BSA: Des calculs antipirates simplistes

Posté par  (Mastodon) . Modéré par Benoît Sibaud.
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9
avr.
2003
Commercial
Libération critique une étude publiée le 2 avril par la BSA (Business Software Alliance), qui conclut que faire passer le taux de logiciels piratés de 40% à 30% provoquerait 400 milliards de dollars de croissance en plus dans le monde.

On y trouve de bons arguments («l'étude considère que tout logiciel qui ne serait plus piraté serait acheté, oubliant qu'un programme copié n'est parfois pas assez utile pour être payé...») et d'autres beaucoup moins bons («le piratage, dans certains pays, est souvent le seul moyen de se fournir en logiciels indispensables.»). Bien entendu, aucune mention des logiciels libres.

Aller plus loin

  • # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    je rigole je rigole =)
    Ils comptent donc que tous les photoshop installé sur la machine a papa maman serait acheté si pas piraté? ah ah ah ... Mieux mieux, ils pensent que les gens vont acheté toutes les mises a jour de MS Office pour chez eux s'il fallait payé?
    Ah ah ah ...bon... assez rigolé =)
    Après le coup d'accusé une fac qui avait un miroir de d'un ftp mdk qui contenait OpenOffice de distribué du logiciel pirate.... terrible terrible la BSA
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Cela serait marrant que les warezer commencent à donner des noms de logiciels libre pour obliger le BSA à tous downloader pour vérifier le contenu des fichiers.

      ok je --->[]

      "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Rigoles rigoles

      Posté par  . Évalué à 6.

      rigoles tant que t'as des dents comme dirait l'autre......
      paske l'air de rien, ca serait pas la première fois que des actions hallucinantes seraient perpétrées grâce à une excuse que tout le monde sait bidon......genre en irak par exemple....enfin moi j'dis ca....
      Même si on ne peut qu'être contre le piratage, il faut quand même faire très attention au risque de dérapages en tout genres....et si les états s mettent à jouer le jeu de la BSA ca peut faire très mal......
      tout ca pour dire qu'au lieu de rigoler, je pense qu'il serait de bon ton de s'alarmer....
      • [^] # Re: Rigoles rigoles

        Posté par  . Évalué à 10.

        Peu importe que l'état prenne en main la lutte contre la copie illicite de logiciels. Si les sociétés sont à jour dans leurs licences, il n'y a pas de problème. Sinon, il est normal qu'elles soient poursuivies. Même chose d'ailleurs pour les particuliers.
        Seulement voilà, les éditeurs derrière le BSA ont toujours profité du «piratage» pour diffuser allégrement leurs logiciels (tiré de l'article : «Autrement dit, mieux vaut 1 million d'utilisateurs dans le monde dont 100 000 ont payé, que seulement 150 utilisateurs, tous payants.»). On en revient toujours au même problème, à savoir que si les gens devaient payer toutes leur licences, ils n'utiliseraient tout simplement pas ces logiciels, et on tomberait à 100.000 voire 200.000 utilsateurs au lieu d'un million. Les 800.000 ou 900.000 autres utiliseraient donc autre chose, par exemple gratuit, voire Libre, ce qui mettrait la version gratuite en position de force sur le marché par rapport à la suite payante, qui, le temps aidant, perdrait des parts de marché. Pas rentable à long terme, la facilité à faire de la copie illicite étant le seul moyen pour tenir le marché durablement.

        Lutter activement contre le piratage et arriver quand même à se maintenir sur le marché est possible à condition qu'il n'y ait pas d'alternative ou que celles-ci ne soient pas connues. Il nous faut donc diffuser au maximum des OpenOffice.org, des CD de GNUWin et des Knoppix, ça aidera les gens à faire un choix :)
        • [^] # Re: Rigoles rigoles

          Posté par  . Évalué à -3.

          Je suis tout a fait d'accord avec toi.
          De plus, si personne ne piratait rien, les etudiants fraichement diplomes ne connaitraient rien. Je veux dire par la que, dans mon ecole par exemple, on nous donne des projets a faire sous MS Access, sous Borland, sous Illustrator, alors que l'on ne dispose pas d'assez d'ordinateurs ayant ces logiciels installes pour le nombre d'eleve. La seule solution est l'utilisation de logiciels pirates chez soi. En gros, on ne nous dit pas d'utiliser des logiciels pirates, mais on nous place dans une situation ou l'on est oblige de le faire.
          Pensez vous qu'autant de monde saurait utiliser 3DSMAX en entrant sur le marche du travail si les logiciels pirates n'existaient pas ?
          Je pense qu'il devrait y avoir une loi permettant aux particuliers d'utiliser des logiciels pirates s'ils n'ont effectivement pas les moyens financiers permettant d'acheter ces logiciels et s'il s'agit d'apprendre a utiliser des logiciels dont on aura besoin en milieu professionnel.
          • [^] # Re: Rigoles rigoles

            Posté par  . Évalué à 7.

            et puis il devrait y a voir une loi qui permettent aux gens qui ont pas les moyens de choisir leur nouritture gratuitement dans les supermarchés, aisni que les CD, les téléviseurs et les fringues qu'ils veulent, parce que c'est pas juste, ils ont pas les moyens d'acheter tout ca sinon.
            • [^] # Re: Rigoles rigoles

              Posté par  . Évalué à 4.

              « et puis il devrait y a voir une loi qui permettent aux gens qui ont pas les moyens de choisir leur nouritture gratuitement dans les supermarchés, aisni que les CD, les téléviseurs et les fringues qu'ils veulent, parce que c'est pas juste, ils ont pas les moyens d'acheter tout ca sinon. »

              Oui, pourquoi ? Tu vois quelque chose qui pose problème là-dedans ?
              Appliqué de manière raisonnable (gratuité, mais pas en quantité illimitée), ça rejoint le principe de l'allocation universelle. Et c'est en fait même beaucoup plus pertinent que quelque chose de spécifique aux logiciels (qui eux ont des alternatives gratuites, grâce au libre).
          • [^] # Re: Rigoles rigoles

            Posté par  . Évalué à 5.

            Tu prends un peu le problème à l'envers. Si les étudiants ne savent pas utiliser un certain logiciel en arrivant sur le marché du travail, il reste deux solutions à l'entreprise ayant un besoin auquel répond ce logiciel : - former les salariés concernés par l'exploitation ou l'utilisation du logiciel concerné (cher: prix licences + formations); - utiliser un logiciel alternatif répondant plus ou moins bien aux attentes. Dans le dernier cas, de nouveaux problèmes se posent : -est-ce que le logiciel répond parfaitement à nos besoins ? Si ce n'est pas le cas, il faut l'améliorer ou (entre autre si c'est impossible) demander à l'éditeur (aux programmeurs) de l'améliorer; - est-ce que ce logiciel est mieux connus du personnel fraichement embauché. C'est là que se pose tout l'intérêt des logiciels libres: - Tout le monde peut s'y former sans contraintes pécunières; - On peut le modifier sans problème pour lui permettre de répondre à nos besoins, ou éventuellement, demander à la communauté qui sera plus ou moins réactive. Traduction, c'est un investissement, mais je persiste à croire qu'il est profitable pour l'entreprise. Je suis persuadé que c'est malheureusement parce que l'investissement risque d'être profitable à d'autres entreprises qu'aussi peu d'entre elles sont encore prêtes à sauter le pas. Il faudrait que celles-ci comprennent qu'il vaut mieux miser sur son niveau d'expertise que sur la vente de logiciels (dans le cas des éditeurs/SSII bien sûr)...
          • [^] # Re: Rigoles rigoles

            Posté par  . Évalué à 1.

            Beaucoup de programmes existent avec une licence étudiant, il y a un an, je me suis payé le Borland C++ Builder, environ 500 francs. Je sais qu'il existe la même chose pour visual C++ en un peu plus bridé (interdiction de distibuer ses softs). AUcune idée pour les autres
          • [^] # Re: Rigoles rigoles

            Posté par  . Évalué à 2.

            « Je pense qu'il devrait y avoir une loi permettant aux particuliers d'utiliser des logiciels pirates s'ils n'ont effectivement pas les moyens financiers permettant d'acheter ces logiciels et s'il s'agit d'apprendre a utiliser des logiciels dont on aura besoin en milieu professionnel. »

            Ce ne serait pas des logiciels « pirates » puisqu'une telle loi rendrait légale les copies actuellement illégales.
            Le « qui n'ont pas les moyens financiers » est inutilisable en pratique, il faudrait libérer la copie pour tout le monde (c'est de toutes façons principalement ceux qui n'en ont pas les moyens qui copient). Ce serait une mesure en faveur du logiciel propriétaire, mais si c'était jugé utile pourquoi pas ? Enfin à mon avis ça ne devrait pas être nécessaire en raison de l'existence d'alternatives libres. Et ça pourrait donc être une bonne raison d'inciter les employeurs à utiliser du libre.
            Pour ce qui est du « dont on aura besoin en milieu professionnel », ça n'a rien de vérifiable non plus, ça ne pourrait pas être appliqué.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je posais aussi hier sur la tribune la question du «manque à perdre» qui n'est jamais compté dans les calculs des études du BSA.
      J'explique :
      Le «manque à gagner» supposé part du principe que tous les logiciels copiés illégalement seraient payés si les gens n'avaient pas le choix (ils n'imaginent même pas que les gens ne l'utiliseraent si ils n'avaient pas les moyens de le payer, mais bon, passons ...). C'est alors que vient la notion de «manque à perdre» [(c)(TM) by moi], qui parlent des licences payés mais non utilisées. Je pense en particulier aux entreprises (essentiellement visées par la campagne du BSA) qui possèdent des licences Open (qui coûtent la peau des fesses, mais moins qu'une politique de licences par poste) : lorsque ces entreprises achètent des ordinateurs portables pour leur commerciaux, ceux-ci viennent en général avec une version de Windows, inutile puisque l'entreprise a déjà le droit d'installer sur toutes les machines qu'elle possède Windows (à cause de la licence Open). Quelqu'un sur la tribune m'avait même donné l'exemple d'une société où c'est arrivé.
      La licence Windows est donc payée 2 fois. Je reprends aussi l'exemple de la boîte où j'étais, où l'on avait au moins 4 licences Windows 98 pour 4 postes qui tournaient sous Linux. Enfin, bon, là, il y en a 2 qui ont été utilisées à une époque, mais quand même.
      Il serait peut-être judicieux que les membres du BSA se mettent en accord avec leurs licences avant d'hurler au loup, non ?

      Comment ça, c'est pas possible ?: )
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  . Évalué à -3.

        Je confirme les licences si c'était surveille cmme il faut ce serait tres mauvais pour le marché "pourri" , non parce que si tu te mets à surveiller les licences tu met ton nez dans les achats informatiques pas la BSA elle mème, mais les gens responsables qui lui rendent compte...
        Et là, là y a du pipî culotte dans l'air, pour ceux qui croient que je paranoyent prenez un autre exemple la viande chez buffalo grill et s'informent des apparences successives qu'a pris cette affaire ; et sur ce que ça signifie quant à l'intégrité ambiante dans les "boites" et concernant les achats ; on est au royaume du "gentlemen agreement". Pirate, gentilhomme de fortune.

        Pour ce qui est de se faire peur, franchement il y a pire que le BSA et l'Europe. Soit ils sont réalistes, soit on va avoir autre chose à défendre que la liberté de programmer.
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Je confirme, c pareil à la fac... les crédits arrivent pas tout au bon moment, et quand on les a... faut les dépenser. Par exemple en licences inutiles, des fois qu'on en aurait besoin plus tard...
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ce n est pas tres clair dans l annonce de l'article mais sur Libération c'est tres clair ces chiffres sont à mettre en rapport avec les entreprises .

      Ne mélangez pas tout ..

      si le taux de logiciels copiés illégalement dans les entreprises passait en quatre ans de 40 % à 30 % à l'échelle de la planète, ce serait rien moins que 1,5 million d'emplois en plus, 400 milliards de dollars de croissance économique et 64 milliards de recettes fiscales pour les Etats.
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  . Évalué à 3.

        400 milliards de dollars de croissance économique et 64 milliards de recettes fiscales pour les Etats.

        400 milliards de plus pour les capitalistes qui possedent les entreprises et 65 milliards de dollars pour les us pour payer la guerre.
        • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

          Posté par  . Évalué à 7.

          Ce qui est incroyable dans leur idee de 64 milliard de revenu fiscal en plus, c'est que l'on pourrait croire que payer ces logiciels produrait de la croissance! Si les entreprises payaient ces logiciels (qui de toute facon elle achetent HT), c'est en faisant des economies dans d'autre domaine. Pour qu'il y ait plus de revenu fiscal il faut que la croissance soit positive et il ne me semble pas que payer son due a microsoft soit la solution.
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        > 1,5 million d'emplois en plus, 400 milliards de dollars de croissance > économique et 64 milliards de recettes fiscales Mais c'est completement débile ça.... 400 milliards de dollars en plus, oui... dans la poche des sociétés propriétaire de logiciels... Mais c'est aussi 400 milliards de moins dans la poche des sociétés qui doivent payer ces 10% de licenses en plus... --> 1,5 millions d'emplois créés ??? ahah laissez-moi rire, au mieux la moitié c'est un échange d'employés entre les deux types de sociétés sus-citées... et le reste... ben à la rue... Enfin, on dirait que la BSA vient de nous ressortir un nouvelle version de la génération spontanée.... Vont bientôt résoudre le problème de la masse manquante de l'univers :)
  • # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

    Posté par  . Évalué à 2.

    Evidement, il n'ont pas pensé que la plupars des gents qui copie ms office ou autre n'en font pas une utilisation aussi courant qu'il en vaille la peine d'acheter une licence.
    Il leur restera quoi ? les logiciels libres évidement.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 3.

      Pour la plupart, il leu rrestera surtout Wordpad, qui est en fait "suffisant" pour la plupart des utilisateurs de Word... Apres, effectivement, ca en deciderait peut etre certains a franchir le pas ver OpenOffice ou d'autres "alternatives", mais faut pas rever, tout le monde ne vas pas massivement migrer vers les LL si on surveille plus les problèmes de piratege........
  • # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

    Posté par  . Évalué à 7.

    le piratage, dans certains pays, est souvent le seul moyen de se fournir en logiciels indispensables

    Cela peut être nuancé mais n'est pas nécessairement complètement faux.

    Si on fait un parallèle avec les médicaments contre le sida, les voler serait la seule façon de se soigner dans certains pays, leur prix n'ayant aucune commune mesure avec le niveau de vie.

    L'attitude des fabricants de logiciels, qui constiste à se protéger avec des brevets, est tout à fait similaire à celle de l'industrie pharmaceutique: brevet -> pas de concurrence -> prix sans rapport avec la stricte rentabilité (cf word et windows, pour d'autre raison que les brevets !)-> prix inacceptable dans la plupart des pays. -> piratage

    Pour les médicaments le prix est fixé par la sécu, me semble-t-il. C'est un garde-fou. Ou est le garde-fou pour les logiciels ?

    C'est sûr que logiciel libre permet de sortir de cette situation tant que les brevets ne se sont pas imposé partout, mais c'est très récent. ça ne fait pas longtemps que Linux est utilisable en poste bureautique/internet par tout un chacun.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 2.

      De toute facon, c'est aux pays/peuples de fixer les lois. Le fait d'autoriser la copie de logiciels, la fabrication de medicaments brevetes sont des positions respectables (si c'est le souhait de la majeur partie de la population) et tres courageuses (groupes de pressions internationaux) !

      Il faut bien note que dans certains pays la copie de logiciels (qu'elles qu'ils soient) n'est pas illegale. La loi c'est pas celle des super-puissances !

      Apres on peut parler de moralite, mais c'est une autre affaire...
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

      Si, pour moi, c'est complètement faux:

      - Tout d'abord, il n'y a pas de logiciels indispensables, contrairement aux médicaments. Personne ne peut mourir du fait de ne pas utiliser MS Word, ou autre.

      - Par contre, le fait de ne pas s'informatiser est un obstacle au développement. Mais là, rien n'oblige à utiliser des logiciels en violant leurs licences, alors que des logiciels libres existent.

      - Enfin, le fait que les logiciels libres ne conviennent que depuis peu est également faux. Pour ma part j'ai installé ma première Slackware vers 16-17 ans, en mode texte, et je n'avais à l'époque aucune connaissance informatique (sauf un peu de Win95), mais juste de la motivation. Certes, il n'y avait pas de véritable équivalent de MS-Office, mais il y avait de quoi faire du traitement de texte, de la programmation, et de quoi naviguer sur Internet (Netscape 3, si je me souviens bien).

      Pendant des années (et c'est encore le cas) des non-informaticiens ont travaillé avec des interfaces DOS sans se plaindre, parce c'était ce qui se faisait de mieux. Il n'y a donc pas de nécessité à utiliser le dernier logiciel qui clignotte de Microsoft. Il s'agit toujours d'un choix, on n'est jamais obligé de "pirater".
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  . Évalué à 6.

        Une question, pourquoi l'existence des licenses vous parait aussi naturelle ? Pourquoi serait ce le vendeur qui devrait specifier exactement ce qu'on a le droit de faire avec la chose vendue (license)?
        C'est aux peuples de decider s'ils veulent appliquer on non des licenses et ce qu'ils veulent qu'on puisse mettre dans les licenses.
        • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

          «pourquoi l'existence des licenses vous parait aussi naturelle ?»

          Elle n'est absolument pas naturelle, c'est un contrat fait par l'homme. On peut accepter ou refuser le contrat. Par contre, dans le cas idées (en particulier des logiciels) elle repose sur une autre idée, le droit d'auteur. Cette autre idée n'est pas non plus "naturelle", et on peut très bien imaginer un pays dans lequel toute oeuvre produite tomberait immédiatement dans le domaine public.

          Par contre, ce n'est pas parce que quelque chose n'est pas "naturel" qu'il ne faut pas le respecter. Les défenseurs du libre ont pour la plupart décidé de se reposer sur le concept de licence pour défendre leurs idées. Si on rejette l'idée de licence, on rejette aussi la GPL, par exemple. Ce qui n'est pas non plus nécessairement une mauvaise idée.

          Là où ça commence à devenir intéressant, c'est quand on veut imposer sa vision à quelqu'un. Par exemple, Microsoft vit dans un monde où le droit d'auteur lui donne la propriété de ses productions logicielles. Elle vent un certain nombre de droits sur ces productions. Si quelqu'un vient lui dire (en gros): "je vous emmerde, je n'ai pas la même conception de la propriété que vous, je veux votre production sans payer", cela pose un problème. Sur la première partie de la phrase, pas de problème, on peut très bien avoir une vision différente des choses. Sur la deuxième partie de la phrase, ça cloche parce qu'on concède toujours la propriété ("votre production"), mais pas la possibilité d'en disposer.

          La seule solution, c'est de se placer dans un pays où le droit d'auteur n'existe pas, où les logiciels/romans... n'appartiennent pas à leurs auteurs. Pour l'instant à ma connaissance ce n'est le cas nulle part.
          • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

            Posté par  . Évalué à 1.

            Si quelqu'un vient lui dire (en gros): "je vous emmerde, je n'ai pas la même conception de la propriété que vous, je veux votre production sans payer", cela pose un problème. Pourquoi ? Les autres sont libres de ne pas lui donner. C'est plutot, un truc style si tu me le donnes j'en fait ce que je veux. Choisis. La seule solution, c'est de se placer dans un pays où le droit d'auteur n'existe pas, où les logiciels/romans... n'appartiennent pas à leurs auteurs. Pour l'instant à ma connaissance ce n'est le cas nulle part. Dans un tel monde, un logiciel ou un livre est et reste ecrit par son auteur. Par contre l'auteur ne peut pas dire ce que l'utilisateur pourra faire avec (un cd que tu pourras ecouter les 1er mercredi du mois pex, un soft que tu peux installer trois fois...).
            • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

              «Les autres sont libres de ne pas lui donner. » Non, ici c'est sans l'accord de l'éditeur qu'on copie illégalement ses logiciels. On ne lui demande pas de choisir, on prend. Ce que tu décris, c'est plus la politique des logiciels libres: si tu me les vends/donne j'en fais ce que je veux.
              • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

                Posté par  . Évalué à 2.

                c'est sans l'accord de l'éditeur qu'on copie illégalement ses logiciels. On ne lui demande pas de choisir, on prend.

                Si je suis dans un pays ou la copie est legale, l'editeur peut tres bien choisir de ne pas distribuer son produit dans mon pays. Apres, il peut aussi poursuivre ceux qui exporterons ce logiciel dans mon pays ou demander a son pays de mettre en embargo sur mon pays ou me declarer la guerre pour m'imposer ca facon de voir les choses (autorisation de l'auteur de restreindre comme il le souhaite l'usage de ce qu'il m'a distribue).

                Ce que tu décris, c'est plus la politique des logiciels libres: si tu me les vends/donne j'en fais ce que je veux.

                Je decris un systeme ou il n'est pas possible de faire autrement.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 2.

      > Pour les médicaments le prix est fixé par la sécu, me semble-t-il. C'est un garde-fou. Ou est le garde-fou pour les logiciels ? Avec des effets pervers : il semble que les prix imposés par notre Sécu nationale poussent certaines entreprise étrangères à ne pas commercialiser leurs molécules en France tant que le prix de ces molécules sur le marché international n'a pas rejoint le prix imposé par la Sécu. Nous serions fournis plus tard que les Etats-Unis par exemple où les prix sont libres (mais les médicaments performants réservés à une élite). Au fait j'avais lu je ne sais plus où que les études et développement des molécules pharmaceutiques étaient amorties en quelques mois. Je ne trouve plus cette référence. Quelqu'un à des liens vers ce genre d'information? merci.
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  . Évalué à 1.

        Avec les prix imposés par la sécu au moins tous le monde est théoriquement à égalité pour se soigner. Mias bon, je sais pas si c'est comme ça en réalité.
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  . Évalué à 2.

        Nous serions fournis plus tard que les Etats-Unis par exemple où les prix sont libres

        Ca c'est parce qu'on veut bien respecter les lois criminelles sur les brevets. Si le brevet et la copie n'etait pas limite par des lois concus pour proteger les grands groupes, on pourrait developper collectivement des medicaments pour soigner tout le monde (et meme les plus pauvres).
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 2.

      Si on fait un parallèle avec les médicaments contre le sida, les voler serait la seule façon de se soigner dans certains pays, leur prix n'ayant aucune commune mesure avec le niveau de vie.

      En realite le parralelle va meme plus loin: la seule facon de se soigner dans certains pays, c'est de fabriquer les medicaments illegalement: en violant les brevets sur les molecules.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 2.

      A ce que je sache, le prix de devloppement, d'un médicament, c'est pas donné. C'est normal que les industriels cherchent à récuperer leur investissement.
      Puis si c'etait si simple de trouver de nouveau médicament, pourquoi les pays pauvres n'en trouverai pas de nouveau?

      Quand au Sida, l'un des meilleurs moyen de protection, c'est l'éducation. Mais il est vrai que l'éducation est quelque choses de cher et de dangeureux.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      > Si on fait un parallèle avec les médicaments contre le sida, les voler serait la seule façon de se soigner dans certains pays, leur prix n'ayant aucune commune mesure avec le niveau de vie.

      Une autre solution est l'importation illégale depuis d'autre pays (Inde, Thaïlande, Brésil entre autre), où ces médicaments sont produits 3 fois moins chers qu'aux USA. Parce que le coût d'un médicament inclu aussi une bonne part de marketing...

      Cependant, à cause des brevets, ces pays n'ont pas le droit d'exporter leur production...

      Pour ceux qui jouent à Slune, ça sera la suite du scénario.
  • # BSA: Des calculs antipirates simplistes

    Posté par  . Évalué à -4.

    Pour les licences impayables dans certains pays ...
    mais bien sur que ça existe :
    en france se payer un ordi d'occasion sans licence/cd OS parce qu'oem ou que le vendeur la récupère
    à l'heure actuelle c'est raquer 150 € pour win xp, si on part sur un achat de licence ;

    D'aucuns ne peuvent sacrifier une partie de leur revenu à ça .
    Je ne dis pas qu'il n'y a pas de solution - mais franchement faut arréter de penser qu'il n'y a que des gens comme vous.

    On peut aussi considérer que pas de sous pas d'ordi.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à 2.

      De toute facon avec win XP, il y a clairement abus de position dominante, ca fait bien longtemps que la societe aurait du etre casse a quatre pour permettre la concurrence. Cela montre juste la collusion entre les spheres politiques et economiques.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

      «Pour les licences impayables dans certains pays ...
      mais bien sur que ça existe :
      »

      Pas dit le contraire. Il suffit de ne pas les payer, et d'utiliser des logiciels libres. Moi j'ai pas les moyens de m'acheter Windows/Office/VisualMachin++/Photoshop et pourtant j'ai bien plus de moyens que les gens dans des pays en développement. D'un autre côté je ne me sens pas obligé de "pirater" pour avoir accès à des «logiciels indispensables»

      «mais franchement faut arréter de penser qu'il n'y a que des gens comme vous»

      Euh ? Je n'ai vu personne exprimer ce genre d'opinion dans les commentaires, pour l'instant...
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  . Évalué à 1.

        «mais franchement faut arréter de penser qu'il n'y a que des gens comme vous» _Euh ? Je n'ai vu personne exprimer ce genre d'opinion dans les commentaires, pour l'instant... _ ce n'est pas une opinion mais une conception. : tu n'as pas besoin de l'exprimer pour qu'elle soit présente dans tes paroles et tes actes. par exemple " Il suffit de ne pas les payer, et d'utiliser des logiciels libres." est typiquement le genre de choses qu'on peut dire si on ne fréquente pas les gens qui sont de l'autre coté de la fracture numèrique. Pour accéder au libre il faut aller le chercher, connaitre de gens qui connaissent, etre connecté à l'internet aussi. Or ça n'est pas le cas de tout le monde. Voilà, les logiciels libres se sont développé chez les "riches", parce qu'ils nécessitent une infrastructure, pour naitre et se développer. Tu ne peux mème pas concevoir que pour accéder à ton niveau de connaissance il faut produire un grand effort de la part d'un "pauvre" numériquement parlant. Mais ce n'est pas grave.
        • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

          «Pour accéder au libre il faut aller le chercher, connaitre de gens qui connaissent, etre connecté à l'internet aussi.» Pour accéder au libre il faut au moins un CD avec du libre dedans. Pour accéder au propriétaire aussi. Techniquement il n'est pas plus difficile d'accéder au libre. Après, il y a des disparités entre ce qui est effectivement disponible, mais ceci ne reflète pas une nécessité comme le laisse entendre l'article. Il s'agit comme je le dis d'une solution de "facilité" . Autrement dit, s'il était effectivement impossible de faire de la copie illégale, cela n'empêcherait pas les pays en développement de s'informatiser. On trouve facilement, disons en Inde, des CD de Windows, mais si ces CD étaient effectivement impossibles à copier, on trouverait des CD d'autres systèmes. C'est pour cette raison que je refuse de parler de piratage nécessaire». Il est le produit d'un certains nombre de facteurs, mais n'est en aucun cas nécessaire. «Tu ne peux mème pas concevoir que...» Et toi tu peux concevoir que quelques mots sur des forums ne te permettent pas de me connaître assez bien pour savoir ce que je peux concevoir ? «Mais ce n'est pas grave.» Me voilà rassuré.
          • [^] # Tu aimes les bretzels ?

            Posté par  . Évalué à -3.

            Je ne parle pas de technique mais de réseau de relation - de connaissance technique initiale. On se demande pourquoi on parle de fracture numérique au G8 si des gens comme vous ne se rendent mème pas compte de la chance dont ils bénéficient.

            On trouve facilement, disons en Inde, des CD de Windows, mais si ces CD étaient effectivement impossibles à copier, on trouverait des CD d'autres systèmes.

            --> Oui mais le seul petit probleme c'est que c'est bien de MS qu'on trouve les cd -

            C'est pour cette raison que je refuse de parler de piratage nécessaire». Il est le produit d'un certains nombre de facteurs, mais n'est en aucun cas nécessaire.

            --> oui comme la lune autour de la terre : c'est le produit d'un certain nombre de facteurs mais ce n'est pas nécessaire.
            Allez reviens sur terre et dis que tu ne sais pas et que ça t'embetes.
            Ta "nécessité" mème un gamin de 10 ans qui as vu Jurassic Park 1 la démonte "j'ai tout prévu, tout..."

            Et toi tu peux concevoir que quelques mots sur des forums ne te permettent pas de me connaître assez bien pour savoir ce que je peux concevoir ?
            --> Je ne te connais pas. Sinon je ne t'aurais pas répondu comme ça.

            Tu parles d'opinion exprimée moi je te dis qu'il n'est pas nécessaire d'exprimer positivement une opinion pour démontrer :
            - par ce qu'on ne dit pas qu'on ignore tout d'autres conditions que la sienne,
            - par ce sur quoi on focalise son discours, la place que certaines choses occupent dans votre esprit,
            C'est ce que j'appelle conception. J'illustrais ensuite pourquoi tes arguments me semblaient faux - un "tu" réthorique aurait pu etre remplacé par "on". Faut pas tout prendre pour soi personnellement.
            Tu critiques l'article sur des choses qu'à mon avis tu conçois moins bien que le journaliste, parce que tu t'interesses d'abord à la technique, tu l'as encore montré dans ta réponse, et seulement aprés à l'environnement humain avec un regard tres moral, tu dirais probablement "éthique".

            Quand tu prétends qu'on n'est pas obligé de pirater les licences parce qu'il y a le libre tu parais ignorer que les compétences nécessaires à l'utilisation sont et de beaucoup différentes et que si tu n'avais pas eu à ta disposition des gens qui savaient, tu n'aurais pas eu accés à linux ./
            Or de baigner dans un milieu où de telles compétences sont disponibles est un vrai signe de richesse.
            Le propriétaire parce qu'il se développe sur un autre modèle permet une diffusion trés différente - notament à cause de l'ambiguité piratage / licence, qui a servi à donner du lustre aux classes hautes (posseder quelque chose de cher vous éleve ) et envie au petit malin de s'interesser à la bestiole pour en tirer profit , Donc la vendre.

            L'argument du libre est surtout la qualité, la liberté de programmer,
            pas la gratuité.

            Parler d'argent en tant que Le "mal"
            c'est refuser d'etre payé, ou de payer les autres, et en fait refuser de collaborer socialement
            L'argent est la plus grande invention de l'humanité depuis la roue.
            peut etre mème depuis le feu.

            Le fait qu'il y ait des puissants "pas idéaux" ne veut pas dire que la manière rationnelle de compter la puissance soit mal en soi.

            Si t'es là je te félicite et te remercie :):):)
            mais c'est la derniere fois que je me met en porte à faux par rapport à Audiard (comprend qui veut)
            • [^] # Re: Tu aimes les bretzels ?

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

              «Je ne parle pas de technique mais de réseau de relation - de connaissance technique initiale.»

              Là dessus nous sommes d'accord, mais je regrette que ta conviction que je ne sais pas de quoi je parle t'ai empêché de comprendre ce que j'écrivais. Je disais qu'il ne s'agissait pas de technique, justement... Je reformule plus bas, car ce ne devait pas être clair.

              «Allez reviens sur terre et dis que tu ne sais pas et que ça t'embetes.»

              Oui Maître, merci de m'illuminer de ta Grande Sagesse. Et tes chevilles ça va ? Moi perso je veux bien discuter, mais j'ai plus de mal avec les gens qui ont un gros complexe de supériorité. Non sérieux, tu vas même jusqu'à me "féliciter" à la fin du message...

              «Je ne te connais pas»

              Tu sembles pourtant bien certain de mon ignorance concernant la fracture (numérique ou pas) entre les pays développés et en développement. Et mon incapacité à la concevoir, cette fracture.

              «un "tu" réthorique aurait pu etre remplacé par "on". Faut pas tout prendre pour soi personnellement. »

              Si c'est valable pour "nous tous", c'est valable pour "moi en particulier", non ?

              «Tu critiques l'article sur des choses qu'à mon avis tu conçois moins bien que le journaliste, parce que tu t'interesses d'abord à la technique, tu l'as encore montré dans ta réponse, et seulement aprés à l'environnement humain avec un regard tres moral, tu dirais probablement "éthique"»

              Il ne s'agit pas de technique mais de facteurs humains, depuis le début. Je le répète, sur le plan technique il n'y a pas de différence entre le libre et le propriétaire. Si l'on peut accéder (sur le plan technique) à des logiciels propriétaires, alors on pourrait aussi accéder à des logiciels libres.

              Les principales difficultés d'accès sont:
              - Le fait qu'il existe peu de vecteurs de diffusions (principalement des associations et des dealers de CD gravés), et qu'on prend ce qui se présente, propriétaire ou pas. Comme remède à ça, certaines associations ont entrepris la diffusion de logiciels libres (via récupération de vieux CD de distribs, entre autres).
              - Le manque de formation, qui s'applique aussi bien au libre qu'au propriétaire. Il s'agit de problèmes d'alphabétisation, puis de traduction avant même de considérer la "convivialité" de telle ou telle solution.

              Revenons-en à l'article, qui explique qu'appliquer les lois contre la copie illégale freinerait le développement de ces pays. Si ces lois étaient appliquées, les vecteurs de diffusion ne seraient pas moins nombreux, mais pourraient en partie s'orienter vers d'autres types de logiciels. Quant au deuxième problème il serait toujours présent, et reste à résoudre.

              Je persiste donc à trouver que le passage concerné de l'article est sans réel fondement, maintenant tu peux aussi continuer à trouver que je suis totalement ignorant des réalités de ce monde hein ;-)

              (et -1, parce que c'est plus que Hors Sujet depuis un moment)
        • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          L'infrastructure pour télécharger OpenOffice.org n'est pas plus importante que celle nécessaire à télécharger Windows XP, et le crack pour Photoshop.
          • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

            Posté par  . Évalué à 2.

            Au contraire meme, c'est bien plus facile de telecharger openoffice.org sur le site du meme nom que d'aller chercher un logiciel sur p2p ou un reseau warez, ensuite les cracks etant des binaires on y trouve souvent des virus ou des dialers pour sites pornos taxes a mort... (heureusement il n'y a plus beaucoup de modem classiques).

            En gros, le piratage demande une certaine connaissance du "milieu" ! A noter que bien souvent, c'est le fils Jean-Kevin qui se charge de remplir le PC/Windows de papa-maman. Si au lieu d'ecumer les canaux IRC warez, de comprendre ce que sont les serialz, et crackz et de tester tous les reseaux de p2p il avait passe le meme temps a decouvrir les LL, il ne serait pas plus ignorant que nous (nous = linuxiens eclaires, on est bien sur linufr ?)
  • # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

    Posté par  . Évalué à 7.

    Le princiapal argument oublié reste la disponibilité des logiciels aux autodidactes. S'il est impossible de copier VisualC++ alors tout les étudiants sans le sous ne pourront apprendre à coder Windows et DirectX et ne s'y formeront donc pas, pénalisant ainsi le marché. De même pour les graphistes, les artistes 3D, les administrateurs...

    Bien sûr il restera toujours l'alternative du libre dans lequel s'engouffre de plus en plus de personnes, à commencer par les administrateurs qui ont bien vite compris que Linux(*BSD)+Apache+php = solution web qui tient la route gratuite et légale.

    Et à tout cela rajoutons les secrétaires qui ont naturellement besoin de Microsoft Word ou Excel pour taper leur fax et autres lettres usuelles. C'est là que Microsoft a fait très fort, il a implanté un logiciel comme standard, alors que dans 80% des cas celui ci est utilisé à 10% (Font, hauteur de la font, gras, souligné, centré, cadre... Même Microsoft Write sait faire tout ça).

    Les chiffres du BSA sont naturellement faux, mais de toute façon qui pourrait être assez visionnaire pour connaitre la tournure des évennements qui suivrait un arrêt total du piratage ?

    (Sans oublier les hardcore gamers qui aurait moins d'argent à dépenser chez leur revendeur informatique...)

    Encore une fois, argent et mauvaise fois sont totalement lié.
    • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

      Posté par  . Évalué à -3.

      Tu associes argent et mauvaise foi alors que moi j'associerais plutot mauvaise foi et genre humain. Je ne vois pas en quoi l'argent rendrait les gens meilleurs, ou moins bon. Il ne fait que fait que représenter des enjeux sociaux. Je trouve extremement facile d'accuser le méchant MS de tous les maux de l'humanité, si on retourne en arriere de quelques années on se rend compte qu'avant une certaine uniformisation du marché, autour de solutions ms, le monde de la micro était dominé par des solutions incompatibles entre elles. Et ce n'était dans l'interet de personne. Que la BSA représente une partie perdue d'avance et dont les arguments nous apparaissent de plus en plus fallacieux, est un point d'accord. Là où il me semble impossible de te suivre c'est sur argent = mauvaise foi ; c'est d'une limpidité freudienne argent = caca, et pourtant l'argent est une bonne invention si on considére qu'échanger une vache en novembre contre du blé en avril de cette année, de l'année suivante puis encore de l'année d'aprés, n'est pas la chose la plus simple possible en terme de confiance réciproque. La puissance de la BSA impliquerait aussi plus d'imagination de la part des acheteurs. Je crois qu'il faudrait l'encourager. C'est les clients payants qui font vivre les sociétés qui nous font vivre. Mandrake a des clients qui ne payent pas et regarde où ça va...
      • [^] # Re: BSA: Des calculs antipirates simplistes

        Posté par  . Évalué à 5.

        Il ne me semble pas avoir accuser le méchant MS de tout les maux de l'humanité. Il ne me semble pas non plus avoir dit que "c'était mieux avant".

        Je n'ai pas dis non plus que argent = caca. Pas plus que L'argent et la mauvaise fois était tout le temps irrémédiablement jumelé.

        Non, tout cela, je ne l'ai pas dis, ou alors je perd la tête et écris des propos différent de ceux qui passent dans ma tête. A me relire, je ne pense pas que ce soit le cas.

        Quant a mon association Argent et mauvaise fois, c'est un point de vue, mais dans mon esprit il est plus facile d'être de mauvaise fois dans un enjeu éconnomique d'importance plutôt que de reconnaitre la vérité qui serait désavantageuse.

        Concernant la vache, le blè, le magicien et Freud, tout ça n'a pas grand chose à voir avec mon précédent post, tu expose ton point de vue, certes (celui ci est hautement discutable à mon avis mais peut importe), mais que vient il faire en réponse au miens ?
  • # Et pour la musique alors ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Pour autant qu'il m'en souvienne, on a eu plein d'évaluation du même type au moment du midem pour la copie illégale de musique. Ils ont fait le même
    genre d'article critique sur l'évaluation ?

    Parce que c'est pareil pour la musique, le boutonneux qui écoute Mike Jagger & Les Beatles piratés achèteraient peut-être pas les deux s'il pouvait pas pirater.

    C'est pareil aussi pour les jeux vidéos, mais c'est peut-être considéré comme du piratage logiciel et pris en compte dans les calculs du BSA ?
    • [^] # Re: Et pour la musique alors ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      <i>> C'est pareil aussi pour les jeux vidéos, mais c'est peut-être considéré comme du piratage logiciel et pris en compte dans les calculs du BSA ?

      Ça doit dépendre si l'éditeur du jeu est membre du BSA ou non :)

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