Initiative logiciels libres à l'Université Paris 7

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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oct.
2001
Communauté
Le Bureau de la Valorisation et des Relations Industrielles de l'Université Denis Diderot (Paris 7) a amorcé une réflexion et mis en place un groupe de travail concernant les logiciels libres.
Une étude et un inventaire préliminaire des ressources disponibles sont accessibles via la page actualité du BVRI.

Aller plus loin

  • # <meta name="GENERATOR" content="Mozilla/4.7 (Macintosh; I; PPC

    Posté par  . Évalué à -10.

    C'est libre ça ?
  • # un groupe de travail ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    De groupe de travail en groupe de travail, je trouve que le schmlilblick avance pas si vite que ca...
    En tant qu'etudiant, je me retrouve a bosser sur des serveurs antedeluviens qui demanderaient Qu'a etre remplaces par des serveurs Linux avec un peu plus de possibilites, de maniabilites, d'apllis, de convivialite...

    J'aimerais qu'on m'explique pourquoi les facs font pas plus appel a des machimnes linux et des logiciels libres, comme le preconise le gvt...
    • [^] # Re: un groupe de travail ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      je ne sais pas si les universites ont integres l'interet k'elles ont a promouvoir les logiciels libre & leur utilisation. En effet, encore aujourd'hui, des parcs de machines sous windows NT et mm 2k fleurissent ( en tout cas dans mon universite ;) au frais du contribuable et des etudiants ki s'inscrient actuellement
      Mais en dehors de ca, l'utilisation de linux en universitee peut poser des problemes de securite, en effet, chez nous les administrateurs sont de vieux grincheux ki preferent recloner en 5 secondes une machine plutot que de contoler les acces & les abus ki se font dessus ..
      • [^] # Re: un groupe de travail ?

        Posté par  . Évalué à 5.

        En fait les facs ont peur de linux, plus que des ll (logiciels libres ;).

        Pour elles, un linuxien (ou *BSDien, j'suis pas raciste;), c avant tout un hacker qui va leur casser leur bo reso..

        En plus, les admins des facs sont souvent des vieux de la vieille, qui ont peur d'Unix et de sa ligne de commande et aiment savoir que le SAV veille en cas de pb...

        Sans compter les profs qui, sans click droit, se sentent perdus mais veulent pas que ca se voit...
        • [^] # Re: un groupe de travail ?

          Posté par  . Évalué à 8.

          euhhh la je suis mi-d'accord .. je suis d'accord pour leur phobie de voir des etudiants devant des machines linux mais pour dire ke les admins "ont peur d'Unix et de sa ligne de commande et aiment savoir que le SAV veille en cas de pb... " .. tu le dis toi mm : ces " vieux de la vieille" sont comme tu dis d'ancien informaticien ki ont commences bien avant l'apparition de windows . Deplus si ton servr mail marche sous Win previent moi .. je suis sur ke ton admin c'est penche sur la rude syntaxe de sendmail kd mm ...
          par contre pour les profs c'est clair ke le click droit est fatal .. "euh Line-USk c koi ?"

          faut kd mm pas cracher sur tout le monde
        • [^] # Re: un groupe de travail ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Je ne sais pas de quelles "facs" tu parles,
          mais s'il s'agit de P7, la culture unix y est trés forte, et depuis bien plus longtemps que
          l'émergence de Linux. Pour ce qui est de la bureautique, c'est autre chose...
          Mais en tout cas on y forme des "vrais" informaticiens, et pas des "clique et réinstalle"
          pour qui compiler est un gros mot.

          "vieux grincheux" ? on confond peut-être les populations, mais mes profs à moi étaient
          plutôt des "grosses pointures".

          ant
          • [^] # Re: un groupe de travail ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            mon cul ! chuis dans un service d'info à P7 qui ne fait que du win2000 et quand tu leur parles d'unix, la réponse c'est : "ouh la j'avais ton age quand j'utilisais ca".
            • [^] # Re: un groupe de travail ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Réponse : "tu sais, ça a évolué depuis le crétacé."
              ou
              "au dernier millénaire, Unix a connu beaucoup de changements"
              Et si possible tu fais une démo derrière. Parles aussi des sous-sous dans la po-poche, car en général les universités manquent toujours de moyens.
            • [^] # Re: un groupe de travail ?

              Posté par  . Évalué à 0.

              Evidemment, il y a forcément des vieux gâteux qq part,
              faut bien que tout le monde travaille,
              qui font des "programmes" pour gérer les inscriptions ou la réservation des salles (ça les
              occuppe, il y a déjà des progs tous faits qui font
              ça cent fois mieux qu'eux).

              Mais il ne faut pas confondre les services qui travaillent dans un placard avec
              les profs d'info ou ceux qui dirigent un labo
              de recherche. Quand tu rentres dans une banque,
              tu demandes pas à la femme de ménage de te conseiller
              pour tes placements en bons du trésor...
              • [^] # Vous vous êtes éloignés

                Posté par  . Évalué à 1.

                Les vieux grincheux ne désignaient pas les profs ( dont certains sont calés, dédicace à philippe lathu : http://www.linux-france.org/prj/inetdoc(...) ) ni les élèves doués( dédicace à moi même ;) mais des administrateurs fatigués qui ne veulent plus se faire chier à configurer quelque chose qui tourne bien avec tous les problèmes de sécu possible réglés mais préfère avoir un serveur avec des images Ghost k'ils ont faites une fois ("y'a longtemps .. ") & k'ils posent tous les soirs ou toutes les semaines .
      • [^] # Re: un groupe de travail ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Le gros problemes ne vient pas que des profs de FAC qui cumulent le boulot de profs et d'admin. Ca existe encore beaucoup mais pas trop.

        Les vendeurs de machines qui repondent au appel d'offre, vendent systematiquement avec l'OS microsoft. C'est malheureusement la regles.

        Mais il y a aussi les profs qui veulent avoir du windows. Je me suis battu avec un profs qui voulait racheter des machines avec du Win2000 pour faire tourner des applis... qui existait aussi sous Linux. En gros, matlab, un traitement de texte et de la prog en C/C++. Quand je lui ais parler de l'existance de ces soft sous Linux... la commande etait deja partie !

        Bref, beaucoup d'habitude, de blocage administratif et de refus de s'informer !
        • [^] # Re: un groupe de travail ?

          Posté par  . Évalué à 4.

          J'ai eu un peu le meme probleme l'an dernier...
          On avait un projet rezo et qd on a voulu le faire sous linux, ca ete d accord, mais le jour de la correction-test, le prof s est assis et a dit texto " bon, comment je vais faire avec vous ?", comme si le fait qu'on ait bossse sous linux changeait le role de l'appli, ou la maniere de le corriger...

          Tout ca pour dire que le milieu universitaire (a toulouse en tout cas) est pas vraiment pret a se fier a linux, alors meme que ce sont des facs (americaines, certes) qui etaient a l'origine d'Unix.Paradoxe, quand tu nous tiens...
          • [^] # Re: un groupe de travail ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            juste pour dire ke les universites francaises ont aussi beaucoup participe a unix par les developpeurs ki y sont presents & par un soutien logistique ( mirrors, etc .. )
          • [^] # Modérons nous SVP !

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

            Tiens c'est marrant parce que quand j'étais à l'IUT d'Info à Bordeaux (92~95) on avait 15 PC sous Ouin-Ouin, 3 Minis : 1 Bull Escala (joyeusement appelé Thor) 1 machine d'une SSII Française et un bon vieux HP 9000/800; sur lequel étaient connectés 30 TX et une vingtaine de Questar (Aahhh le Questar, LE terminal texte indestructible) dispos uniquement sur le HP. A ça se rajoutaient 8 stations Sun...

            Tout ça pour dire que si cet IUT n'était pas un bastion du libre, il n'était pas pour autant vendu à Redmond. Petite précision : les PC servaient surtout à faire de l'assembleur, du design de bases SQL (AMC*Designor) et surtout à faire tourner Descent, Doom II etc...

            Un peu plus dans la catégorie "des nouvelles neuves du front universitaires" j'ai un pote admin à la Rochelle qui ne jure que par ses unices (dont Linux).

            N'allons pas dire que l'université Française est vendue à M$, ce n'est pas vrai !
            • [^] # Re: Modérons nous SVP !

              Posté par  . Évalué à 3.

              " une vingtaine de Questar (Aahhh le Questar, LE terminal texte indestructible) dispos uniquement sur le HP."
              Désolé de te contredire mais LE QUESTAR est disponible aussi chez Bull, je m'en sert tout les jours. Il fonctionne aussi très bien sous Linux, vu qu'il figure dans /etc/termcap !!!!
              Récupérables pour rien, ces terminaux passifs sont super intéressant en tant que postes de secours ou console de démarrage sur machine serveur sans vidéo. Et toc !!!
              Vive le terminal passif !
            • [^] # Re: Modérons nous SVP !

              Posté par  . Évalué à 2.

              J'ajouterais à ceci qu'en licence/maîtrise d'informatique de la même université Bordeaux 1,
              Il n'y a (en tout cas c'était comme ça l'année derniére) que des *nix (solaris et linux, et peut-être autre chose, je sais plus).

              Par contre les secrétaires à l'administration ont des iMacs ;) (Faut dire que c'est pas le même département.)
            • [^] # Re: Modérons nous SVP !

              Posté par  . Évalué à 2.

              Pour rester sobre et juste à titre de confiance, il existe à EVE des bastions de profs Linuxiens tapant leurs polys avec Latex (version Linux, of course) et quelques admins encore capable d'éditer un fichier avec un cat redirectionné sur des Unix propriétaire (SunOs) ET sur Linux (pour le labos de Maths et d'info)

              A P6, dans un labo de chimie, Linux est utilisé pour effectuer des calculs assez lourd et les documents sont édité sur des Macs (bon, c'est juste pour dire que ce n'est pas Windows ;-)

              Juste pour dire que

              1. Je suis d'accord avec ceci : N'allons pas dire que l'université Française est vendue à M$, ce n'est pas vrai !

              2. Windows n'est pas nécessairement le système d'exploitation le plus utilisé par les étudiants ayant la chance de possèder des moyens à leurs facs

              3. Si vous trouver qu'il y a trop de OuinOuin alors commencez à jouer à Doom sous Linux

              4. Je vous rappelle que même les enfants si mettent à l'école primaire --> http://linuxfr.org/2001/10/01/5221,0,1,0,1.php3(...)



              Alors NON! L'université francaise n'est pas prisonnière de micro$hiote! Mais, c'est normal qu'elle l'enseigne comme n'importe quels autres outils (Oracle par exemple est toujours bon à connaitre ou encore AMC Designor pour reprendre l'exemple!)

              Voilà.
    • [^] # Re: un groupe de travail ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      cela depend de l'age et de la taille de la fac en question. plus elle est jeune et petite, plus elle va adopter des solutions libres

      Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d'autant plus sévères qu'ils ne font rien du tout. -- Jules Claretie

      • [^] # Re: un groupe de travail ?

        Posté par  . Évalué à 5.

        >cela depend de l'age et de la taille de la fac en question. plus elle est jeune et petite, plus elle va adopter des solutions libres

        Je ne suis pas d'accord : j'était à Jussieu en 1994, et déjà toutes les salles machines étaient sous linux. Seuls les labos avaient d'autres systèmes d'exploitation, et ce n'était pas forcément windows. Jussieu (P6+P7) représente tout de meme plus de 80.000 personnes (toutes catégories confondues). Alors non, il n'y a pas que les petites facs utilisent du libre.

        Je crois qu'à l'époque, si linux avait été choisi, c'etait plus pour des raisons de coût, de maintenabilité et de sécurité, et puis c'est formateur, tout de meme :)
    • [^] # Re: un groupe de travail ?

      Posté par  . Évalué à 7.

      >J'aimerais qu'on m'explique pourquoi les facs font >pas plus appel a des machimnes linux et des >logiciels libres, comme le preconise le gvt...

      parce qu'il faut un certains temps entre l'étude et la mise en prod, le tout saupoudré de "j'ai pas le temps en ce moment" ...
      Il n'enpèche, je travaille dans une SSII et certains clients qui sont dans le publique commence réellement a se posez des questions sur les logiciels libres ... nous ne sommes pas forcement spécialisé en linux, ce qui nous donne un soit disant indépendance (j'ai biee dit "sois disant" ....) mais je pousse linux de toute mes forces avec mes ptis bras pour que cela s'impose ...

      C'est pas facile, croiyez moi, une recommandation du gvt n'a pas grand poids devant un DSI qui recoit une horde des commerciaux qui vomissent leur FUD et autres...

      ND
    • [^] # Re: un groupe de travail ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      le changement coûte du pognon
      dans le cas d'installation from scratch, tout passe à linux tranquille. Mais quand les serveurs fonctionnent bien, c'est pas gagné
  • # C'est pas n'importe qui

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Dans le groupe de travail, j'ai remarqué un nom : Roberto Di Cosmo.

    Pour ceux qui ne le savent pas, Roberto Di Cosmo est co-auteur du livre Le hold-up planétaire, la face cachée de Microsoft et son nom revient souvent lors de débats sur le libre.

    Je pense donc qu'il ne vient pas d'amorcer une réflexion sur les logiciels libres :)
    • [^] # Re: C'est pas n'importe qui

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Je n'ai pas trouvé Stéphane Fermigier dans la liste. Il a été ou est toujours Maître de Conf à P.VII et président de l'Aful.
      Il maintenait aussi le site : www.portalux.com/nnl

      Mais bon, cela fait un bout de temps que je n'ai pas entendu parler de lui.
  • # L'interêt majeur de ce document...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    C'est qu'il émane du BVRI, c'est à dire d'un organisme dont la fonction primaire est de plutôt de 'vendre' la recherche universitaire. Bref de changer assez insidieusement une logique de service public de recherche fondamentale en recherche purement appliquée à court terme, uniquement dirigée par des objectifs pécuniaires, dans la plus pure logique libérale actuelle. D'habitude, les idées de liberté, de gratuité, y font plutôt grincer des dents. Rappellez-vous la tentative d'imposer la clause de confidentialité dans la charte de thèse de Paris 6 il y a juste 3 ans...
    Bref, une pierre dans la mare du consensus mou ?
    • [^] # Re: L'interêt majeur de ce document...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      > un organisme dont la fonction primaire est de plutôt de 'vendre' la recherche universitaire
      Oh, comme c'est vrai !!!
      La valorisation était l'un des maîtres maux du BVRI, Paris 6 s'est d'ailleurs enrichi il y a deux ans d'une "pépinière" d'entreprise chargée de faire de l'argent avec la recherche. Alors que, toute recherche commercialisée dans le domaine du logiciel est un frein considérable à l'expansion des idées développées.
      > Bref, une pierre dans la mare du consensus mou ?
      Oui, cela fait vraiment plaisir à lire, cela est peut-être la fin de l'effet Allègre qui je crois était un fervent défenseur de la commercialisation de la recherche.
      Si l'on ajoute à cela les récents communiqués ministériels, on se rapproche peut-être tout doucement d'une véritable prise en compte des possibilité du mouvement open-source.
      L'espoir renait!
    • [^] # Re: L'interêt majeur de ce document...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Rappellez-vous la tentative d'imposer la clause de confidentialité dans la charte de thèse de Paris 6 il y a juste 3 ans...

      Oh que oui, c'était une cessation des droits de propriété industrielle à l'université (alors qu'on conservait la propriété intellectuelle des découvertes). J'avais refusé de la signer (mais en tant que biologiste j'étais moins concerné que les informaticiens) car elle allait vraiment à l'encontre de mes convictions (et aurait pu en théorie gêner la possibilité de publier), et il faut dire qu'ils ont dû abandonner l'idée très vite vu le tollé.
      Pour répondre à ceux qui pensent que les universités sont à la cause de Microsoft, dans le secteur de la bio, en France, c'est plutôt Macintosh (malheureusement avec MS Office) pour les ordis de bureau, Linux pour les serveurs communs (en particulier mails) et parfois Sun pour les calculs et l'imagerie (mais rare). Il y a même beaucoup de pro-mac chez les généticiens.

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