William Steve Applegate a écrit 1185 commentaires

  • [^] # Re: C'est bon mangez-en !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Entretien avec Antoine Mercadal, d’Archipel Project. Évalué à 3.

    J'attendais de voir ce qu'allait donner oVirt... j'attends toujours.

    Moi aussi, mais maintenant que les sources sont out, j'espère ne plus attendre très longtemps. Archipel a une architecture intéressante, une interface classieuse (même si, franchement, Cappuccino/Objective-J c'est pas trop ma tasse de café), mais quand on bosse avec des gens qui n'ont pas forcément l'esprit le plus ouvert qui soit, un truc comme oVirt permet de sortir l'argumentaire « regardez, c'est Red Hat (+ Intel, etc.) derrière, et en plus c'est écrit en Java, c'est *enterprisey* ! » et, avec un peu de chance, m'épargner l'énième déploiement client sous VMware (j'en ai ras la casquette de VMware, de leurs licences à la noix et de leur vCenter Windows-only tout pourri).

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  • [^] # Re: C'est fameux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Journal bookmark The Stallman Dialogues. Évalué à 2.

    Si je comprends bien ce que dit maître Eolas, ça repose sur le fait que l'article précise que ce qui est puni est la divulgation « de mauvaise foi », et Eolas de soutenir qu'« il n'y a nulle mauvaise foi de la part d'un député […] de transmettre une correspondance qui lui est adressée ès qualité par un citoyen sonnant le tocsin ». Ce que je peux admettre. En revanche, je ne suis pas député : est-ce que cela s'applique aussi dans mon cas ? Je ne sais pas, et c'est pour cela que j'irai consulter un avocat si la question se pose un jour.

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  • [^] # Re: C'est fameux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Journal bookmark The Stallman Dialogues. Évalué à 5.

    Dans la liste de ses "exigences" je ne vois personnellement rien de choquan

    Même celle-ci ?

    I am glad to give interviews to the press about the GNU system, but before I do, I want to be sure they will not repeat the two common mistakes (calling the whole system "Linux" and associating GNU or me with "open source"). Please explain this, and ask the journalist if he will agree to call the system "GNU/Linux" in the article […]. If the journalist agrees, then I agree to an interview.

    Qu'il souhaite que ses propos soient retranscrits tels quels, c'est légitime (surtout quand on voit des articles se laissant aller à des raccourcis hasardeux dans les citations). En revanche, qu'il veuille imposer au journaliste de ne pas appeler le système « Linux » dans son article, moi je trouve ça gonflé : tu imagines, par exemple, le sécrétaire général de la LCR dire à un journaliste « je vous donne une interview uniquement si dans votre article vous n'écrivez pas “ capitalisme ” mais “ impérialisme ” que j'estime plus correct » ?

    Pour être clair, je n'ai rien contre le fait qu'il exige par exemple que le journaliste mentionne que Stallman veut que le système soit appelé d'une autre manière. Le journaliste doit pouvoir l'appeler comme il lui semble juste, en revanche.

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  • [^] # Re: C'est fameux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Journal bookmark The Stallman Dialogues. Évalué à 3.

    Je n'ai pas l'impression que cela soit aussi simple. Si tu lis l'article 226-15 du Code pénal, tu verras qu'il y a deux paragraphes : le premier porte sur les « correspondances […] adressées à des tiers », et le second dit qu'est puni des mêmes peines le fait, entre autres de « divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie électronique ». Tu remarqueras qu'il n'y est plus question du destinataire.

    Je ne suis pas avocat (je n'en joue même pas un à la télé), du coup au vu de cet article, je ne me permettrais pas de divulguer publiquement un courriel reçu sans avoir au moins consulté un membre de cette profession au préalable.

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  • # Canaima n'est pas basée sur Ubuntu

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Venezuela] - 23 de enero, Caracas. Évalué à 4.

    Si le venezuela possède sa propre distribution Canaima, basée sur Ubuntu, il me semble que les machines des infocentros utilisent Debian.

    D'après le document de présentation, Canaima « est une méta-distribution [Linux] Vénézuélienne basée sur Debian ». Ceci explique peut-être cela (soit dit en passant, c'est dommage qu'il n'y ait pas au moins une petite section sur le site, listes de diffusion, etc., pour les utilisateurs non hispanophones. Plus d'utilisateurs potentiels, c'est toujours bénéfique, ne serait-ce qu'en termes de bugs trouvés).

    Si vous lisez la langue de Mark Twain, voici par ailleurs un article sur les fameux infocentros (attention, lien vers un site favorable au Méchant-Dictateur-Chávez-Qui-Mange-Les-Enfants™ ;-)

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  • [^] # Re: Emplacement physique des serveurs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La liberté d’information menacée en Italie. Évalué à 1.

    D'après le message de Wikipedia, il semble que ça soit plus qu'un droit de réponse, c'est carrément le remplacement/retrait de l'article original.

    Non. Tu peux lire l'article 8 de la loi, et l'addition que j'ai postée plus haut, pour t'en convaincre. Il est à mon sens clair que les corrections ne remplacent pas l'article original car c'est une loi qui traite à l'origine de la presse écrite, où il est notoirement difficile d'aller changer un article déjà imprimé.

    Comme je ne lis pas l'italien, je ne peux guère aller vérifier la portée exacte de la loi.

    La portée exacte de la loi, en ce qui concerne Wikipédia, n'est ni plus ni moins qu'un droit de réponse. C'est le reste de la loi (sur l'interdiction de publication des écoutes jusqu'à la fin de l'enquête préliminaire, en particulier) qui me pose problème (ainsi qu'à plein d'autres Italiens, mais apparemment on est coincés jusqu'en 2013).

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  • [^] # Re: Emplacement physique des serveurs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La liberté d’information menacée en Italie. Évalué à 1.

    C'est marrant parce qu'il semblerait qu'en France aussi on puisse exercer un droit de réponse sans passer par un juge, et je ne vois pas les médias déborder de textes pondus par la com' de S.....r. Comment l'expliques-tu ?

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  • [^] # Re: Emplacement physique des serveurs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La liberté d’information menacée en Italie. Évalué à 2.

    Je n'ai pas réussi à savoir où étaient situés les serveurs italiens.

    La réponse est : aux Tas-Unis et aux Pays-Bas.

    La loi s'applique-t-elle sur les contenus hébergés en Italie ? Sur du contenu posté par des italiens ?

    La loi qui est ici modifiée, en l'occurrence la loi du 8 février 1948 sur la presse, dit dans son article 1er que « sont considérés comme de la presse ou des imprimés, aux fins de cette loi, toutes les reproductions typographiques, ou obtenues par des moyens mécaniques ou physico-chimiques destinées en quelconque manière à la publication ». Il n'y a pas de mention de l'origine de la publication. Un juriste pourrait-il nous dire ce qui se passe dans ce cas-là ?

    Bref, quelle est en pratique la portée de cette loi ?

    En pratique, les bloggueurs Italiens devront tenir compte des droits de réponse des intéressés comme la presse écrite le fait. Plus précisément, l'article 8 est agrémenté du texte suivant : « pour les sites informatiques, y compris les journaux quotidiens et les publications périodiques diffusées par voie télématique, les déclarations ou les rectifications sont publiées, dans les quarante-huit heures après la requête, avec les mêmes caractéristiques graphiques, la même méthodologie d'accès au site et la même visibilité que la nouvelle à laquelle elles font référence ».

    Pour ma part, je ne trouve pas complètement anormal que l'on ait un droit de réponse aux affirmations publiées (sur le Web ou ailleurs) sans en passer par un juge des référés. Le contraire donnerait un pouvoir de nuisance bien trop important aux détenteurs de médias à forte audience. Et je ne pense pas qu'écrire « en application de la loi nous publions ci-dessous le démenti des intéressés » enlève quoi que ce soit à l'article original. Donc, j'aurais tendance à suivre le Gouvernement sur cette loi. D'un autre côté, ledit Gouvernement a prouvé maintes fois qu'il était indigne de la moindre confiance, aussi est-il permis de s'interroger sur le but réel de ce nouveau décret.

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  • [^] # Re: Précisions?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche SOGo v2.0b1 — Compatibilité native avec Outlook maintenant disponible !. Évalué à 1.

    Je m'associe à la tournée de louanges : même sans Outlook, SOGo était déjà un très beau produit. En revanche, j'aimerais bien savoir s'il y a moyen d'installer cette version avec compatibilité native sans passer par la VM fournie, et sans recompiler/patcher la moitié de l'Univers ; si je me rappelle bien, tout ça passait par Samba4 et OpenChange, est-il possible de s'en tirer avec les versions empaquetées de ces softs ? Y a-t-il un howto pour configurer le tout ensemble ?

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  • [^] # Re: déçu je suis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pragmatisme à la Torvalds, ou, Linux sur Github. Évalué à 1.

    Mais pour le dépôt de sources proprement dit, tu n'en a pas grand chose à faire que GitHub tu zappe ton projet.

    Oui, là, entièrement d'accord, les DVCS ça roxxe :-) Mais mon souci, c'est que GitHub, c'est une plate-forme de collaboration, pas juste un dépôt Git : perdre les contenus de ton wiki et ton bugtracker, ça fait râler, donc s'assurer qu'on peut vraiment les récupérer quand ça va mal, ce n'est pas inutile (la question se pose encore plus pour des sites comme SourceForge qui hébergent en plus les ML, le site du projet, etc.).

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  • [^] # Re: déçu je suis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pragmatisme à la Torvalds, ou, Linux sur Github. Évalué à 2.

    Le problème aurait été le meme en europe, l'Europe ayant eu la bonne idée de rajouter le meme genre de disposition dans la loi.

    Et si j'étais Sénégalais ? :-) Je n'ai pas dit dans mon post que l'Europe était mieux lotie (encore que je n'aie pas connaissance en France de flopées de lettres-types DADVSI amenant des fermetures de sites, alors que le DMCA c'est la fête au village), mais qu'il valait mieux être dans sa propre juridiction pour ne pas prendre de risques avec des lois méconnues.

    Dans le cas présent, l'auto hébergement aurait simplement change le destinataire de la requête de sony, et l'auteur aurait bien été oblige de le supprimer.

    Euh ? Si un quelconque zozo (fut-il gros comme Sony) envoie une notification DMCA à postmaster@mon.domaine, je ne compte pas effacer mes propres fichiers, il resteront bien au chaud sur mes disques, merci beaucoup. Pas plus que je ne vais les retirer du Net, d'ailleurs : au mieux, sa missive partira chez Dave Null, et au pire, il aura droit à un « ici tes lois s'appliquent pas, alors ta note tu te la mets au c.l, et tu te torches avec ! »¹. S'il a vraiment envie de me les voir retirer, il pourra toujours déposer une plainte en bonne et due forme.

    Ton exemple est au contraire un argument POUR les services externes, héberges dans des pays avec des lois plus souples.

    Je le répète : si le serveur est à vous, dans votre pays, tant qu'un juge de votre pays n'y voit pas un problème, vous êtes tranquille (sauf si vous êtes États-Uniens, pas d'bol). Si vous êtes hébergés par une entreprise ailleurs, la loi locale peut permettre aux zozos de vous causer du tort avec une simple lettre (et la boîte ne prendra de risques pour vous : elle vous zappera allègrement).

    ¹ À prononcer bien sûr avec l'accent pied-noir de rigueur

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  • [^] # Re: déçu je suis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pragmatisme à la Torvalds, ou, Linux sur Github. Évalué à 8.

    Alors oui, le code de github n'est pas libre, mais je peux récupérer mes données sans problème, que ce soit le wiki, les issues ou autre.

    Même lorsque GitHub te zappe ton projet parce que, disons, Sony leur a demandé ? C'est une vraie question, mais c'est aussi un avertissement : se reposer sur une boîte externe dans un pays aux lois différentes du votre (par exemple, sur l'ingénierie inverse), ça peut poser des problèmes que vous n'auriez pas avec un serveur sous votre contrôle dans votre juridiction de résidence.

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  • [^] # Re: MediaGoblin, une petite demo n'aurait pas ete de trop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Petites brèves : MediaGoblin, CloudStack, Walt Disney et G'MIC. Évalué à 1.

    En fait non, c'est même possible comme fonctionnement, avec un parseur SQL -> SQL. Mais bon.

    Et ça existe ? Parce que, sinon, tout est possible, certes, mais on n'a pas forcément le temps ni les capacités de l'implémenter.

    Par contre, que lorsque tu écris select(concat(a,b)) il te le traduise en SELECT a||b ou SELECT CONCAT(a,b) suivant la cible, ben oui c'est possible, et pire, ça existe.

    Oui, donc en fait, à ce point, je n'écris plus du SQL, j'écris dans un langage qui est ensuite interprété en SQL (je pense au DQL de Doctrine, par exemple). Très peu pour moi, merci, j'aimerais éviter de multiplier les indirections.

    C'est bien ça qui est décrié, c'est que tout le monde n'utilise pas de lib d'abstraction d'accès aux bases.

    Oui, et ce que je dis en écrivant que je fais « comme tout le monde », c'est que ton assertion est à mon sens erronée : la plupart des projets ou des développements spécifiques un peu sérieux ont une couche d'abstraction (et la plupart du temps, c'est ADOdb ou PDO, quand ce n'est pas un ORM tel que Propel ou Doctrine). C'est même un des points que je vérifie en premier lorsque j'évalue un soft PHP.

    C'est du NIH si tu réimplémente une nième vois un ORM qui existe déjà dans la nature, qui aurait déjà été testé, qui soit fiable, etc.

    Mon critère de base était que ce soit basé sur ADOdb justement parce qu'elle est testée et fiable, et il y avait déjà une classe qui faisait 80 % de ce que je voulais. Pourquoi aurais-je été changer complètement de bibliothèque ? Autant tirer avantage du fait qu'on a accès aux sources, non ? Le point important reste pour moi le rapport entre temps nécessaire pour l'adaptation et avantage retiré d'un outil plus proche de ce que je souhaite.

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  • [^] # Re: MediaGoblin, une petite demo n'aurait pas ete de trop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Petites brèves : MediaGoblin, CloudStack, Walt Disney et G'MIC. Évalué à 3.

    Même en PHP il existe des bibliothèques pour pouvoir facilement faire abstraction du SGBDR. Si j'ai envie d'utiliser Postgresql, sqlite ou firebird, pourquoi est ce que le logiciel m'en empêche ?

    En partie parce que PHP est l'un des temples du Not Invented Here. Ce qui fait que tout le monde faisant des applications PHP utilise sa propre lib d'accès aux SGBD, à chaque fois avec les mêmes bugs / limitations / ...

    Aaaahhh… Oui, c'est la faute à PHP, ce langage tout pourri qui n'est utilisé que par des Mickeys qui ne connaissent pas les bibliothèques d'abstraction. Si seulement ils voyaient la lumière et utilisaient $langage_a_la_mode, ça se passerait beaucoup mieux : sa bibliothèque magique comprendrait que, lorsque j'écris SELECT * FROM coincoin LIMIT 10, je veux en réalité dire à mon MS SQL Server SELECT TOP 10 * FROM coincoin ; que lorsque j'écris SELECT a||b, je veux en réalité écrire SELECT CONCAT(a,b) (ou est-ce SELECT a+b ? Ah, les joies des standards) ; et ainsi de suite. Vrai ?

    Bon, trêve de plaisanteries : comme tout le monde en PHP, j'utilise une bibliothèque d'abstraction (ADOdb, pour ne pas la nommer, plus un ORM rudimentaire basé sur la classe ADODB_Active_Record), mais je cible principalement MySQL. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est celui que j'ai le plus de chance de retrouver si mes applis doivent tourner sur une plate-forme d'hébergement tierce. Si un client me demande (PostgreSQL|SQL Server|DB²|Oracle|.*), ma réponse sera invariablement : sans problème, je vous fais un devis supplémentaire pour les tests et adaptations que ça va nécessiter. Ce n'est pas du NIH, c'est juste qu'il faut justifier le temps passé à adapter le code (c'est moins vrai pour des projets libres, mais quand même : est-il plus intéressant d'ajouter des fonctionnalités, ou de porter vers un autre SGBD ? Personnellement, je me concentrerais sur les features et j'attendrais que quelqu'un en ayant le besoin vienne me proposer un patch pour son SGBD de prédilection).

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  • [^] # Re: Femme au pilori

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Line meurt. Évalué à 10.

    Encore une qu'a cassé le build avec son dernier commit, hein ? Bien fait pour elle !

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  • [^] # Re: Vrai !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les motards, cette engeance du diable.. Évalué à 9.

    • Piéton : si seulement ils regardaient un peu plus avant de tenter de traverser et ne pas se servir juste des oreilles pour se déplacer (problème plus fréquent en vélo)...

    Si seulement les automobilistes se rappelaient qu'un piéton à un passage piéton voudrait qu'on le laisse passer plutôt que d'accélérer… Quant à voir venir le trafic, vu que généralement le trottoir est bordé de part et d'autre du passage piéton de véhicules de toutes tailles garés (parfois en double file), on est déjà obligés de s'engager sur la chaussée simplement pour jeter un coup d'œil au prochain lourdaud qui ne s'arrêtera pas :-/

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  • [^] # Re: [HS] [LINUX] [bad graphics board driver

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plan9 & 9Front: Le front tombe!. Évalué à 3.

    Moui, et lorsque quelqu'un a le même problème avec un noyau officiel, tu lui dis quoi au monsieur ? De plus, si je ne peux plus considérer qu'une release en x.0.0 d'un paquet aussi important que le noyau est stable, alors c'est à désespérer (vous me direz, KDE… euh non, rien).

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  • [^] # Re: [HS] [LINUX] [bad graphics board driver

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Plan9 & 9Front: Le front tombe!. Évalué à 7.

    Prenons mon cas (je suis un peu nombriliste, vois-tu) : je passe Samedi dernier au noyau 3.0.0. Normalement, aucun problème, n'est-ce pas ? Un aptitude update et roulez jeunesse ? Eh ben non, patatras, au réamorçage, impossible d'avoir une résolution plus haute que 1024×768. Je fouille les logs : le dmesg se remplit à une vitesse effarante de messages m'indiquant que l'EDID renvoyée par mon écran a une mauvaise somme de contrôle (c'est sympa pour l'utilisateur, devoir fouiller des logs obscurs à la recherche de messages cryptiques. J'aurais pas su ce qu'était un EDID, je n'allais pas loin).

    Or, KMS se base sur ce fichu EDID. J'appelle Gogol, et je trouve un patch… qui n'a jamais été appliqué parce qu'Adam Jackson n'a pas aimé. Donc, on est parti pour recompiler un kernel. Ça nécessite de connaître make-kpkg, patch, j'en passe et des meilleures, ce n'est peut-être pas de l'admin système stricto sensu mais c'est quand même beaucoup de tracas. Sans compter que le patch tel qu'il était n'enlevait pas toutes les entrées dans le dmesg. Quelques recompilations plus tard (ça a pris une bonne partie de la nuit sur mon Celeron), tout allait bien… si ce n'est que le mode vidéo que j'utilisais auparavant n'était plus disponible :-(

    Donc, troisième étape, appel à cvt et xrandr pour recréer le mode vidéo souhaité (toujours mieux que de devoir racheter un écran parce qu'on a changé de noyau). Inutile de dire qu'à ce point, on a perdu toute prétention d'user-friendliness, ainsi qu'un temps conséquent. Et ce n'est pas un problème de matos proprio (ça marchait auparavant) mais une régression. Donc, bon, je n'ai pas de problème avec ça (je me dis que c'est le prix de la liberté), mais je comprends que certains veuillent que ça Juste Marche™ en permanence. Surtout si ce sont des dévs un peu pointus qui sont mieux payés à coder qu'à trafiquer leur noyau pour faire marcher correctement leur matos.

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  • [^] # Re: mais bien sur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Encore une technologie sensible rachetée par les États-Unis. Évalué à 5.

    Sinon, j'ai toujours entendu dire qu'un des problèmes en France, était que les chercheurs font un peu ce qu'ils veulent dans leur coin.

    Autrement dit, ils sont libres de se consacrer aux aspects de leur domaine qui les intéressent plutôt que ceux qui vont rapporter des thunes ? Je trouve ça pas mal.

    Dans les pays anglosaxons, il y a beaucoup plus de partenariat entre chercheurs universitaires et entreprises. Et ils ont la culture de monter des start-up quand ils trouvent des trucs intéressants.

    Je sais pas pourquoi, mais ça me paraît malsain : une université ou autre institution (MIT, etc.) et ses chercheurs devraient avoir pour but de disséminer le savoir à tous, pas de poser des brevets dessus et faire des partenariats commerciaux en capitalisant sur ces derniers (oui, les modes de financement des universités FR et US doivent être assez différents, c'est juste que je n'aime pas leur modèle).

    Envoyé depuis mon PDP 11/70

  • [^] # Re: mais bien sur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Encore une technologie sensible rachetée par les États-Unis. Évalué à 8.

    la France n'a pas de prix Nobel (le seul que les politiques soient capables de nommer etant Marie Curry...)

    Et en plus elle est d'origine Indienne, visiblement !

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  • [^] # Re: Prestashop, Magento et l'autre ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Prestashop communique beaucoup à la maison. Évalué à 1.

    Moui. Sauf que ces modules ne sont certainement pas Open Source ; c'est probablement ça qui me gonfle. Si j'écris une extension pour un soft libre, ben soit je ne peux pas la publier (parce que ma direction s'y oppose et que je l'ai écrite sur mon temps de travail, par exemple), soit je la publie sous une licence libre. Là, on a une appli dont le cœur est Open Source, mais bon nombre de modules tierce partie ne le sont pas (surtout depuis les versions 1.x, ce n'était pas trop le cas en 0.x), ça fait un peu bait and switch comme disent les rosbifs.

    Enfin, d'un autre côté, on a échappé au pire : à un moment, l'auteur se demandait s'il n'allait pas abandonner la GPL pour l'application elle-même…

    Envoyé depuis mon PDP 11/70

  • [^] # Re: Prestashop, Magento et l'autre ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Prestashop communique beaucoup à la maison. Évalué à 1.

    Opencart doit être sympa pour une petite boutique je pense, peut être encore trop jeune, mais il ne gère pas les stocks d'un produit configurable (disposant d'options sélectionnables par le client, comme la pointure, ça la fout mal).

    C'est-à-dire ? La 1.4.9 en tout cas a bien des quantités par option. Par ailleurs, lorsqu'on a eu besoin de changer des trucs, OpenCart a toujours été assez facile à modifier/étendre. Les deux reproches que j'ai, c'est (1) le style de goret du code (trucs pas factorisés, indentation à la va-comme-je-te-pousse, etc.), et (2) le côté un peu caractériel du chef de projet, mais sinon c'est un bon produit. En revanche, les gens qui vendent des extensions payantes se foutent du monde : parfois 200 EUR pour un module de paiement qui m'a pris genre trois heures à coder. L'esprit du libre est parti en vacances, visiblement…

    Quant à Magento, bah la description colle avec les tests que j'avais fait à l'époque : ma première impression en ouvrant un fichier source avait été « aïe, ça sent l'usine à gaz faite par des dévs PHP qui aimeraient faire du Java ». Inutile de dire que je ne l'ai pas retenu :-)

    Envoyé depuis mon PDP 11/70

  • [^] # Re: Orange aussi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal SFR, nouveaux forfaits "données seulement". Évalué à -4.

    Je suppose que tu voulais écrire « on a accès à tout Internet, ou tout Internet excepté les 0,0000002 % de machines qui ne sont ni en v4 ni en dual stack » ? Je veux bien qu'on soit vendredi mais restons sérieux : tous les RIR continuent à allouer du v4 pour le moment. Tant que l'APNIC (ou un autre, mais ça a l'air bien parti pour qu'ils soient les premiers) n'a pas épuisé son stock, il n'y aura pas de déploiement v6-only, sauf à but symbolique.

    Préoccupons-nous déjà d'obtenir une IPv4 publique sur les connexions 3G ; lorsque ce sera le cas, l'accès v6 ne posera plus de problème (il suffira de monter un tunnel sur son téléphone, voire un simple 6to4).

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  • [^] # Re: Retour aux sources

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal HS - carte d'identité et empreinte de l'index gauche . Évalué à 7.

    J'ai un parent étranger et mon parent français n'est pas né en France, pourtant, je n'ai jamais eu de problèmne spécial en refaisant ma carte d'identité ou mon passeport (en 2009).

    Content pour toi. Quant à moi, j'avais un parent Italien et un inconnu sur mon acte de naissance. Le résultat, lorsque j'ai voulu partir en voyage hors d'Europe a été fa-bu-leux. Laisse-moi te raconter par le menu :

    1. ACTE 1 : à la mairie, je demande un passeport. On me répond que, puisqu'il n'y a pas de parent Français sur mon acte de naissance, il va me falloir un certificat de nationalité. Je réponds que j'ai une carte d'identité où il est écrit « nationalité Française ». On me dit que « les anciennes cartes, on les délivrait plus facilement » (euh, pardon ? Ça veut dire quoi ça ?) mais que « les nouvelles, c'est plus strict ». Coup de bol, j'en ai une nouvelle, que j'exhibe. Éberluée, l'employée éructe « mais qui vous l'a délivrée ? ! [elle retourne la carte] Euh ? C'est nous ? Ah ben, euh, c'est une erreur ! ». Ordre m'est donné d'aller au tribunal pour le fameux certificat.
    2. ACTE 2 : au tribunal, j'explique mon cas (je passe sur l'employée avec autant de tact qu'un pachyderme concernant ma situation familiale ; elle ne semblait pas le faire exprès, mais ça agace). On me dit que la demande va partir à Nantes, et que ça prendra bien deux mois (!). Je prends peur (mes billets sont déjà arrivés) et elle me dit d'amener les billets pour accélérer le traitement. Coup de bol, je les ai avec moi, je les lui fourre sous le nez. Avant de partir, je demande s'il ne vaudrait pas mieux que j'aille m'enquérir auprès du consulat. Réponse : « ce serait plus prudent ». La confiance règne (et la suite va montrer que c'était bien mérité)
    3. ACTE 3 : au consulat d'Italie (un grand machin en pierre à l'extérieur, un truc sale et délabré, genre URSS sous Brejnev à l'intérieur), la préposée à l'accueil me demande si j'habite toujours à une adresse périmée depuis des lustres. Honnête comme le crétin que je suis, je réponds que non. « Alors, deuxième étage, bureau 3 pour mettre à jour, puis bureau 4 pour le passeport ». Ma quête s'achèvera, hélas, au bureau 3, où l'employée (fort aimable au demeurant, malgré le côté très bizarre de se faire tutoyer — c'est assez normal en Italien, mais je n'avais plus parlé cette langue depuis belle lurette) me dit, après avoir fouillé dans un classeur bouffé aux mites et rempli de feuilles volantes en tout genre, qu'elle « ne comprend rien à mon dossier ». Elle décide d'appeler l'État-Civil à Rome (qui n'a aucune trace de votre serviteur) puis à Ceva (j'ignore toujours ce que ce patelin paumé vient faire dans l'équation), sans plus de succès. On griffonne mon mobile sur une des feuilles du classeur, et on me dit que l'on me rappellera lorsqu'on aura eu plus d'infos (aïe).
    4. ACTE 4 : après quelques semaines, je rappelle le tribunal (où l'on me dit que, non, rien ne leur est parvenu), puis le consulat, qui en revanche me dit qu'en fait ils n'ont pas besoin de plus de documents car ils m'ont déjà délivré un passeport (j'aurais aimé que l'on m'appelle lorsqu'on s'était rendu compte de la chose, mais bon), je n'ai qu'à passer le lendemain avec des photos et du pognon, et un acte de naissance internationalisé. Chouette ! Je vais à la mairie faire le fameux papier (l'employée revêche me demande tout de go : « pourquoi vous voulez ça ? Ce n'est pas habituel ! ». Euh… Ce sont mes affaires, non ?) et je repars à l'assaut. Sauf que…
    5. ACTE 5 : à l'arrivée au consulat, on me dit qu'en fait, il y a un os. Un type aussi aimable qu'une porte de prison Nord-Coréenne me dit qu'il y a une chance que j'aie répudié ma nationalité Italienne en devenant Français (quinze ans plus tard, je n'ai plus aucun souvenir de la chose) donc ils refusent de me délivrer quoi que ce soit avant d'avoir vu le papelard Français (oui, il me faut un document Français pour prouver que je suis bien Italien. On nage en plein délire). Puisqu'on m'a rappellé qu'ils m'avaient donné un passeport, je le signale, mais on me dit que « c'était par pure courtoisie » (ah bon, d'accord ! Je n'ai pas été demander s'ils donnaient aussi des accréditations secret-défense par courtoisie). On me dit aussi que je ne dois pas être bien pressé puisque je ne me suis pas préoccupé de ma nationalité jusque-là (singulier argument : les nationaux sans papiers seraient donc des citoyens de seconde zone ?). Donc, on attend et...
    6. ACTE 6 : la poste m'amène une réponse négative de Nantes : pas de trace de moi dans leurs fichiers. Serais-je devenu apatride ? On me demande maintenant de ressortir tous mes certificats de scolarité pour prouver que j'ai bien résidé ici suffisamment longtemps pour devenir Français. Je balance ça aux Italiens en attendant, et un peu de fouilles dans la loi de mon pays m'indique que leurs exigences, c'est un peu du vent, les répudiations devant être notées dans un registre consulaire pour être advenues. Je me fends donc d'un autre courriel avec les articles de loi correspondants. Aucune réponse, bien sûr.
    7. ACTE 7 : je fais la tournée des établissements scolaires où j'ai traîné mes guêtres (heureusement je n'ai pas bougé de ma ville). Certains n'avaient même plus mon dossier, mais ils sont compréhensifs. Je repars au tribunal avec mes certificats.
    8. ACTE 8 : le temps est presque écoulé lorsque je reçois enfin mon certificat d'existence bureaucratique. Un de mes amis insiste pour me recommander auprès d'un fonctionnaire qui peut faire bouger les choses pour m'obtenir un passeport en vitesse. N'y aurait-il donc que le piston qui marche ? Le fonctionnaire me dit de l'appeler après avoir déposé le dossier. J'y vais et… on me le refuse car les photos ont quelques poussières (si !). La mairie fermant, j'abandonne. De toute manière, mon avion est déjà parti à ce point, et je ne me sens pas de prendre des vacances écourtées après tout ce fatras. Je reviens le jour suivant, mais je n'appelle pas le fonctionnaire. Je n'en reçois pas moins un passeport avec une célérité époustouflante.
    9. ACTE 9 : avec le fameux papelard, je reviens chez les Italiens, où on le lit et me dit « ah mais vous avez la double nationalité » (ce que j'avais dit depuis le départ), et « ben vous voyez, c'était pas compliqué ». Je reste sans voix. Maintenant il faut encore qu'ils m'inscrivent à l'état-civil. « Comptez un bon mois ». Ça en fait déjà deux, et mes vacances sont à l'eau, je ne râle pas. La suite s'est passée à peu près normalement, sauf qu'une fois demandé, le passeport a pris un temps fou à se matérialiser (un mois et demi). J'ai vaincu la bureaucratie et mon existence a été reconnue. Joie !

    Conclusions :

    • apparemment, les CNI et les passeports, ça se délivrait un peu n'importe comment. Heureusement, maintenant c'est sérieux. Tellement sérieux que, même si vous êtes de bonne foi, ça va être dur
    • si vous voulez obtenir quelque chose de nos administrations, devenez copain avec un fonctionnaire
    • avoir plusieurs nationalités semble être un avantage ; j'ai maintenant découvert que ça pouvait en fait vous compliquer la vie

    Envoyé depuis mon PDP 11/70

  • [^] # Re: pas de voix ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Forfait 3G Data illimité sans *. Évalué à 3.

    En théorie, ce n'est pas très dérangeant, ce serait même mieux (un seul numéro pour te joindre, et ton IPBX fait sonner tous les postes : PC fixe, téléphone mobile, etc.). Les quelques problèmes que je vois :

    • les gens qui téléphonent longtemps : je n'utilise quasiment jamais l'heure de communications pour laquelle je paye, mais pour ceux qui le font je ne sais pas jusqu'où les opérateurs VoIP seraient avantageux (surtout si les communications vont vers des mobiles). D'ailleurs, quelqu'un a-t-il un opérateur VoIP (SIP) à conseiller pour ses tarifs ?
    • les gens qui utilisent beaucoup le SMS : dans mon cas, nombre d'amis l'ont quasiment adopté en lieu et place du courriel pour m'écrire, et les réorienter risquerait d'être ardu (sans parler de ceux qui n'ont que des feature phones sans client de messagerie)

    Hormis cela, ça me conviendrait plutôt… en espérant que ça ne soit pas du vaporware, parce que je ne m'explique pas vraiment comment France-Wireless a pu convaincre un opérateur de leur accorder des termes permettant la vente de ce genre de service :-/

    Envoyé depuis mon PDP 11/70