Depuis sa création, le Master I2L a le soutien de la communauté du Libre, on peut citer l'APRIL, ASS2L, Mandriva, Itaapy, Logilab, Alcove, OpenWengo, Open Wide, Emencia, Wallix, Linux-conseil, Entr'ouvert, Easter-eggs, INL, CLISS XXI, Linagora, Nuxeo et Dalibo. Aujourd'hui, les étudiants ont intégrés une partie de ces structures mais aussi bien d'autres SSLL et des SSII plus classiques qui ont une volonté de développer des activités dans le Logiciel Libre. Étant donné son succès, le Master I2L va rester fidèle à sa démarche initiale : promouvoir le Logiciel Libre et les technologies phares du LL, et faire prendre conscience des problématiques économiques, légales et organisationnelles.
Dans ce cadre, l'objectif est donc la formation d'informaticiens de haut niveau capables de mener à bien la mise en place de solutions informatiques basées sur l'intégration de produits et technologies issus du monde du logiciel libre et d'accompagner les organisations dans des processus de migration vers les logiciels libres ou d'intégration de ces logiciels.
En matière de compétences, les objectifs que nous cherchons à atteindre incluent entre autres :
- La maîtrise des infrastructures logicielles issues du monde des logiciels libres ;
- La maîtrise des environnements de développement et de déploiement du logiciel dans le cadre des logiciels libres ;
- L'évaluation des solutions issues des logiciels libres et l'impact de leur intégration dans une organisation ;
- La mise en place de processus de migration vers les logiciels libres ;
- La gestion de projets et les spécificités de l'intégration des logiciels libres en matière de gestion d'un projet informatique ;
- Une connaissance des spécificités des logiciels libres en matière de droit, d'économie et de gestion.
La formation est ouverte aussi aux personnes ayant une volonté de reconversion vers le Logiciel Libre, soit à travers une démarche de VAE, soit à l'aide d'un congé de formation, par exemple. La mixité d'étudiants en formation initiale et en formation continue est aussi un atout de la formation.
Aller plus loin
- Master I2L (77 clics)
- April (5 clics)
- ASSL (4 clics)
- Université du Littoral (15 clics)
- La news en 2006 (2 clics)
# à quand une généralisation pour les autres formations informatiques ?
Posté par mum1989 . Évalué à 2.
à quand le BTS IG en logiciel libre :) ?
[^] # Re: à quand une généralisation pour les autres formations informatiqu
Posté par Zarmakuizz (site web personnel) . Évalué à 3.
Ce qui me fait penser au C2I avec quelques questions en Hors-Série sur GIMP :
http://wims.unice.fr/wims/fr_local~dnte~C2I-unice.fr.html
Commentaire sous licence LPRAB - http://sam.zoy.org/lprab/
[^] # Re: à quand une généralisation pour les autres formations informatiqu
Posté par loctavex . Évalué à 2.
Cherche 'bts ig' sur le site
# Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -2.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par Antoine (site web personnel) . Évalué à 7.
Pour quelqu'un qui veut gagner sa vie avec du LL, c'est peut être pas totalement superflu de connaitre un peu l'éco-système du libre.
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par Nicolas Dumoulin (site web personnel) . Évalué à 6.
Je dirai même plus, l'orientation de la formation est un gage de qualité pour le diplôme.
Quand je vois le nombre de filières (Université / écoles) où les étudiants ressortent à Bac+5 sans avoir appréhendé un VCS, la pratique des tests unitaires, l'écosystème des bibliothèques logicielles réutilisables (pour éviter de refaire en moins bien, et perdre du temps) …
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 0.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par Nicolas Dumoulin (site web personnel) . Évalué à 2.
Je n'ai jamais dit que ces outils étaient spécifique ou réservés aux logiciels libres, mais ce sont des logiciels libres qui participent massivement à l'élaboration des logiciels libres. Va sur n'importe quel projet de logiciel libre, et tu auras un VCS (terme générique pour désigner CVS, Subversion, bazaar, mercurial, git et autres) qui de surcroît sera public en lecture, si ce n'est pas le cas le projet ne sera pas pris au sérieux.
Beaucoup (pas tous) de logiciels non-libres sont fait avec moins de rigueur, car il faut bien souvent faire vite un truc qui sera « vendable » avec une bonne pub. Par ailleurs, l'utilisation de bibliothèques libres sera plus compliquées pour un logiciel à licence propriétaire, et c'est pourtant souvent (il y a des contres exemples) les meilleures disponibles sur le marché.
Bref, le fait de publier un logiciel sous licence libre et donc de l'exposer à la communauté de développeurs exigents (constat, il n'y a qu'à voir la quantité de chipoteurs sur linuxfr ;-) ) *impose* un rigueur n'est pas souvent aussi mesurée en non-libre.
C'est tout.
La documentation sous forme de manuel (hors code) ne fait pas parti des bonnes pratiques de dév, mais de distribution du logiciel. Si elle manque dans ce cas précis, paye quelqu'un pour la faire ou fais-là toi même.
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par GeneralZod . Évalué à 2.
Dans certains cas comme le développement d'API (bibliothèque, interface de plugins), la documentation est tout autant une bonne pratique que les tests unitaires (ou pas unitaires).
Savoir appréhender les outils de documentation en ligne (doxygen, javadoc, gtk-doc, docstrings, etc ...) doit être un pré-requis pour les développeurs.
D'autres problématiques tout aussi essentielles au métier de développeurs sont rarement ou très mal abordés: i18n (quasiment aucun cursus n'en parle), portabilité, conception/architecture, sécurité, déverminage, etc ...
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par samo . Évalué à 1.
J'ai pourtant l'impression du contraire.
Je n'ai rien rencontré de plus documenté qu'un logiciel libre, justement. Parce qu'il y a la masse immense des utilisateurs qui s'expriment dans les forums, tous les bugs qui sont publiés en ligne, avec leur suivi et leur résolution, tous ceux qui trouvent l'occasion d'écrire un Howto ou un tuto et qui -- dans la veine du libre -- le publient sans hésitation... ou même simplement tous ceux qui décrivent leurs expériences et expliquent leur code, toutes ces pages sont sur le net.
Inversement, j'ai énormément de mal à avancer dans les softs proprios, parce que à part sur les machines du bureau je n'ai pas les licences pour y accéder, parce que les forums sont "corporate" et rabougris, les utilisateurs -- tous professionnels -- n'ont pas le temps de bavarder sur leurs réalisations, etc...
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -1.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par Nicolas Dumoulin (site web personnel) . Évalué à 2.
À mon sens, de manière générale, quelqu'un sans principe est quelqu'un qui ne mesure pas les conséquences de ses actes.
Cette dernière phrase n'est pas tout à fait exacte (car un peut trop floue), mais je sens qu'un débat intéressant pourrait en découler, alors tant pis, je la laisse … par principe :-)
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par goom . Évalué à 5.
Qu'un logiciel compilé fonctionne ou pas, répond à un besoin ou pas ne dépend évidemment du fait qu'il soit libre ou pas. Par contre, le fait qu'il soit libre conduit à ce que n'importe qui puisse participer à son développement pour peu que l'auteur l'accepte. Moi même je peux donc remonter des bugs (sans pouvoir les corriger) demander des améliorations, etc. de manière simple en général (il suffit de créer un rapport de bug)
Il me semble donc que c'est tout l'environnement "humain" de développement (je ne parle pas de l'environnement de développement au sens informatique) qu'il faut prendre en compte dans un logiciel libre.
Dernièrement je relisais La cathédrale et le bazar et j'ai vraiment l'impression de ce qui ressort c'est l'importance de la gestion des relations humaines, l'importance du management (j'ai hésité à mettre ce terme entre guillemets tant il est galvaudé) et qu'au final cet essai est plus un traité à montrer dans un cours de management que dans un cours d'informatique.
Bref, il me semble utile d'avoir un master dédié aux LL pour peu que les aspects gestion de projet ouvert soit évoqués et les étudiants sensibilisés à ces aspects non technique (la même remarque pourrait se faire pour toute formation scientifique qui a tendance à négliger tout aspect de management)
[^] # Re: Une certif de plus mais 'libre'
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 4.
On peut aussi dire que la création des réseaux s'est servi des réseaux qu'elle créait (bootstrap). Mais c'était entre des petites communautés et leur travail a duré de 1975 à 1990.
C'est seulement à partir du moment où les réseaux ont été reliés entre eux que la coopération a pu s'effectuer de façon spontanée à l'échelle mondiale.
Bien entendu, je n'oublie pas le rôle de Stallman et je pense que la GPL a eu une importance capitale. Car l'écosystème autour de la GPL et de Linux est plus développé qu'autour de BSD car la fermeture du code est interdite et les contributeurs n'ont pas la sensation de « travailler pour le roi de Prusse ».
[^] # Tout à fait d'accord
Posté par fanto30 . Évalué à 0.
Dans tout ce qui est décrit, je ne vois pas de spécificités liées au libre.
La doc, les CVS, les tests, l'architecture, enfin tout le fatras marketing que l'on lit pour nous présenter cette formation, se rapporte à une façon de faire, qui plus est qu'à la programmation, mais en aucun cas restreinte au libre.
En fait, je ne vois qu'un bon surfage sur le buzz du moment (oui, 4 ans, on peut pas dire non plus que ca soit vieux).
Et quelque part, comme le rappelle l'auteur, un moyen pour les boites partenaires, de se la péter en justifiant d'étudiants "hautement" diplômés dans leur rang, en face de toutes les SSII abreuvées de bac+5 en C# ou en Server 2008.
Je ne condamne pas, juste je constate (et m'en vais prendre un sale coup au karma :p ).
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