Long article sur Linux dans Oracle Magazine

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28
juil.
2003
Presse
Le dernier numéro d'Oracle Magazine pour juillet/août est sorti avec en couverture un énorme Tux. Dans la version papier, l'article fait 8 pages et explique correctement ce qu'est la GPL, le sens de « free » dans « free software », ainsi que ce qu'Oracle a amélioré dans le noyau Linux (il faut bien se faire mousser un peu) !

Le dossier est très orienté entreprise, et donne des exemples de sociétés passées sous Oracle avec Linux. Oracle explique également comment ils ont progressivement migré sous Linux, d'abord pour leurs serveurs web et de courriel, jusqu'à transférer toute leur base documentaire (d'une taille de 4 Tb) sur une version d'Oracle pour Linux.

Aller plus loin

  • # Re: Long article sur Linux dans Oracle Magazine

    Posté par  . Évalué à -6.

    prix de la webstation : 169$

    pour ce prix on a:



    Lindows Webstation / AMD Duron 1.1GHz / 256MB DDR / NO HDD NEEDED / 56K / NIC/ souris / clavier.

    pas d'ecran / pas de disque dur / pas de sortie vhs/svhs pour brancher sur la TV / carte video integré (donc a priori une grosse daube pour faire baisser le prix et a mon avis pas de port AGP).

    donc pour ce prix, on a un PC avec lequel on ne pourra jouer qu'au demineur, pas assez puissant pour faire des document word/excel (je suppose que ces OOo leur editeur "compatible msoft) pas avec lequel on pourra agreablement surfer pour peut qu'on achete un ecran.

    Pour le prix, il est clair que ca remplace HAUT la main un thin pc (on en a deux au taf et ca vaut rien).

    Pour le prix ca peut permetre de mettre a jour une vieille conf pour kkun qui a deja un vieux celeron (avec DD / ecran).

    Pour le prix, on peut rien faire et on pourra jamais rien faire d'autre que surfer.

    donc je suis clairement pas certain du success d'un tel machin
  • # "Oracle goes linux"

    Posté par  . Évalué à 9.

    Pas mal tout ça... Oracle fait beaucoup en terme de com, et même s'ils ne parlent pas de "GNU/Linux" ils précisent bien que linux, c'est que le noyau. Justement, dans plein de boîtes, à force de message répété venant d'interlocuteurs de "poids" (Oracle, IBM, ...), les décideurs se disent qu'ils pourraient bien enlever leur Windows (pour économiser des sous...).
    D'ailleurs, c'est fou le nombre de 4ème de couv de BusinessWeek(tm) qu'Oracle paie pour écrire linux en corps 72 ;) Et l'impact est loin d'être négligeable. Merci Oracle !
    • [^] # Re: "Oracle goes linux"

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Merci Oracle pour la pub. Mais je continuerai à préférer posgresql. J'ai pourtant utilisé Oracle pendant 12 ans !

      Quant à MySQL, dès qu'il aura intégré avec innodb les quelques fonctionnalités qui lui font encore défaut, il viendra les concurrencer et nous aurons deux grands SGBD.

      Oracle a été conçu pour gérer lui-même les disques durs. Cette conception était obligatoire il y a 25 ans mais elle est devenue archaïque. On a par exemple un système de réservation de place sur le disque qui procure un travail non négligeable à l'administrateur de la base de données.
      Oracle refait le travail du système de fichier (File System). On peut ainsi voir que deux couches de logiciel font le même travail.

      Il faut s'attendre à un changement important sous peu. Le nouveau FS de Hans Reiser devrait prendre en charge une partie de la problématique des bases de données. Je pense que MyQSL sera le premier à l'utiliser.
      En effet aux RMLL2000 (oui, les premières !) Hans Reiser et David Axmark (MySQL) ne s'étaient pas quittés. En effet, gérer une transaction ou une journalisation relèvent des mêmes techniques. Ils m'avaient déclaré s'être beaucoup apporté mutuellement.
      • [^] # Re: "Oracle goes linux"

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Roooo p'tain, fais péter les détails Pierre, des liens, viiiiite !...

        Reiser est vraiment innovant (ce que nous reproche publiquement MS, non ?)... j'ai comme un petit doute pour MySQL de ce côté là... mais comme c'est léger et assez fonctionnalités-free, elle est facilement et rapidement adaptable en code, c'est d'ailleurs ce qu'on m'avait vanté à la Linux Solutions... donc effectivement, la paire peut vraiment nous pisser une truc énorme ! Les autres pourraient ne pas s'en remettre...
        • [^] # Re: "Oracle goes linux"

          Posté par  . Évalué à 3.

          Quelqu'un a fait passer le lien il n'y a pas longtemps. Je n'ai pas fini de lire, mais on y parle d'écriture atomique sur disque, ce qui correspond à une des problématiques des SGBD.

          http://namesys.com/v4/v4.html(...)

          Je suppose que l'idée, dans un premier temps, c'est de déléguer au système de fichiers certaines opérations d'habitude spécifiques aux basex de données.

          Ensuite, avec le système de plug-ins, j'ai l'impression qu'il va être possible de faire pleins de trucs avec du Reiser4. Par exemple (j'invente, mais pourquoi pas) implémenter un système d'histoirique pour les fichiers (activable fichier par fichier, en plus). Comme ça, quand on travaille sur des documents ou des sources, plus besoin de se préoccuper des différentes versions, le système de fichier peut en garder un historique (sur un temps donné, ou jusqu'à une taille définie, je ne sais pas, c'est juste une idée en l'air).
        • [^] # Re: "Oracle goes linux"

          Posté par  . Évalué à 1.

          Tu pense à quoi, à un truc du style système de fichier relationnel ? Il y a un embryon d'idée de système de fichier relationnel sous forme de translator pour le hurd, si tu as de la doc de ce coté là, ça m'intéresse.
      • [^] # Re: "Oracle goes linux"

        Posté par  . Évalué à 3.

        Oracle refait le travail du système de fichier (File System). On peut ainsi voir que deux couches de logiciel font le même travail

        Oracle ne gère pas lui même l'espace du DD. Il peut, via les tablespaces et leur datafiles, gérer des espaces logique de données. Cela a plutôt des avantages. Surtout avec l'option de partitionning des 8i et 9i.

        Cela permet aussi a Oracle d'organiser au mieux les objets, de gérer les pctfree, pctused, extends etc...

        On peut aussi, grace a ce système d'allocation d'espace disque, limiter la taille de certaine base de données...

        C'est vrai que c'est un peu lourd en terme d'administration. Mais tout de même, c'est pas insurmontable et question temps, bah si c'est bien fait au départ, ce n'est plus à faire. Oracle, à terme, peut devenir carrèmment un OS.

        Je ne connait pas posgresql, mais MySQL (qui convient très bien pour de petite BDD) a côté s'est encore un peu de l'amateurisme (j'exagère volontairement, mais Oracle a encore plusieurs décénnies d'avance, je pense). A la limite, il n'y a aucune comparaison à faire.
        • [^] # Re: "Oracle goes linux"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Je pense que Pierre parlait de Raw Devices...

          Sinon, pour le dernier paragraphe : ah ah ah ! mdr ! ;-)
          Oracle n'est pas "à des décennies" mais surtout surchargé en fonctionnalités en combattant sur tous les front en même temps...

          PostgreSQL "convient très bien pour de petites BDD", mais aussi pour de très grosses !
          Avec la 7.3.4 tout fraichement dans les bacs, et la branche de dev en feature freeze depuis assez longtemps, la 7.4 béta devrait sortir dans pas longtemps (question de jours).
          Tu pourras alors les faire s'affronter toutes les deux sur le même hardware et le même OS...
        • [^] # Re: "Oracle goes linux"

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Oracle, à terme, peut devenir carrément un OS.

          C'est bien ce que je lui reproche ! Ce n'est pas son boulot. Le SGBD n'a pas plus à jouer le rôle d'OS que de FS. En plus de ça, ce n'est pas sain : c'est une façon de "fidéliser" les clients-prisonniers.

          Gérer les extends est un archaïsme ! Gérer à la main la taille des fichiers non extensibles d'une base de données me parait complètement anachronique. C'est le rôle du FS.

          Pour ceux qui ne connaissent pas : On déclare par exemple que le data set "Machin" logera dans 10 Mo et que si il est plein, on lui allouera des extensions de 5 Mo. Lorsque le nombre d'extends augmente, le temps de réponse devient mauvais. Il faut alors décharger et recharger la base de données (ou le data-set si les contraintes d'intégrité le permettent) pour dire que la taille du fichier de base sera de 30Mo avec des extensions de 20Mo.

          Oracle, à cause de ses archaïsmes, necessite un administrateur et un système de surveillance assez délicat. Oracle qui a pensé à tout fournit un système de surveillance (payant en supplément) pour cela.
          Postgres n'a pas besoin de tout ça. Il suffit de surveiller la place libre sur les disques et c'est tout !

          Autre inconvénient : Pour extraire les données d'Oracle et les importer sur un autre SGBD, il faut acheter un logiciel de plus. Alors que dump et copy de postgresql font ça tout naturellement !
          NB : Je ne connais pas très bien MySQL. Je crois que c'est pareil. Quelqu'un pour confirmer ?

          Oracle a toutefois un avantage sur les autres SGBD : il permet de répartir sa base de données (éventuellement le me data-set) sur plusieurs machines. C'est effectivement bien pratique pour la facturation détaillée de France-Telecom, mais cela ressemble de plus en plus à un marché de niche.
          • [^] # Re: "Oracle goes linux"

            Posté par  . Évalué à 2.

            Je ne sui pas sûr de saisir ton argumentaire sur les data-set...

            Je connais les Data files et les tablespaces (regroupement logique de datafiles). Oracle permet de fixer une taille minimum a un data file et éventuellement de permettre les auto extends sur le fichier (plutôt dangeureux, a mon avis).
            On peut aussi mettre offline certains datafiles, tablespaces... Tout devient très configurable.

            Si une table ou in index est mal taillé, il y aura des extends dans le tablespace. Là effectivement c'est pénalisant. Mais ça c'est pas la faute d'Oracle si une table été mal évalué. Un bon DBA suffit pour éviter ce genre de soucis. Une BDD ça vit, donc faut s'en occuper.

            Qu'Oracle prenne la main sur le FS est a mon sens nécessaire. L'organisation interne des data files est ainsi optimisées. Et surtout ca permet a Oracle de garde un secret de fonctionnement. Et aussi, peu importe l'OS (et donc le FS) sur lequel il est posé, Oracle n'a juste qu'a modifier les comande de création des datafiles, pour le reste rien ne change. Oracle n'est pas étroitement lié a l'Os qui l'héberge. Tu veux exporte un tablespace d'un Oracle Unix vers un Oracle NT (ou mieux l'inverse) : c'est possible avec un coup d'import/export...

            Aujourd'hui Oracle gère les locks au niveau Rows. Bientôt ce sera au niveau Columns. MySQL avec InnoDB est au niveau SQLServer (locks au niveau de page de données il me semble).

            Oracle est un SGBD industriel. Il permet de gérer des requête repartié sur plusieurs serveurs distant. Il est ainsi possilbe en une suele requête de faire une jointure entre tables d'instances différentes sans se souciées de la localisation des instances. C'est assez limite comme fonctionnalité, mais dans ma boite c'est très utile.

            Il est possible (a partir de la 8i) d'avoir des objet partitionnés : Une table partionnée est une table dont les données sont "rangé" dans des tablepaces définis par le DBA en fonction d'une clé de partition. Quand on a des tables qui prennent de plusieurs de millions de ligne par mois, c'est très utiles. Pour virer les données plus vieilles, un bon truncate sur la partition suffit, alors qu'avant fallait se palucher un delete de la mort avec le risque d'exploser le Rollback segment...

            Qu'il faille acheter plein d'outils supplémentaires, c'est normal, c'est pas du freesoftware non plus. Donc faut attendre d'Oracle qu'il fournisse des outils permettant d'exporter des données vers un autre SGDB gratuitement. Je comprend cette position.

            Et si Oracle intègre tout un tas de fonctionnalités, c'est pas seulement pour faire joli. C'est parce que des gros comptes font des demandes... Le fonctionnalité sont très nombreuses, mais on les utilise rarement toutes. C'est au DBA de bien taillé et gérer ses bases. Après si on veut se passer de DBA, c'est pas Oracle qu'il faut choisir.

            Oracle est complexe ? C'est le défaut des ses avantages, je dirais.

            Aujourd'hui quel autre SGBD pourrait héberger une base infocentre, Datamart/Datawarehouse avec plusieurs milliers d'utilisateurs sans broncher ?

            Le seul reproche que je ferai a Oracle c'est qu'il permet de pondre requêtes vraiment trop éloigné du standard SQL. Et du coup, les applicatifs deviennent dépendant d'Oracle.
    • [^] # Re: "Oracle goes linux"

      Posté par  . Évalué à 1.

      à force de message répété venant d'interlocuteurs de "poids" (Oracle, IBM, ...),

      concernant IBM, pour l'instant c'est un peu mort la communication Nux. Du moins les dernières pubs que j'ai vu (dans les mags du mois dernier) était plus: "IBM recommande Microsoft Windows pour les Entreprises"
  • # Rien d'etonnant

    Posté par  . Évalué à 5.

    <ma vie>
    Lors de mon dernier passage a Redwood (OracleLand en Californie ;)
    Y avait deja des enormes (gigantesques) banieres publicitaire
    "oracle : make linux unbrakeable"
    que ce soit dans "OracleLand" ou tout le long de la 101.

    </ma vie>
  • # Note au modérateur

    Posté par  . Évalué à 2.

    Quelques informations supplémentaires sont disponibles dans le journal :
    http://linuxfr.org/~clem/4345.html(...)

    Et sans doute quelques commentaires ;o)
  • # Re: Long article sur Linux dans Oracle Magazine

    Posté par  . Évalué à 6.

    au boulot j'ai installé une base Oracle 9.0.1 voilà plus d'un an
    j'avais le choix entre Windows et Linux
    et comme je me disais que Windows allait bouffer une bonne partie de ma RAM de 224MB
    j'ai installé ça sur Linux.....
    http://www.zejack.com/article/oracle/install_oracle_9.0.1.html(...)

    nan c'est faut, en fait je VOULAIS installer ça sur Linux :-)
    et pis une base de données sérieuse ça s'installé sur Unix, pas sur Windows,

    et depuis ça tourne sans arrêt, l'uptime qui grossit chaque jour,
    sauf quand y'a des coupures de courants, j'ai pas d'onduleur, mais c'est pas critique

    bon plus ce serveur il sert à d'autres trucs, comme un index htdig pour la masse de docs qu'on a .......

    Linux, y'a que ça de vrai ! :-)

    a+
    JlF
  • # Re: Long article sur Linux dans Oracle Magazine

    Posté par  . Évalué à 1.

    'tain faudrait moi aussi que je poste des news à propos des magazines qui trainent dans les chiottes de ma boite !


    D'ailleur y'a aussi un bouquin de feng-shui (en espagnol, bien sûr) pour être zen sur le trône !

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