ADULLACT écrit aux candidats à l'élection présidentielle de 2007

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fév.
2007
Communauté
L'ADULLACT vient d'envoyer une lettre aux candidats à l’élection présidentielle de 2007.

Cette lettre de très haute facture porte la griffe de François Élie (président de l'ADULLACT et représentant de la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême). Dans la première partie, il situe la place de l'informatique dans son contexte historique et dans l'histoire de l'humanité. Il explique aussi quels sont les enjeux et les perspectives d'avenir.
Après ce préambule et deux remarques, cette lettre formule six propositions concrètes approuvées lors de l'Assemblée Générale du 31 janvier 2007 :
  1. contre les brevets logiciels ;
  2. pour l'ouverture des données publiques ;
  3. pour s'imposer des formats ouverts et imposer l'interopérabilité ;
  4. contre la vente liée ;
  5. pour l'enseignement de l'informatique ;
  6. pour bâtir l'administration électronique par une mutualisation à grande échelle.

Cette lettre correspond aux aspirations de tous les défenseurs du logiciel libre. L'ADULLACT, dont le poids grandit de jour en jour, l'a faite. Espérons qu'elle soit entendue.

Aller plus loin

  • # Proposition 6...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Je ne suis si sur que la proposition 6 est sa place ici ou fasse vraiment partie des aspirations de tous les défenseurs du logiciel libre.
    Autant "bâtir l'administration électronique" me parait une bonne chose, autant j'ai quelques doute sur la mutualisation à grande échelle.
    • [^] # Re: Proposition 6...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Je suis d'accord.
      Et pas sûr non plus que la proposition 2 est également sa place ici.
      • [^] # Re: Proposition 6...

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8.

        Mais enfin, encore une fois, explique !
        Pourquoi donc ?

        Yth.


        PS : deux fois la même dans deux messages qui se suivent, je vais me permettre de la faire remarquer : « pas sûr que [...] ait sa place ici ».
        Maître Ythello à votre service.
        • [^] # Re: Proposition 6...

          Posté par  . Évalué à -3.

          maitre ythello,on te remercie mais ce serait plutot aie
          ah ah
          • [^] # Re: Proposition 6...

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

            Hmm, tu ne m'as pas convaincu, troisième personne du singulier du subjonctif, c'est « qu'il ait ».
            Les phrase étant :
            « Pas sûr que la proposition ait sa place ici. »
            Il me semble bien qu'on est dans le cas du subjonctif, troisième personne du singulier...

            M'abusé-je ? Mon usurpation barbaresque du nom de Maître Capello serait-elle plus prétentieuse qu'elle ne l'apparaît de prime abord ?

            Yth...
            • [^] # Re: Proposition 6...

              Posté par  . Évalué à -1.

              aie : avoir au présent du subjonctif, mais pour les première et deuxième personnes du singulier…
              • [^] # Re: Proposition 6...

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                Ah, pour la deuxième, c'est « aies », toujours un « s » à la deuxième personne du singulier ! (enfin sauf à l'impératif en gros, on en avait déjà parlé ici, mais ailleurs).


                Yth.
                • [^] # Re: Proposition 6...

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Aïe, ouille, la quiche.
                  Pour me défendre, j'ai mal vérifié dans un lexique (j'aurais dû prendre verbiste ou autre, ou, mieux, réfléchir), qui m'a répondu :
                  aie avoir Ver:SPre+SG+P1:ImPre+SG+P2
                  (j'ai vu P1 et P2 mais pas ImPre au lieu de SPre).
            • [^] # Re: Proposition 6...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.


              M'abusé-je ?


              Ça ne serais pas plutôt «M'abusais-je?» ?
              • [^] # Re: Proposition 6...

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

                Encore une fois, je ne crois pas...
                Il s'agit tout simplement du présent de l'indicatif, avec une inversion interrogative du sujet et du verbe.
                Théoriquement ça devrait s'écrire : « M'abuse-je ? », soit « Est-ce que je m'abuse ? », équivalent, à la première personne du singulier, de : « T'abuses-tu ? ».
                Mais comme c'est à deux doigt d'être imprononçable (doit même y avoir un terme technique là-derrière), on met un accent, que l'on prononce et qu'on écrit.

                Ca marche avec plein d'autre verbe, ainsi le cas le plus connu : « Me trompé-je ? »


                Yth.
                • [^] # Re: Proposition 6...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Ah merci Yth pour cette fabuleuse explication ce qui m'amène à me poser les questions suivantes :
                  * Mais où va-t-il apprendre tout ça (moi je n'ai pas souvenir d'avoir appris ça sur les bancs de l'école)
                  * Est-ce que l'espéranto c'est vraiment mieux pensé avec pas plein d'exceptions à la noix dans ce genre là?
                  * Même si c'est le cas, j'ai bien peu d'excuses pour si mal maîtrisé ma langue natale :'(
                  • [^] # Re: Proposition 6...

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

                    Ben ça vient de la pratique en fait.
                    Il y a environ sept ans j'ai écris quelques petits textes sans prétentions, et une amie, plutôt du style qui maîtrise *vraiment* la langue française, me les a corrigés. J'ai réalisé à quel point j'étais vraiment à côté de la plaque, alors que je pensais écrire à peu près bien... Comme quoi, il ne m'en est pas resté forcément beaucoup plus qu'à toi des bancs de l'école...
                    Depuis je fais des efforts pour arranger ça, et surtout dès que je ne sais pas quelque chose, ou que je ne suis pas sûr, je vérifie, dans un dico, le bescherelle, sur internet...


                    J'espère pour l'Esperanto que c'est vraiment plus simple, et que ces règles diverses n'ont pas lieu d'être ^^
                    Un jour, qui sait, j'essaierai peut-être de l'apprendre, mais il faut une vraie motivation... Et surtout une occasion de le pratiquer assez régulièrement, sinon, c'est inutile d'y songer...


                    Bah, tu t'intéresses à la question, et tu es conscient d'avoir des efforts à faire, c'est la première étape, à partir de là, il suffit de faire attention, et de te renseigner quand tu hésites (c'est le plus dur, réussir à sortir le dictionnaire quand on se pose une question, plutôt que d'y aller au jugé, surtout quand il est bien rangé dans la bibliothèque, même pas à portée de main quand on est devant son clavier...), et ça viendra tout seul, au fur et à mesure !


                    Yth.
                    • [^] # Re: Proposition 6...

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Hop, merci pour ta réponse.

                      Pour l'espéranto, je crois que je vais essayer de m'y mettre cet été avec ma copine, comme ça j'aurais l'occasion de le parler tout les jours. Bon je lui ai demandé, et elle est pas contre à priori. ^^

                      Pour le peu dont je me suis renseigné, oui ça à l'air vraiment plus simple, rien qu'au niveau des temps, mais aussi on applique tout le temps le même suffixe à une racine pour faire du mot un adjectif ou un nom... Il y a les mots composés aussi, comme en allemand, qui permettent de facilement créer un mot compréhensibles par tous à partir de plusieurs concepts.

                      Sinon je dois avouer que le correcteur orthographique intégré dans firefox2 (Iceweasel en l'occurrence ^^) aide déjà beaucoup, mais que quelque chose du genre "Le patron"[1] serait un plus. J'ai découvert cet outil ici même d'ailleurs et je me demandais si quelqu'un connaissais un équivalent libre. Sinon toujours suite à des erreurs grossières de ma part (faire des fautes apporte plein de bons liens \o/) j'ai pu découvrir les «leçons», que j'avoue je n'ai pas encore pris le temps de lire entièrement mais ça ne saurais tarder. Voila si vous avez d'autres ressources dans le genre je suis preneur. Pour conjugué il y a le conjugueur[3] et son équivalent libre sensmotdire[4]

                      [1] http://www.lepatron.ca/
                      [2] http://wiki.logicielslibres.info/wiki/published/Le%C3%A7ons
                      [3] http://www.leconjugueur.com/
                      [4] http://sensmotdire.gnunux.info/
    • [^] # Re: Proposition 6...

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

      Pourquoi ça ?
      Ca paraît intelligent quand même que les outils dont les administrations ont besoin ne soient pas développées en interne dans chacune d'entre elles sans collaboration avec les autres...

      Pourquoi les informaticiens de l'administration devraient-ils subir la pire plaie des développeurs du monde entier : réinventer la roue jour après jour, parce qu'on ne sait pas que son voisin l'a déjà inventée, ou parce que ce même voisin refuse de nous expliquer comment elle marche, et de nous permettre de l'utiliser nous-même ?


      Yth, qu'a peut-être pas tout compris...
      • [^] # Re: Proposition 6...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Que le développement des outils soit coordonner, oui, que toutes les administrations utilise les mêmes outils dans la mesure du possible, avec des liens entre les différents outils, d'accord... mais il ne faut pas oublier que les administrations n'ont pas toute le même métier et donc pas les même besoins.
        Enfin la mutualisation des matériels réseaux et compétence n'est pas obligatoirement la meilleur idée.
        Il est plus efficace d'avoir un support proche (plus réactif).
        Problème de monter en charges selon les accès aux quantité de donnés et nombres d'utilisateurs
        Bref un truc un peut plus granulaire me parait pas mal, a voir selon les cas.
        National, régional, départemental, qui à besoin d'accéder à quoi, comment être le plus efficace...
        J'ai des doute sur la solution megamutualisation megadatacenter unique pour toute les administrations.
        • [^] # Re: Proposition 6...

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

          Dans la lettre elle-même on peut lire :
          « L'argent public ne doit payer qu'une fois, et justement, un logiciel libre est gratuit une fois qu'il a été payé. »

          J'ai l'impression qu'il s'agit surtout de mutualisation des solutions logicielles, des développements, des outils. Et pas tellement des moyens matériels.

          Sinon, oui, je suis plutôt de ton avis concernant le matériel, l'usine à gaz tentaculaire c'est pas super sexy... Le mega-serveur central unique pour tout les services administratifs, ça fleure bon la mauvaise idée...


          Yth.
        • [^] # Re: Proposition 6...

          Posté par  . Évalué à 0.

          > J'ai des doute sur la solution megamutualisation megadatacenter unique pour toute les administrations.

          Pour l'instant le risque est plutôt: un fork dans chaque placard. Mutualiser ne signifie pas faire la même chose, mais s'assurer mutuellement. On pense toujours à mutualisation-économie. Le problème c'est la conscience du risque. La mutualisation, c'est la communauté, mais coté client (vous savez, ceux qui paient).
    • [^] # Re: Proposition 6...

      Posté par  . Évalué à 1.

      La proposition 6 tient à coeur de ceux qui ont créé l'Adullact. C'est leur "différence spécifique"
  • # C'est bien mais...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Je pense qu'on ne peut que soutenir une telle initiative, cependant je trouve que c'est un peu dommage qu'on insiste surtout sur la France. Je sais que ça parait normal, car en l'occurrence, il s'agit des élections en France et donc de son avenir 'national', mais je ne pense pas qu'on peut isoler le cas de la France du reste de l'Europe. Ce qu'il faudrait, c'est non pas une politique nationale, mais une véritable politique européenne qu'il faut mettre en place. Dans cette lettre aux candidats, on n'en parle pas vraiment et c'est vraiment dommage.

    Citation lettre: "Dans un monde ouvert, notre pays, au sein de l'Europe, doit agir pour se donner les moyens de son indépendance. Vous pourrez agir. La France peut reconquérir la place qui lui revient."
    réaction:
    1) La France ne doit pas assurer son indépendance vis-à-vis de l'Europe. Ce n'est pas l'Europe qui menace la France, ce sont les Etats-unis, le Japon et les pays émergents qui menacent l'indépendance de l'Union européenne par l'existence des brevets. C'est donc à l'Union européenne de prendre une décision. Le devoir de la France, c'est d'encourager l'Union à prendre les décisions qui sont aujourd'hui indispensables dans le domaine de l'informatique.
    2) Je ne vois pas pourquoi la France devrait reconquérir une place qui lui revient. C'est à mon avis un argument qui ne veut rien dire. Ce qu'il faudrait, c'est de favoriser la compétitivité de l'ensemble des pays européens dans le domaine de l'informatique.
    • [^] # Re: C'est bien mais...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Les formalités administratives de la France ne sont pas celles de tous les pays européens. Par ailleurs, on aime bien travailler en français quand on le peut. Il se trouve que le potentiel de développement en France est tout à fait suffisant. Pourquoi s'en priver ?
      Les logiciels européens arriveront, c'est sûr, mais il leur faudra du temps.
    • [^] # Re: C'est bien mais...

      Posté par  . Évalué à 5.

      Moi, je lis qu'il s'agit de l'indépendance de la France « dans un monde ouvert ». Le « au sein de l'Europe » est en incise et signifie surtout que la France fait partie d'un ensemble plus grand, l'Europe, et, en ce sens, cet ensemble intervient aussi dans cette indépendance. L'Europe est « au dessus » de la France. Donc la France se doit aussi de défendre les logiciels libres, les formats ouverts, la lutte contre les brevets, etc., au sein des institutions européennes.
      La concurrence existe aussi entre les pays européens mais, telle que je la comprends, cette lettre ne propose de se battre tout seul contre tout le monde. Elle propose de se battre pour certaines valeurs, de devenir le champion de l'informatique libre et ouverte en Europe et dans le monde, pour la France et pour l'Europe.

      (Si vous vous sentez de répondre « C'est fou tout ce qu'on peut mettre dans une virgule ! », il me semble que c'est la signification commune, à part pour les nationalistes anti-européens (je parle de ceux qui ne veulent pas d'Europe du tout, pas de ceux qui ne veulent pas des institutions actuelles), de ce genre de tournure : la France est en Europe, tout ce qu'elle peut faire doit se faire dans et avec l'Europe si elle veut que cela ait une portée.)
  • # Un compromis pour les brevets logiciels?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    J'observe que les grandes entreprises tiennent beaucoup aux brevets, et poussent de toutes leurs forces pour les brevets logiciels. D'un autre coté, les particuliers (développeurs de LL entres autres) et les PME sont contres.

    Alors: Si on limitait l'application des brevets logiciels aux grandes entreprises?

    Ca a l'air irréaliste comme ça, mais il me semble que tout le monde serait content: les grandes entreprises font leurs affaires entre elles, l'innovation n'est pas stoppée inutilement (les GE peuvent se permettre de payer les royalties, les brevets ne s'appliquent plus aux particuliers, tout le monde peut donc innover), et tout le monde est content. Qu'en pensez vous?
    • [^] # Re: Un compromis pour les brevets logiciels?

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

      Huhu, ça a l'air sacrément utopiste ^^

      En fait, les grandes entreprises semblent en effet fort bien s'amuser entre elles à se lancer des portefeuilles de brevets à travers la figure, et à signer des accords avec tellement de zéros qu'il faut s'y reprendre à trois fois pour les compter.

      Mais j'ai le sentiment que si ça se passe ainsi c'est bien parce que les petites entreprises et les particuliers sont d'office mis à l'écart des jeux des grands.
      Avec ton idée, les petits se retrouvent capable de faire comme ils veulent, et donc de jouer sans être inquiétés dans la cours des grands. Autant dire qu'ils ne vont pas le voir d'un très bon oeil, les grands.


      Non, pas de brevets, c'est mieux :)


      Yth.
    • [^] # Re: Un compromis pour les brevets logiciels?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      Ca commence à quelle taille une "grand entreprise" qui doit payer ?

      Plus qu'à découper les grosses sociétés en petites unités autonomes... qui travailent à 99% pour les gros groupes mais... sont "brevet free".

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

      • [^] # Re: Un compromis pour les brevets logiciels?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Ca commence à quelle taille une "grand entreprise" qui doit payer ?

        Plus qu'à découper les grosses sociétés en petites unités autonomes... qui travailent à 99% pour les gros groupes mais... sont "brevet free".



        C'est évidemment la question, mais il y a des exemples qui semblent marcher. Le CNE est limité au petites entreprises, et apparament il n'y a pas de problème juridique pour les distinguer des grandes. Après, comment ils le font en pratique, j'en ai pas la moindre idée.
    • [^] # Re: Un compromis pour les brevets logiciels?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

      C'est tout simplement impossible à réaliser. Je pense même que ce serait dangereux. Toutes les entreprises, qu'elles soient grandes ou petites, sont régies par la même législation. C'est un des fondements de notre société: l'égalité devant la loi est essentielle et nécessaire.
      De plus, je trouve que ton raisonnement (les méchantes grandes entreprises pour les brevets logiciels et les gentilles PME contre les brevets logiciels) assez simpliste. Je ne pense pas que toutes les PME sont contre le brevet logiciel. Voici par exemple le site de l'association de l'EICTA (association d'entreprises européennes) qui soutiennent le brevet logiciel: http://www.eicta.org/index.php?id=1
      • [^] # Re: Un compromis pour les brevets logiciels?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        C'est tout simplement impossible à réaliser. Je pense même que ce serait dangereux. Toutes les entreprises, qu'elles soient grandes ou petites, sont régies par la même législation. C'est un des fondements de notre société: l'égalité devant la loi est essentielle et nécessaire.

        Il faudrait vérifier ses informations avant de dire n'importe quoi. Ce que tu dis est absolument faux: prend l'exemple du CNE par exemple (il y en a plein d'autres).

        De plus, je trouve que ton raisonnement (les méchantes grandes entreprises pour les brevets logiciels et les gentilles PME contre les brevets logiciels)

        Jamais parlé de gentille PME ou de méchantes grandes entreprises. Je constate simplement que les seules qui veulent les brevets sont les grandes, et qu'elles ne jouent pas dans la même cour que les autres. Alors pourquoi ne pas restreindre le champ d'applicabilité des brevets aux grandes?
        • [^] # Re: Un compromis pour les brevets logiciels?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          En fait, si j'ai bien compris, tu voudrais exempter les PME des contraintes des brevets. A mon avis, ça pose quand même un problème: si les PME, libérées des contraints, seront plus innovantes, est-ce qu'elles auront le droit de déposer des brevets? On ne peut pas d'un côté les exempter des brevets et de l'autre, les donner la possibilité de déposer de nouveaux brevets. Je ne sais pas si je m'exprime bien mais c'est à mon avis un problème qui se poserait. La solution serait tout simplement de supprimer les brevets.


          ps: j'ai l'impression que tu as mal pris mon petit commentaire. Si c'est le cas, j'en suis désolé, car je n'avais nullement l'intention de t'offenser.
  • # Cher candidat, cette année j'ai été très sage...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Ca fait très lettre au père Noël, tout ça. Au mieux, on aura droit à gentil hochement de tête et deux promesses rajoutées par dessus toutes celles qu'ils ont déjà.
  • # Lettre de très haute facture... ou pas

    Posté par  . Évalué à 9.

    Je trouve certaines tournure fort discutables. Il parle de cauchemard, de George Orwell, de système féodal, de danger mortel, etc.

    Ce sont des mots qui attirent bien l'attention. Selon moi, pour être sérieux, il faudrait que chacun de ses grand mots soient consciencieusement justifié. C'est quoi le rapport des logiciels propriétaires avec le système féodal ?

    Bref, il a l'air très convaincu avec ses grand mots, mais ils ne sont pas propices pour partager ses idées à quelqu'un de septique.
    • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

      Posté par  . Évalué à 6.

      Je plussoie.

      Ce qui pourrait se produire aussi, si nous n'y prenons pas garde, c'est le refermement de vingt-cinq siècles de savoir ouvert: une nuit effroyable qui balaiera tout espace public à la faveur de droits de propriété nouveaux dans l'univers immatériel et où la manipulation de l'information par des pouvoirs obscurs sera l'instrument d'une perversion du politique, auprès de laquelle les pires cauchemars de Tocqueville ou d'Orwell seront d'aimables plaisanteries.

      Cette lettre est écrite par un convaincu qui essaye de prêcher aux convaincus. Le début de la lettre est complètement allumé, genre Raël qui écrit aux candidats pour leur demander de construire d'urgence des pistes d'aterrissage pour OVNI. Autant je comprends parfaitement que certains militants, 100% dans leur trip parano mâtiné de théorie du complot, puisse se laisser aller à ce genre de bafouille aux arguments naïvement teintés d'une vision sombre exacerbée.

      Mon avis, c'est qu'à la deuxième ligne lue, la lettre passe sur le bureau de la secrétaire dont le boulot est de répondre par un gentil message "merci de votre courrier, on vous rappellera, votez pour nous au fait".

      Je suis intimement persuadé de la qualité des logiciels libres, de l'ambition humaniste qui sous-tend leur développement, de la pérénité du modèle économique sain qui leur est attribué, et de l'intérêt supérieur de toute administration ou entité financée par des fonds publics de garantir la transparence et l'interopérabilité. Je suis tout aussi persuadé du danger crée par l'attitude de nombreux grands acteurs du logiciel, qui n'ont pour objectif que de maintenir voire gonfler leurs profits, et ce, à n'importe quel prix. Enfin, je suis conscient que la plupart des politiques sont totalement incapables de comprendre le sujet, parce qu'ils n'ont pas appris ça à l'école, parce que la plupart d'entre eux savent à peine ce qu'est un logiciel, et que leur inertie intellectuelle, entretenue par la propagande des vendeurs de softs, les empêche de proposer une vision novatrice et ambitieuse de l'avenir au détriment de modèles économies poussiéreux et de plus en plus difficiles à maintenir en vie artificellement.

      Mais je suis aussi désolé que les principaux défenseurs des logiciels libres s'interdisent d'avoir une vision pragmatique sur l'état des choses (ça fait combien de temps qu'on s'auto-persuade que Linux gagne tous les jours des parts de marchés alors qu'il n'a jamais décollé des 5% qu'il atteignait déja il y a 5 ou 7 ans?), ni surtout sur l'état des connaissances de nos concitoyens sur le marché des logiciels ? (vente liée, brevets menaçants...). Si la pédagogie par la peur peut fonctionner avec les gamins de moins de 5 ans ("attention, il ne faut pas venir dans la chambre de papa maman le samedi soir après 21h, parce que euh... à cause des monstres et tout"), avec un adulte raisonnable, ça fait tout de suite complètement bidon et ridicule. Si le seul argument en vafeur des logiciels libres, c'est qu'autrement on va tomber dans l'obscurantisme mortellement dangereux et les Vickings américains vont venir violer nos filles et nos compagnes, on peut peut-être éviter de pourrir les efforts des petits copains qui, eux, font preuve de pragmatisme et de pédagogie, même à petite échelle...
      • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Bien qu'on soit de la même ville et que je connaisse le monsieur, j'admets que la lettre ne me plaît pas trop non plus.

        Je reste aussi persuadé que le seul moyen de faire avancer le logiciel libre, c'est le pragmatisme. Je préfère qu'on se concentre sur "les avantages des logiciels libres si on y passe" que "les terribles dangers que vos enfants courent si vous n'y passez pas".

        Les dernières migrations dont on a beaucoup parlé (style peugeot) ont toujours été réalisé en avançant les bénéfices du libre. En tant que "chef d'entreprise", j'ai vite remarqué qu'on gagne plus souvent en proposant des choses qu'en en dénigrant d'autres.

        Mais bon, il y a des choses pas mal dans la lettre aussi.

        http://about.me/straumat

        • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          il faut resituer le contexte: le président de l'Adullact, professeur de philosophie qui écrit à des candidats à l'élection présidentielle à propos de choix de société, de choix philosophiques. Il ne s'agit pas de convaincre ou pire faire signer une promesse de migrer tout le parc de l'administration nationale sous Linux afin de gagner trois francs, six sous mais persuader un candidat au poste suprême en France de l'importance d'une indépendance vis à vis de pays hors Europe, de l'application des principes fondateurs de la République aux systèmes informatiques incontournables. Donc à chaque public son discours et le discours pour un(e) prédident(e) de la République n'a pas grand chose à voir avec le discours à tenir avec un DSI d'une collectivité locale (quoique certains y sont sensibles) et strictement rien à voir avec le discours pour un décideur dans le privé.
          • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

            Posté par  . Évalué à 0.


            Donc à chaque public son discours et le discours pour un(e) prédident(e) de la République n'a pas grand chose à voir avec le discours à tenir avec un DSI d'une collectivité locale (quoique certains y sont sensibles) et strictement rien à voir avec le discours pour un décideur dans le privé.


            Mais le discours pour un président est apparemment très proche du discours pour un lecteur de presse altermondialiste :-)
          • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

            Posté par  . Évalué à 1.

            Bah justement, moi ça ne me viendrait jamais à l'idée d'écrire sur ce ton au président de la République. C'est quelqu'un de très occuppé, qui va foutre au feu ta lettre si elle commence comme ca et si le reste est ponctué de points d'exclamations et d'autres artifices typographiques désastreux (abus de gras par exemple). C'est pas une lettre au président, c'est un tract. Et justement, je lui reprocherais de n'être absolument pas pensé en fonction du public visé.
          • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Je ne suis pas tout à fait d'accord avec cette vision. le président doit, à mon avis, être pragmatique.

            Il faut lui faire comprendre que c'est bénéfique pour le pays !!! et avec des arguments pragmatiques.

            C'est beaucoup mieux que de faire des phrases à la con où on lui dit que si il ne nous suit pas, son pays sera plongée dans "une nuit effroyable qui balaiera tout espace public à la faveur de droits de propriété nouveaux dans l'univers immatériel et où la manipulation de l'information par des pouvoirs obscurs sera l'instrument d'une perversion du politique"

            Cette phrase est un bon exemple de ce que je reproche au texte... elle est vraiment superflue et je la trouve beaucoup trop verbeuse.

            http://about.me/straumat

            • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Prouve-nous que François Élie a tort !

              L'informatique est un outil d'une puissance colossale. Comme tous les outils, elle peut servir pour le meilleur comme pour le pire. Si nous ne réagissons pas rapidement et efficacement, nous irons vers ce monde orwellien que nous décrit François Élie. Je pense même que cela pourrait engendrer à terme des conflits majeurs tels que des révolutions ou des guerres.

              Quand j'ai fait ma conférence sur les enjeux de société du logiciel libre à Auch, on m'a demandé si j'étais pessimiste. J'ai répondu que cette façon de voir était une attitude était passive. Nous construisons notre avenir chaque jour. L'avenir sera celui que nous aurons mérité. C'est ce qui est dit dans le proverbe : "Aide-toi et le ciel t'aidera". Alors, remuons-nous !
            • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

              Posté par  . Évalué à 3.

              Ce qui est bénéfique pour le pays, c'est de prendre conscience des dangers

              http://standblog.org/blog/post/2005/07/15/93114251-le-roman-(...)
              http://www.panarchy.org/tocqueville/democratie.1840.html

              Je préfère ne pas dire ce que je pense du pragmatisme (j'aurais peur d'être verbeux avec des phrases à la con).

              bien cordialement
              François Elie
              • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Houla... zen, je suis pas en train de dire que François Elie a tort, je disais juste ce que je pensais de la lettre. Je pense que les gens ici ont tous trouvé l'initiative intéressante mais nous nous sommes tous permis de dire ce que nous aurions voulu comme lettre.

                Je reste persuadé que le pragmatisme est la meilleure façon de passer au libre et c'est aussi celle qui évite qu'on ne fasse des marches arrières.

                http://about.me/straumat

                • [^] # Re: Lettre de très haute facture... ou pas

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  Non, le libre est avant tout une histoire d'amour.
                  Pour certain c'est la liberté de copier, pour d'autre de coder, d'autre de troller (ui ui), d'autre de participer, certain c'est pour le prix ...

                  Une histoire d'amour n'est pas pragmatique, elle est affective, passionnelle parfois, aveugle souvent, pragmatique jamais. On dit un mariage de raison, pas une histoire d'amour de raison.

                  Ok, il y a le pragmatisme 'opensource', mais l'open source ce n'est pas le libre, loin de là. Lorsqu'on le fait par pragmatisme, on peut faire marche arrière, lorsqu'on le fait par amour, désir, passion, il n'y a jamais (très rarement ?)retour arrière.

                  Tu crois que c'est pragmatique d'installer un read hat 6.1 ? une mandrake 7 ? une debian woody ?

                  Tu veux une autre preuve ? Regarde les maceux ex-libristes reconvertis, tu ne sens pas l'odeur pragmatique : "ouais, bon j'ai une ligne de commande, un root, une console et des trucs vachement top cool intégrés, puissants, user-friendly. c'est pas microsoft, il y a un peu de libre."
                  Ca c'est du pragmatisme, mais pas du libre.

                  oui oui je sais --> §[ | ]§ (la fenètre.)
  • # bonne initiative, mais il y a toujours 0 réponse sur candidats.fr

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Alors, je suis perplexe.

    Ca veut peut-être dire qu'il faut que linuxfr se débrouille d'envoyer une personne questionner le prochain candidat qui passe à l'émission dans laquelle Sarko et Ségo sont passés.
    Ou que l'informatique n'est pas un sujet qui passionne les candidats à la présidentielle, et malgré le rajeunissement, personne ne pratique le mulot avec aisance.
    Ou que l'on est encore dans ce travers français du cadre sup, il est dégradant de toucher un clavier, une marque de puissance est d'avoir des grouillots qui cliquent à ta place...

    :-(

    ウィズコロナ

  • # Y'en a vraiment qui y croient, aux promesses des candidats !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Enfin, quand je pense que y'en a même qui votent ! Faudrait leur expliquer, pour le père noël, ou alors c'est trop tôt ? ou trop tard ?

    Quand on voit tout ce que les politiques ont fait pour le logiciel libre (ou pour la liberté en général, d'ailleurs, ou pour n'importe quoi d'autre au fond...) je comprend pas vraiment qu'on puisse perdre son temps à pleurnicher dans leurs jupes.

    Remarquez, ça ou aut'chose...
    • [^] # Re: Y'en a vraiment qui y croient, aux promesses des candidats !

      Posté par  . Évalué à 1.

    • [^] # Re: Y'en a vraiment qui y croient, aux promesses des candidats !

      Posté par  . Évalué à 3.

      Et tu crois que si tu ne votes pas miraculeusement il y aura du ll partout, de l'emploi pour tout le monde, plus de faim dans le monde, que tous tes désirs seront exaucés ?

      Demandes toi ce que tu attends d'un système politique en général, ses buts, ses contraintes, ...

      Il s'agit pas de pleurnicher, il s'agit de faire remonter une demande de certains citoyens, leur vision de l'informatique et du logiciel auprès de nos dirigeants. T'es au courant que techniquement le LL n'est pas une évidence pour tout le monde, et que pour "l'imposer" il faut le faire connaître et qu'il fasse ses preuves auprès de nos décideurs, des utilisateurs, des entreprises, et pas que dans des discours qui vantent les intérêts du libre ?

      Si t'attends de la politique que tous tes problèmes soient réglés, que tous tes désirs soient respectés, effectivement t'en obtiendras rien. Ne serait-ce que parce que tu n'es pas seul et que certains de tes désirs ou tes problèmes vont pas dans le même sens que d'autres.

      Par contre si tu te rends compte que ce sont eux qui prennent les décisions (dans la mesure de leurs mandats), qu'ils sont élus par les citoyens, et qu'ils essayent de respecter dans la mesure du possible leur programme politique (ce pourquoi ils ont été élus), même si c'est pas toujours possible, alors tu comprendras l'importance qu'il peut y avoir à voter et à communiquer avec eux. Après que parfois ils t'envoient diplomatiquement chier parce que tu demandes n'importe quoi ou qqch d'irréalisable, ou n'importe comment, c'est possible aussi. Leur intérêt c'est entre autre de faire ce qu'ils peuvent pour satisfaire les gens, histoire d'être réélus.
  • # Pascal et Descarte

    Posté par  . Évalué à 3.

    Plusieurs petites choses:
    en periode de citation on peut se souvenir :
    "ce qui se consoit aisement s'ennonce clairement"
    Ce n'est pas le cas de cet article redige par um monsieur qui s'ecoute "ecrire" plutot que par quelqu'un qui veut demontrer quelque chose.
    Ce qui est dommage car certains points meritent l'attention des politiques mais de toute facon ceux ci ne comprennent rien ni a environnement l'informatique ni aux reseaux, donc cette lettre finira a la poubelle...
    jean claude
    • [^] # Re: Pascal et Descarte

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ou plutôt "ce qui se conçoit aisément s'énonce clairement"

      Cela ne me choque pas outre mesure. Ce document ne s'adresse pas aux informaticiens ni au grand public. C'est un discours écrit par une personne proche des politiques pour des politiques. Dans ce milieu contrairement au milieu des informaticiens, on a tendance à noyer son propos dans un laïus, mais ce sont des experts du décryptage de l'essentiel. Et quand on a un peu l'habitude, les idées sont claires.

      Par contre, je suis circonspect sur l'idée d'enseigner l'informatique et surtout la programmation dans le cycle secondaire. Cela manque de détail. Je pense qu'il faut enseigner la première dans les classes scientifiques et technologiques comme matière à part entière. Mais dans les autres classes, elle pourrait s'intégrer aux maths.

      La pédagogie n'est pas facile dans ce domaine. Faire pisser du code aux élèves les en dégoûtera. Les échecs du passé en technologie au collège ne doivent pas être renouvelés. Il faudrait plutôt une initiation à l'algorithme avec manipulation d'algorigramme et application pratique par conversion automatique en code source. Et là il manque, à ma connaissance, des outils libres surtout didactiques du niveau lycée ou collège. Donc des projets libres à lancer. Un travail plus ou moins ludique sur la logique serait aussi utile.
      • [^] # Re: Pascal et Descarte

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        elle pourrait s'intégrer aux maths
        Je ne vois pas ce qu'irait faire de la programmation dans un cours de maths à part dégouter de la programmation les déjà dégoutés des maths. Calculer des courbes d'exo de math niveau lycée c'est vraiment chiant... Il vaut mieux faire des anims ou des petits jeux ou n'importe quoi mais visuel !
        Et quand je me rappelle mes scéance d'info dispensées par des profs non spécialisés (lycée ou plus tard à la fac), je vois déjà le massacre quand le prof de math va parler de l'architecture d'un ordinateur ou expliquer la notion de variable en informatique et la mélanger avec une variable en math.

        La pédagogie n'est pas facile dans ce domaine.
        Pas plus que dans les autres. Pour accrocher les gens il faut que ce soit amusant, utile à la personne et de difficulté progressive. Facile a dire mais pas facile à faire on est d'accord.

        Si tu fais comme on a fait pour moi (direct du pascal sous dos) c'est sur que c'est pas drole du tout. Faire des listes chainées ou des arbres en pascal, ce n'est ni utile (à premiere vue), ni amusant (sauf pour les geeks) et ce n'est pas très progressif (gestion de la mémoire, notions de pointeurs, de récusivité et le tout plus ou moins à la fois).

        Mais à mon avis la réalisation d'un petit jeu en python (ou langage du même genre), comme une chasse aux canards ou un truc de baston après une très courte initiation au concepts vraiment de base (variables fonctions, test et boucles => 8h de cours) :
        - c'est nettement plus rigolo au final car tu peux le montrer aux autres et y jouer toi même
        - ça montre qu'on se creuse la tête dans un but réel : pour un produit fini avec graphismes et sons (tu peux même combiner avec d'autres matières :) ) et non un sale menu moche pour gerer des listes de gens pour un problème imaginaire.
        - ça permet d'aborder le gros des concepts de base de la programmation. Ceux qui voudront approfondir le feront chez eux ou dans des études longues.

        Il faudrait plutôt une initiation à l'algorithme avec manipulation d'algorigramme et application pratique par conversion automatique en code source.
        Ca typiquement c'est carrément pas amusant, je parie que 99.9% des lycéens ne reverront jamais un organigramme de leur vie et ça masque totalement toutes les problématiques liées au code. Or la programmation c'est -aussi- du code (ce qu'oublient souvent les Senior Java Lead Architects).
    • [^] # Re: Pascal et Descarte

      Posté par  . Évalué à 3.

      s/Descartes/Descarte

      La formule exacte est
      «Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
      Et les mots pour le dire arrivent aisément.»

      et elle est de Boileau
      http://www.anthologie.free.fr/anthologie/boileau/boileau.htm

      Quel rapport entre Pascal et Descartes ?
      Pascal écrit "Descartes inutile et incertain", etc.

      Bien cordialement
      François Elie
      • [^] # Re: Pascal et Descarte

        Posté par  . Évalué à 1.

        Desole d'avoir tout melange Boileau Descartes et Pascal j'aurais bien vu cela chez Descartes moins religieux que Pascal ..........m'enfin !!! c'est Boileau.
        Ce qui chagrine c'est cette facon:
        1 de vouloir tout unifier - un megaserver centralise avec tout
        dans ce domaine on sait ou on va : a un etranglement des acces. Mutualisation a grande echelle c'est une utopie de politique (et la CNIL dans tout cela).
        2 cette manie de vouloir eduquer les gens a l'informatique. Ceci est un metier (je fais partie de cette corporation System et Telecom) . Je pense que la
        personne normale doit se servir de l'informatique et pas forcement "pondre "des lignes de code. Les enfants si on les laisse faire apprennent pratiquement seul a utiliser un ordinateur, j'ai l'exemple de mes enfants et de ceux de relation qui
        ont ete mis tres jeunes en contact avec le mulot et qui se debrouillent tres bien.
        Par contre la facon dont l'education nationale a aborde le probleme provoque beaucoup d'hesitation chez les enfants.(apprendre pendant des semaines qu'en deplacant la souris de bas en haut provoque un deplacement similaire du curseur m'a toujours paru totalement delirant par exemple - Fernand Nathan Editeur- )
        3 quand a l'ouverture des donnees publiques si c'est public c'est ouvert par definition.....
        • [^] # Re: Pascal et Descarte

          Posté par  . Évalué à 2.

          Mais où avez vous lu qu'il faut un megaserver centralié avec tout ???
          J'ai utilisé assez souvent l'expression de décentralisation électronique, ce n'est pas pour centraliser tout. ce qu'il faut centraliser, ce sont les financements, afin d'éviter de payer cinquate fois la roue qui est réinventée ici et là. Une fois que la roue qui va bien est payée, pourquoi ne pas l'installer chez soi ? Quel est le rapport avec la CNIL ??? J'ai l'impression confuse que certains mots ne sont pas compris.

          Il ne s'agit pas d'éduquer les gens à l'informatique pour qu'ils codent. Un peu de logique (j'en ai fait en seconde, maintenant les profs de maths ne doi vent plus en faire, alors j'en fait en philo) n'a jamais fait de mal à personne. L'algorithmique structure la pensée. Les enfants apprennent très vite à devenir consommateur. Mais qu'est ce que c'est que cette manie d'apprendre les dérivées et les intégrales à des gens qui n'en auront pas besoin. Et le latin qui ne sert à rien. Et la philo? J'ai parlé d'enseignement de travail collaboratif.

          "Ouverture des données publiques": j'explique l'expression, car la redondance a une raison: les données publiques sont celles qui sont payées par les deniers publiques... sont-elles publiques ? Savez-vous que le maire d'une commune doit acheter la carte de sa commune ? Si les données publiques étaient ouvertes, on n'aurait pas imaginé une directive comme INSPIRE. etc..

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