Comme on peut le lire, cette proposition pour le management de l'information au CERN a été commentée par son patron, Mike Sendall. Son commentaire: «vague, but exciting» résume déjà bien à l'époque le devenir du WWW, et cela semble encore plus vrai après vingt ans. En 1984, Tim Berners-Lee est engagé sous contrat temporaire au CERN (le laboratoire européen pour la physique des particules), il doit travailler sur l'acquisition et le traitement des données.
Au mois de mars 1989, il remet à son responsable une note où il présente sa vue sur un tout nouveau concept d'accès et de diffusion de l'information. Bien sûr, ce système est prévu essentiellement pour faciliter l'accès en interne des nombreuses données rassemblées au CERN.
Même si Mike Sendall ne semble pas emballé par ce projet, il donne son feu vert à Tim.
Il commence alors le développement d'un éditeur et d'un Navigateur web sur une station NeXT. En deux mois, l'ensemble est opérationnel et étonnamment, déjà alors, on parle de WYSIWYG.
Tim Berners-Lee est rejoint en octobre 1990 par Robert Cailliau, jeune ingénieur belge. Ensembles, ils reformulent la proposition originale et publient la seconde version: WorldWideWeb: Proposal for a HyperText Project. Le développement du World Wide Web peut alors débuter sérieusement.
Et c'est déjà en novembre 1990 que le premier serveur web est démarré, et la première page web disponible: http://nxoc01.cern.ch/hypertext/WWW/TheProject.html, le lien est malheureusement mort, le CERN ayant arrêté la maintenance de ce site historique. La page la plus ancienne encore accessible, inchangée depuis le 13 novembre 1990 à 15h17 GMT, est visible à cette adresse: http://www.w3.org/History/19921103-hypertext/hypertext/WWW/L(...), à noter que l'adresse URI n'est plus celle d'origine.
Il semble que le serveur web était la station NeXT de Tim mais cela ne peut être confirmé.
Trois mois après le début du projet (Noël '90), il est possible de créer des pages web et de naviguer sur le réseau grâce à l'éditeur/navigateur développé par Tim et il est possible de naviguer en ligne de commande sur les postes de type VT100 ou VT220.
Voilà pour la naissance du World Wide Web, je vous laisse découvrir la suite de l'histoire grâce aux différents liens ci-dessous.
Si vous vous intéressez au passé, au présent ou à l'avenir du WWW, peut-être aurez-vous un embryon de réponse en interrogeant Tim Berners-Lee. Vous pouvez lui poser vos question à cette adresse: World Wide Web@20 ou par SMS au numéro +91-98-4835-6765.
Et à propos de SMS, le co-inventeur du WWW, Robert Cailliau a été brièvement interrogé par la radio publique belge. Il a un avis relativement dans l'air du temps sur le devenir du Web. Vous pouvez écouter cet interview sur le site de la Première, en choisissant de réécouter le journal parlé du vendredi 13 mars à 18h: http://old.rtbf.be/rtbf_2000/bin/view_something.cgi?id=01720(...) ( ou ce lien direct provisoire: http://old.rtbf.be/media/radio/alademande/prem_info_1800/pre(...) ).
Son avis sur la question était déjà sensiblement le même en juillet 1999: Vive le bug de l'an 2000.
Le 16 juillet 2004, Tim Berners-Lee a reçu le titre de chevalier commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique par la reine Élizabeth II pour services rendus pour « le développement global d'Internet ».
Le 23 août 2005, il est consacré par le gouvernement allemand qui lui décerne le prix Quadriga en tant que « l'un des deux plus importants scientifiques du XXe siècle, aux côtés d'Albert Einstein ».
Le 13 juin 2007, la reine Élizabeth II lui confère l'ordre du Mérite, seconde décoration du royaume britannique et qui n'est conféré qu'à 24 personnes vivantes en tout.
C'est également Tim qui a fondé en 1994, le World Wide Web Consortium (W3C).
En 2005, Tim a dit: « Même le site le plus clair, le plus intelligent et le plus étendu ne peut espérer la richesse d'information contenue dans un bon livre de référence. Internet, très clairement, ne peut pas remplacer une bibliothèque publique bien organisée. »
On retiendra que c'est grâce à cet homme et à sa philosophie qu'aujourd'hui le web est accessible librement à tout un chacun. Il a toujours souhaité que cette technologie soit libre de brevets et libre de droits.
Il est à la base du développement (toujours en cours du web sémantique) qui devrait révolutionner notre manière d'utiliser le WWW.
Robert Cailliau a commencé en 1992, le développement du premier navigateur pour Macintosh. S'il a créé le web avec Tim Berners-Lee, il ne travaille plus sur ce projet depuis quelques années. On peut lire un court article sur le site du CERN où il parle d'interface graphique, d'écrans tactiles, d'applets qu'il utilisait dans les années '70 : Robert Cailliau : Un terrain propice. Quand on lit cela et que cette même personne dit en 1999 que l'informatique n'a pas évolué depuis les années '70, ça laisse songeur.
Aller plus loin
- Le WWW a 20 ans sur le site du CERN (14 clics)
- A little history of the World Wide Web (12 clics)
- Information management: a proposal (1 clic)
- WorldWideWeb: Proposal for a HyperText Project (3 clics)
- Tim Berners-Lee répond à vos questions (9 clics)
- Tim Berners-Lee's original World Wide Web browser (2 clics)
# 80.
Posté par Vincent Zeus . Évalué à 10.
Je sais, c'est une question bête, mais ca reste une question... ;-)
[^] # Re: 80.
Posté par David Wagner (site web personnel) . Évalué à 2.
La question suivante, c'est pourquoi il y a des numéros non assignés ...
[^] # Re: 80.
Posté par vladislav askiparek . Évalué à 2.
Y a plus qu'à attendre une éventuelle réponse.
[^] # Re: 80.
Posté par David Wagner (site web personnel) . Évalué à 1.
Mais je crois qu'il ne répondra qu'aux 3 questions avec le plus de voix.
[^] # Re: 80.
Posté par vladislav askiparek . Évalué à 3.
1. Vint Cerf, Bob Kahn and colleagues
2. TCP and IP
3. I did have to ask for port 80 for HTTP
http://dig.csail.mit.edu/breadcrumbs/node/132
Ça semble donc un choix délibéré avec une excellente raison à ce choix. Mais il fait fi des explications...
# Plus d'infos
Posté par vladislav askiparek . Évalué à 7.
On y trouve quelques infos intéressantes dont un lien vers la première page web archivée sur le site du W3C: http://www.w3.org/History/19921103-hypertext/hypertext/WWW/T(...)
On peut aussi y lire que le premier serveur web était bien la station NeXT de Tim. Il y explique aussi son choix pour les caractères utilisés dans les adresses, etc.
# Merci Tim
Posté par coco54 . Évalué à 2.
[^] # Re: Merci Tim
Posté par windu.2b . Évalué à 5.
Et merci MS, aussi ! Grâce à toi, j'ai plus de cheveux -_-"
# Et maintenant?
Posté par Grunt . Évalué à 10.
- il s'est enrichi: Berners-Lee ne s'attendait surement pas à l'apparition des applications Web,
- il a régressé: de moins en moins interopérable, avec l'apparition des tests sur le "User Agent", des plugins propriétaires,
- il est synonyme d'Internet: non seulement dans l'esprit des gens ("Internet Explorer"), mais aussi techniquement. C'est fou le nombre de choses que l'on considère comme relevant de l'HTTP: envoyer des mails, regarder des vidéos, discuter.. pour un peu, on en aurait presque oublié l'existence d'autres protocoles (SMTP, RTP, XMPP..). Du coup, on assiste à un cercle vicieux: les accès à Internet filtrés laissent presque toujours passer HTTP, du coup les applications sont développés pour utiliser HTTP.. donc on ne bloque jamais HTTP.
Sur ce, je vous laisse, j'ai un aptitude install foobar qui m'attend... en HTTP bien sûr!
Ce n'est plus 'HyperText Transfer Protocol" mais "HyperToutetnimportequoi Transfer Protocol".
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[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Guillaume Rossignol . Évalué à 3.
Ce qui m'atterre à chaque fois, c'est que pour peu qu'on soit un peu averti sur un sujet, on se rend compte que les journalistes sont franchement approximatifs...
[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Kerro . Évalué à 1.
chaine [...] ma douce et tendre s'en est retrouvée plus cultivée
Y'a pas comme une erreur ? Télé --> cultivée :-) (mauvaise fois inside).
les journalistes sont franchement approximatifs
Tu parles du cas idéal où le "journaliste" c'est renseigné. Car la plupart du temps c'est plutôt "les journalistes disent franchement n'importe quoi".
[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 5.
C'est aussi un peu à cause des informaticiens des DSI. A force de fermer tous les ports et de faire chier les utilisateurs pour ouvrir un port et de faire du point à point. A force de mettre des IP privé et du NAT qui ne marchen pas (mal) sur certains protocoles (exemple, H323), les développeurs misent sur le port 80.
Et je les comprends, faire de la visio sur le port 80, c'est du bonheur a déployer avec que le H323 est une horreur à cause du fitrage.
Si on veut moins de HTTP, il faut VITE passer à IPv6, en finir avec ces adresses privés qui sont une plaie et avoir des DSI plus réactives sur les ouvertures de ports. Bref, c'est pas gagné.
[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Gniarf . Évalué à 6.
il faut des utilisateurs qui comprennent qui décide et que des fois c'est pas eux. bref, c'est pas gagné.
et avant de râler que ce n'est pas adapté à tel ou tel type de boite, il faudra bien admettre que l'inverse est également vrai, laisser installer tout et n'importe quoi va s'avérer une catastrophe dans d'autres types de boites.
[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 7.
Le système d'information doit être au service des utilisateurs. Par exemple, dans mon laboratoire, je suis au service de la recherche et non l'inverse. c'est à moi de trouver une solution qui leurs permettent de chercher en ayant le moins de contrainte technocratique possible. Parfois, ce n'est pas possible et je leur explique pourquoi.
Malheureusement, les grosses DSI font des PSSI et des choix qui ne sont pas toujours pour l'utilisateurs mais qui ont pour objectif d'avoir un beau réseau bien fermer, ou il n'y a pas d'attaque et ou les utilisateurs ne viennent plus les 'emmerder'.
Comme les utilisateurs ont quand même besoin de bosser et qu'il ne sont pas aussi manchot que la DSI veut bien le croire (ils ont quand même pour beaucoup un petit réseau chez eux), ils utilisent des applications sur le port 80, des applications portables...
Les rares industriels que je vois mettent TOUS en avant que leur application est sur les ports 80 et 443 et qu'ainsi, le déploiement sera facile. Il ne devrait pas être plus dur de deployer une application que d'ouvrir des ports pour que celle-ci marche. En pratique, l'ouverture de port par les DSI est beaucoup trop rigide et cela ne marche que rarement.
Si les applications sont de plus en plus sur HTTP, c'est bien de la faute des DSI. Messieurs, rappellez-vous que les gens ont besoin de bosser et que cela devrait être votre objectif premier ;-)
Exemple, un utilisateur a besoin du port 1431 (au pif) pour travailler avec le sous traitant bidulle. Allez-vous facilement lui ouvrir le port ? Aussi facilement que si c'était le 443 ? Si non, pourquoi ouvrez-vous plus facilement le 443 ?
Du vécu pour ceux qui sont en fac, que pensez vous du système d'impression du logiciel de comptabilité Nabucco. Combien d'heure perdues pour que cela marche ? Et surtout ne plus rien changer lorsque cela fonctionne, surtout pas les IP...
[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Grunt . Évalué à 2.
Le point positif, c'est qu'avec un tunnel HTTP on peut faire passer vraiment n'importe quoi en toute discrétion. Vous avez dit "sécurité"?
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[^] # Re: Et maintenant?
Posté par 2PetitsVerres . Évalué à 2.
Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.
[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Grunt . Évalué à 4.
Au pire, il peut bloquer.
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[^] # Re: Et maintenant?
Posté par teoB . Évalué à 4.
Lorsque quelqu'un a un besoin, projet... il se retourne toujours vers nous pour avoir ce dont il a besoin, comme si le pouvoir décisionnaire nous appartenait, alors que nous ne maîtrisons pas forcément le budget (en tout cas chez nous, c'est comme ça) et c'est à nous à aller quémander un financement pour les autres. Si c'est refusé, lorsque nous répercutons la réponse, c'est de notre faute, nous ne voulons pas leur donner les moyens de travailler... la rengaine je la connaît, je l'entend plusieurs fois par semaine. Alors que la logique voudrait qu'ils aillent voir la direction défendre leur projet, et s'ils ont gain de cause ils auront le financement, et nous pourrons alors leur fournir ce qu'ils souhaitent. Seulement lorsqu'on leur dit que la décision ne vient pas de nous mais de là haut, il n'y a plus personne pour aller gueuler.
Inversement, lorsqu'il y a une connerie de faite par un utilisateur, ça nous retombe dessus par la direction car avons laissé la possibilité à l'utilisateur de faire des conneries. Alors effectivement nous verrouillons de plus en plus les postes et le réseau. Car il ne faut pas oublier que ça n'a pas toujours été le cas. Lorsque j'ai commencé à travailler il y a une douzaine d'années dans le réseau, je ne savais même pas ce qu'était un firewall. Tout était ouvert, et les utilisateurs ont commencé à faire n'importe quoi. D'autant plus qu'à l'époque de windows 3.11 et 95, les utilisateurs faisaient bien ce qu'ils voulaient avec leur poste ; et rarement pour des besoins professionnels, car dans ce cas ils nous demandaient. Alors on a commencé a filtrer certains ports, puis on est passé à la politique du tout fermé, sauf ce qui est indispensable. Et cela plus pour se prévenir de problèmes internes que nous avons eu, que des méchants pirates informatiques embusqués sur internet.
Maintenant, un firewall statefull n'est pas la réponse à tous les problèmes, alors on ajoute en plus du filtrage applicatif. Et là effectivement, il est beaucoup plus difficile d'ouvrir un port exotique pour une application qui l'est probablement tout autant, qu'un port classique avec un protocole bien connu.
Moi j'ai surtout l'impression que nous servons de tampon, défouloir, prétexte... entre les décisionnaires et les utilisateurs.
[^] # Re: Et maintenant?
Posté par Etienne Bagnoud (site web personnel) . Évalué à 2.
On est vraiment un tampon entre la direction qui trouve plus simple de nous laisser trouver un prétexte technique et les utilisateurs qui ont peur d'aller demander la permission à la direction.
Et ces informaticiens du dimanche qui viennent expliquer que l'on peut ouvrir ceci, cela, parce que tout le monde connaît et maîtrise le risque parce que tout le monde a un réseau chez lui ... Ils sont un peu loin des réalités. J'ai des utilisateurs qui ne savent pas ce qu'est un réseau sans-fil (et même avec fil) !
Finalement la facture internet avec le post-it "économie" dessus, c'est nous qui la recevons !
Bon je m'en vais jouer avec mes pouvoirs magiques et faire souffrir ces pauvres utilisateurs brimés par mon hégémonie dictatoriale totalitaire et incompétente ...
"It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell
# Prise de contrôle
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 5.
Jusqu'à présent, toutes ces tentatives ont échoué en raison de la nature d'internet : c'est un réseau maillé non hiérarchisé.
On peut en dire autant pour ceux qui veulent contrôler Internet. Actuellement, c'est Hadopi, demain, ce sera autre chose, mais il y a tout lieu d'espérer que toutes ces tentatives soient redirigées dans /dev/null.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par vincent_k (site web personnel) . Évalué à 4.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par kowalsky . Évalué à 1.
Facebook, c'est juste un site internet, google aussi. De plus, leur business reposent entièrement sur le web ( et son essor ), surtout google d'ailleurs.
Il n y a pas de but de créer un réseau parallèle.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par vincent_k (site web personnel) . Évalué à -2.
tu n'es pas sur google, tu n'exist pas, donc google a cré un réseau parallèle, le leur.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par Bactisme (site web personnel) . Évalué à 1.
Les liens entre les services google et les liens hypertexte entre des sites web ont pour moi la même valeur quand il s'agit de définir un "réseau".
Donc les services de google forment, amha, un réseaux parallèle au web.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par Maclag . Évalué à 7.
Ça n'est donc pas un réseau parallèle, et il est donc dans le réseau.
Là où est le risque, c'est qu'ils n'ont que quelques boutons à enfoncer pour créer un vrai réseau parallèle, qui ne sera donc plus dans le réseau.
Et s'ils réussissent, alors on aura l'impression que c'est le réseau parallèle qui est le réseau.
Pour ceux qui n'ont rien compris à ce que je viens de dire, je recommande de visionner "Matrisque", des Nous c'est nous.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par kowalsky . Évalué à 4.
Les deux sont remplaçable "facilement" par yahoo, viamichelin, etc...
Les autres services de google aussi sont remplaçable.
Bref, google n'est vraiment pas le "centre" d'internet. Mais pas du tout même d'ailleurs. Il a l'importance qu'on lui donne. Je connais plusieurs personne (non informaticienne d'ailleurs) qui ne l'utilisent jamais et ne l'aiment pas d'ailleurs.
Pour rappel, le but d'MSN et d'AOL c'etait de créer un réseau que seul les abonnés peuvent utiliser, avec des protocoles bien fermé et tout. On en est loin avec facebook et google.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par Grunt . Évalué à 6.
Facebook représente une quantité d'informations personnelles formidable. Et Facebook partage les internautes en deux catégories: ceux qui ont un compte et peuvent accéder à ces infos, et ceux qui n'en ont pas et ne peuvent pas y accéder.
On est bien dans le cas d'un réseau "fermé" à l'intérieur d'Internet. Exactement comme MSN, en fait.
THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par Etienne Bagnoud (site web personnel) . Évalué à 2.
Donc facebook partage le web en 4 : Ceux qui sont sur facebook et disent la vérités; ceux qui sont sur facebook et mentent; ceux qui ne sont pas sur facebook; et ceux qui sont plusieurs fois différentes sur facebook (donc mentent et/ou disent la vérité).
Si l'annuaire téléphonique était similaire à facebook, ça ferait longtemps que je ne l'utiliserais plus !
"It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell
[^] # Re: Prise de contrôle
Posté par Grunt . Évalué à 2.
Si tu pars des hypothèses suivantes:
- il faut être fou pour être sur Facebook, et les fous croient vraie toute proposition fausse, et fausse toute proposition vraie,
- les menteurs mentent toujours, et les sincères disent toujours la vérité,
En ne posant qu'une seule question à quelqu'un, une question dont la réponse est "oui" ou "non", comment peux-tu déterminer s'il est sur Facebook?
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# L'inépuisable renouveau du World Wide Web
Posté par mglcel . Évalué à 1.
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