Trêve de détails, le résultat est dans la suite de la dépêche. Merci à tous ceux qui ont permis ces entretiens : les rédacs chefs des différentes rédactions, l'équipe de LinuxFr et surtout ses lecteurs qui ont posé les questions de ces entretiens. Sur le contenu
DLFP : Vos articles sont-ils libres ?
Denis Bodor (GLMF) : Nous proposons aux auteurs plusieurs modes de publication des articles. L'un d'entre eux, par exemple, implique la rediffusion de l'article par nos soins sous licence Creative Commons sur UnixGarden (www.unixgarden.com) quelques temps après la publication dans le magazine. C'est l'auteur qui choisit.
DLFP : Vous inspirez-vous d'un autre magazine en France ou à l'étranger ?
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Denis Bodor (GLMF) + Fred Raynal (MISC) : Non.
DLFP : Privilégiez-vous un article léger sur des nouveautés ou un article étoffé sur des technologies dépassées ?
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) : En ce qui concerne LP et LPE, ce sont majoritairement des articles légers sur des nouveautés, car c'est ce qu'attendent les lecteurs de ces titres : de l'actu et des articles accessibles. Le type d'article privilégié dépend de la publication dans laquelle il trouvera sa place. LPE est principalement destiné aux nouveaux utilisateurs, LP s'adresse aux utilisateurs réguliers, GLMF diffuse des articles pour les utilisateurs confirmés et Misc pour les spécialistes de la sécurité. Nous essayons de répondre aux besoins de chacun.
Denis Bodor (GLMF) : Ca dépend. C'est plus compliqué que cela. L'idée générale est de produire, chaque mois, un magazine qui satisfera l'ensemble des lecteurs. Il faut donc trouver le bon mélange entre présentation, technicité, précision, concision, exhaustivité… C'est un peu la même chose que lorsqu'un nouvel auteur me demande quelle taille doit faire son article sans en préciser le sujet : suffisamment explicite et détaillé pour ne pas frustrer le lecteur et assez concis pour ne pas qu'il s'endorme avant la fin. Cela varie d'un sujet à l'autre et de la manière dont on le traite. Un article d'une page sur le fonctionnement du scheduler CFS de Linux sera probablement frustrant. Un article de 12 pages sur les nouveautés de la dernière version de pico sera soporifique. J'ai fait l'impasse sur le “dépassées” de la question. Une technologie dépassée est une technologie qui n'est plus utilisée. Nous n'en parlons pas, sauf si elle présente un intérêt ludique/historique (cas de l'article sur l'émulateur PDP11 dans le GLMF 102 par exemple).
Sur le poste de rédacteur en chef
DLFP : Qu'avez-vous fait avant de passer rédacteur en chef ?
Denis Bodor (GLMF) : J'ai travaillé pendant un temps (quelques cinq années) dans une société de vente par correspondance de périphériques informatiques. J'ai quitté ce poste pour entrer chez Diamond Editions lors du lancement du premier GLMF (le fameux numéro en papier recyclé). J'avais 24 ans à ce moment là.
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) : Beaucoup de chimie, de la vulgarisation scientifique et un peu d'intelligence économique. J'étais en recherche d'emploi lorsque j'ai vu passer l'annonce : Diamond Editions recherchait un rédacteur pour l'un de ces magazines (LP en l'occurrence). Je me suis dit “pourquoi pas ?”
DLFP : Quand et comment avez-vous découvert Linux ?
Denis Bodor (GLMF) : J'ai raté GNU/Linux une première fois pendant mon cursus vers 1993, une connaissance m'avait dit qu'un «truc nouveau était disponible, un système UNIX pour PC 386». A l'époque je n'y ai pas fait attention. J'étais obsédé par le développement assembleur 6510 puis x86 sous MS/DOS et les virus. C'est une année après que j'ai finalement eu sous la main une distribution Yggdrasil Plug'n'Play Linux. Ce fut la révélation, j'ai compris que j'étais un utilisateur UNIX. Que c'était LE système et que le logiciel libre était LA solution. Je conserve le CD de cette première distribution et son livret comme une relique.
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) : Mmmmh… c'était en 2002. Par l'intermédiaire de la personne qui partageait ma vie (et qui la partage toujours). Je n'avais jamais eu de PC chez moi. J'en ai finalement récupéré un vieux je ne sais plus où et “il” m'a installé une Debian. Il m'a montré “tu vois, tu fais un apt-cache search… et puis un apt-get install… et t'as tout ce que tu veux”. J'ai trouvé ça pratique, j'ai adopté.
DLFP : Avez-vous un compte sur Linuxfr ?
Denis Bodor (GLMF) : Bien sûr ! Depuis le 12 avril 2000.
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) : Oui.
DLFP : Puisez-vous dans les dépêches de Linuxfr des sujets d'article ?
Denis Bodor (GLMF) : C'est difficile à dire. Je visite énormément de sites. J'ai mon petit rituel le matin au réveil : caféine, RSS, caféine, IRC, caféine, Mail… Les idées d'articles viennent toutes seules, lorsque je tombe sur un sujet et qu'une petite voix dans ma tête me dit «il faut absolument que tu essaies ça !».
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) : Oui, de temps en temps. Je vois une dépêche sur la mise un jour d'un logiciel et je me dis “tiens, on en a jamais parlé dans le magazine, ça pourrait faire l'objet d'un article…”.
DLFP : Est-ce important d'être cité dans la revue de presse mensuelle du site ?
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Denis Bodor (GLMF) + Fred Raynal (MISC) : Oui c'est important. Cela permet d'avoir un retour supplémentaire sur le numéro en question. De savoir ce que les lecteurs ont aimé, n'ont pas aimé. De cette manière nous pouvons faire progresser la qualité des articles et des magazines.
Sur les auteurs
DLFP : Comment devenir auteur/rédacteur ?
Denis Bodor (GLMF) + Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Fred Raynal (MISC) : Il suffit de nous contacter pour proposer un sujet, un plan et/ou un brouillon d'article. On juge ensuite de la pertinence du sujet et de la qualité de l'article proposé et on suit un processus jusqu'à publication (ou pas). Les magazines sont ouverts aux contributions et, précisons-le, toute publication est rémunérée.
DLFP : De votre point de vue, quel est la différence entre un auteur « journaliste professionnel » et un auteur « technicien professionnel » sur l'article qu'ils vont écrire ?
Denis Bodor (GLMF) + Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Fred Raynal (MISC) : Ce n'est pas une question de point de vue. Un journaliste professionnel fait son travail de journaliste, c'est son métier. Un « auteur » est une personne qui contribue à une publication. Ce n'est pas son activité principale. De ce fait, l'auteur aura une démarche différente du journaliste, il viendra avec son sujet parce qu'il a envie d'en parler, de partager et de diffuser ce qu'il sait et ce qu'il a découvert. Nous publions des revues spécialisées où la motivation principale de l'auteur doit être sa passion et son implication dans le sujet qu'il traite. Le journalisme dans le sens large du terme est un métier d'investigation, de renseignement et de synthèse de l'information, il ne nécessite pas forcément un élément “passionnel” même si c'est souvent un plus. Pour nos magazines, la passion est indispensable.
DLFP : Qui peut participer à la rédaction, comment ? Quels sujets sont proposables/sélectionnés ?
Denis Bodor (GLMF) + Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Fred Raynal (MISC) : Comme dit plus haut, c'est facile, il suffit de demander et tout le monde peut proposer un article. On ne peut pas dire qu'il y ait des sujets qui soient proposables et d'autres non, même s'il y a une ligne directrice claire : celle du magazine. Comme dit précédemment, chaque magazine (LPE, LP, GLMF, Misc) a son lectorat. Bien entendu, il faut que l'article soit de qualité et compréhensible, et adapté au lectorat visé. Généralement si l'auteur est motivé dans la rédaction, cette motivation passe dans l'article et celui-ci est forcément intéressant.
Pour ce qui concerne la procédure, les formats et les aspects pratiques nous avons un guide complet pour les nouveaux auteurs
Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) : J'en profite pour ajouter que nous cherchons des nouveaux talents pour Linux Pratique et Linux Pratique Essentiel. Donc si certains sont motivés, il ne faut surtout pas hésiter.
Sur l'envers du décor
DLFP : Comment les articles sont-ils sélectionnés ? Qui les sélectionne ?
Denis Bodor (GLMF) + Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Fred Raynal (MISC) : En fonction du sujet (est-ce que cela va intéresser les lecteurs ?), de la manière de l'aborder (est-ce que c'est suffisamment accessible/compréhensible/complet pour les lecteurs ?), de l'actualité, etc. La sélection est effectuée par l'équipe rédactionnelle en fonction du magazine où doit être publié l'article.
DLFP : Combien y a-t-il de relecteurs ? Quelles sont leurs connaissances/compétences ?
Denis Bodor (GLMF) + Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Fred Raynal (MISC) : Cela dépend de l'article. Assurément, chaque article subit au moins une relecture technique et deux relectures ortho-grammaticales. Certains sujets demandant une relecture plus approfondie sont relus par des personnes qualifiées dans le domaine concerné. A noter également que plus le sujet est pointu, plus il aura été relu avant même que l'auteur nous le propose. Là encore, le fait que les auteurs soient souvent des personnes travaillant dans le domaine du logiciel libre permet de faciliter les choses.
DLFP : La chaîne de publication est-elle libre de la rédaction jusqu'à l'impression ? Si oui, quels sont les Logiciels Libres que vous utilisez ? Si non que vous manque-t-il ?
Denis Bodor (GLMF) + Fleur Brosseau (Linux Pratique .*) + Fred Raynal (MISC) : Toute la partie rédactionnelle est effectuée via des OS et logiciels libres. En revanche, nos infographistes travaillent avec des outils propriétaires pour la mise en page en raison de contraintes imposées par la chaîne d'impression. L'absence d'outils professionnels disposant des fonctionnalités nécessaires rend le 100% logiciel libre difficile à atteindre. L'évolution des solutions de traitement et retouche d'images (The Gimp) et d'infographie pure (Scribus) nous fournira bientôt les outils nécessaires. Ce sera alors un moment de grande satisfaction. Il faudra ensuite que les formations suivent dans le domaine. Peu nombreux sont les infographistes qui sortent de formation avec des connaissances concernant The Gimp par exemple. Et si c'est le cas, c'est souvent en raison d'une démarche personnelle. Enfin, chose que l'on oublie souvent, l'informatisation des chaînes d'impression (imprimeur) relève du domaine industriel. Les systèmes de traitement des données et de contrôle de l'impression sont très hétérogènes. On y trouve toutes sortes de plates-formes et de systèmes, parfois du BSD ou du GNU/Linux…
Sur le prix et la publicité dans les magazines.
DLFP : Comment voyez-vous le futur de votre magazine ?
Denis Bodor (GLMF) : Je sais une chose : peu importe les langages, les protocoles, les toolkits ou les éditeurs de texte qui auront subjugué les utilisateurs à ce moment, nous seront là pour en parler.
DLFP : Que pensez-vous de la concurrence ?
Denis Bodor (GLMF) : Je ne dirai pas le moindre mal des autres éditeurs de magazines publiant dans le même domaine que nous. Tout comme c'est le cas dans le développement de projets, la diversité est une richesse pour l'utilisateur. Elle permet le choix. Nous essayons tout simplement de faire de notre mieux. Le lecteur choisit.
Spécial lutins...
Lutin 1 : A combien titre une bouteille de mirabelle moyenne ?
Denis Bodor (GLMF) : C'est le résultat d'un calcul poussé avec des paramètres très importants parmi lesquels la densité lutinique sur un stand lors d'une Solutions Linux, la logistique utilisée, la provenance des mirabelles sources…
Lutin 2 : Pourquoi le munster ?
Denis Bodor (GLMF) : Parce que le cumin.
Lutin 3 : L'Alsace possède un jour férié supplémentaire, comment cela impacte-t-il votre rendement ?
Denis Bodor (GLMF) : Deux, pas un. Mais je n'arrête pas mes serveurs les jours fériés, pourquoi je m'arrêterais moi ?
Lutin 4 : que pensez-vous des extrémistes de GCU ?
Denis Bodor (GLMF) : $#%&!$@!$!
Lutin 3 : Pourquoi les articles sont-ils mieux payés que chez la concurrence ?
Denis Bodor (GLMF) : Je ne connais pas les méthodes de rémunération des autres éditeurs. On rémunère à ce qu'on estime être la bonne valeur pour ce travail.
Lutin 2 : À quand la fin des articles sur le logging de PostgreSQL ?
Denis Bodor (GLMF) : Quand est passé l'article sur les opérations de maintenances avec PostgreSQL, dans le GLMF 109 d'octobre :)
Lutin 3 : Pourquoi n'y a-t-il plus d'articles sur le Hurd ?
Denis Bodor (GLMF) : Les auteurs des précédents articles ne semblent plus intéressés, je crois qu'ils passent leur temps à jouer à Duke Nukem Forever… Plus sérieusement, je n'ai plus assez de temps pour jouer avec GNU/Hurd et personne ne s'est proposé pour traiter du sujet.
Lutin 5 : Le logiciel libre est-il le bras armé du communisme ?
Denis Bodor (GLMF) : Naaaaaannn camrad' logiciel libre, toi non !
Lutin 3 : En maintenant la presse papier en vie, ne pensez-vous pas nuire à l'Amazonie ?
Denis Bodor (GLMF) : Il faut savoir que le secteur d'activité de la presse dans son ensemble plante plus d'arbres qu'il n'en coupe. Le problème amazonien ce n'est pas la presse, ce sont les vendeurs de bois noble…
Lutin 6 : Que pensez-vous de l'exploitation des lutins ?
Denis Bodor (GLMF) : Ceux qui courent vite vite dans les câbles ? Ma foi, c'est leur destinée… et ils aiment ça.
Aller plus loin
- Linux Pratique (20 clics)
- GNU/Linux Magazine France (15 clics)
- MISC (15 clics)
- La proposition d'entretien avec la presse Linux et LL (2 clics)
- Entretien avec OpenSource Magazine (5 clics)
- Entretien avec Linux Planète (6 clics)
# Pour les futurs rédacteurs
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 2.
Le bon lien est http://www.ed-diamond.com/articles/guide_auteur_diamond.tar.(...)
# Humm..
Posté par Ilias Belaidi . Évalué à 4.
Un grand merci à l'équipe
[^] # Re: Humm..
Posté par Ellendhel (site web personnel) . Évalué à 3.
Mais ne boudons pas notre plaisir : c'est toujours bien d'avoir un peu plus de détails sur comment vivent ces magazines.
# Mais qui sont les lutins?
Posté par romi . Évalué à 3.
mais qui sont les lutins?
[^] # Re: Mais qui sont les lutins?
Posté par kowalsky . Évalué à 7.
Il existe toute sorte de lutin, le air lutin, qui transporte les paquets dans les air par exemple.
[^] # Re: Mais qui sont les lutins?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 4.
[^] # Re: Mais qui sont les lutins?
Posté par kowalsky . Évalué à 3.
Je n'ai pas encore fini ma thèse en lutin, mais à mon avis, il doit y avoir des lutins qui portent des trames contenant des lutins qui portent des paquets.
Arrivé à certain endroits les premiers lutins libère les seconds qui doivent vite trouvé leur chemin et se refaire porter par d'autre lutin.
Dans tout les cas tu soulèves un problème important qu'il faut absolument mettre au clair...!
Il me semble en tout cas que les experts en lutinerologie soit des gens utilisant une licence non libre et qui permet de faire des logiciels torturant des bébés chats (pas des chatons, des bébés chats) à partir de code source à peu près libre. C'est gens sont des fous dont il ne faut pas prononcer le nom ici apparemment.Je te chiffre l'adresse de leur secte à l'aide d'un algorithme à clefs très public (c'est un concept nouveau) : ofni.ucg//:ptth
[^] # Re: Mais qui sont les lutins?
Posté par fox (site web personnel) . Évalué à 2.
[^] # Re: Mais qui sont les lutins?
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à -1.
Voir la RFC 1149 : http://www.rfc1149.net/original.html.fr
[^] # Re: Mais qui sont les lutins?
Posté par olympi . Évalué à 1.
# Masochiste
Posté par Kerro . Évalué à 2.
Il m'a montré “tu vois, tu fais un apt-cache search… et puis un apt-get install… et t'as tout ce que tu veux”. J'ai trouvé ça pratique
Y'a des malades tout de même :-)
- Et pour copier mes fichiers vers ma clé USB ?
- Rien de plus simple ma chérie, il te suffit d'ouvrir un terminal et de taper
%tar --create --directory ~ . | tar --extract --directory /media/truc-chose
- Oh mon amour (regard soumis et admiratif) quel homme tu fais. Quand je pense qu'avant j'étais obligée de faire clic-droit-copier puis clic-droit-coller, ça prenait au moins 3 secondes, brrrr.
[^] # Re: Masochiste
Posté par Pascal Terjan (site web personnel) . Évalué à 9.
[^] # Re: Masochiste
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 7.
C'est quoi cette horreur ? cp, c'est pour les chiens ?
[^] # Re: Masochiste
Posté par Kerro . Évalué à 0.
Ben pareil pour la copie: les gens normaux utilisent cp ou l'interface graphique.
Ceux qui ont besoin de la ligne de commande, c'est 90% de la population de linuxfr, mais c'est 0,1% de la population française.
[^] # Re: Masochiste
Posté par Antoine J. . Évalué à 6.
[^] # Re: Masochiste
Posté par Julien Wajsberg . Évalué à 2.
Je regrette dselect, ça marchait quand même bien, une fois qu'on connaissait les 2 3 touches claviers.
[^] # Re: Masochiste
Posté par Antoine J. . Évalué à 9.
[^] # Re: Masochiste... oh oui, encore !
Posté par Beurt . Évalué à 2.
Merci à Red Hat puis rapidement à Mandrake de m'avoir tiré de ce mauvais pas !
[^] # Re: Masochiste
Posté par Sarcastic . Évalué à 3.
Ben pareil pour la copie: les gens normaux utilisent cp ou l'interface graphique.
Ah, oui. Dit comme ça.
En fait, les gens normaux sont masochistes. C'est bien ça, le but de la démonstration ?
[^] # Re: Masochiste
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 8.
Dans le premier cas, c'est utiliser un outil inadapté. Dans le second, c'est utiliser un outil adapté. En ligne de commande, oui, et alors ? Il est adapté quand même.
[^] # Re: Masochiste
Posté par Corto . Évalué à 2.
[^] # Re: Masochiste
Posté par Bernez . Évalué à 3.
# Les éditions diamond, c'est du bon
Posté par _gryzor_ . Évalué à 6.
Au passage, je rappelle que ce n'est pas un acquis, une revue comme Misc est plutôt une exception en France et n'a pas ou peu d'équivalent à l'étranger.
Soutenons ces initiatives en achetant !
Je précise que je n'ai pas d'actions ...
[^] # Re: Les éditions diamond, c'est du bon
Posté par pappy (site web personnel) . Évalué à 4.
N'oublions pas les auteurs, les relecteurs, les faiseurs-de-PAO, <msg perso>véro</msg perso> ... et les acheteurs.
C'est tout ça qui fait que ça marche.
[^] # Re: Les éditions diamond, c'est du bon
Posté par Denis Bodor (site web personnel) . Évalué à 4.
Parce que c'est un travail d'équipe avant tout. Il est clair que, vu de l'extérieur, on voit surtout les rédac-chef et les auteurs, mais les magazines ne pourraient tout simplement pas exister sans le travail de l'ensemble. Tout est lié.
Les rédac-chef avec les auteurs produisent le contenu des magazines. Mais il faut également des personnes compétentes pour les mettre en page, pour relire ce qui est parfois des horreurs orthographiques, pour prendre en charge les abonnés, les ventes de numéros, pour gérer les tâches administratives et surtout pour coordonner l'ensemble.
Chacun s'occupe de sa partie à lui du mieux possible et interagit avec les autres mais c'est l'ensemble qui permet de produire des magazines.
[^] # Re: Les éditions diamond, c'est du bon
Posté par FRLinux (site web personnel) . Évalué à 2.
[^] # Re: Les éditions diamond, c'est du bon
Posté par drakkar . Évalué à 1.
Les re-lecteurs aussi, me semble-t-il (mais pas moi!), car il reste un certain nombre de sordides maladresses qui passe allègrement à travers le filet: horreurs orthographiques, horreurs grammaticales, voire anglicisme à outrance. À tel point que, parfois, le sens de certaines phrases en devient extrêmement difficile à saisir.
Alors, philosophe, on se dit que c'est l'antépénultième version de l'article incriminé qui aura trouvé son chemin vers l'imprimerie, se substituant à celle consciencieusement corrigée...
Pour autant, sans rabaisser aucunement LP qui s'adresse à un public différent, je dirais que GLMF et surtout MISC sont franchement des références que je ne pourrais abandonner.
Pour la petite histoire, il m'arrive ainsi d'être taquiné par des collègues qui louchent de façon envieuse vers les revues, que je laisse presque négligemment exposées sur le coin du bureau.
" Pourquoi ces revues sont-elle en français ? Cela semble très intéressant, n'y aurait-il pas plutôt la version en [langue locale] ? "
Je leur répond qu'il n'existe, à ma connaissance, aucune autre publication de si bonne qualité.
Eh oui, ce sont des références, définitivement...
# Mise à dispo des articles
Posté par jseb . Évalué à 2.
Le Linux Magazine en question est épuisé.
Ne serait-il pas possible de mettre à disposition les articles des magazines épuisés ?
D'autant que le site propose une preview des articles en vignettes, je suppose qu'ils sont disponibles dans une résolution plus lisible.
Pour info, les magazines Linux anglo-saxons mettent à disposition les articles 3 mois après parution.
Merci.
Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr
[^] # Re: Mise à dispo des articles
Posté par Eric Leblond (site web personnel) . Évalué à 2.
Ce site des éditions diamond contient entre autre des versions web d'articles de magazines passés.
[^] # Re: Mise à dispo des articles
Posté par chl (site web personnel) . Évalué à 2.
[^] # Re: Mise à dispo des articles
Posté par jseb . Évalué à 2.
C'est sympa d'avoir pensé à moi, mais mon commentaire était surtout l'occasion de poser la question de la mise à disposition des articles.
Au début de l'interview, il est écrit que les auteurs peuvent voir leur travail mis à disposition sous licence "creative commons". C'est une initiative sympathique, mais cela ne limite-t-il pas le nombre d'articles mis en ligne ? En effet, un auteur pourrait très bien accepter de voir ses articles mis en lignes au bout d'un certain temps, sans pour autant accepter de perdre ses droits dessus.
Les articles mis en ligne par Linux Journal ( http://www.linuxjournal.com/magazine ) ne semblent pas être placés sous licence CC, à moins que j'ai loupé un épisode.
Si j'insiste la dessus, c'est parce qu'en tant que ex-rédacteur d'un magazine, et rédacteur d'un blog technique bien fourni (je ne file pas le lien, pour ne pas être accusé de faire ma pub), je ne comprends pas que les anciens articles ne soient pas tous accessibles, d'une manière simple.
Je comprends par contre que les rédacteurs puissent hésiter devant la licence CC.
Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC libera / #gamedev-fr
# Cahier Web de LP
Posté par Hugues (site web personnel) . Évalué à 3.
Je n'ai rien contre Aline Gérard que je ne connais pas, et d'ailleurs c'est sans doute plus un problème de relecture que de compétence, mais depuis que ce cahier est signé par elle, la qualité a vraiment baissé. J'avais pensé envoyer un mail à LP pour expliciter l'étendue du désastre, mais devant l'ampleur de la tâche (il aurait fallu reprendre tout l'article), j'avais renoncé.
Je crois avoir quand même bien compris le fonctionnement des CSS, puisque je m'amuse depuis quelques années avec CSS pour faire évoluer l'apparence des quelques sites que je maintiens (de manière non-professionnelle). Et d'ailleurs, le cahier web de LP m'avait bien aidé à comprendre quelques notions fondamentales avec des exemples détaillés et une pédagogie très claire. Mais quand je lis les articles d'Aline Gérard (et j'avais aussi feuilletés les numéros 48 et 49 avant de renoncer à acheter LP), il me faut faire un réel effort pour comprendre ce qu'elle veut dire. Au prime abord, on ressent beaucoup de confusion, ensuite on se demande si ça na pas été écrit par quelqu'un qui a mal compris les CSS, avant de s'apercevoir qu'en fait ce qui est dit est tout simplement très mal dit.
Je ne prends que quelques exemples tirés de la première page (p.78) du cahier web du numéro 47, pour expliciter pourquoi je n'achète plus LP puisque le cahier web représentait sans doute 50% de ma motivation d'achat.
La première page s'intitule "Notion sur le positionnement" .
Dans l'article, il est écrit :
La position absolue place l'élément en fonction du bord de l'élément parent et défilera s'il y a un ascenseur.
Tout d'abord on se demande ce que vient faire cette histoire d'ascenseur (un moment j'ai cru qu'en position "absolute" un ascenseur était éventuellement placé autour de l'élément !), puis on comprend ce qu'il aurait fallu lire...
Avec la position absolue, l'élément est placé par rapport aux bords de l'élément parent et défilera avec lui si la page est plus grande que la fenêtre du navigateur
La phrase suivante dit :
S'il n'existe pas d'élément parent, celui pris en compte est l'élément body.
Donc il existe bien un élément parent, il s'appelle tout simplement body...
Plus bas, on lit :
La propriété position prend tout son sens si elle est associée avec des propriétés définissant la position de départ.
Nulle part dans l'article (oui, j'ai vraiment lu et relu), cette notion bizarre de position de départ, n'est définie. Et je ne peux continuer à lire l'article que parce que, connaissant déjà bien ces problèmes de positionnement, je fini par comprendre ce que l'auteur veut dire dans la suite de l'article. Mais très sincèrement, je crois qu'il serait impossible à un débutant en CSS de terminer l'article sans ressentir la plus extrême confusion.
Cet auteur manque de la plus élémentaire des pédagogies. S'il souhaite introduire la notion de position de départ pour expliquer le positionnement CSS, il devrait au moins prendre la peine de définir ce qu'il nomme ainsi.
Et tout l'article (et ceux des numéros suivants que j'ai parcouru chez mon buraliste) est comme ça. Dernier exemple :
Nous pouvons donc placer un élément par rapport à un élément parent ou par rapport à sa position de départ.
Je cherche encore ce qu'on a voulu dire...
PS: pourquoi tous mes commentaires sont-ils moinssés à -1 par défaut, j'ai raconté trop de conneries ? ;-))
[^] # Re: Cahier Web de LP
Posté par fleur . Évalué à 3.
Il serait déplacé de ma part de vous contredire sur les différents points que vous abordez ici. Il existait effectivement un problème pédagogique. Problème que nous avons corrigé puisque je reprend la main sur le cahier Web dès le prochain numéro.
La pédagogie est, comme vous le remarquez, tout aussi importante que l'aspect technique, en particulier dans le cahier Web.
Je profite de l'occasion de répondre à ce sujet pour préciser que le cahier Web est ouvert à contribution, tout comme le reste de nos magazines. N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez participer (cf. le guide des auteurs).
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.