BeOS & Cie : les interviews de l'été

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sept.
2003
Be
Quelques interviews des responsables et développeurs des principaux projets visant à ressusciter BeOS ont été réalisées cet été. En règle générale les personnes interviewées parlent du parcours qui les a conduit à BeOS, de l'état d'avancement et des choix technologiques de leurs projets ainsi que de la vision qu'elles ont des projets "concurrents". Par ordre chronologique :

- Axel Dörfler du projet OpenBeOS par le webzine allemandTechnoïd (http://www.technoids.tk/) ; entretien repris par OSNews
- Michael Phipps toujours de OpenBeOS par The BeOS journal (http://news.beosjournal.org)
- Bernd Korz du projet YellowTab par OSNews
- Guillaume Maillard de B.E.O.S par BeOptimistic.net (http://www.beoptimistic.net)
- Vassilis Perantzakis de BeOS Max par The BeOS journal

A noter aussi : une preview de YellowTab dans le numéro d'août du webzine italien Beyond Magazine (une version en anglais existe pour les non italianophones).

Aller plus loin

  • # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

    Posté par  . Évalué à 5.

    Ouah, c'est assez impressionant de constater le nombre de projets visant à ressuciter BeOS !

    Mais la dernière fois que j'avais été consulté ses sites, çà avait un goût de projets abandonnés par rapport au peu d'activité constaté sur ceux ci.

    Ensuite, je me demande un peu l'intérêt de développer BeOS sur une base de noyau Linux, c'est plus un Linux dans ce cas là, et il faut dans ce cas là que le noyau soit optimisé pour le temps réel, car c'était surtout çà la force de BeOS, un OS temps réel qui commençait à trouver de nombreuses applications (bon commerciales mais bon) pour la production audio-numérique comme le T-Racks et Steinberg qui avait projeté de porter Cubase ou Nuendo ???

    M'enfin, çà peux toujours être intéressant d'avoir un OS alternatif de plus, même si les différents fork sont plus à même de désorienter l'utilisateur.
    • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 9.

      BeOS n'était pas temps réel. Il avait des aptitudes intéressantes pour le multimédia, c'est tout. D'accord, l'interface graphique était réactive, même dans les pires moment, mais il y avait des défauts terribles.

      Mais il y avait de très bonnes idées, et c'est ce qui est en train d'être développer avec les OSBOS (http://www.beunited.org/(...) ).

      Quand à l'utilisation d'un noyau Linux, c'est une solution pragmatique : stabilité, performances, déploiement. En espérant qu'ils se débarassent rapidement de XFree86 ...
      • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

        Posté par  . Évalué à 10.

        Quand à l'utilisation d'un noyau Linux, c'est une solution pragmatique : stabilité, performances, déploiement. En espérant qu'ils se débarassent rapidement de XFree86 ...

        Ah c'est une nouvelle distrib ? .... :)

        Troll mis à part je pense qu'un projet comme syllable (fork d'atheos) qui utilise son propre kernel et sa propre interface graphique me semble de loin beaucoup plus innovant et intéressant.
        http://syllable.sourceforge.net/(...)
        • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -5.

          Il est clair que les distribution Linux sont innovantes : les mêmes centaines de logiciels à moitié bogués ...

          Je me suis interessé à AtheOS, et ça à l'air pas mal. On verra ce que ça donnera. Cependant, parmis les OSBOS, il y a OpenBeOS, qui lui est réécrit depuis 0.

          BEOS vise à cloner les services et l'API de BeOS, pas de cloner BeOS entièrement.
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  . Évalué à 1.

            Il est clair que les distribution Linux sont innovantes : les mêmes centaines de logiciels à moitié bogués ...

            ça c'est du troll velu :] Le problème c'est que je n'ai pas de bog avec les softs que j'utilise :)

            Cependant, parmis les OSBOS, il y a OpenBeOS, qui lui est réécrit depuis 0.
            Même le kernel ?
        • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          Plus inovant, oui, MAIS ...

          Un nouvel OS, c'est aussi plus de boulot pour les développeurs de chaque application si cette application doit être portable, plus de boulot pour les fournisseurs de matériel qui doivent réécrire les drivers, ...

          Au final, si on a trop de systèmes d'exploitation différents, on se retrouve avec des applications qui manquent sur certains systèmes, du matériel supporté uniquement par certains systèmes, ...

          Fournir un environnement et une API similaire à celle de BeOS sur un kernel existant, c'est avoir la possibilité d'utiliser les drivers existants, continuer à utiliser les autres applications écrites pour ce kernel, ... Bref, moins inovant, mais quand même bénéfique pour l'utilisateur.

          En plus, c'est moins de travail pour les développeurs, puisqu'il y aurait à mon avis du boulot pour réécrire un truc aussi stable et performant que le kernel Linux.
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  . Évalué à 3.

            Au final, si on a trop de systèmes d'exploitation différents, on se retrouve avec des applications qui manquent sur certains systèmes, du matériel supporté uniquement par certains systèmes, ...

            Ou alors on arrive dans un monde où il n'y a plus d'OS homogène/massivement dominant, et les fabricants ont alors le choix entre faire comme actuellement (c.a.d developper pour un seul OS, voire 2) ou relacher leur specs pour que quiconque dispose du savoir-faire puisse écrire les drivers. Pareillement, le respect des standards reste le seul moyen de communication fiable.
            Enfin si une application doit être portable le mieux est encore d'utiliser un langage qui ne présente pas de dépendance forte avec la plateforme, ce qui pousse plutôt au développement et à l'utilisation de tels langages (par ex: pourquoi écrire une interface de gravure de CD en c++ voire c? pour le plaisir des segfaults?).

            Mon avis c'est que même si présenté comme tel la diversité multiplie les efforts (tant que ça d'ailleurs?), au final les perspectives de qualité sont sans commune mesure, par le fait même de l'hétérogénéité. Evidemment tirer tous azimuts n'est pas fantastique non plus.
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

              > Enfin si une application doit être portable le mieux est encore d'utiliser un
              > langage qui ne présente pas de dépendance forte avec la plateforme

              En général, le language n'est pas le problème, c'est surtout les API ... Si tu as écrit une applet pour la barre de Gnome, quelque soit le language, tu auras du mal à la faire marcher sous Windows, par exemple.

              Là, si tu veux être portable, tu as le choix entre te restreindre à l'intersection de toutes les API, c'est à dire pas grand chose, écrire du code différent pour chaque plateforme, ou bien utiliser/développer une couche d'abstraction comme Qt, XUL, ou le truc d'OpenOffice.org, je ne sais plus son nom.

              Dans le premier cas, ben, la diversité ne t'apporte pas grand chose, dans le second, ça demande beaucoup de main d'oeuvre, et dans le troisième, on perds en performance et en homogénéité à l'intérieur d'une même plateforme. (Faites tourner un OOo, un Mozilla et une application Qt sur le même écran, c'est pas franchement ce qu'on peut appeler homogène ...)

              Pour la compatibilité des drivers, là, on est à un niveau tellement bas qu'on ne peut pas parler de portabilité. Et même avec les specs disponibles, je doute qu'on trouve assez de développeurs pour faire 10 drivers pour 10 OS différents pour chaque nouveau matériel. Regarde le temps que le support USB a mis pour rentrer dans le noyau Linux, pourtant, ce n'était pas un problème de spec disponibles ...

              On a déjà Linux, FreeBSD, et regarde comme Hurd manque de main d'oeuvre ... 12 ans qu'il a commencé, et il n'arrive toujours pas à sortir la tête de l'eau ... A-t-on vraiment besoin de disperser encore ? ...
              • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                Posté par  . Évalué à 3.

                On a déjà Linux, FreeBSD

                Que des Unix...

                et regarde comme Hurd manque de main d'oeuvre ... 12 ans qu'il a commencé, et il n'arrive toujours pas à sortir la tête de l'eau ...

                The Hurd est à mon avis un cas spécial...

                A-t-on vraiment besoin de disperser encore ? ...

                Je ne pense pas que créer un OS avec une architecture complètement différente de celle des Unix soit de la dispersion. Par contre se baser sur une énième archi Unix en est certainement une.
                • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Ce qui va être difficile en revanche et à mon humble avis, c'est de créer quelque chose de REELEMENT innovant si l'on veut s'écarter d'Unix.

                  Personnellement, quand je travaillais sous DOS, j'avais souvent envie de réécrire mon propre OS, jusqu'à ce que je passe sous Unix, sous lequel j'ai trouvé à peu près tout ce à quoi j'avais pu penser.

                  Si l'on veut bâtir une « architecture complètement différente de celle des Unix », il va falloir avoir chaque semaine une nouvelle idée révolutionnaire susceptible de changer la face de l'informatique mondiale. Mais surtout, si l'on doit revivre à cause de cela toutes les erreurs de jeunesse de l'évolution de l'informatique < troll >(comme sous Windows)< /troll >, cela ne vaut vraiment pas la peine. Ce n'est pas par manque d'originalité, je pense, que la majorité des systèmes non-Windows soit basée sur Unix. Autant dans ce cas viser à être le plus compatible possible avec l'existant, cela facilitera d'autant les migrations et donnera des atoûts supplémentaires au système.

                  Par contre, je ne suis pas contre faire de la recherche dans une direction totalement nouvelle. L'AS/400 par exemple, même s'il n'est plus tout jeune, est un exemple de système original s'écartant d'Unix. Mais vouloir réaliser L'OS grand public incontournable de nouvelle génération à partir de rien et dans un delai de l'échelle d'une vie humaine me paraît un poil utopique.

                  Mes 2 cents.
                  • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Syllable me parrait pourtant très réel et plus avancé que tous les clones de BeOS. Et il est plutot éloigné de l'archi Unix.

                    Il n'y a rien d'utopique dans un OS libre non Unix. BeOS l'a démontré et les clones de BeOS et d'atheos le démontrent déjà.

                    libre != gratuit
                    libre != Unix
                    • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                      Faut il d'ailleurs rappeller que Gnu isNot Unix ?
                    • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Je te plussoie, mais en ce cas, c'est surtout une question de point de vue.

                      Pour moi, BeOS est lui aussi un Unix. Dénaturé, certes, adapté à l'usage auquel on le destine, mais il reste quand même beaucoup proche de notre système que celui de Redmond, où d'OS/400, par exemple.

                      Maintenant, c'est vrai que lorsque j'ai installé BeOS sur mon disque il y a quelques temps, j'ai beaucoup utilisé le bureau mais je n'ai pas fait de développement pour découvrir les APIs et les rouages internes.
              • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                Posté par  . Évalué à 9.

                dans le troisième, on perds en performance et en homogénéité à l'intérieur d'une même plateforme. (Faites tourner un OOo, un Mozilla et une application Qt sur le même écran, c'est pas franchement ce qu'on peut appeler homogène ...)

                Le toolkit de OOo est merdique, c'est vrai. Mais vas sous Windows, et dis-moi ce qui manque en homogeneite a MozillaFirebird avec le theme par defaut ; meme chose pour Qt (PSI par exemple), sous Windows il prend le look'n feel natif. Il est impossible de voir la moindre difference avec une application developpee avec l'API Windows.

                Si tu fais tourner Mozilla et une appli Qt sur un meme ecran sous Linux, c'est un autre probleme, c'est que Mozilla va se baser sur gtk et il n'y a pas de toolkit par defaut sous X. C'est un choix avec ses avantages et ses inconveniants.

                A-t-on vraiment besoin de disperser encore ?

                J'en ai assez d'entendre crier a la dispersion, alors je le dis haut et fort: LE MONDE DU LIBRE N'EST NI UNE ENTREPRISE, NI UNE ASSOCIATION ET IL EST FAIT DE DEVELOPPEURS QUI NE SONT PAS FORCEMENT D'ACCORD LES UNS AVEC LES AUTRES.
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  . Évalué à 4.

              Ou alors on arrive dans un monde où il n'y a plus d'OS homogène/massivement dominant

              Les annees 70 et debut 80: les annees qui precedent la dominance d'Unix.

              la diversité multiplie les efforts (tant que ça d'ailleurs?)

              Oui, tant que ca. Suffit de voir le nombre de projets enregistres sur freshmeat ou sur sourceforge, et le nombre de projets vraiment actifs. La difference, c'est le nombre d'efforts ou de promesses d'efforts qui n'ont pas abouti. Et ce n'est meme pas exhaustif, pas tres illustratif!

              Le bonjour chez vous,
              Yves
            • [^] #

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              On revient à la technodiversité, qui est le pendant de la biodiversité de notre Dame Nature. C'est pas pour rien qu'il y a des miliers de variétés de maïs, ça permet que sur les X variétés il y ait une chance assez grande qu'une d'entre elles soit immunisée contre un virus ou une maladie encore inconnue. Ca fait partie de la sélection naturelle, mais la sélection naturelle (élimination des espèces moins robustes) n'a d'objet que si elle est contrebalancée par les mutations génétiques (naturelles !!!), qui relancent la biodiversité.
              C'est un processus itératif d'essais-sélection, qui définit l'Evolution.
              Il en va de même avec le silicium.
              La sélection naturelle (les OS/distros qui périclitent) doivent être contrebalancés par la création de nouvelles formes (forks, création, ...) pour permettre la prochaine itération de sélection.
              Si on sort de la boucle on devient stéril, car il n'y a plus d'évolution possible.
              Une espèce unique (= monopole) ou pas assez d'espèces différentes, et c'est la fin.
              De même que dans la nature, une technodiversité permet une plus grande probabilité qu'une partie de l'infrastructure survive à une attaque, qui ne peut forcément pas viser tous les OS possibles.
              Donc, miser sur le même cheval, soit-il Linux, n'est pas une bonne solution.
              • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Jolie comparaison, *mais* il y a quand même une différence de taille :

                Dans la nature, les mutations génétiques se font au hasard. Ca peut être une amélioration ou au contraire une dégradation.

                En principe, quand les développeurs modifient un logiciel, ils sont assez grand pour savoir si c'est une amélioration ou pas. Ils n'ont pas besoin d'une selection naturelle pour éliminer les branches les moins bonnes.
                • [^] #

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Pas du tout.
                  C'est exactement comme dans la nature,
                  la valeur ajoutée d'une modification se mesure au contexte d'utilisation. Tout comme une mutation génétique peut permettre une meilleure adaptation à un milieu, elle est en même temps néfaste pour la vie dans d'autres milieux. C'est ensuite le milieu dans lequel l'espèce évolue qui détermine les mutations qui ont été utiles.
                  C'est pareil ici. Une modif qui est utile à quelqu'un pour une application particulière peut très bien être contreproductive pour la majorité.
                  Par exemple les patchs preempt de Linux.
                  Pour le desktop c'est bien c + réactif (quique, il parrait que... enfin tfaçon BeOS a encore d beaux jours devant lui :p), mais par contre pour un serveur ça diminue le volume global de données traitées, car on passe plus de temps pour la synchronisation du fait d'une granularité plus fine.
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  . Évalué à 3.

            Un nouvel OS, c'est aussi plus de boulot pour les développeurs de chaque application si cette application doit être portable, plus de boulot pour les fournisseurs de matériel qui doivent réécrire les drivers,

            Pas forcément. On peut très bien envisager le portage de Gtk+ et de Qt sur ce nouvel OS par exemple.
            Pour les drivers, sous linux ils sont écrit en majorité par les développeurs indépendant et non pas par le constructeur. Sur ce nouvel OS il en serait de même.

            Fournir un environnement et une API similaire à celle de BeOS sur un kernel existant, c'est avoir la possibilité d'utiliser les drivers existants, continuer à utiliser les autres applications écrites pour ce kernel, ... Bref, moins inovant, mais quand même bénéfique pour l'utilisateur.

            Certes, mais il est dommage que le libre soit toujours associé à un Unix. Et si Gtk+ et Qt sont portés sur un OS complètement différent, c'est toute la logithèque existante qui se trouve à la disposition des utilisateurs. Donc je ne pense pas que cette argument soit valable.
            De plus il me semble que atheos (donc syllable) implémentait l'API de Beos justement.
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  . Évalué à 2.

              Pas forcément. On peut très bien envisager le portage de Gtk+ et de Qt sur ce nouvel OS par exemple.

              A condition que C et C++ soient dispo sur cette plateforme. Imagine une plateforme ou l'on ne trouve que java...
              • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                «Imagine une plateforme ou l'on ne trouve que java... »

                Mais quelle horreur... :-)

                Ceci dit, rien n'empêche de porter la glibc de manière à ce qu'elle soit un wrapper par dessus du Java. Ça risque d'être assez moche, mais pas plus difficile qu'un portage standard.
              • [^] #

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Pas de problème sous BeOS, il est écrit en C/C++ :P

                Par contre, et c'est là que la communauté reste divisée, le portage de Qt/GTK risque de compromettre l'homogénéité de la plateforme.
                Je rappelle que BeOS, contrairement à Linux a un Toolkit natif, bien fait, et cohérent. Porter des applis GTK/Qt casserait cette uniformité. Bien que c'est intéressant du point de vue de la logithèque.
                Ensuite, tout dépent de la qualité du portage GTK/Qt.
                Pour l'instant, les 2 sont portés, mais tournent toujours avec un serveur X11 dessous, en plein écran, donc bonjour l'intégration.
                Le jour où un portage natif de Qt ou GTK sera fait, alors là oui ça deviendra intéressant.

                c.f.
                http://www.bebits.com/app/3585(...) GTK+
                http://www.bebits.com/app/3586(...) Gimp
                http://www.bebits.com/app/2420(...) Qt
                • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                  Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

                  Et ne serait-il pas possible de faire un wrapper GTK (ou QT) utilisant le Toolkit BeOS ? Je ne connais pas le toolkit BeOS, mais s'il fonctionne avec des évènements comme GTK ça doit être possible.
                  • [^] #

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    pour GTK je crois que certains y pensent...
                    Pour Qt, ben en fait Qt est tellement proche de la BeAPI, que je ça semble très simple, mais je me demande si ça risque pas d'être justement très compliqué aux vues de la similitude (il suffit de comparer le diagramme des classes de Qt et BeOS pour se rendre compte que l'un a pompé sur l'autre... je ne dénoncerais personne :P)

                    qt2beapi:
                    #!/bin/sh
                    sed 's/QApplication/BApplication/g
                    s/QSTring/BString/g
                    s/QWidget/BControl/g
                    s/QCanvas/BView/g'

                    Il y a quand même quelques différences, c'est vrai que même si Qt est une copie de BeAPI, elle a un plus évolué parce que Be n'a pas été très actif à ce sujet..
                    Aussi QString utilise UTF16 (WCHAR), alors que BString et BeOS utilise UTF8, qui me semble beaucoup plus clean et surtout plus simple à utiliser avec des APIs pas prévues pour.
        • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

          Posté par  . Évalué à -5.

          Pourquoi ne pas se baser sur le noyau de MultiDeskOS?
    • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ensuite, je me demande un peu l'intérêt de développer BeOS sur une base de noyau Linux,

      Si c'est de BlueEyedOS dont tu parles il ne s'agit pas vraiment d'un OS mais plutot d'un portage des bibliotheques, comme GNUStep.
  • # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

    Posté par  . Évalué à 4.

    A noter que YellowTab est sous licence complètement propriétaire et est payant.

    La seule version utilisable et à jour de BeOS est BeOs Max, mais la licence n'est pas claire (les sources sont dispo, mais c'est pas libre).

    Rappelons que dans un monde normal, l'OS de 95% des PC dans le monde aurait dû devenir BeOS, et non pas Windoze XP...
    • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

      A noter que YellowTab est sous licence complètement propriétaire et est payant.
      yTab est une société. C'est Zeta (un dérivé de BeOS) qui est un logiciel propriétaire. Cependant, les distributions devraient être accompagnées d'une plétore de logiciels libres, et de développement libres. Car le but est de fournir une mise à jour de BeOS, et d'utiliser Open BeOS dans l'avenir pour remplacer les sources originelles (qui ne sont pas libres, utilisant des bouts sous licenses externes, etc ...)

      La seule version utilisable et à jour de BeOS est BeOs Max, mais la licence n'est pas claire (les sources sont dispo, mais c'est pas libre).
      Effectivement, c'est une distribution récente et mise à jour. Cependant, les sources ne sont pas disponibles. C'est une distribution (BeOS PE + MaJ système + pilotes tiers + logiciels tiers), en fait, un bricolage ...

      Rappelons que dans un monde normal, l'OS de 95% des PC dans le monde aurait dû devenir BeOS, et non pas Windoze XP...
      Nous sommes dans un monde normal. Celui dont tu nous parles, c'est un monde idéal où la qualité serait reconnue. Et là encore, tu es un peu excessif : les BSD et Linux auraient leurs places ...
      • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

        Posté par  . Évalué à 0.

        Dans un monde normal, c'est la loi de Darwin qui s'applique: ceux qui s'adaptent resistent, et ceux qui ne s'adaptent pas succombent, qu'ils soient de qualite ou non.

        Microsoft est le plus fort. Linux s'adapte a la situation. Linux vivra. Si Microsoft s'adapte, Microsoft vivra et restera le plus fort. BeOS n'etait pas adapte pour rester dans la lutte et ne s'est pas adapte.

        Peut-etre qu'OpenBeOS ou Syllable sont des BeOS mais qui se sont adaptes, et qui du coup survivront ?

        La raison du plus fort est toujours la meilleure (La Fontaine). Le plus fort n'est pas toujours celui qu'on croit (peut-etre La fontaine aussi ?)

        Le bonjour chez vous,
        Yves
        • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

          Posté par  . Évalué à 2.

          Sauf que dans la nature, les lois ne sont pas définies par les loups.
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  . Évalué à 3.

            En es-tu bien sur ?
            Ce ne sont pas les moutons qui choisissent qui va etre mange

            Pour parler serieusement, je trouve que la loi de Darwin s'adapte bien aux logiciels. Mais il faut evidemment prendre en compte les services commerciaux et juridiques des entreprises, ainsi que les capacites publicitaires de tout le monde, aussi bien proprietaires que libres. Et evidemment aussi les pots de vin entre les entreprises et les gouvernements...

            Si on ne s'interesse qu'aux qualites intrinseques aux logiciels, il est evident que la loi de Darwin ne s'applique pas. De la meme maniere, si on ne s'interesse qu'aux loups et au moutons, la loi de Darwin n'est pas excellente: il faut aussi prendre en compte les enclos et le berger pour les moutons, les maladies... Et la tu verras que les loups survivent, mais que les dinos et les dodos ont disparu.

            Le bonjour chez vous,
            Yves
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.

            Garou-gorille....

            La gelée de coings est une chose à ne pas avaler de travers.

        • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

          Posté par  . Évalué à 3.

          Dans un monde normal, c'est OS/2 qui aurait du prendre le pas. A l'époque win 3.11 était de mise ne l'oubliopns pas.

          OS/2 était multitaches préemptif, stable avec une trés bonne gestion de la mémoire, et le Borland C++ sous OS/2 permettait de développer rapidement et facilement des softs.

          Ca tournait trés bien sous un 486 DX2/66 avec 32 Mo de ram. Puis ....

          Windows 95 est sorti avec sa multitude de bogues, ses plantages, bref avec tout ce que l'on sait de $soft...

          OS/2 était (ou est encore) un système trés avancé pour l'époque.

          Raph
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Oui, mais IBM a été trop gourmand : Je me souviens que la licence OS/2 valait 8000F à une époque où les PC en valaient le double.
            Microsoft était beaucoup moins cher, Microsoft a gagné et IBM a perdu.
            Quand IBM a voulu sortir OS/2 Warp, c'était beaucoup trop tard, Linux était là !
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  . Évalué à 2.

              Et finalement, c'est donc une chance, non? Si l'OS dominant avait été de la qualité d'OS/2, il n'y aurait pas eu cet engouement pour Linux. Les gens viennent à Linux d'abord pour sa qualité technique et ensuite pour sa gratuité (si les gens aiment un soft qu'ils peuvent payer, ils le payent, sinon, ils le piratent). Ils ne découvrent la philosophie du libre qu'ensuite.
              • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                Posté par  . Évalué à 9.

                linux se serait quand même developpé

                LINUX correspond à un besoin tres simple :

                LE BESOIN d'un UNIX pour PC (ordi de mortels) ET d'un os libre débarassé des contraintes des grandes entreprises informatiques.

                (oui c'était vraiment un besoin, si on revient en arriere , il y avait déjà quelques gens parlant de gnu, et si on se souvient, des admins parlaient déjà des contraintés liés a IBM ou autre grande entreprise serveur de l'époque)

                OS/2 n'aurait pas découragé Linus torvald de faire son noyau

                OS/2, Beos, NeXT, etc n'a jamais empéché la FSF de développer GNU.

                oui ,"gnu" a explosé peu de temps après l'apparition de LINUX, subitement la GPL a commencé a faire parler d'elle, FreeBSD a murit spectaculairement, Apache s'est répandu, l'opensource est apparu, le "logiciel libre" est devenu cool, etc etc etc

                mais on oublie une chose : Internet

                ce n'est pas "linux" qui a rendu l'arrivée de projets comme Gnome, Mozilla, Apache, etc possible, c'est Internet qui a permis de trouver à moindre cout des gens compétents et volontaires quelque soit leur pays, quelque soit la distance.

                sinon, il faut se rappeler que le projet GNU était déjà existant avant linux et utilisable sur les unix propriétaires (parfois livré en options).

                et que *BSD a pas attendu linux ou le cout de la licence OS/2 pour exister.

                Donc, avant de se demander si c'est OS/2 ou windows ou Linus qui a fait que tout cela est apparu, il faut se demander avant, si ce n'est pas un ensemble de possibilités techniques et culturelles qui ont permis à tout cela d'apparaitre au grand jour et de se développer rapidement.
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  . Évalué à 2.

              La plus grosse erreur d'IBM, dans l'affaire OS/2, cela a été de rompre la compatibilité DOS, sans populariser son systeme aupres des developpeurs, des boites, etc etc ... Ce que a toujours sus faire Microsoft, resultat lors de sa sortit un systeme, a la compatibilité restreinte ( saloperie de gestion de ram ) le plus souvant aux seul machine IBM, avec trés peux de soft et qui plus ait hors de prix.
              En face de ca Microsoft aurait put lancer une version 3.44 de Windows , et il aurait gagnier quand méme.

              OS/2 c'était bien gentie, mais pendant trés long temps il n'y avait vraiment rien qui tourner dessus a par les 4 applications IBM, méme sur les premieres distrib je pence qu'on peut trouver plus de soft, des trucs tous béte a l'epoque comme un compresseur Zip, un pauvre jeux shareware, un copieur de disquette pour faire des echanges avec les copeins. Méme pirates, tu avais l'air d'un con avec tes 10 disquettes OS/2, dans ton club-info, alors que tu aurais pus les utiliser pour copier Monkey Island 2, Ishar 1&2, ou Toute la serie de Eye of the Beholder ;-)
              • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

                Posté par  . Évalué à 1.

                en fait OS/2 était sur un marché de niche :
                dans les banques tous les postes de travail étaient sous OS/2, puis ils sont passés sous WinNT puis sous Windows 2000
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  . Évalué à 0.

            Dans un monde normal, c'est OS/2 qui aurait du prendre le pas.

            Dans un monde ou seule la qualite est critere de survie, tu veux dire ?
            Dans un tel monde, Nextstep... enfin bon :)

            Le bonjour chez vous,
            Yves
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  . Évalué à 2.

            Dans un monde normal, c'est OS/2 qui aurait du prendre le pas. A l'époque win 3.11 était de mise ne l'oubliopns pas.

            OS/2 était multitaches préemptif, stable avec une trés bonne gestion de la mémoire, et le Borland C++ sous OS/2 permettait de développer rapidement et facilement des softs.


            On a pas du joué avec le même ;)

            Sérieusement, dans tous ces débats sur la normalité, il me semble que vous oubliez un point pourtant très important: l'existant! A l'époque d'OS/2 quand il venait installé sur une machine, c'tait la plupart du temps avec Windows 3.11 pour faire tourner les applications windows.

            Le problème était que sur les machines de l'époque, l'"émulation" windows était beaucoup trop lente par rapport à windows, et que l'os en lui même (on était pas encore au temps du net ou une mise à jour se fait en quelques clicks ou une demi ligne de commande, en tous cas sur les os potable ;) n'était pas si stable que cela (combien de correctif sont sortis pour OS/2? on ne parlait pas trop non plus beaucoup de sécurité à l'époque, c'tait juste pour que ça fonctionne, au début fallait vraiment s'accrocher pour utiliser cet OS, ayant des aspects sympathiques il est vrai).

            Personnellement je n'appliquerais pas le modèle de Darwin sur les logiciels, amha c'est se leurrer sur les êtres humains, j'utiliserais plutôt l'offre et la demande, en étant optimiste on peut même se dire que ça marche pas trop mal: sur le marché ou linux est réellement une offre il est utilisé... (les serveurs, les cluster de calcul, l'embarqué, etc...) et avec le temps il devient concurrentiel pour le desktop, je crois d'ailleurs qu'il est réaliste de penser que linux trouvera sa place (il a déjà une place, mais face à windows, il est encore "négligable", mais déjà plus négligé par ms), si les efforts destinés au "newbe" continuent. Il faut aussi regarder la demande, la sécurité, la vie privée, etc... commencent, il me semble, à intéresser beaucoup de monde...
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  . Évalué à 1.

              l'offre et la demande

              C'est biaise :)
              La forme de l'offre profite a windows

              Il y a tellement de parametres a prendre en compte, dont celui que tu cites aussi, l'existant, qu'il n'y a pas vraiment de modele.
              Simplement, il se trouve que la loi de darwin indique qu'il y a des especes (comme windows et linux) qui s'adaptent et qui survivent, et qu'il y en a d'autres qui ne s'adaptent pas (OS/2, Nextstep...) et qui meurent.
              Cette loi n'a jamais ete pensee pour les logiciels, il ne faut pas l'appliquer telle quelle. Mais on peut y penser tout de meme :)

              Le bonjour chez vous,
              Yves
          • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

            Posté par  . Évalué à 1.

            "Ca tournait trés bien sous un 486 DX2/66 avec 32 Mo de ram."


            à l'époque des 486 DX2/66, 32 Mo valaient 8000 F ou même encore plus... 1000 F pour 4 Mo était un tarif typique de 1994 ou 1995.


            la quantité de RAM minimum nécéssaire pour OS/2 était je crois de 4 Mo, ou peut être 8. c'est déjà ça qui l'avait coulé à l'époque.


            OS/2 2.0 était certes un système trés avancé pour l'époque. mais son échec commercial n'est pas dur à analyser.
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  . Évalué à 1.

              4Mo pour les premiére version, mais il ne fallait pas lancer plus d'un application a la fois, vue qu'il ne gerait pas la mémoire virtuel, et qu'il devait bien bouffé 3Mo ( contre 300-400Ko pour un DOS, avec son config.sys aux petits ognion, sert a rien l'autoexe.bat ).

              De plus il fallait passé par une configuration du bus mémoire attypique , qui le rendait tous simplement inutilisable sur les PC a bas prix.
              Et un 486 DX2/66 16Mo (32Mo c'est vraiment du luxe pour l'epoque ), estampillé IBM couté au bas mot 10000-12000Frs, pour 8000frs tu avais le bon vieux IBM PS/1 386 DX 33 avec 2Mo, 20Mo de DD
            • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

              Posté par  . Évalué à 1.

              Dans mes souvenirs, environ 650 FF le Mo pour être plus précis... :-(
      • [^] # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

        Posté par  . Évalué à 1.

        C'est vrais qu'il est excessif dans son monde on se serait trainer les Betamax pendant un bout de temps.

        je suis déjà dehors
  • #

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    je vois qu'on poste tt le temps sur BeOS ici quand je suis pas là...
    à l'insu de mon plein gré ! :D

    A noter un autre nouveau magazine :
    http://www.bebits.com/app/3570(...)
    • [^] #

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Ah ben oui c vrai c'est eux qui ont interviewé Axel, j'avais pas percuté.
      En gros sur les 10 utilisateurs restants il reste moi à interviewer :D
  • # Re: BeOS & Cie : les interviews de l'été

    Posté par  . Évalué à 2.

    C'est moi qui suis un peut neuneu ou alors....
    Je toure en rond sur les sites parlant de BeOS sans trouver de distrib (même petite) libre, de pack kernel+prog ou de truc dans ce genre.

    Où peut-on en trouver ?

    Le seule fois que j'ai testé BeOS c'était cet été: une version démo de 1998 en CD boutable!

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