Ils précisent notamment, que la gratuité (free as a beer) est avec la liberté (free as a speech), une condition sine qua non du développement et de la diffusion du logiciel libre et démontrent que les entreprises du logiciel libre ne sont en réalité que des entreprises comme les autres soumises aux mêmes impératifs de rentabilité.
Ils soulignent enfin la récupération et l'instrumentalisation par le "hard business" des logiciels libres, non seulement comme logiciels à part entière, mais plus encore de l'environnement symbolique positif dont ils sont porteurs...
Est-ce que l'intelligence collective de l'informatique libre ne sera qu'une mode de plus ? ... Où est-on à l'aube d'une nouvelle donne dont les enjeux dépassent la vision structurelle et culturelle du néo-capitalisme ?
L'article est en ligne sur le site cyberculture.info.
Aller plus loin
- Article sur ANTESIS.org (17 clics)
- Article sur cyberculture.info (12 clics)
# Oui
Posté par Marcopolo (site web personnel) . Évalué à 6.
Il faut au moins avoir fait Harvard et HEC pour dire ça... J'espère que le reste est plus intéressant, ça me fait dresser les cheveux sur la tête à chaque fois que j'entends ça. Le FUD sans doute lancé par certains concurrents comme quoi le logiciel libre n'est qu'une emanation du communisme a dû bien fonctionner pour qu'on imagine devoir dire ça.
[^] # Re: Oui
Posté par Colin Pitrat (site web personnel) . Évalué à 5.
Je pense que tu devrais lire l'article (et celui qui précède) pour mieux comprendre de quoi il s'agit. Le public visé n'est pas forcément très au courant de ce qu'est le libre. Il faut donc leur montrer que ce n'est pas un modèle utopique pour un modèle de société à des années lumières de celui dans lequel on vit.
De plus, quand tu commences une étude, il me semble important de poser les bases. Les livres de maths commencent rarement par les théorèmes les plus complexes. Tu as généralement une présentation historique ou intuitive du sujet. Ici c'est pareil, tu as les points fondamentaux avant d'étudier le sujet plus en profondeur.
[^] # Re: Oui
Posté par Marcopolo (site web personnel) . Évalué à 4.
Je pense qu'en disant que ce n'est pas un modèle utopique loins de réalités de l'entreprise telle qu'on la connait on ne fait que propager le soupçon lmargement relayé par certains concurrent (adversaires ?) selon lequel il s'agirait de renverser le modèle économique actuelle.
[^] # Re: Oui
Posté par Bertrand D . Évalué à 3.
Non, il s'agit bien pour moi d'une conclusion, et d'une conclusion (en effet) importante. Harvard ou pas, les auteurs ont le mérite d'avancer des arguments valides pour étayer leur raisonnement ; ce n'est malheureusement pas le cas de tout le monde !
Je pense qu'il y a un malentendu en ce qui concerne le modèle économique des logiciels libres/gratuits. Tout le monde a bien compris que gratuit n'est pas libre (il faut disposer du code source et des droits nécessaires), alors que libre entraîne gratuit. Mon interprétation de l'insistance autour de free as a speech et non free as a beer, conséquence de l'ambiguïté de free en anglais (qui signifie gratuit en premier lieu -- "buy one, get one free"), est qu'elle vise à rappeler que la caractéristique la plus importante du LL est d'être libre avant d'être gratuit, même si étant libre il est de fait gratuit.
D'un point de vue économique, le fait que les LL sont (donc de fait) gratuits semble contradictoire avec la notion d'entreprise, dont le but est de générer des profits.
A partir de ce constat, la question est "comment une entreprise peut générer des profits avec des produits gratuits ?" Les entreprises de LL ont-elles un modèle économique différent ?
La réponse des auteurs est "non", elles sont des entreprises comme les autres, similaires à Xerox qui ne voulait pas fournir le code source du driver. Evidemment, la source de revenu est déplacée du fait que le code source est disponible pour les LL. Mais tout le monde n'est pas Stallman, et tout le monde (y compris Stallman) n'a pas toujours le temps ; c'est cela qui constitue la source de revenu des entreprises de LL.
Ce que les auteurs étudient ensuite est la contradiction entre "l'éthique hackeur" (don, reconnaissance, etc.) qui anime les logiciels libres et les objectifs de rentabilité d'une entreprise. Vous savez certainement tous que beaucoup de sociétés dont l'activité est liée aux logiciels ont un modèle basé sur le "je développe pour un client, je vends à plusieurs clients", parce que c'est un moyen excellent de rentabiliser des "investissements" (vous aurez remarqué les guillemets).
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de place pour un AUTRE modèle économique (mais je pense qu'il faudrait le chercher en dehors du capitalisme). Le fait est qu'aucune entreprise pour l'instant (LL ou pas) n'a mis en avant un nouveau modèle. Les auteurs, s'en tenant évidemment aux faits, s'arrêtent là dans leur article. Mais il serait intéressant de chercher quels pourraient être ces fameux AUTRES modèles économiques et voir s'ils ont une place dans ce triste monde...
[^] # Re: Oui
Posté par Guillaume Knispel . Évalué à 7.
Euh je sais pas trop ou ils ont étudié le libre eux mais apparement ils n'ont pas tout compris.
Si on a besoin du code source de drivers c'est justement parce que le fournisseur fait n'inporte quoi et que seule une correction par quelqu'un ayant de réelles compétence fera fonctionner le machin, deuxièmement peut on honnetement dire que produire un bidule fondamentalement défaillant et faire payer son dépanage doit-être une liberté fondamentale ? Ya un peu du foutage de gueule derrière cet argument, qui d'ailleurs est en TOTALE discordance avec la réalité (NVidia et ATI font des drivers closed pour avoir des sources de revenus supplémentaires peut-être ? je ne dirais pas ca... :p ) et hereusement.
Ou alors ils viennent ptet de créer une nouvelle économie : celle ou je te vend un truc qui marche pas sans te le dire et je te fais payer sa réparation 3j après. Autrement nommé économie du foutage de gueule.
[^] # Re: Oui
Posté par Guillaume Knispel . Évalué à 5.
Toujours au chapitre historique des documents fondateurs du logiciel libre, à l’appel de Richard Stallman, fera écho celui de Linus Torvalds en 1991. Là encore, la notion de gratuité du logiciel libre y est expressément évoquée :
« Hello à tous. Je travaille pour l’instant sur un système d’exploitation gratuit (ce sera un hobby et non une occupation professionnelle). J’aimerais que vous me donniez vos impressions positives ou négatives sur ce travail. »
Linus n'a pas commencé à coder Linux en ayant en tete qu'il voulait faire un LL selon la définition de Stallman. Or les auteurs présentent la parole de Linus comme une démonstration de la collusion de libre et gratuit. Ca avec en plus leur interprétation douteuse du fait qu'on précise tout le temps 'free as speech' en anglais qui selon eux montre que la tendance naturelle est la gratuité, alors que c'est juste une question de vocabulaire qui ne se pose pas en .fr (et d'ailleurs en .fr les réferences à liberté =/=> gratuité n'apparraissent pour la plupart que dans les traduction depuis .us avec des précisions indispensable de vocabulaire dans la V.O.), et je ne vois plus l'interet de leur article.
[^] # Re: Oui
Posté par Guillaume Knispel . Évalué à 3.
N'importe quoi.
Ils connaissent très bien le patrimoine public certes, mais malheureusement pour eux très mal le LL et les subtilité des différentes licenses, et autres copyright assigment, licenses copyleft ou pas, et j'en passe.. En plus ils mélangent un peu avec le DP.
Ils confondent aussi LL et mode de devel.
[^] # Re: Oui
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Peu être que c'est parce qu'ils se contenait de discuter de microsoft face au logiciel libre et pas du logiciel libre tout seul.
Ma lecture n'a peu être pas été assez fine, donc si c'est du même acabit, dites le moi.
En tout cas ce serai pas mal d'envoyer un mail commun à ces deux bonshommes pour les aiders à se dépatouiller des trucs qu'ils ne maitrisent pas, je pense qu'ils en seraient reconnaissant, surtout qu'il doivent chercher à devenir "porte parole" du libre dans les millieux politiques et économiques (sinon pourquoi être aussi actif sur le sujet quand on vient du monde adminitratif et pas informatique).
[^] # Re: Oui
Posté par a_jr . Évalué à 4.
D'ou vient l'argent que genere le logiciel libre ? Comment un machin libre, donc gratuit, peut quand meme generer de l'argent ? Est-ce bien ou mal ? (j'ai apprecie la reponse a cette question : une societe n'a pas de moralite, meme si elle peut s'offrir le luxe d'en avoir si cela peut ameliorer ses ventes)
Un regret tout de meme : ils utilisent "free as *" au lieu d'utiliser les mots francais dans leur explication. Ca alourdit un peu en faisant croire a une difficulte d'expression inexistante en francais.
Par contre, le fait d'insister sur cette difference est important puisqu'il pose un veritable probleme pour les anglophones, au point que certains disent meme "libre software".
Et j'ai ete un peu surpris aussi de voir des citations visiblement de sources anglophones, certaines traduites et d'autres non, et pas de citation originale quand on a la traduction, et pas de traduction quand on n'a que le texte en anglais. Pas genant pour moi, mais surprenant, et peut-etre genant pour d'autres ?
Voila pour mon impression d'ensemble : surtout des critiques de forme. Ah oui, c'est long, long, long... :)
Le bonjour chez vous,
Yves
[^] # Re: Oui
Posté par a_jr . Évalué à 4.
En plus ils mélangent un peu avec le DP.
n'est-ce pas toi qui confonds domaine public et patrimoine public ?
Qui desinforme ici ?
[^] # Re: Oui
Posté par Dian Blue . Évalué à 7.
De plus, la revendication des logiciels libres comme "patrimoine public", "bien de l'humanité" n'est pas nouvelle. C'est intéressant qu'elle soit relancée avec une autre vision des choses.
Pour moi, tout n'est pas à jeter dans leur 20 pages, loin de là. Quoi par exemple ?
J'ai appris des choses dans cet article, en particulier sur les besoins d'argent de RMS (R. Stallman). Comme quoi, il a bien été un être humain :-).
Plus sérieusement, les questions posées (LL et argent, LL et entreprise) sont d'actualité. Et plus de personnes les poseront, mieux c'est.
J'ai bien aimé leur distinguo entre argent comme moyen pour le LL, et argent comme but pour entreprise ultra-libérale. Mon regret, c'est qu'il ne développe pas trop le coté : LL et institutions...
Il y a des références à des articles intéressants.
Mes 2 cents de contrib
[^] # Re: Oui
Posté par a_jr . Évalué à 4.
Et si ce n'est pas le cas, Stallman etait "traumatise" de ne pas pouvoir soulever le capot.
Mais ca, ca ne fait plus rien a personne de nos jours car c'est devenu normal que meme le garagiste du coin doive appeler le constructeur pour effectuer une reparation sous le capot.
Quant a comparer les pilotes de Xerox de 1985 avec ceux de NVidia et d'ATI de 20 ans apres, c'est comme comparer un portable de 1985 et un de maintenant : c'est du n'importe quoi.
[^] # Pilotes fermés et revenus
Posté par CoinKoin . Évalué à 8.
Vous voulez faire tourner votre scanner sous votre linux-2.6 ? Mais, mon cher monsieur, ce périphérique date d'il y a 2 ans, son pilote n'est plus maintenu, achetez-en donc un nouveau... Quand bien même le client choisirait un scanner d'un concurrent, ça ne changerait rien, puisqu'il y aura bien un client de ce concurrent pour choisir l'un des leurs... Et tout le monde s'y retrouve (sauf le client, mais lui, personne ne lui demande son avis, voyons).
D'où la dangerosité des pilotes libres pour ce modèle économique : si le client peut attendre que son scanner casse avant d'en racheter un, parce que ce stupide pilote est maintenu à jour, et si le scanner casse dans 4 ans, eh bien, ça fait 50% de ventes en moins!
Ce qui explique pourquoi les constructeurs de périphériques n'ont strictement aucun intérêt à voir apparaître des pilotes libres.
En fait, la seule raison pour laquelle certains en font, c'est que les distributions Linux refusent généralement les pilotes propriétaires, par conséquent, dès qu'un concurrent à la traine décide, pour survivre, de collaborer à des pilotes libres, il risque de s'emparer d'un marché potentiellement très vaste, chose bien sûr inacceptable pour celui qui domine le marché propriétaire.
Cf. nVidia contre ATI...
[^] # Re: Oui
Posté par Frédéric Lopez . Évalué à 4.
> supplémentaires peut-être ? je ne dirais pas ca... :p
Dans le cas de NVIDIA, je ne serais pas étonné que ce soit partiellement vrai. Ils limitent artificiellement les fonctionnalités de leurs cartes graphiques grand public (GeForce) dans leur drivers, alors qu'elles ont certaines fonctionnalités équivalentes à celles de leur gamme pro (Quadro). Les Quadro étant évidemment beaucoup plus chères...
[^] # Re: Oui
Posté par Castor666 . Évalué à 2.
C'est vrai que la vente de drivers est un vrai business qui rapporte des sommes énormes d'argent.
Méchant RMS.
# Votre avis
Posté par syj . Évalué à 9.
J'ai joint le mail ci-dessous.
En fait c'est un synthèse de mes réflexions sur le sujets.
Voici mon mail:
Bonjour,
Je viens de lire votre deuxième article sur les logiciels libres. Il y a une question que vous n'avez pas encore abordé et qui me parait fondamentale pour comprendre le mouvement des logiciels libres et peut être ses limites.
Actuellement, les gros projets qui composent le monde du logiciel libre réponde à des besoins qui sont propre à tous les informaticiens:
Système d'exploitation (Linux, FreeBSD ...)
Environnement graphique (Kde, Gnome, ...)
Navigateur internet et mailler (Mozilla ...)
Suite office (Open Office, Koffice)
Serveurs ( Http Apache, Tomcat, Jonas, Samba, ...)
Environnement de développement ( Eclipse, Kdevelop...)
Logiciel de dessin
Lecteur multimédia (Vidéo, image, music ...)
Cette liste de projet doit mobiliser plus de la moitié des ressources de la communauté des logiciels libres. D'ailleurs, je pense que plus les logiciels s'éloignent des besoins communs à tous les « développeurs » plus les contributeurs se font rare.
Par exemple, il n'y a pas de projet réellement actifs( voir aucun) dans des besoins métiers autre que ceux de l'informatique. Par exemple, si vous cherchez un logiciel de gestion de comptabilité, gestion de relation/client, gestion de ressources humaines, ... vous ne trouverez aucun projet qui a réellement abouti à quelques choses de viables (pour toutes les entreprises).
Et c'est là, je pense les limites actuelles de la communautés des logiciels libres. Les développeurs du libre développent avant tout pour eux (comme Richard Stallman avec Emacs). Il existe un autre moteur de motivation pour les développeurs de LL. C'est la « reconnaissance » des autres développeurs mais cette reconnaissance disparaît lorsque l'on traite avec des non informaticiens qui ne peuvent comprendre réellement la beauté ou la complexité d'un programme
Enfin pour terminer, cette limite reste actuel car il n'y a pas encore de logiciel développement accessible à tout le monde. Il y a bien MS Access, et 4D mais leurs prix et leurs limites d'utilisations ont empêché la création de gros projets « métier » autour de ceux-ci. De plus, les projets issues de ces logiciels sont en général le résultat d'hobyistes qui font leur produit sur mesure et qui réponde à des besoins très spécifique au point de ne pas pouvoir répondre à des besoins plus général (le monde médicale en regorge).
Toutefois, lorsque le monde des logiciels libres comptera des projets du type de MS Access, ou de 4D. On verra apparaître des logiciels libres répondant à des besoins métiers mais je pense que l'évolution de ces projets ne sera pas comparable au développement de Linux ou des autres gros projets libres. Elle restera probablement anecdotique, je pense notamment à des projets issue de financement publique.
Le modèles économiques des éditeurs de logiciel devra se situer à terme dans les zones qui ne sont pas prise en compte par les logiciels libres, ou sur des besoins extrêmements spécifiques, ou dans des niches aménagés par des contraintes externe à l'informatique tel que des lois, des brevets ou un ensemble d'acteurs économiques (tel que l'industrie du disque et du cinéma).
Il y aurait un deuxième point que j'aurai bien voulu abordé. Je pense que l'avenir des logiciels libres va être aussi fortement dépendant de l'impacte de cette « philosophie » dans les pays émergent tel que la Chine ou l'Inde au fur et à mesure de la démocratisation de l'informatique dans ces deux pays...
Je ne sais pas ce que vous en pensez. J'espère avoir réussi à exprimer clairement mes idées. Malheureusement, Je n'ai jamais été très fort en rédaction.
Cordialement,
Jérôme
[^] # Re: Votre avis
Posté par golum . Évalué à 5.
La majorité des projets libres correspondent à des besoins généralistes et pas uniquement ceux des développeurs.
Open Office ne me parait pas particulièrement plus utile à un developpeur qu'à une secretaire, ce qui n'est pas le cas de Struts.
A mon sens, c'est plus l'audience potentielle qui fait la différence. Plus elle est large et plus les personnes suceptibles de s'y interesser (et d'y contribuer) sont nombreuses.
C'est plus une question de masse critique.
Pour les projets métiers, ou plutot spécialisés, l'audience etant beaucoup moins large et les avantages concurrentiels potentiels plus sensibles, celà interesse d'autant plus les société qui disposent de ressources limitées.
Je te rejoins sur le fait que, de plus en plus, les logiciels propriétaires occuperont ces niches.
Mais bon Windows et Office sont encore loin de disparaître
Concernant les pays emergents, ca peut accentuer le phénomène mais je ne pense pas que le sort des LL leur soit lié.
Ils continueront d'exister et la veritable menace reste le pouvoir répressif de la legislation sur les brevets guidé par les lobby des editeurs.
[^] # Re: Votre avis
Posté par syj . Évalué à 2.
Bref, ce projet a toutes les chances de susciter des besoins nouveaux auquel un développeur ayant les compétences pourra y contribuer.
Pour l'impact des pays en voie développement tel que la Chine ou l'Inde, c'est plus complexe. Je ne connais pas l'état de la démocratisation de l'informatique dans ces pays. Mais il reste que si les logiciels libres se développent aussi rapidement qu'en occident. Vu qu'en terme de démographie, la Chine et l'Inde représente à peu près la moitié de la planète, au fur et à mesure de la démocratisation de l'informatique dans ces deux pays, on verra apparaître une quantité monstrueuse de projet libre issue de l'orient.
Quand on voit que la politique de l'Inde est de former à la chaîne des informaticiens( Dossier sur le offshore en Inde, et l'orientation politique : http://www.munci.org/article435.html(...) ). On peut aussi faire confiance à la Chine pour favoriser leur indépendance technologique. Çà laisse méditatif.
Car reste à savoir, si les logiciels libres s'intégreront bien à cette culture. Il y a une chose qui est sûre: Plus Microsoft et consorts sanctionneront le piratage dans ces pays plus le mouvement des logiciels libres prendra de l'ampleur.
Enfin, on peut se poser la question sur quel est l'avenir des développeurs en occidents. J'ai tendance à penser que l'on terminera tous comme assembleurs de brique logiciel (libre ou propriétaire) dans des middleware provenant d'Asie ...
Bref, je ne sais pas si çà doit me rejouir ou m'inquieter.
[^] # Re: Votre avis
Posté par Jean-Max Reymond (site web personnel) . Évalué à 3.
[^] # Re: Votre avis
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 6.
Reprenons les dates :
1991 - Lancement de Linux
1994 - Linux 1.0 + GNU : enfin un grand OS libre et opérationnel
1994 à 1997 Serveurs web,
1997 à 2000 Serveurs graphiques, Window-managers, bureaux
2000 à 2003 développement de la bureautique
2004 : maturité de l'OS, de l'environnement graphique et de la bureautique. Maintenant les applications métier vont pouvoir se développer. C'était difficile de le faire plus tôt.
[^] # Re: Votre avis
Posté par syj . Évalué à 3.
Enfin le problème restera le même quel sera la motivation du développeur si l'application ne s'adresse pas à lui.
- Peu ou pas de reconnaissance personnel (Les utilisateurs peuvent se montrer quelques fois abjecte).
- Peu ou pas de reconnaissance technique, un non initié ne pourra pas reconnaître la complexité d'un développement ou la beauté d'une architecture.
Il ne pourra rester que l'argent mais là "çà ne seras pas pareille".
A cela vient s'ajouter le temps et les efforts qu'il faut mettre en oeuvre pour appréhender et comprendre la logique métier qui ne sont pas documenté comme peut l'être une méthode de programmation, ou un protocole réseau à implémenter.
Enfin, une fois qu'il y aura des IDE libres (types Access, ou 4D), on verra si les utilisateurs hobbyiste pourront devenir eux-même des initiateurs de projet métier libre.
[^] # Re: Votre avis
Posté par Sylvain Sauvage . Évalué à 6.
Je pense qu'il ne faudrait pas non plus oublier que les programmeurs n'ont pas les compétences suffisante dans tous les métiers.
Lorsque l'on développe des logiciels de développement, on est soi-même client, on peut donc connaître les besoins. Même si ces besoins sont particuliers, on peut généraliser un peu pour que le logiciel soit utilisable par d'autres développeurs.
Lorsque l'on développe un outil de bureautique, on est soi-même client ou l'on peut se placer dans la peau du client potentiel (écrire un rapport, une lettre, dessiner, etc.).
Mais lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux « logiciels métier », il faut avoir un client sous la main pour savoir ce qu'il veut, ce dont il a besoin et ce que l'on peut faire pour lui. Ce n'est pas toujours évident. Si l'on a que peu de connaissances en comptabilité, il est très difficile de développer un logiciel de compta.
Les développeurs ont donc naturellement tendance à développer pour leurs besoins et selon leurs capacités (en terme de compétences dans d'autres métiers, d'ouverture aux besoins des autres métiers, de contacts avec d'autres métiers).
# corrections pour les modérateurs
Posté par Olivier Jeannet . Évalué à 5.
à changer pour
« Ou est-on à l'aube »
Je rappelle d'ailleurs qu'on n'écrit « t' » (avec l'apostrophe) que quand il s'agit d'un « tu » ou d'un « te » abrégé, comme dans « je t'ai dit » .
Au fait, est-il bien nécessaire d'ajouter un "néo" à capitalisme ? (à mon avis non, car ça n'a pas de sens)
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