Renault a écrit 7161 commentaires

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 5.

    Linux est sous GPL, qui apporte plus que les quatre libertés, et encourage ainsi la libération des utilisateurs.

    Je ne comprends plus rien à ton histoire.

    Tu dis que le libre c'est au delà de la licence. Que c'est un combat politique, que l'intention de l'auteur compte.

    Linux est sous GPL, mais Linus Torvalds s'en fout pas mal de la politique de la FSF et de ses combats. Il critique assez ouvertement par ailleurs les positions de RMS et de la FSF. Il a choisi la GPL car c'est une licence qui lui plaisait à l'époque, pour obtenir le meilleur logiciel possible tout en permettant de récupérer un maximum du travail extérieur via le copyleft. Par ailleurs Linus tout comme les développeurs du noyau ne s'engagent pas vraiment dans une guerre juridique envers les entreprises qui ne respectent pas trop la GPL. C'est un sujet assez récurrent que LWN.net couvre par exemple.

    Bref, il semble assez clair que Linux en tant que projet, et Linus Torvalds en tant qu'initiateur, ne collent pas trop avec ce que tu nous racontes depuis le début sur le côté libre au delà de la licence. Pourtant Linux est un logiciel libre et la FSF le confirme et s'en sert.

    Donc si Linux est libre malgré tout cela, c'est bien que les 4 libertés suffisent pour qualifier un logiciel comme libre.

    Parce que les quatre libertés suffisent à définir ce qui rend un utilisateur libre ? Ce qu'ajoute la GPL, c'est d'éviter d'enfermer les autres, mais une BSD suffit à quelqu'un pour être lui-même libre.

    Je ne nie pas l'existence du copyleft et de son intérêt. Je ne vois pas où tu veux en venir en fait.

    Le début de la conversation était que OpenSource et Libre ce n'est pas pareil car le libre c'est au delà de la licence. On revient toujours au point donné où dès qu'un logiciel a une licence qui respecte les 4 libertés (ce qui est le cas des logiciels OpenSource), il est qualifié automatiquement de libre. Et que personne, ni même la FSF ou RMS, n'ont remis cela en question.

    Pourtant, tu soutiens que non et on cherche toujours un fondement à ce propos.

    Toi et Zenitram voyez tout en binaire, avec des logiques sophistes. Ça n'est pas la vraie vie.

    Oui bien sûr, notre logique est forcément du sophisme alors que toi tu as la vérité absolue. Pourtant il me semble qu'on a cité des exemples historiques assez parlant, qu'on a montré que la logique que tu présentes ne colles pas avec la position de la FSF depuis le début. On attend toujours un contre argument de ta part qui soit fondé sur du concret.

    Oui la logique ici est binaire. Un logiciel est libre, ou ne l'est pas. Point. Et c'est facile à déterminer, suffit de regarder la compatibilité avec les 4 libertés fondamentales. Cela a toujours fonctionné ainsi.

    Vouloir la liberté des utilisateurs n'est pas qu'une question de communication, arrête avec ces bêtises ! La motivation de l'auteur compte, elle n'est juste pas exprimée complètement dans la BSD (ou assimilé).

    En fait, je pense commencer à comprendre ton point de vue et où se situe le problème dans tes explications.

    En fait tu utilises le terme libre pour désigner deux choses différentes sans que cela ne soit clairement établi ce qui entraîne un mélange des genres assez confus. Et sans que cela ne fasse consensus par ailleurs.

    Pour toi il y a le libre des 4 libertés, celle qui sert à définir qu'un logiciel libre est libre ou pas à partir de sa licence. Et il y a le libre suivant la FSF où il faut des extras en plus non documentés pour que cela soit libre suivant cette vision. Comme le copyleft quoi.

    Cette vision des choses est assez ridicule et ne semble pas tenir par rapport aux faits non plus.

    Ridicule car utiliser un mot pour désigner deux choses différentes dans le même domaine, niveau communication c'est vraiment une très mauvaise idée. Suffit de trouver un autre terme pour cela et cela irait très bien. Déjà que pour les gens le milieu du Logiciel Libre n'est pas clair, c'est difficile à expliquer, si en plus tu ajoutes ce genre de choses on ne s'en sort plus.

    Ensuite c'est ridicule car malgré tout, la FSF comme RMS, n'ont jamais qualifié de non libre un logiciel correspondant aux 4 libertés fondamentales même si l'intention de l'auteur ne leur va pas, ou si la licence n'est pas assez pure pour eux. Ou que sais-je encore. Donc tu es plus royaliste que le roi.

  • [^] # Re: Grands mots

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'Allemagne veut criminaliser l'hébergement d'un nœud TOR. Évalué à 6. Dernière modification le 24 mars 2019 à 14:19.

    Après n'oublie pas qu'un avion transporte rarement 1 seul passager. Et souvent un vol long courrier consomme moins qu'un vol court courrier ramené au kilomètre (normal, la phase d’atterrissage et de décollage consomment plus que le vol de croisière, et leur durée n'augmente pas avec un vol de plus longue durée).

    Si on se base sur le site suivant, Paris / San Francisco c'est : 817.6 kg équivalent CO2 par passager.

    On va partir du fait que tu mines en Belgique, car tu es belge. 1 kWh électrique c'est environ 137 g équivalent CO2. En 1h de fonctionnement ton appareil consomme 2,95 Wh, il faut donc 339 h de fonctionnement pour atteindre le 1 kWh qui génère les fameux 137 g équivalent CO2. Soit 2 023 112 h pour émettre autant de CO2 que le vol considéré. Soit 84 296 jours soit 230 ans.

    Après on néglige le fait que ton périphérique USB vienne de Chine et a supporté une émission importante pour sa fabrication et transport. Et j'ai pris exemple de la Belgique pour l'émission de CO2 électrique, avec des pays comme l'Allemagne, Pologne, Chine ou États-Unis tu diviserais facilement ce chiffre entre 2 et 10.

    Donc même si le minage consomme moins (avec cet appareil) qu'un vol Paris / San Francisco, le chiffre que tu présentes n'est pas réaliste.

    Et reste d'ailleurs à déterminer l'efficacité d'un appareil qui consomme 3 W dans l'écosystème des cryptomonnaies.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 7.

    Tiens, j'ai retrouvé une trace de Murdock qui préfère Ubuntu : https://lists.debian.org/debian-news-french/2007/msg00008.html

    Mouais, il dit juste qu'il préfère la gestion d'Ubuntu car la prise de décision est plus claire, rapide et efficace. Il ne dit rien quant à l'aspect libre ou OpenSource ici.

    Et ne viens pas dire que le fonctionnement démocratique de Debian en fait un système plus libre et que l'autorité de Mark côté Ubuntu penche pour l'OpenSource. Car quand on voit comment la FSF et GNU sont gérés par Stallman, on est très loin d'un univers très démocratique.

    ce qui est clairement une orientation politique certaine, qu'on retrouve partagée par une majoritée de partis en France, mais pas forcément dans des pays autoritaires. Donc on ne peut pas dire que genre, « c'est neutre » : non, pas du tout.

    Oui enfin nos discussions ont quand même lieu dans un cadre francophone occidental voire franco-centré question politique. Il semble évident ici qu'on parle des éventuelles récupérations gauche / droite par rapport à ce type de mouvement.

    La FSF (je pense) dit que c'est libre car ces logiciels respectent les quatre libertés, mais pas libre au sens où l'utilisateur sera réellement libéré.

    Pourtant je n'ai jamais lu une position officielle de la FSF allant dans ce sens. Linux est libre pour eux. C'est tout, malgré tout ce que Linus Torvalds a pu exprimer sur sa vision des choses et son choix des licences notamment le refus de la GPLv3.

    Et pourquoi (cf plus bas), la FSF n'a pas posé des contraintes plus fortes sur la définition de base du LL pour que l'utilisateur soit encore plus libre ? Elle a pu le faire.

    Par exemple la FSF n'a pas aimé la tivoïsation et a conçu la GPLv3 pour remplacer le défaut manifeste de la GPLv2 sur ce point. Pourquoi la FSF n'a pas ajouté les pratiques comme la tivoïsation comme du non libre et que du coup la GPLv2 (et d'autres) ne sont plus des licences libres ? Elle en a eu l'opportunité mais bizarrement ne l'a pas fait. Donc on voit bien que les 4 libertés de base suffit, les extras sont un bonus mais pas essentiels pour que l'utilisateur soit libre. Donc un logiciel OpenSource (car il respecte les 4 libertés de la FSF, de fait) est libre, CQFD.

    Bref, ils ont une préférence marquée sur les LL qu'ils préfèrent, mais ils n'excluent pas ceux qui respectent les 4 libertés tout en étant pourtant "OpenSource".
    Oui, et ? Pourquoi ça ne « colle pas » selon toi ?

    Le fait que la FSF n'a jamais retiré le qualificatif de LL pour n'importe quel logiciel respectant les 4 libertés malgré les motivations des auteurs (comme Linus Torvalds) montre bien que seules les 4 libertés comptent pour être un logiciel libre. Et donc que l'OpenSource n'est pas différent en dehors de la manière de communiquer car la motivation de l'auteur ne compte pas dans la définition.

    Non, car diffuser des logiciels avec seulement les quatre libertés fera que certains se l'accapareront pour en faire des versions proprios et enfermer des utilisateurs. L'OSI s'en fout que ça se termine comme ça. Pas la FSF.

    Donc en gros tu es en train de dire que la FSF veut du copyleft partout et s'en préoccupe, et que seul le copyleft signifie le vrai libre. Mais que pourtant pour une raison inexplicable ils n'ont pas osé imposer la notion de copyleft dans la définition des libertés fondamentales d'un LL. Malgré le fait qu'ils ont su pondre des licences juridiques entiers pour expliquer la porté de ce qu'est le copyleft.

    Tu ne vois pas que ton histoire n'est pas cohérente ?

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 6.

    Si d'illustres contributeurs ont utilisé l'Open Source, c'est pour des raisons business seulement, à une époque de l'explosion de l'informatique (fin 90 - début 2000) où ils n'ont pas montré leurs buts politiques réels, même si je pense que dans le fond ils gardaient l'idéal libriste façon FSF.

    Je ne trouve pas ton discours cohérent.

    Mon propos est de montrer que le mouvement OpenSource et du Libre sont finalement très similaires et que seule l'approche diffère en terme de communication, le reste étant commune de manière volontaire.

    D'où le fait que certains membres soient passés de l'un à l'autre sans problème. Si ce n'était pas le cas, il serait difficile de croire que Debian soit le fer de lance du Logiciel Libre tout en ayant eu des membres fondateurs qui ont contribué à fonder l'OpenSource.

    Tu rejettes cette vision des choses, et pire, pour garder une certaine cohérence dans ta vision des choses, à savoir que Debian est plus Libre que OpenSource, tu vas jusqu'à induire ce que pensent ou ont pensé vraiment Perens et Murdock. C'est ridicule. Et on n'aura probablement jamais la réponse véritable pour Murdock.

    Si ces deux là étaient vraiment dans leur âme en faveur du libre, ils n'auraient pas été des membres fondateurs essentiels de l'OSI. Soyons sérieux, ce n'est pas cohérent. Ou alors l'explication dans cette histoire que Libre et OpenSource ne diffèrent que par l'approche pour communiquer.

    Pour rappel, les quatre libertés sont un moyen d'arriver à une certaine vision politique. Celle-ci diverge plus ou moins entre les membres de la communauté, et refuser d'y voir de la politique est un non-sens.

    Je ne dis pas qu'il n'y a pas de politique derrière, la politique est partout. Et je doute que Zenitram renie cela également. Quand il dit que le LL est apolitique, ce n'est que par rapport à l’échiquier politique traditionnel. Le libre a des arguments qui intéressent l'extrême gauche, comme l'extrême droite mais aussi les libéraux, les communistes, les socialistes, etc. Essayer de rattacher le libre qu'à un parti politique par exemple ou à une partie du spectre de celle-ci n'a pas de sens. Et c'est d'ailleurs voulu par RMS.

    La FSF ou RMS avaient moyen d'ajouter des contraintes supplémentaires à ce que doit être un Logiciel Libre. Ces contraintes auraient pu écarter toute licence non copyleft ou qui ne force pas un développement communautaire ou qui permet au CAC 40 de s'en mettre plein les poches ou que sais-je. Ils ne l'ont pas fait. Cela signifie que certes ils ont une préférence pour ce qui est des LL, notamment le copyleft, mais que cette préférence n'est pas requise pour autant pour être du LL.

    Si tu lis en détail, tu peux comprendre que la FSF le fait par pragmatisme : c'est le seul OS pour smartphone qui se rapproche le plus de l'idéal de la FSF. Elle n'en garde pas moins un objectif « supérieur » pour les smartphones.

    Cela ne colle toujours pas.

    Si l'OpenSource n'était pas libre, AOSP ou Linux ne seraient pas libres. Ils pourraient recommander de les utiliser pour exploiter les autres logiciels libres, faute de mieux, sans considérer que cela est libre. Pourtant tu verras sur leur site que tous ces projets sont libres et qu'ils ne disent pas qu'il faut utiliser GNU/Hurd pour être plus libre.

    Bref, ils ont une préférence marquée sur les LL qu'ils préfèrent, mais ils n'excluent pas ceux qui respectent les 4 libertés tout en étant pourtant "OpenSource".

    Mais pour atteindre son but, il faut plus que faire utiliser des logiciels libres : il faut convaincre les utilisateurs que c'est une nécessité. Et ça c'est un but politique, et que n'a pas l'OSI.

    Mais l'OSI cherche à convaincre les entreprises ou les développeurs que pour avoir le logiciel de meilleur qualité possible il faut utiliser un licence OpenSource. Que c'est donc une nécessité de le faire pour tous les logiciels.

    Bref, cela revient au même. Comme je le disais, seule l'approche change pour convaincre un public différent.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 6.

    La question que je me pose, vis-à-vis de ce que je lis de ta part serait donc : pour toi Zenitram, est-ce que le Libre/Open Source/FOSS/FLOSS, etc. s'arrête-t-il aux fameuses 4 libertés transcrites dans une licence commune aux 2 organismes ?

    Oui, car en vérité la seule partie de la définition des deux termes qui est clairement définis sont :

    • Les 4 libertés que doivent proposer un Logiciel Libre ;
    • Les 10 points que les logiciels OpenSource doivent respecter.

    Et il y a bijection entre ces deux points. Pour quelques licences bizarres il y a une différence d'interprétation entre l'OSI et la FSF mais comme cela concerne des licences très peu courants voire non utilisés aujourd'hui, cela n'a pas une grande importance.

    Et ce n'est pas un hasard. Les fondateurs de l'OSI sont des gens qui étaient impliqués dans le LL. Raymond, Perens, Murdock… Oui oui, deux membres importants de l'histoire de Debian dont son créateur ont participé très activement à la création de l'OSI. Pourtant est-ce que Debian n'est pas libre ou uniquement connoté comme OpenSource ? Ce n'est pas l'impression que j'en ai, surtout par ici. C'est d'ailleurs amusant de voir que beaucoup préfèrent Debian car c'est vraiment libre et communautaire contrairement à Ubuntu par exemple. Il faudrait peut être ouvrir l'historique du projet et de ses contributeurs. :)

    Il faut comprendre qu'à partir du moment où un logiciel respectent les 10 points de l'OSI, il sera qualifié d'OpenSource, et s'il respecte les 4 libertés de la FSF, il sera qualifié de libre. Ce qui est globalement le cas en même temps. Jamais la FSF a qualifié de non libre un logiciel quelconque qui respectait les 4 libertés mais pas les à côté qu'il promeut. De même pour l'OSI d'ailleurs. Pire, certains projets internes comme Replicant emploient à tour de bras des logiciels (Android, Linux) qui ont pourtant des concepteurs (Google, Linus Torvalds) qui mettent en avant des motivation liée à l'OpenSource que ceux de la FSF. Pourtant, en suivant votre point de vue que Libre et OpenSource sont fondamentalement différents, la FSF ne devrait pas accepter de faire Replicant avec Linux et Android comme base, et jamais ils ne considèreraient des distributions GNU/Linux comme libres. Linux devrait être non libre à l'écouter.

    La fondation du terme OpenSource avait deux buts. Déjà outrepasser RMS qui est un mauvais communicant et qui n'offrait aucune souplesse dans la gestion de la FSF car c'est lui le chef pour tout. Cela permettait aussi de communiquer sur les avantages qu'offrent le LL que la FSF ne met pas ou peu en avant, à savoir la possibilité de concevoir des logiciels de très haute qualité par l'ouverture du code, modifiable par des gens du monde entier. La FSF a une campagne de promotion sur le libre qui est plus activiste et connotée à gauche et ne cherche pas spécialement à rassurer les entreprises sur ce modèle.

    La conclusion du coup est que oui le qualification de libre et opensource revient au même et sont interchangeables. La différence entre les deux n'est que marketing. Ils ne mettent pas en avant les mêmes avantages qu'offrent ces licences, mais ils sont pour le développement de ces licences peu importe la raison qui a convaincu l'auteur du logiciel en question.

  • [^] # Re: Buildroot / Yocto

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Création d'une distri personnalisé légère pour projet. Évalué à 6.

    Ce que je voulais dire c'est que tu n'auras pas un "apt get" prêt à l'emploi (c'est pas une distribution, c'est un système Linux compilé sur mesure).

    Yocto permet de le faire, les paquets sont générés automatiquement et de manière obligatoire. Il faut juste mettre en place un serveur après pour héberger ces paquets et configurer le dépôt pour fournir la mise à jour.

  • [^] # Re: Heure universelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal heure hiver vs heure d'été: quelle durée d'exposition à la lumière du jour ?. Évalué à 5.

    Oui bon faudrait peut-être pas exagérer non plus hein. Je sais pas si t'es déjà allé en Alsace, en Picardie, dans la Ruhr, dans les Alpes, et que sais-je, mais ta mégalopole, y a deux-trois bosquets qui coupent la continuité urbaine entre Paris Berlin et Rome.

    Tout d'abord Rome, Berlin et Paris ne sont pas vraiment inclus dans les définition usuelle de la mégalopole européenne qui s'étend plutôt de la plaine du Pô (donc plutôt Milan / Turin en Italie) jusqu'à la mer du Nord voire Londres dans une définition non continentale avec le tunnel sous la Manche faisant la liaison. Elle est donc plutôt dans la zone frontalière des pays que j'ai cité. Et cette zone reste très très dense et économiquement très dynamique.

    Une mégalopole ne signifie pas que cette étendue forme une ville unique ou que cela soit approchant. Mais signifie que l'économie et la densité de population est forte. Et on le voit dans les faits, il y a beaucoup de travailleurs transfrontaliers. Il y a un volume d’échange de marchandises très important également. La densité de population de la zone est assez nettement mise en évidence via cette carte :

    Densité de population en Europe

    Croire que de diviser via les horaires cette zone sera sans impact est naïf oui. Cela impactera beaucoup de gens et de manière plus forte et définitive que les changements d'heure que l'on fait aujourd'hui deux fois par an.

  • [^] # Re: Heure universelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal heure hiver vs heure d'été: quelle durée d'exposition à la lumière du jour ?. Évalué à 2.

    mais les USA ont 3 fuseau horaire en interne, il doit bien exister une tripotée de ville frontalières non ?

    Regarde une carte des USA et tu pourras juger. À part Chicago qui est assez proche d'un changement de fuseau horaire (et encore, proche à l'échelle des USA, sa banlieue ne déborde pas sur un autre fuseau) il n'y en a pas.

    Et en particuliers les grands centres économiques (Californie, Texas et Boston-Washington) sont bien tous au sein d'un fuseau horaire cohérent.

    Alors que nous la mégalopole européenne implique au moins France, Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Allemagne et l'Italie. Une zone très frontalière où circulent énormément de travailleurs et de marchandises.

    Il doit y avoir la même distance en Europe est-ouest, je ne pense pas qu'il soit tellement nécessaire de maintenir une heure commune

    Je ne dis pas qu'une heure unique en Europe soit nécessaire, mais d'être cohérent et de faire des choix logiques. En particulier il me semble nécessaire de garder la cohérence au sein de la mégalopole européenne, voire un status quo à savoir qu'on arrête le changement d'heure mais qu'on garde la configuration des fuseaux comme celle actuellement en vigueur.

    Cela évite de changer des habitudes et de créer des difficultés trop importantes.

    Forcer des gens à vivre en décalage fort avec le soleil tout ça parce que c'est plus pratique pour les villes frontalières… je sais pas… je suis pas trop convaincu.

    Pourtant on adapte déjà notre rythme de vie par rapport au soleil et non par rapport à l'heure légale. En Espagne tu crois vraiment qu'ils vivent aux mêmes heures que la Belgique malgré un fuseau horaire commun ?

    Évidemment, jouer au gruyère n'est pas une bonne idée, faut pas exagérer, mes découper l'UE en 3 zones… ça me choque pas non.

    Il est déjà en trois zones et justement je dis qu'il faut garder la situation actuelle c'est tout. Car si un pays comme la France décide de son côté un fuseau horaire différents de ses voisins, tu vas créer des problèmes probablement plus lourds que ce qu'on vivait avec le changement d'heure.

  • [^] # Re: Heure universelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal heure hiver vs heure d'été: quelle durée d'exposition à la lumière du jour ?. Évalué à 1.

    Il faut analyser le contexte géographique avant de conclure. Sinon ce serait trop simple dans le monde de trouver des cas particuliers qui fonctionnent. Du coup je vais répéter les éléments déjà mentionnés dans le précédent journal à ce sujet.

    La frontière Espagne / Portugal ne comporte pas vraiment de grandes villes frontalières, et encore moins avec de telles villes ayant une banlieue qui déborde sur la frontière.

    Rien qu'en France, tu as plusieurs très grandes villes ayant une banlieue en dehors de la frontière : Strasbourg et Lille. Et note que Genève en Suisse a un rayonnement économique débordant en France allègrement.

    Le Luxembourg attire des travailleurs des pays limitrophes (les axes routiers d'ailleurs pour y aller travailler sont saturés quotidiennement). Maastricht déborde en Belgique aussi, et que dire que Vienne et Brastislava, deux capitales nationales séparées de seulement 60 km. Et j'en oublie certainement beaucoup en Europe.

    Donc la proportion de travailleurs transfrontaliers à la frontière Espagne/Portugal doit être considérablement plus faible que ce qu'on retrouve dans d'autres pays d'Europe.

    Oui on pourrait vivre, même dans ces cas là, avec une heure de décalage. Après tout ils vivent dans des pays (donc législations qui peuvent fortement différer). Mais ça un impact assez fort dans la dynamique de ces échanges économiques et donc dans le quotidien de ces habitants. Probablement un impact plus contraignant que le changement d'heure tel qu'il existe aujourd'hui.

    Il ne faut pas négliger cet aspect qui n'est pas si simple. Prétendre que la France peut choisir son heure idéale sans se préoccuper de ce que font les voisins me semble bien naïf et nuisible dans l'optique d'apporter la meilleure solution à l'ensemble des habitants.

  • [^] # Re: Heure universelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal heure hiver vs heure d'été: quelle durée d'exposition à la lumière du jour ?. Évalué à 3.

    J'en doute très fort. Ok, si tu dis "on s'appelle à 17h" tout le monde parlera du même instant, pas de quiproquo. Mais tu devras commencer par dire "heu… à 17h, vous travaillez ? ou c'est l'heure d'aller au lit chez vous ?"

    Pourtant en Europe tu as déjà des divergences de ce style et apparemment on s'en tire bien malgré le fuseau horaire quasi unique qu'est UTC+1. En France / Espagne / Italie par exemple il semble que les journées de travail se terminent plus tard que dans des pays plus au nord comme la Belgique ou les pays scandinaves. De même pour l'heure des repas.

    Et je ne te parle pas de la culture d'entreprise qui a un impact aussi sur le sujet.

    Bref, avoir un fuseau horaire unique à l'échelle du globe, je ne crois pas que cela soit une bonne solution. Mais faire en sorte que dans l'UE nous gardons la configuration actuelle me semble préférable à tout changement qui séparerait des pays frontaliers sur le sujet.

  • [^] # Re: Comment ça se compile?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft publie sous licence MIT les sources de la calculatrice de Windows. Évalué à 10.

    Pour la même raison que d'avoir un code libre en général.

    Tu peux ainsi étudier les algorithmes derrière, pour faire ta version à toi sous Linux si tu veux. Cela te permet aussi d'apprendre comment un logiciel est conçu, pour ta culture et devenir un meilleur programmeur peut être. Ou encore de savoir comment un logiciel que tu exécutes fonctionne et fait tout simplement.

    Si tu aimes la plateforme Windows, car il y en a qui aiment ça et c'est leur droit, ils peuvent s'en servir comme exemple pour coder leur version d'un logiciel universel de Windows en respectant les règles de l'art.

    Et mieux encore, si tu utilises cette calculette, tu peux donc enfin modifier son comportement si un truc ne te convient pas mais que le reste te va.

    Bref, comme pour tout code libre, le publier ainsi c'est bien. Ce n'est pas forcément utile à tout le monde, mais ça n'a pas moins d'intérêt que de publier le code de la calculette de GNOME.

  • [^] # Re: Ne pas utiliser l'argument fallacieux de la facilité pour les logiciels

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 5.

    Tous les téléphones actuels sont réglés sur l'alternance été/hiver, et beaucoup ne sont plus mis à jour.

    Les téléphones se synchronisent sur les antennes pour avoir l'heure locale. Donc un changement d'heure ne pose pas de problèmes pour eux.

    De même pour les objets qui se synchronisent par onde radio comme certaines montres. Par ailleurs un changement d'heure non cohérent au sein de l'UE peut poser des problèmes car certaines synchronisations se font par exemple via des antennes allemandes de longue portée.

  • [^] # Re: Pas photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 4.

    Ca permet aux enfants d'avoir un peu d'exposition à la lumière du soleil même en hiver - important pour la synthèse de vitamine D.

    Normalement les enfants traînent dehors lors des récréations ou durant la pause du midi. Donc avoir 8h-16h c'est bien aussi de ce côté là, le soleil étant à son maximum quand ils sont dehors à l'école.

  • [^] # Re: Pas photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 4.

    Pas tout à fait.

    Dans la théorie, oui, en pratique le changement d'heure tel qu'il pourrait se faire en Europe pourrait avoir des soucis pratiques en cas de mauvaises concertations entre voisins. Il y a de nombreuses villes frontalières dont l'aire de répartition de la population ou économique (en banlieue) déborde sur la frontière. En France rien que Strasbourg et Lille sont concernés parmi les grandes villes.

    Du coup si tu as une heure uniforme en France, Belgique et Allemagne, ajuster de concert l'heure peut parvenir au même résultat que de changer nos rythmes de vie par rapport à l'heure légale. Et personnellement ce cas de figure ne me pose pas de soucis. Par contre, si chaque pays fait un choix différent du voisin, l'impact sur ces villes et les habitants ne sera pas nulle bien au contraire. Imagine s'il y avait une heure d'écart entre Paris et la région d'Île de France pour visualiser le concept. On me souffle dans l'oreillette que c'est déjà le cas grâce au merveilleux temps de transport parisien mais c'est un autre sujet.

    La solution pourrait, pour ces villes là, d'avoir une heure légale potentiellement différente du reste du pays de rattachement. Mais je vois déjà hurler tout le monde quant au fait que Strasbourg puisse avoir une heure légale différente de l'heure de Paris. Ou que la banlieue strasbourgeoise côté Allemagne soit à une heure différente de Berlin.

    Et cela ne règle pas tout à fait le cas des travailleurs frontaliers, qui sont très nombreux le long de la frontière française. Ni l'ensemble des échanges économiques qui sont très intenses dans cette région de l'Europe.

  • [^] # Re: On est à l'ouest de l'Europe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 10.

    Il faut je pense rappeler quelques notions de géographie.

    La densité de population européenne est bien plus importante que les États-Unis. Cela signifie que les grandes villes européennes sont assez proches les unes des autres géographiquement. L'Union Européenne a une densité de 115 habitants / km² contre 31 habitants / km² pour les États-Unis.

    De fait il y a de très grands espaces entre les zones urbaines américaines par rapport à ce qui existe en Europe. Et les États-Unis malgré les fuseaux horaires n'a qu'une grande ville qui est vraiment proche d'une limite d'un fuseau : Chicago. Le reste est globalement bien à l'écart. Et comme la distance entre ces grandes villes sont grandes, l'avion est souvent obligatoire pour voyager entre eux, avoir des fuseaux horaires a peu d'impact car els mouvements de population sont de fait plus limités.

    En particulier le triangle du Texas, l'axe Boston - Washington et la côte Californienne, grands bassins de populations où ça échange beaucoup localement pour travailler ou commercer sont bien entendus intégralement (chacun) dans le même fuseau horaire.

    L'Union Européenne a son cœur économique qui va de Milan à la mer du Nord. Cela implique les pays suivants : Italie, (Suisse), France, Allemagne, Luxembourg, Belgique et Pays-Bas et tout autant de frontières. En cas de choix divergents ici, cela peut nuire grandement aux échanges économiques et aux mouvements de population pour le travail. Il y a des villes frontières un peu partout. Vienne et Bratislava (deux capitales) ne sont espacés que de 60 km, l'agglomération de Strasbourg est à cheval sur une frontière, de même pour Genève, Bâle, Lille ou Maastrich. L'activité économique du Luxembourg attire des travailleurs de Belgique et de France. Paris - Bruxelles - Amsterdam - Luxembourg sont globalement dans un mouchoir de poche géographique avec des liaisons ferroviaires et routières très intenses. Mettre une frontière horaire serait assez gênant pour les habitants de ces villes et de leur banlieue.

    Bref, avoir différents fuseaux horaires au sein de l'UE n'est pas un problème car c'est déjà le cas. Mais il ne faut pas découper cela à l'arrache sans se préoccuper des situations à la frontière des États.

  • [^] # Re: Pas photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 4.

    Ne trouves-tu pas que la première solution est quand même la plus simple à mettre en œuvre ?

    Non car l'heure d'été est imparfaite. Trop de temps où le soleil est levé se fait à un moment de la journée où peu de personnes en profitent. Comme je l'ai dit, il semble qu'il y a nettement moins de gens debout à 4h30 du matin qu'à 22h30 du soir.

    Pourtant à 22h30 même au solstice d'été le soleil n'est plus là alors qu'il pointe son nez à 4h30.

    De toute façon cette adaptation ne serait à faire qu'une fois ce qui limite quand même le désagrément.

  • [^] # Re: Pas photo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 9.

    Sauf que je constate que les gens restent plus volontiers tard le soir (après 22h) qu'ils ne se lèvent tôt (avant 6h). D'ailleurs tu peux le voir dans la programmation médiatique, la TV et la radio ont des programmes plus variés tard le soir que le tôt matin ce qui n'est pas un hasard. Pourtant l'heure d'été ne colle pas avec cette organisation, le soleil se levant très tôt plutôt qu'il ne se couche tard.

    Adapter nos horaires cela se fait bien. On constate que plus on monte dans le nord de l'Europe, plus le repas du soir et l'activité économique se font tôt. En Belgique il y a peu de magasins ouverts à 19h, les gens mangent souvent le repas du soir à 18-19h plutôt que 20h comme beaucoup de français (ou plus tard encore en Espagne par exemple). Et cela se constate également en Allemagne ou dans les pays Scandinaves…

    Pourtant, tous ces pays là partagent le même fuseau horaire. Bien la preuve qu'avoir des pays qui partagent le même fuseau horaire même si c'est géographiquement aberrant peut fonctionner. Le soucis n'est pas l'heure de référence, le soucis est justement nos habitudes de vie par rapport à cet horaire de référence qui n'est qu'une convention.

    Donc qu'on choisisse l'heure d'été ou d'hiver, en réalité on s'en fiche. La question est : devons nous pas plutôt adapter nos rythmes de vie à celle du soleil indépendamment de l'heure de référence ? L'important est qu'on profite du maximum du soleil pendant notre période active. Même si cela signifie qu'on se lève à 4h pour se coucher à 20h.

  • [^] # Re: Les voisins ça compte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 10.

    Certains pays ont plusieurs fuseaux horaires et ça ne les empêchent pas de fonctionner correctement.

    Pas tous non plus, la Chine malgré son étendu n'en a qu'un. Et la Russie, comme le Canada ou les USA qui ont plusieurs fuseaux n'ont pas un découpage reposant sur les méridiens, loin de là. Ils tiennent compte des limites administratives et de la répartition de la population pour cela.

    Et certains pays ont changé de fuseaux horaires pour se rapprocher de leur premier partenaire commercial, ce qui est assez courant dans les îles du Pacifiques avec la ligne du changement de date.

    La France a une longue frontière dans une zone dense de l'UE qui va de Milan à la Mer du Nord. Où les échanges économiques et de population sont importantes. Instaurer une frontière horaire peut induire beaucoup de difficultés. Il semble sain de se concerter sur le sujet.

    D'ailleurs le Bénélux semble avoir signé un accord pour que les trois pays adoptent le même choix pour justement conserver cette proximité.

    À titre personnel, je ne comprends pas tout le tsoin tsoin. On peut garder le même fuseau horaire que nos voisins pour des raisons pratiques mais changer nos habitudes horaires. On peut aller au travail à 8h au lieu de 9 (ou inversement, à 10h) et finir à 17h ou 19h au lieu de 18h. Et tout adapter en fonction. on garderait l'aspect pratique d'un fuseau horaire uniforme tout en ayant un cycle de vie lié à celui du soleil.

  • [^] # Re: et ben

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal (Bonne nouvelle sur le) Renouvellement du droit d'auteur en Europe. Évalué à 1.

    En terme de programmes à proposer, non.

    Il n'y a aucune obligation qu'un communiste se présente aux élections, ni un royaliste, ni un nationaliste d'extrême droite ou quoique ce soit. En ce sens, les politiques ne nous doivent rien, si tu n'es pas satisfait des programmes proposés, concurrence les et présente toi. N'attend pas qu'un autre le fasse pour toi.

    Par contre oui, une foi élu le politique doit appliquer son programme et essayer de tenir compte aussi de la population qui n'a pas voté pour lui. Mais c'est un autre sujet. Mais là encore, il a la possibilité de passer outre les avis de l'opposition si celle-ci n'est pas assez forte. Ce qui est normal.

    Donc remets le propos dans son contexte avant de le juger.

  • [^] # Re: la mauvaise graine de Google

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sécurité, vie privée... et Google Analytics!. Évalué à 5.

    Deux choses.

    Il ne t'aura pas échappé qu'il a l'air d'avoir des sections sur cette page et que les licences OpenSource ne concernent pas toute la page. En effet, Support et OpenSource licences sont au même niveau mais pas les licences mentionnées plus bas.

    Pour une page qui s'appelle about cela fait sens de mélanger les licences dans cette page et qu'il faut bien regarder la section que tu lis.

    Sinon de toute façon ce n'est pas une preuve. Sony peut merder dans sa manière de faire. Demain je peux fonder mon parti nationaliste et libéral d'extrême droite et dire que c'est un parti communiste. Personne ne peut m'empêcher de le faire ainsi. Et pourtant tu admettras que ce n'est pas pour autant que le sens du mot communiste a été changé par cette action.

  • [^] # Re: la mauvaise graine de Google

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sécurité, vie privée... et Google Analytics!. Évalué à 5.

    Alors cet extrait je l'ai trouvé ici : https://www.sonymobile.com/be-fr/legal/terms-of-use-applications/

    Ce n'est pas une licence, et elle ne comporte aucunement les termes open source, source ouvert ou libre. Donc je ne vois pas le rapport.

    Car tous les produits de Sony ne sont pas libres donc je ne vois aps la contradiction ici.

  • [^] # Re: et ben

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal (Bonne nouvelle sur le) Renouvellement du droit d'auteur en Europe. Évalué à 3.

    Yaka Fokon.

    Tout à fait, mais c'est ça la démocratie. Si tu ne parviens pas à faire passer ton message, et à prendre du temps pour cela, comment veux-tu être écouté ?

    Vraiment, si l'offre actuelle ne suffit pas à certaines personnes, on n'est pas mieux servi que par soi même. Attendre que spontanément quelqu'un qui convienne apparaisse peut faire attendre très longtemps.

    J'espère qu'à chaque fois que tu trouves un bug dans ton LL tu corriges illico et tu envoies une PR.

    Personnellement, oui. Si je ne le corrige pas faute de temps, ou d'envie voire de compétences, je ne vais pas accuser le projet en question d'être pourri car ils ne me doivent rien.

  • [^] # Re: la mauvaise graine de Google

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sécurité, vie privée... et Google Analytics!. Évalué à 5.

    Libre et OpenSource c'est la même chose, cela se réfère dans l'ensemble aux mêmes licences (et donc logiciels). La différence réside essentiellement dans l'approche de la communication. Mais cela n'a pas d'impact sur ce qui est libre ou pas.

    D'ailleurs la FAQ de l'OSI exprime bien cet état de fait et que le but du terme OpenSource n'est pas de concurrencer le terme de Logiciel Libre qu'ils soutiennent mais juste de outrepasser la communication de la FSF qu'ils n'approuvent pas forcément et d'avoir un mot moins ambigüe à cause du free anglais qui est sans contexte difficilement compréhensible par le profane.

  • [^] # Re: la mauvaise graine de Google

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sécurité, vie privée... et Google Analytics!. Évalué à 6. Dernière modification le 15 février 2019 à 11:20.

    Mais le terme Logiciel Libre a été galvaudé aussi par ses supporters, en confondant copyleft et libre, que les libertés peuvent être refusées aux mauvaises personnes (terroristes, entreprises, électeurs d'extrême droite, etc.). Est-ce pour autant que la définition de la FSF ne fait plus sens et autorité ? Pas vraiment.

    On a la chance, pour une fois, que ce genre de définitions reposent sur des définitions précisent qui font globalement consensus. Autant s'en servir et les soutenir plutôt que de laisser ces définitions perdre leur sens et que toute communication avec ces termes soient délicats.

  • [^] # Re: et ben

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal (Bonne nouvelle sur le) Renouvellement du droit d'auteur en Europe. Évalué à 6.

    C'est une réponse pertinente mais j'aurais tendance à la rejeter (car je ne suis pas objectif), le fait que la rue doit faire "plier" le gouvernement me laisse penser que ce n'est pas naturel au système, les obtentions de droits/lois/réformes via les manifestations semblent une véritable contrainte des gouvernements (d'où le terme plier).

    Il faut voir la manifestation comme une forme d'expression du peuple face à l'action du gouvernement entre deux élections. Si le gouvernement avait été élu avec un plan A mais qu'il s'avère que ce point là du programme ne correspond pas aux attentes du peuple dont des électeurs, ils devront y renoncer ou alors faire un plan B.

    Cela permet aussi d'affiner l'expression du peuple que selon un seul vote. Admettons que je souhaite réformer quelque chose dans l'administration qui ne touche que les fonctionnaires. Peut être que le peuple en majorité a approuvé ce plan, mais que les principaux concernés non. La manifestation ou la grève permettent d'exprimer plus finement qui est pour ou contre ce genre de mesures.

    Donc oui un rapport de force s'installe, c'est inhérent à toute négociation de toute façon. Tant que cela se passe pacifiquement, je ne vois pas de problèmes à cela. Après il faut que les manifestants comprennent qu'étant minoritaires, ils ne peuvent gagner à chaque fois qu'ils vont dans la rue. Car la rue ne fait pas non plus la loi.

    Quand le choix m'est donné (à moi, citoyen votant non candidat) de choisir parmi 10 programmes politiques, c'est un choix très restreint.

    10 programmes, cela représente un choix en général assez large malgré tout. Il me paraît assez peu probable que tu n'aies pas une préférence marquée pour un des programmes en question.

    Notons que si tu n'es pas satisfait malgré tout de ce qui est proposé, il faut alors décider de se présenter au lieu d'attendre que magiquement un candidat idéal se présente. La démocratie pour fonctionner impose que les citoyens se bougent pour trouver des solutions et non d'être totalement passifs.

    Le but aussi de la politique est de trouver des compromis, le choix d'un candidat unique après un processus électoral permet de dégager ce compromis. Ce qui simplifie la mise en oeuvre du dit programme ensuite.

    • sachant que seuls les candidats "populaires" ont une chance d'être élu, cela rend le choix d'un candidat impopulaire presque vain (en terme d'impact politique),

    D'un autre côté, tu voudrais que le pays soit gouverné par un candidat avec un programme qui n'est pas accepté par la population ? Elle est où la démocratie ici ?

    • si je vote pour le candidat dont les idées semblent les plus proches des miennes alors je peux choisir ce candidat mais je ne serai pas d'accord sur tous les sujets,

    Voir la partie sur le compromis nécessaire. Bien que des alternatives sur ce point existent et j'y suis en soit favorable.

    • si le candidat pour qui j'ai voté ne fait pas ce que je pensais qu'il ferait, je n'ai pas moyen de changer mon représentant.

    En effet, pour l'instant il n'y a aps de solutions à court terme pour cela. Mais sur le temps long du moins, la population peut le faire. Il faut que la population sanctionne dans les urnes les élus qui ont manqué à leur rôle que ce soit par inapplication du programme ou suite à des activités illégales.

    On remarque que malgré tout, la population soutient des politiques dans cette situation, cela ne les incite pas à être plus raisonnables.

    Cela étant, je suis d'accord que pour mettre un tel système en place à grande échelle, ce serait pour le moins compliqué.

    C'est le principal problème de ce genre de mesures, à l'échelle cela devient délicat à mettre en œuvre. Je pense qu'on devrait permettre au citoyen de se saisir ou de proposer certains textes au Parlement.

    Mais avec des gardes fous, pas de possibilité de violer les traités internationaux (genre on bloque les immigrants européens à la frontière ce qui est contraire à Schengen) ou avec l'État de droit (on instaure une discrimination quelconque par exemple). Pour outrepasser ces points là il faudrait une procédure plus lourde du genre révision constitutionnelle.