu passe sous licence libre, ce qui lui permet d'être maintenu et mis à jour tant qu'il y a des aficionados (ce qui évite tous les freemachins et trucclone), même 15 ans après. Fish fillets a bien marché comme ça. C'est un modèle qui serait adapté au marché Linux où on a une grande culture du logiciel libre : je pense qu'on n'aura pas beaucoup d'objections à acheter un jeu si l'on sait qu'il sera sous licence libre.
  • [^] # Re: no-log ?

    Posté par  . En réponse au message Recherche d'un service de boîte mail communautaire. Évalué à 2.

    Je l'ai retrouvé, il s'agit de Neoliage http://www.neoliage.fr/
    À voir ce que ça vaut...
  • [^] # Re: no-log ?

    Posté par  . En réponse au message Recherche d'un service de boîte mail communautaire. Évalué à 2.

    Non justement, je l'utilise déjà mais la taille de la boîte devient trop limitée... Et j'étais tombé sur un service du même genre avec des boîtes plus grosses (je ne sais plus s'il y avait une limite)
  • # Compatibilité

    Posté par  . En réponse au journal Problèmes d'installation des logiciels : paquets sources ?. Évalué à 7.

    En gros ce que tu demandes c'est que chaque distros maintienne un "dépôt" officiel pour les programmes non-inclus, avec potentiellement pas mal de paquets/scripts faits à la va vite, compatibles avec seulement une distro, voire une seule version/une seule architecture.

    Une distro voulant se vanter d'une certaine stabilité risque de ne pas être enchantée à cette idée, d'autres ont déjà un système du genre, cherchant plutôt l'équilibre entre la bidouille et le paquet officiel : les dépôts du type contrib ou universe. Au final on arrive toujours à la même chose.

    Que ce soient les pkgbuilds, les slackbuilds ou tout autre système du même genre, on ne contribue qu'à une seule distribution. Il suffit d'en changer pour se retaper le script/paquet des programmes qui ne sont pas dans le dépôt officiel.

    La solution que j'aime bien, et que tu cites, c'est Zero Install. Il est relativement simple de faire une interface (pour un binaire et/ou une source à compiler), c'est indépendant de la distro, c'est simple à utiliser, c'est sécurisé, on peut regarder dans les logiciels installés par la distro pour éviter de télécharger des dépendances inutiles, on peut installer plusieurs versions d'un même programme, etc etc

    Personnellement je trouve ça idéal pour distribuer les logiciels tiers dont tu parles. Ça gagne vraiment à être utilisé et bidouillé, et je cherche encore les inconvénients sur le fond. On peut même spécifier plusieurs SE dans une interface (une version Linux x86, Linux x86-64 et FreeBSD x86 dans la même interface par exemple).
  • [^] # Re: Les distributions Linux sont inadaptées

    Posté par  . En réponse au journal Desktop Linux : mission impossible ?. Évalué à 2.

    Les backports (Debian, Ubuntu) ne sont qu'une solution bancale pour répondre à cette attente


    En quoi cette solution est-elle bancale ? À supposer qu'un dépôt "desktop" pour Debian stable fournisse les versions récentes des logiciels tiers (genre Pidgin 2.3.0, Wesnoth 1.2.8) sauf si ceux-ci demandent des versions trop récentes de bibliothèques système, où est le problème ?

    On peut aller plus loin et découpler l'utilisation et l'administration de la machine, donc utiliser dpkg pour tous les programmes système (ça inclut l'environnement de bureau) avec mot de passe administrateur, et uiliser un système comme Zero Install (bien intégré au système) pour gérer les programmes de façon flexible et sécurisée pour l'utilisateur (de plus on peut très bien faire un catalogue des feeds de bonne qualité). Tous les outils existent déjà.
  • # Sérieusement...

    Posté par  . En réponse au journal Desktop Linux : mission impossible ?. Évalué à 5.

    Qui pense que l'argumentaire de cet article est bien léger ? Que nous autres technophiles amateurs de libre nous considérons les utilisateurs lambdas comme stupides et que c'est ça qui gène l'adoption massive du logiciel libre ?

    Par contre je veux bien reconnaître que notre technophilie nous fait parfois perdre le sens des réalités, c.a.d. adopter un point de vue valable, mais singulier sur la question (voir les commentaires sur LaTeX contre traitement de texte), et je vais essayer de le prouver.

    Considérons ma chère et tendre, qui représente assez bien l'archétype d'un utilisateur normal de l'informatique : elle se débrouille sans être à l'aise avec (pas de bidouille), elle en a une utilisation basique, elle est intéressée par l'idée de logiciel libre quand on la lui présente et peut tout à fait envisager de passer à Linux avec un peu d'aide, mais l'informatique reste un sujet de peu d'intérêt.

    Ce genre d'utilisateur qui veut être pépère, qu'est-ce qu'il y a sous Linux pour eux ? À peu près tout : une interface claire, agréable à utiliser, des logiciels pratiques pour tout ce qu'ils auront envie de faire, de quoi installer facilement des logiciels, de quoi être correctement compatible avec les formats proprios qui gangrènent encore la toile, de quoi avoir du matos correctement reconnu, en gros il y a de quoi être plus pépère que sous Windows.

    Dire que ce n'est pas la vente OEM et le marketing qui sont le problème de l'adoption de Linux, je ne suis pas d'accord. Si ces 2 pratiques étaient répandues pour Linux, je suis certain que son taux d'utilisation grimperait en flèche vu qu'elle ne serait plus liée à l'existence d'un linuxien dans l'entourage.

    Mais d'un autre côté, si on peut trouver de quoi avoir des fonctions confortables, qu'est-ce qu'il y a concrètement comme distro pas chiante à configurer et à gérer ? Niet, nada, que dalle.

    On a des dizaines de distro pour geeks, administrateurs, ou kikoolol, mais les seules que je voie approcher le statut de distro pour l'utilisateur pépère c'est Mandriva et Ubuntu. Elles se configurent super bien mais une Mandriva ça se change tous les ans. Seule Ubuntu a un système LTS qui permet d'installer le truc sur sa machine, de configurer ça sans mal de crâne et de rester 3 ans dessus avant de devoir tenter le coup de poker de la mise à jour. Et croyez bien que ça ne m'enchante pas.

    Et si c'était un élément du problème ? On a tout ce qui faut en magasin, l'utilisateur saura se débrouiller rapidement, mais côté grand public on distribue seulement des distros pour les entreprises (qui ont besoin d'un truc stable, garanti et compatible avec plein de machins compliqués) et des distros pour kikoolol qui changent tous les 6 mois (comme leur machine) où l'important c'est que ça claque sur leur décuple-coeur refroidi à l'azote liquide.
  • [^] # Re: Pessimiste!

    Posté par  . En réponse au journal Ankh 2 - Heart of Osiris confirmé sous Linux. Évalué à 2.

    Un lien intéressant sur Phoronix sur l'utilisation des machines sous Linux : http://www.phoronix.com/scan.php?page=article&item=924

    Ce n'est pas représentatif mais ça montre bien qu'il y a tout de même un public qui si'ntéresse aux jeux.