Parmis les intervenants étaient présents Glenn Otis Brown (Creative Commons), Marcelo D'Elia Branco (projet Software Livre RS du Brésil), le Collectif de scientifique LASER, des activistes italiens (Wu Ming et Franco Berardi de Bifo), des membres d'Indymedia et la Copyleft_Attitude (via votre humbre serviteur). La copyleft n'est pas le domaine réservé des informaticiens. Durant les "Jornadas Copyleft" de Madrid, la démonstration en a été faite. Si les mouvements Open Source ont été les pionniers dans ce domaine, l'idée du copyleft commence à se développer dans de nombreux secteurs. A travers diverses conférences et tables rondes, de nombreux mouvements copyleft ont été présentés.
La création artistique et particulièrement la création musicale a été longuement débattue. C'est un sujet particulièrement sensible en Espagne où le gouvernement et les éditeurs essayent de renforcer le copyright. Des artistes espagnols tels que le musicien Ignacio Escolar, le collectif d'écrivain italien Wu Ming ainsi des représentants de Creative Commons et de la Copyleft_Attitude participèrent à ce débat démontrant que la libre copie et modification pouvaient servir les artistes à démocratiser l'accès à leurs creations.
Un autre sujet tout aussi sensible en Espagne est celui de la communication. Alliant réussite économique et copyleft, la version espagnole du quotidien gratuit 20 minutes propose sur son site tous ses articles sous une licence copyleft. Des représentants d'IndyMedia Madrid exposèrent leur projet d'information communautaire et distribuée.
Des média-activistes tels que l'italien Franco Berardi de BIFO et les espagnols Las Agencias-Yomango, essayent de diffuser la notion de Copyleft d'une manière plus politique. Afin de sensibiliser le public, ils organisent des actions de désobéissance au copyright ou créent de nouveaux mediums de communication.
Les aspects scientifiques du copyleft ont bien sûr été abordés. Si ce milieu a une très bonne culture de travail communautaire, le problème des brevets freinent énormément le partage du savoir.
Enfin les projets Aluned et Alqua proposent des outils pédagogiques Copyleft. Ils essayent de créer des bibliothèques copyleft pour l'éducation. Leur objectif est entre autre de pouvoir proposer aux écoles des matériaux Copyleft et d'amorcer le peuplement des bibliothèques publiques de livres, disques et CDROM librement copiables.
Si les initiatives ne manquent pas, les mouvements copyleft souffrent d'un certain dédain des institutions et représentants du copyright. La taxe sur la copie privée et l'interdiction faite aux artistes par les sociétés d'auteur (type SACEM) d'offrir leur création artistique en sont quelques exemples. Sensibiliser le grand public à travers des actions médiatiques et de proximité pourrait donc permettre une certaine reconnaissance des initiatives Copyleft.
Aller plus loin
- Site des Journées Copyleft 2003 (7 clics)
- Photos des conférences et ateliers (1 clic)
- Photos du Copycenter (lieu de pratique du copyleft) (0 clic)
# Re: Journées Copyleft de Madrid
Posté par Moby-Dik . Évalué à 10.
[^] # Re: Journées Copyleft de Madrid
Posté par jerome (site web personnel) . Évalué à 1.
Le logiciel libre accorde une liberté à l'utilisateur en prenant comme concept de base le fait que tout le monde est utilisateur même l'auteur du dit logiciel ...
Je divague ...
# Re: Journées Copyleft de Madrid
Posté par Glenn Y. R. (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.
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