D'après les prévisions de certains cabinets d'études, la maitrise des coûts informatiques restent la priorités des industries informatiques.
Seul les serveurs Linux pourront poursuivre leur percée dans les entreprises.
L'infogérance sera la start-up de demain.
La maîtrise des coûts est pour tous une necessité. Pour beaucoup d'entreprises (hors SSII), l'informatique est un mal nécessaire. En effet, les gestionnaires voient que c'est une entité qui consomme beaucoup de ressources et ne produit rien. Alors ils disent au directeur que les informaticiens sont trop chers. C'est leur logique car on ne sait pas quantifier les apports des informaticiens à leur entreprise.
La croissance de 40% des serveurs sous Linux ne peut pas s'expliquer par le prix des licences mais par le TCO (Total Cost of Ownership = Coût total de possession). Il faut admettre que le gain doit être très important pour que Linux puisse s'imposer malgré les efforts des commerciaux et surtout le conservatisme des DSI. Voir à ce sujet la remarquable étude australienne : http://linuxfr.org/2002/09/03/9469.html(...)
C'est pourquoi un renversemnt de tendance est improbable du moins à moyen terme.
À quand des chiffres analogues sur le poste client ? Avec les distributions actuelles, c'est possible. OpenOffice est maintenant excellent et il n'y a que l'embarras du choix pour le navigateur et la messagerie. Que manque t-il ? Des applications métier. Il ne manque plus que cela. Espérons que leur développement soit à mettre à l'actif de 2003.
Attention quand meme aux effets de manche avec les TCO: ces calculs sont à peu près aussi fiables que des benchmarks, et la plupart du temps, on prévoit d'abord le résultat voulu, et on met en place la méthode de calcul en fonction de ca......
> on prévoit d'abord le résultat voulu, et on met en place la méthode de calcul en fonction de ca......
Eh mais chuuuuuuuut fallait pas le dire, maintenant tout le monde va être au courant 8-)
> OpenOffice est maintenant excellent et il n'y a que l'embarras du choix pour le navigateur et la messagerie. Que manque t-il ? Des applications métier. Il ne manque plus que cela.
ouais exactement : les DSI doivent remplacer des trucs comme Notes, et ce n'est pas avec du bric-a-brac venu des 4 coins des LL qu'ils y arriveront ! Faut leur laisser le temps.
<maVie>
Tout de meme, depuis 6 mois, ici tous les cahiers de charge que je reçois mentionnent : plateforme cible Solaris et Linux . Alors que seul Solaris tourne en production. C'est bien la preuve que les DSI veulent se garder la possibilité de passer a Linux au cas où.
</maVie>
Les applications métiers sont souvent développées sur l'API Win32 avec Visual Studio et ce genre d'applications est appelé à fonctionner de mieux en mieux sous Wine - si elles ne fonctionnent pas déjà très bien.
Wine n'est pas une solution.
Quel interet aurait un DSI a promouvoir une couche supplementaire ( dans des problemes en plus en vus ) pour executer les memes programmes, avec les memes problemes ( voir plus ).
Non, il faut des alternatives logicielles [libres] pour le Desktop, et ne pas compter sur Wine.
A relativiser tout de meme quand on voit les possibilitees d'un lindows ...
Wine n'est qu'une roue de secours. Parfois une migration ne peut être envisagée à cause d'une application critique. Dans ces conditions, on est bien content de faire appel à wine et à Xwine http://darken.tuxfamily.org/pages/xwine.html(...) (Merci Philippe Bousquet).
La stratégie de Microsoft est basée sur un système de dépendances. Wine permet de rompre la chaine, tout comme les filtres d'import de OpenOffice ou de Kmail. D'une façon générale, un système d'information ne peut être bâti que sur des normes que l'on respecte. On pourrait imaginer que les téléphones Alcatel ne puissent communiquer qu'avec les téléphones Alcatel et que les Nokia ne puissent communiquer qu'avec les Nokia... Ridicule, n'est-ce pas? Pas tant que ça, et c'est ce que Microsoft en particulier veut nous imposer.
Je souhaite que 2003 voit s'imposer des normes d'échanges à la place des formats propriétaires.
<perso>
Lotus Notes ( client ) existe sur GNU/Linux, de même que Domino ( serveur ), je travaille dans une boîte où le système de messagerie est justement celui-ci, et je l'ai installé sur mon portable ( perso ), pour montrer aux informaticiens qu'il était tout à fait possible d'utiliser GNU/Linux pour des postes bureautiques.
</perso>
>les DSI doivent remplacer des trucs comme Notes
Euh, vaut mieux pas essayer de le remplacer, Notes. Le vrai de vrai fera bien mieux pendant de longues années encore. Ceux qui le connaissent bien m'auront compris.
# Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 10.
La croissance de 40% des serveurs sous Linux ne peut pas s'expliquer par le prix des licences mais par le TCO (Total Cost of Ownership = Coût total de possession). Il faut admettre que le gain doit être très important pour que Linux puisse s'imposer malgré les efforts des commerciaux et surtout le conservatisme des DSI. Voir à ce sujet la remarquable étude australienne : http://linuxfr.org/2002/09/03/9469.html(...)
C'est pourquoi un renversemnt de tendance est improbable du moins à moyen terme.
À quand des chiffres analogues sur le poste client ? Avec les distributions actuelles, c'est possible. OpenOffice est maintenant excellent et il n'y a que l'embarras du choix pour le navigateur et la messagerie. Que manque t-il ? Des applications métier. Il ne manque plus que cela. Espérons que leur développement soit à mettre à l'actif de 2003.
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par Vanhu . Évalué à 10.
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par ufoot (site web personnel) . Évalué à 2.
Eh mais chuuuuuuuut fallait pas le dire, maintenant tout le monde va être au courant 8-)
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par kesako . Évalué à 10.
ouais exactement : les DSI doivent remplacer des trucs comme Notes, et ce n'est pas avec du bric-a-brac venu des 4 coins des LL qu'ils y arriveront ! Faut leur laisser le temps.
<maVie>
Tout de meme, depuis 6 mois, ici tous les cahiers de charge que je reçois mentionnent : plateforme cible Solaris et Linux . Alors que seul Solaris tourne en production. C'est bien la preuve que les DSI veulent se garder la possibilité de passer a Linux au cas où.
</maVie>
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par Yves Martin . Évalué à 4.
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par Loic Jaquemet . Évalué à 10.
Quel interet aurait un DSI a promouvoir une couche supplementaire ( dans des problemes en plus en vus ) pour executer les memes programmes, avec les memes problemes ( voir plus ).
Non, il faut des alternatives logicielles [libres] pour le Desktop, et ne pas compter sur Wine.
A relativiser tout de meme quand on voit les possibilitees d'un lindows ...
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 3.
La stratégie de Microsoft est basée sur un système de dépendances. Wine permet de rompre la chaine, tout comme les filtres d'import de OpenOffice ou de Kmail. D'une façon générale, un système d'information ne peut être bâti que sur des normes que l'on respecte. On pourrait imaginer que les téléphones Alcatel ne puissent communiquer qu'avec les téléphones Alcatel et que les Nokia ne puissent communiquer qu'avec les Nokia... Ridicule, n'est-ce pas? Pas tant que ça, et c'est ce que Microsoft en particulier veut nous imposer.
Je souhaite que 2003 voit s'imposer des normes d'échanges à la place des formats propriétaires.
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par redfish . Évalué à 3.
Lotus Notes ( client ) existe sur GNU/Linux, de même que Domino ( serveur ), je travaille dans une boîte où le système de messagerie est justement celui-ci, et je l'ai installé sur mon portable ( perso ), pour montrer aux informaticiens qu'il était tout à fait possible d'utiliser GNU/Linux pour des postes bureautiques.
</perso>
[^] # Re: L'industrie informatique en 2003
Posté par grmbl . Évalué à 1.
Euh, vaut mieux pas essayer de le remplacer, Notes. Le vrai de vrai fera bien mieux pendant de longues années encore. Ceux qui le connaissent bien m'auront compris.
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