vlamy a écrit 751 commentaires

  • [^] # Re: Prof qui répond

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Alpha: une machine bêta avec écran.. Évalué à 10.

    Ça sert à comprendre comment fonctionne les machines sur lesquelles tu développeras peut être plus tard. Ou plus généralement à comprendre comment fonctionne un ordinateur.

    Dans des cas mineurs, tu seras peut être amené à coder en assembleur, des parties d'OS, voir des drivers, voir même autre chose.

  • [^] # Re: Tuer l'Open Source

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 4.

    Il n'existe que deux moyens pour tuer une activité :
    - Les impôts
    - Les subventions

    Sans les subventions et le CIR, je pense que beaucoup de PME actrices du LL en France auraient déjà coulée. Ce que tu dis n'est pas faux à 100%, mais pour moi tu simplifies trop le problème. Tu négliges complètement le contexte économique dans ces propos, l'état des marchés, …etc

    Depuis quand l'Open Source a besoin de l'argent du contribuable pour fonctionner ?

    Qui a proposé cela? A ma connaissance, ce ne sont ni les discours des conférenciers des états généraux de l'Open Source, ni ceux du ministère de l’Economie Numérique, et encore moins ceux du CNLL, APRIL, AFUL, etc. Peut être des moules sur la tribune DLPF? et encore j'en doute !

    Peut-être qu'un mouvement dans lequel tous les acteurs se définissent comme libres est dangereux pour la filière industrielle largement subventionnée donc prisonnière du gouvernement et de ses choix aberrants.

    Peux-tu développer? je ne comprend pas. De qui parles tu quand tu dis : « la filière industrielle largement subventionnée donc prisonnière du gouvernement et de ses choix aberrants.» ?

    Depuis quand des administratifs comprennent les enjeux des logiciels libres et depuis quand ils sont meilleurs pour décider ce qui est bien que les gens qui consomment du LL (des gens comme nous).

    Je dirais que c'est un peu le rôles des Zapolsky, Isnard et autres cadors du LL dans ces états généraux : être conseillés éclairés du ministère de l’Economie Numérique. Après sont-ce les acteurs les plus pertinents dans ce rôle? Ont-ils des intérêts dans ce rôle? Ont-ils des copains de classes placés dans ce ministère? Autant de question intéressantes à creuser.

    Je pense aussi que la volonté de restructurer les organisations du LL va dans ce sens : les ministres aimeraient avoir un interlocuteur unique pour prendre conseil. Même si cette proposition est maladroite, on retient quand même une volonté de leur part de dialoguer, de prendre du conseil, d'écouter la communauté francophone du LL.

    Il n'y a qu'à voir le monumental échec du Plan POP à la Réunion pour comprendre. Je rappelle pour les deux du fonds qui discutent que le plan POP impose d'utiliser une distro qui n'est pas si libre que ça pour plus cher qu'un portable sous Windows. Et que les djeunes qui en bénéficient payent environ 50€ à ceux qui savent pour passer sous un Windows pirate (donc virus, trojan, etc.) Ça a coûté la bagatelle de 23 millions d'€ sur trois ans.

    Certes, cela ne fais peut être pas de la bonne publicité pour le LL, on peut aussi citer le cloud souverain, avec un budget 5 fois supérieur. Mais j'ai tendance à penser que pas mal de gens ne sont pas dupes (au moins ceux qui s'intéressent à ce sujet) et voient bien que ce ne sont pas les éditeurs de logiciel libre qui s'en mettent plein les fouilles dans ce genre de manœuvre.

  • [^] # Re: Arrêtez de rêver, on cause business, là…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche États généraux de l'Open Source en France. Évalué à 5.

    En allant dans ton sens, avec les précisions que j'ai compris :

    Les organisations des LL vont-elles recevoir des financements ?

    Non, ce n'est pas prévu pour le moment (la question a été posée il me semble). Enfin à part si tu comptes Linagora les SSLL dans ces organisations bien sûr. Les CNLL et APRIL et autres organisations à but non lucratif sont gentiment encouragées à se « restructurer », avant que l'état daigne les prendre au sérieux.

    Ou bien des grosses boîtes vont avoir du fric pour faire du support sur des logiciels produits par d’autres ?

    Je dirais oui, car je comprend comme ça la place que la ministre donne aux SSLL et autres « champions du libre ».

    Le gouvernement va-t-il financer directement LibreOffice et PostgreSQL (présentés comme “essentiels” dans le rapport Ayrault) ?

    Non, absolument pas. La position du gouvernement pour le moment, c'est de montrer qu'on peut réussir à utiliser ces logiciels libres. C'est déjà bien, certes ! Mais il n'est aucunement question de contribuer financièrement (directement ou indirectement en embauchant des contributeurs) à ces projets. C'est du moins ce que j'ai retenu de la partie « L'Open Source et le secteur public : comment établir une relation gagnant-gagnant ? ». En gros, on nous explique que c'est très dur d'imposer les logiciels libres dans l'administration, donc il faut s'estimer heureux que l'état les utilise.

  • [^] # Re: Recrutement, vampirisement de talents?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Google Summer of Code 2013. Évalué à 1.

    A priori je me faisais de fausse idées alors, j'ai bien fait de demander d'autres avis :)

  • [^] # Re: Recrutement, vampirisement de talents?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Google Summer of Code 2013. Évalué à 2.

    De part sa nature, Debian ne recrute pas tout court ;)

    C'est vrai que l'exemple de Debian est peut être mal choisi.

    Il faut pas oublier qu'avoir été admis à un GSoC est déjà une réussite en soit: ça booste pas mal le CV.

    C'est indéniable, c'est aussi pour ça que je ne dénigre pas la démarche.
    Merci pour le retour.

  • # Recrutement, vampirisement de talents?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Google Summer of Code 2013. Évalué à 6.

    Salut ! Et belle dépêche !
    Bon je sais que c'est osé, mais la question me taraude tellement que je me lance :

    Est-ce que le GSoC n'est pas juste un processus de recrutement pour Google? Je veux dire est-ce qu'il y a vraiment des étudiants (des bons, ceux qui gagnent) qui finissent ailleurs que que chez Google, via le GSoC? Par exemple des gens recrutés par un des mentors, du genre Debian ou autre?

    Je dis juste ça parce que le peu de personnes que je connais qui y ont participé, ont ensuite été recrutées (en très grande partie) par Google, et ce, directement ou indirectement par le biais d'un mentor. En plus, elles ne développent plus pour du libre aujourd'hui et quand on leur demande sur quoi elle bossent on à l'impression de violer leur intimité. Étant donné que ces mêmes personnes bossent 12H par jours, ça limite les échanges pour garder une relation sociale avec elles. Je ne sais pas si c'est bien ou mal d'être recruté jeune par Google, après tout c'est sûrement une des meilleures écoles pour apprendre à coder aujourd'hui. Mais je me pose quand même la question.

    Je manque de retours pour me faire une vraie opinion. Quelqu'un aurait des exemples intéressants?

    PS : Certains verront un coté trollesque dans ce commentaire, mais c'est une vraie question que je me pose. Je me demande vraiment si je dois pousser des étudiants dedans ou pas. Si oui, avec quels conseils?

  • # Indécidable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel type d'écran utilisez vous pour votre ordinateur ?. Évalué à 6.

    Manque la case « j'ai plusieurs écrans et je n'ai aucune idée de la différence de techno entre eux ».

    Il manque aussi les écrans braille (il y a peut être une des 40 réponses « J'ai pas d'écran » qui correspond à ce cas).

  • [^] # Re: Le public préfère être jaloux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Quand les lois européennes sont dictées par les lobbies américains.... Évalué à 1.

    Tout d'abord, je pense aussi que c'est un joli hors-sujet. Le mal étant fait j'ai envie de répondre :

    Envier ceux qui sont plus riches c'est comme se demander pourquoi l'autre en a une plus longue : ça ne sert à rien et surtout pas à cultiver son bonheur. Une alternative pour s'occuper sans dépenser d'argent et se valoriser : contribuer au logiciel libre. En plus il paraît que ça fait pousser le kiki.

  • [^] # Re: Pas besoin de traqueur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal TPB AFK. Évalué à 1.

    En tous cas, ton idée de cercle pourrait s'implanter facilement en modifiant légèrement le code d'un tracker (existe-t-il une implémentation de référence libre?). Le seul hic que je vois est l'identification par adresse IP, à l'heure des box, NAT et adresses IP dynamiques, ça me paraît restreint.

    En même temps, si tu changes le mode d'identification, il faut faire gaffe à ne pas impacter le client. Bref, pas mal de joyeusetés en perspectives :)

  • [^] # Petite précision

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal TPB AFK. Évalué à 2.

    Attention, la DHT n'est pas encore intégrée dans la spec Bittorent. Cela fais longtemps que je n'ai pas mis le nez dans le protocole, mais l'utilisation de la DHT génère des problèmes, notamment vis-à-vis du contrôle de l'équité (grossièrement : éviter ceux qui pompent sans donner). De façon plus technique, la gestion de l'essaim est difficile aussi lorsque les pairs sont volatils (durée de session moyenne inférieure à une heure). La DHT c'est bien, mais on ne peut techniquement pas faire tout ce que l'on fait avec un tracker (optimisation de l'essaim, contrôle d'équité et sécurité partielle avec blacklist dans le tracker). La où la DHT est bonne, c'est pour mettre les trackers en réseau entre eux. Mais le trackeless Bittorent, dans lequel tout le monde devient tracker, je suis sceptique. Je suis peut être vieux jeu, mais j'aime bien avoir confiance dans le tracker que j'utilise.

  • [^] # Re: JORAM dans WebSphere AS et JBoss?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Présentation de JORAM. Évalué à 1.

    Je crois que la formulation est trompeuse, on aurait pu remplacer par :

    Il peut également être utilisé dans d'autres serveurs d'applications propriétaires ou libres, tels que WebSphere ou encore JBoss, à la place des composants de messagerie utilisés par défaut, et ce, grâce à l'API JCA.

    Ce que nous voulions indiquer est le fait que nous avons déjà fait tourner JORAM au sein de WebSphere et JBoss.
    Est-ce que cela répond à votre question?

  • [^] # Re: vitrine

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des règles de vie en communauté, Internet, vitrine de soi, et la « vie privée ». Évalué à 2.

    Je n'y avais même pas pensé !
    Faut vraiment que je vienne plus souvent sur DLFP, je suis trop naïf :)

  • [^] # Re: vitrine

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des règles de vie en communauté, Internet, vitrine de soi, et la « vie privée ». Évalué à 2.

    Je suis peut être hors sujet, mais pour moi on parlait de

    <meta name="robots" content="noindex,nofollow" />
    
    

    Pour Google en tous cas ça marche très bien !

  • [^] # Re: Que feriez vous à ma place ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des règles de vie en communauté, Internet, vitrine de soi, et la « vie privée ». Évalué à -3.

    Je crois que ta blague est passée inaperçue, mais saches que j'ai ri !

  • [^] # Re: Intégration

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Présentation de JORAM. Évalué à 1.

    Sur WAS (Websphere Application Server), comme c'est un produit IBM, l'implémentation JMS par défaut, c'est MQSeries. Pour JBoss, il y a une implémentation par défaut qui est JBoss Messaging. Mais tu dois pouvoir faire tourner JORAM à la place sans soucis particulier du fait de la compatibilité JMS 1.1.

    C'est presque ça, la compatibilité avec les différents serveurs étant assurée par le standard JCA. En gros si on a une vue en couche : on a le serveur d'application, qui se connecte avec JORAM via JCA, puis l'API JMS au dessus pour les applicatifs.

    Par contre, quand j'utilisais JonAS (vers 2004), il me semble que c'était déjà JORAM l'implémentation par défaut.

    Oui et c'est toujours le cas.

    En même temps, derrière JonAS il y a l'INRIA, qui est aussi impliquée dans JORAM.

    A l'origine JonAS et JORAM sont issus de projets collaboratifs entre l'INRIA et Bull. Aujourd'hui JonAS est supporté par Bull et JORAM par ScalAgent DT. Inria (on ne doit plus dire l'INRIA aujourd'hui) est aujourd'hui complètement en dehors de ces deux projets.

  • [^] # Re: belle dépêche!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Présentation de JORAM. Évalué à 2.

    Ce qui s'en rapproche le plus :

    Après il y a beaucoup de téléchargements de JORAM par des utilisateurs non-identifiés, donc nous ne sommes pas capables (hélas) de répertorier tous les usages. A titre d'exemple, ça nous est déjà arrivé en workshop de tomber sur des gens inconnus pour nous, qui se disaient experts JORAM :)

  • [^] # Re: Intéressant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pétition pour le « dégroupage du Cloud souverain français ». Évalué à 2.

    J'abonde dans le même sens !
    On parle de quoi là : un datacenter centre de traitement de données financé par l'état?

    Pourtant, les technologies et les PME françaises du Cloud sont nombreuses et concurrentielles. Elles auraient permis, si elles avaient été utilisées, de fournir un service depuis plusieurs mois. Elles étaient déjà opérationnelles, pour certaines depuis des années.

    Je ne comprends pas de quoi on parle : de logiciel, de matériel? Dans les deux cas, oui on a ce qu'il faut en France.

  • [^] # Re: Charité quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Streaming du FOSDEM 2013. Évalué à 1.

    Ben c'est un peu le principe du logiciel libre : ils peuvent en vivre sans y contribuer. Mais bon, l'expertise d'une SSLL c'est plutôt du commerce de mon point de vue, donc la meilleure manière de contribuer à des projets libres, en vendant des services qui se basent dessus, ça serait d'y contribuer financièrement et en faisant de la publicité. Non?
    Dans l'affirmative, ça ne me dérangerais pas qu'ils vendent du Linux sans faire de code dedans : ils apporteraient alors leur expertise de commerçants.
    Après se pose l'éternel problème : combien doit-on donner?

  • [^] # Re: Charité quand tu nous tiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Streaming du FOSDEM 2013. Évalué à 2.

    Une SSLL au FOSDEM, en voilà une idée rigolote.
    Il y a une différence en verser dans Linux et contribuer. Pour le cas de Linagora, je pense que leur business model est plutôt de verser que de contribuer.

  • [^] # Re: libre ou pas libre?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche FaitMain.org, un magazine collaboratif sur le Do It Yourself. Évalué à 2.

    Ce n'est pas un problème de la clause NC.
    Ce dont tu parles, c'est le problème de toutes les licences.

    Tout à fait, c'est juste que le problème se pose moins souvent avec un produit libre :)

  • [^] # Re: libre ou pas libre?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche FaitMain.org, un magazine collaboratif sur le Do It Yourself. Évalué à 0. Dernière modification le 02 février 2013 à 21:37.

    Désolé, je me suis trompé de commentaire.

  • [^] # Re: libre ou pas libre?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche FaitMain.org, un magazine collaboratif sur le Do It Yourself. Évalué à 2.

    A priori, la clause NC est connue pour poser problème en cas de co-auteurs. Il faut que l'intégralité des auteurs soient d'accord pour changer la licence et il y a des cas compliqués lorsque l'un des auteurs est injoignable ou lorsque l'on rentre dans des séries d'œuvres dérivées. Je ne suis pas un expert non plus, donc je dois oublier des cas, demander à l'APRIL est une bonne idée.

  • [^] # Re: libre ou pas libre?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche FaitMain.org, un magazine collaboratif sur le Do It Yourself. Évalué à 2.

    Merci pour la réponse. Le fait est que si un auteur ne connais pas bien la licence, en publiant son article sur votre site avec la licence par défaut (cc-by-nc-sa) il se privera de toute exploitation commerciale future, même dérivée.

    Ce n'est pas forcément une mauvaise chose, mais faut que tous les auteurs le sachent !

  • [^] # Re: Bricolage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche FaitMain.org, un magazine collaboratif sur le Do It Yourself. Évalué à 2.

    Bidouille c'est plutôt utilisé pour traduire hack/hacking.

  • [^] # Re: Proverbe d'informaticien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal KDE from scratch. Évalué à 10.

    Proverbe indien :

    Leurs bugs d'aujourd'hui sont nos emplois sous-payés de demain.