Naissance de ChemicalCovers

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Florent Zara.
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sept.
2008
Java
ChemicalCovers est un logiciel écrit en Java publié sous licence GPL permettant de récupérer des pochettes d'albums de musique à partir de sources sur Internet. Ce n'est certes pas une nouveauté mais son coté extensible le rend très pratique. En effet, la recherche repose sur un système de script BeanShell.

C'est un projet qui sort à peine de l'œuf, qui manque encore de fonctionnalités, de tests, de traductions et surtout de retours utilisateurs. Si l'expérience vous tente…

NdM : les droits d'auteur des graphismes sont souvent soumis au droit d'auteur de type exclusif : copie non-autorisée. Amarok permet de télécharger les pochettes pour une période de 90 jours selon les conditions de leur partenariat avec Amazon. Ce projet est né lorsque j'ai dû, pour récupérer des pochettes dans iTunes, créer un compte sur l'iTunes Store et fournir mon numéro de carte de crédit ?! Fournir son numéro de carte de crédit pour récupérer des pochettes d'album, c'est franchement n'importe quoi !

J'utilise dès lors Songbird comme lecteur de musique et ChemicalCovers me sert à récupérer les pochettes d'album que Songbird n'aurait pas trouvé, voire des pochettes de meilleure qualité.

Caractéristiques :
  • Écrit en Java ;
  • Utilisation de script BeanShell pour la recherche ;
  • Recherche de pochettes d'album sur base de l'artiste ou du nom de l'album ;
  • Recherche sur base des tags ID3 d'un fichier mp3.
Voici en gros quelques améliorations qui arriveront au fil des versions :
  • Utilisation en mode batch sur un répertoire entier contenant des mp3 ;
  • Tris et filtres des résultats ;
  • Amélioration de la présentation des résultats ;
  • Ajout de nouveau moteur de recherche.

Aller plus loin

  • # droits ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    J'ai du mal comprendre:

    Quelle que soit la licence (ou l'absence de) des graphismes, il reste la copie privée, qui est plus que faite pour ça. C'est diffusé publiquement, ça ne fait pas obstacle à la vente (vu qu'à ma connaissance c'est quelque chose qui n'est pas vendu indépendament de la musique et que ceux qui voudront la pochette auront quasiment toujours déjà acquis la musique), donc bref, on a AMHA le droit de copier les graphismes des pochettes chez vous pour votre usage personnel. Ca méritait d'être dit dans la NdM.

    J'ai du mal comprendre la référence à Amarok sinon. Il est impliqué que Amarok efface les pochettes après 90 jours et qu'il faut retourner les chercher ? j'espère que c'est pour rire. Surtout pour quelque chose qui cadre avec le fair use américain, la copie privée française et je suppose pas mal d'autres législations du même type.
    • [^] # Re: droits ?

      Posté par  . Évalué à 3.

      J'ai toujours mes pochettes dans amaroK...et je les ai téléchargées il y a belle lurette !
    • [^] # Re: droits ?

      Posté par  . Évalué à 0.

      Dans les conditions d'Amazon, c'est clairement écrit qu'on a pas le droit...
      • [^] # Re: droits ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Mouais, enfin, si la clause est abusive vis à vis de la loi, elle est considéré comme nulle, donc ça ne veut rien dire.
        • [^] # Re: droits ?

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

          Je doute qu'ils puissent t'interdire de garder les images que tu récupères par leur API, mais ils peuvent t'interdire d'utiliser leur API si tu ne te conformes pas à ce qu'ils souhaitent.
          • [^] # Re: droits ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je suis loin d'être juriste, mais quand je vois "l'auteur ne peut interdire..." dans la loi, j'en déduis que dire "vous ne pouvez utilisez l'API que si ...." ne respecte pas l'exception de copie privée.
            • [^] # Re: droits ?

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

              Je ne suis pas juriste non plus, mais généralement on fait la distinction entre autoriser et donner les moyens physiques. C'est ce qui explique, entre autres, que le DRM soit supposer respecter ton "droit" à la copie privée: on ne t'interdit pas de le faire, mais on essaye de t'en empêcher.

              D'une manière assez similaire, je suis à peu près sûr qu'on peut te retirer l'accès à une API, parce que ça ne t'interdit pas de faire quoi que ce soit, ça t'en empêche. (En plus, ça ne t'en empêche pas, tu peux encore télécharger l'image autrement, ça ne fait que te compliquer la vie).

              (Je ne dis pas que cette distinction est bien, c'est juste ce que j'ai cru comprendre des nombreuses discutions sur le sujet)
              • [^] # Re: droits ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Je suis d'acord sur la différence entre interdire et empêcher. Mais là ce qui serait fait à ceux qui utilisent l'API c'est bien interdire, pas empêcher. On n'est pas dans le cas du DRM (qui empêche). C'est encore plus flagrant si c'est "pour 90 jours"
    • [^] # Re: droits ?

      Posté par  . Évalué à 8.

      Surtout que cette clause est débile : AmaroK étant un logiciel libre, il ne doit pas être si difficile que ça de le patcher pour désactiver la suppression au bout de 90 jours...

      Alors certes, les dév. d'AmaroK se couvrent auprès d'Amazon ("le code y est, s'pas not'faute si certains le désactive !"), mais ils ont pas du réfléchir longtemps chez Amazon.
      • [^] # Re: droits ?

        Posté par  . Évalué à 2.

        AmaroK étant un logiciel libre, il ne doit pas être si difficile que ça de le patcher pour désactiver la suppression au bout de 90 jours...

        Il existe, depuis un bon bout de temps, un plugin qui copie la pochette récupérée dans le répertoire du fichier audio...
    • [^] # Re: droits ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      "Quelle que soit la licence (ou l'absence de) des graphismes, il reste la copie privée, qui est plus que faite pour ça. C'est diffusé publiquement, ..."

      Hum... Copie privée, diffusé publiquement
      Tu ne vois pas une incohérence dans ton propos ?

      Je ne pense pas DU TOUT que la copie privée te donne le droit de télécharger les couvertures d'albums que tu n'as pas achetés.
      M'enfin je suis pas juriste, je peux me tromper (mais sincèrement, sur ce coup la, ca m'étonnerai)
      • [^] # Re: droits ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Soit tu ne m'as pas compris, soit ...non, je pense que tu m'as mal compris.

        La copie privée te donne le droit de copier tout ce qui a été diffusé au public. Donc non, non seulement le fait que ça ait été diffusé publiquement ne contredit pas la copie privée mais en plus c'est une condition de base de la chose.
        Attention, j'ai bien parler de copier ce qui était diffusé publiquement, et pas l'invervse (diffuser publiquement ce qui était copié au titre de la copie privée, ce qui là serait interdit)

        > Je ne pense pas DU TOUT que la copie privée te donne le droit de télécharger les
        > couvertures d'albums que tu n'as pas achetés.

        L'exemple super classique de la copie privée c'est l'émission de radio ou TV enregistrée sur ton magnétoscope, la photo du super monument dans la rue (qui est protégé par le droit d'auteur), etc. Dans ces cas là non, tu n'as pas acheté de droits sur l'émission (et la redevance ne couvre pas forcément cette chaine), tu n'as pas acheté un ticket ou la propriété du monument...

        C'est d'ailleurs AMHA pour ça que dans la loi on parle d'oeuvre diffusée au public. Tant que ça reste privé il n'y a pas lieu que tu puisses copier. Si c'était pour n'autoriser que la copie d'oeuvres que tu détiens déjà ça serait marqué comme tel (et pas comme diffusé au public, ce qui ne veut pas du tout dire la même chose, même en coupant les cheveux en quatre).

        La pochette elle est sur Internet gratuitement sur un site, diffusé dans les boites de CD, ça couvre quand même superbement ce que dit la loi.
        • [^] # Re: droits ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          "La pochette elle est sur Internet gratuitement sur un site, diffusé dans les boites de CD, ça couvre quand même superbement ce que dit la loi."

          Diffusée dans les boites de CD, ce n'est quand meme pas ce que l'on peut appeler une diffusion publique (c'est quelque chose que les gens achetent)

          Sur le site, ils sont disponibles gratuitement pour 90 jours... Si on te donne le droit de les conserver 90 jours, c'est bien que tu n'as pas le droit de les conserver au dela de ce délai.

          Quand à la radio ou la tv : non certes tu n'as rien acheté. Cependant les radios ont payé un droit de diffusion au public.

          PS : en effet, je ne t'avais pas compris, sur le coup de copie privée/diffusion publique je croyais que tu disais que la copie privée t'autorisait à diffuser au public.
          • [^] # Re: droits ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            > Diffusée dans les boites de CD, ce n'est quand meme pas ce que l'on peut appeler une diffusion publique (c'est quelque chose que les gens achetent)

            C'est privé, collectif, ou public. Quelque chose de disponnible en magasin ou dans un site Internet public, c'est diffusé au public. Il n'est pas dit diffusé *gratuitement*, il est dit "diffusé"

            > Si on te donne le droit de les conserver 90 jours, c'est bien que tu n'as pas le droit de les conserver au dela de ce délai.

            Et en même temps si l'exception de la loi dit "L'auteur ne peut interdire [les copies privées]" c'est bien que ce genre d'interdictions sont justement ciblées par l'exception de copie privée. Du moins c'est l'interprétation que j'en fais. Sinon grosso modo l'exception de copie privée n'aurait quasi aucun cas d'utilisation.

            > Quand à la radio ou la tv : non certes tu n'as rien acheté. Cependant les radios ont payé un droit de diffusion au public.

            Amazon a lui aussi payé (ou plus vraissemblablement négocié) un droit de diffusion au public. Tu n'as pas plus de droits en tant que tiers dans un cas que dans l'autre. Le fait que dans le cas d'Amazon on spécifie en plus une licence qui te permet d'exploiter ces pochettes (alors que dans le cas de la TV tu n'as aucun droit autres que celui de regarder) ne devrait pas pouvoir restreindre l'exercice de la copie privée (qu'étrangement peu de gens auraient contesté si Amazon n'autorisait aucune copie des pochettes)
            • [^] # Re: droits ?

              Posté par  . Évalué à 3.

              Moui peut etre as-tu raison.
              Perso j'ai du mal a considérer cela comme une copie privée, mais comme je l'ai dit plus haut, je ne suis pas juriste.

              "La copie privée te donne le droit de copier tout ce qui a été diffusé au public."
              "Quelque chose de disponnible en magasin ou dans un site Internet public, c'est diffusé au public. "

              A mon avis, il y a au moins une de ces deux affirmations qui sont fausses, sinon ca veut dire que j'ai le droit de copier TOUT ce qui est vente à la fnac (oui oui, la dernière superproduction americaine ainsi que le dernier album de lorie... Du bonheur quoi !), et personnellement j'en doute...

              Un juriste dans l'assistance pour nous dire si le droit à la copie privée nous donne le droit de copier et de conserver les pochettes des CD que l'on a pas acheté ?
  • # iTunes

    Posté par  . Évalué à 10.

    C'est le mal.
    C'est très très le mal.
    Il ne faut pas l'utiliser.

    LinuxFr, parfois c'est bien de la MERDE : https://linuxfr.org/users/c2462250/journaux/ecriture-inclusive-feministes-et-wikipedia#comment-1793140

  • # Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    J'en profite pour soulever pour vous demander votre avis de la pertinence de la conservation de tout ce qui est lier aux support CDs pour des œuvres numériques.

    Déjà pour vous, quel est l'intérêt de cette image par exemple ?

    Je conçois, en tant qu'auteur, que faire un album peut représenter un intérêt en tant que jalon. D'un point de vu public, j'avoue qu'il est très rare que j'écoute un album tel que publié. Faire ma propre liste de lecture en fonction de mon humeur, ou utiliser la fonction aléatoire de mon lecteur représente la majorité de mon temps d'écoute de musique.

    Voila je suis curieux de connaître vos avis sur la question.
    • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

      Posté par  . Évalué à 6.

      Une image ça permet quand même de repérer vachement plus vite un album : le cerveau (enfin, le mien au moins) va "connecter" beaucoup plus vite une image qu'un titre, si je fais défiler une liste d'album (d'où le mode "cover flow" sur les iTunes/iPod, je pense).
      • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Heu, tu veux dire que tu vas plus vite qu'à saisir le nom de l'album ?

        Enfin merci, je comprends maintenant au moins l'intérêt que certains voient à ces images.
        • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

          Posté par  . Évalué à 2.

          De manière générale, l'information (par exemple, de quel album s'agit-il?) passe plus rapidement via une image, que via du texte.
          (Imaginez tout les panneaux routiers remplacé par leur alter ego textuels... En particulier les feu de signalisation avec le texte "rouge", "orange" et "vert" qui s'allument et s'éteignent... :-)

          De plus si l'IHM utilisée est la souris, les boutons d'un Player portable ou encore un écran tactile (en gros pas de clavier), retrouver un morceau/ un album via son titre peux être difficile vu la difficulté de taper un morceau du titre ou du nom de l'artiste.

          Cela dit, quand la quantité de morceau/d'albums devient grande, les images sont moins adaptées pour en retrouver un en particulier.

          Donc, conserver les images me semblent intéressant pour certains cas d'utilisations, et surtout elles permettent d'agrémenter l'interface de pas mal de Player... ce qui est quand même vachement sympa

          Quoi qu'il en soit, le ChemicalCovers est cool: je l'utilise :-)
          • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Oui enfin les panneaux de signalisation, tu en as pas autant que des albums, et il est rare que tu es à faire la recherche d'un message de signalisation au milieux de plein d'autres. :)

            Si tu as une IHM avec une souris mais pas de clavier, je me pose des questions. Sur mon baladeur numérique, si je ne veux pas utiliser de liste de lecture, les morceaux peuvent être parcouru par des listes auteurs/albums/morceaux ordonnées alphabétiquement. Je doute que tu ailles plus vite en parcourant une liste d'image qu'une liste de textes classé alphabétiquement, mais bon.

            Par contre, les interfaces tactiles, ne me parle pas de cette horreur anti-ergonomique à souhait. J'ai des touches tactiles sur mon baladeur (je ne l'ai pas choisi, c'est un cadeau) et c'est une vrai calamité. Déjà tu es obligé de regarder où se posent tes doigts, et même dans ce cas là, avec mes gros doigts, la moindre navigation relève de l'exploit. Les écrans tactiles peuvent sans nul doute avoir des applications utiles, comment pour faire du DAO, mais j'aurais bien aimé que les gars qui ont eu l'idée lumineuse d'en mettre partout pour faire jolie aient consacrer leur temps à concevoir quelque chose de moins contre productif.

            Enfin personnellement, mon lecteur (sonata, ou mpc), je l'ouvre juste quand j'ai besoin de faire quelque chose qui n'est pas possible par les raccourcis multimédia du clavier. Donc bon agrémenter l'interface, c'est pas comme si je restait planter à la matter des heures non plus. :)

            Tout ça pour dire qu'après les goûts et les couleurs, c'est à chacun de voir. Si il y a des gens qui aiment bien ce type de logiciel, c'est très bien qu'il y en ai un libre.
    • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      L'album est une oeuvre avec une certaine cohérence, tel que voulue par l'artiste (en tout cas pour les albums dignes de ce nom qui ne sont pas juste du remplissage autour d'un ou deux singles pourris). J'écoute d'ailleurs personnellement très souvent des l'abums en entier.

      L'image fait partie de ce tout qu'est un album, et c'est vrai que c'est pratique pour parcourir sa collection.

      J'ai essayé Chemical Covers, et ç'est vachement bien. C'est on ne peut plus simple à utiliser et Il m'a trouvé tout de suite les pochettes que je cherchais, en grande taille. Beau travail, continuez!
      • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        L'album peut avoir une certaine cohérence, ou pas. On peu très bien décider d'écrire un album dont toutes les œuvres sous liés par un thème précis, où l'on peut faire un album qui sera une suite d'œuvres n'ayant pas forcément de liens les unes avec les autres. Cela peut s'appliquer à des albums de musique, tout comme à des albums de bande dessinées, ou toute autre forme d'œuvre.

        Toujours est-il que si écouter une œuvre dans le contexte où à voulu la placer l'auteur peut être intéressant, il n'y a pas de raison particulière de s'aliéner à cette vision de l'œuvre. Ni d'ailleurs d'effectuer tout autre modification à l'œuvre si cela nous chante. :)
        • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

          Posté par  . Évalué à 1.


          Ni d'ailleurs d'effectuer tout autre modification à l'œuvre si cela nous chante. :)

          C'est ta vision de la chose. N'est-ce pas un peu manichéen ?
          Tu considères qu'en tant que consommateur d'une oeuvre tu as toute liberté dessus.
          J'imagine que Van Gogh apprécierait qu'on se mette à tagguer ses peintures.
          L'auteur d'une oeuvre a aussi le droit de conserver la liberté de choisir comment celle-ci doit être diffusée.
          Si ses conditions ne te satisfont pas , il te reste la liberté de ne pas consommer l'oeuvre en question mais pas d'imposer tes conditions.
          • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

            Posté par  . Évalué à 1.

            Restons cool: je ne pense pas que Mathieu impose ses conditions.. il souligne juste le fait que la personne qui découvre l'œuvre doit garder une certaine liberté, c'est tout.
            Ce n'est absolument pas incompatible avec comment l'artiste a pensé son œuvre. Je suis même persuadé que l'artiste se fait une joie de savoir que chacun reçoit ce que véhicule son œuvre de manière très personnelle. C'est toute la beauté de la chose: l'artiste propose des balises, que chacun est libre de les suivre ou pas (De toute manière, chacun percoit les chose de manière très personnelle). Résultat: l'œuvre est déclinée en une infinité de variations :-)

            Mais au fond, cette discussion concerne ChemicalCovers ou un autre sujet..?

            Et surtout, histoire de revenir au sujet initial, quel impact cette discussion pourrait/devrait-elle avoir sur le développement de ChemicalCovers?

            Any ideas?

            yo :-)
            • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              J'irais même plus loin en disant que toute consultation d'une œuvre en fait émergé une nouvelle, puisque le sens de l'information est dépendante du contexte, et que chacun de nos esprit représente un contexte unique.

              Voila, sinon ma question n'était pas trop orienté vers ChemicalCovers, je m'excuse pour le hors sujet, mais je trouvais que c'était une bonne occasion d'évoquer le sujet.
          • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            > L'auteur d'une oeuvre a aussi le droit de conserver la liberté de choisir comment celle-ci doit être diffusée.

            Diffusée oui, utilisée ça se discute. Et heureusement que aucun artiste ou aucun contrat ne m'oblige à écouter l'album dans l'ordre ou à regarder un tableau d'une certaine manière.

            On te transmet une oeuvre d'une certaine façon, je veux bien que l'artiste puisse décider comment elle te sera transmise, mais après ce que tu en fais c'est ton problème, pas le sien.

            Mais l'analogie avec Van Gogh a de plus une différence fondamentale : si on taggue la peinture on la détruit. Il peut éventuellement y avoir la question du droit moral de l'auteur qui intervient. Tandis que dans le cas d'une musique, si tu te fais une compilation pour toi, si tu remixes un morceau, ou même si tu le charcutes sur ton ordinateur pour ton usage perso ... je ne vois vraiment pas en quoi l'auteur aurait quoi que ce soit à y redire (même si légalement je me demande si modifier la piste avec un mix ou un découpage est autorisé, mais je doute que quiconque aille me trainer au procès pour ça)
          • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.


            Tu considères qu'en tant que consommateur d'une oeuvre tu as toute liberté dessus.

            La culture ne se consomme pas et je n'aime pas la vision consumériste de la culture que les «industrielles du divertissement» répandent un peu partout.


            J'imagine que Van Gogh apprécierait qu'on se mette à tagguer ses peintures.

            Il y a une différence entre modifier l'originale d'une œuvre et modifier une copie. De plus les toiles de Van Gogh font partie du domaine public, donc si j'ai envie d'en faire des copies pour mieux les modifier ensuite, j'ai parfaitement le droit. Je ne suis pas trop peinture, mais peut être devrais m'y essayer...


            L'auteur d'une oeuvre a aussi le droit de conserver la liberté de choisir comment celle-ci doit être diffusée.

            Tant qu'elle n'entre pas dans le domaine public quelqu'un joui effectivement d'un monopole sur l'utilisation qui est faites des œuvres publiés. Je trouve cela complètement intolérable dans la mesure où il n'est pas possible de faire tomber l'œuvre dans le domaine publique sans le consentement du détenteur du monopole par aucun autre moyen qu'attendre 70 ans après la mort de l'auteur.
            • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              D'ailleurs, ces 70 ans, quelqu'un sait d'où ça vient ? Parce qu'à part donner de l'argent à des héritiers qui n'ont pas du tout travaillé pour l'avoir…
              • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                Ca vient effectivement des héritiers.

                Maintenant le fait de faire perdurer un temps après la mort n'est pas totalement imbécile non plus. L'artiste est aussi quelqu'un qui travaille, comme un autre, et qui est rémunéré pour ça. Une des différences c'est que sa rémunération intervient bien longtemps après son travail. Du coup, contrairement à un salarié classique, ça lui est bien plus dûr de transmettre le fruit de son travail à sa descendance (vu que le travail n'a pas forcément encore donné ses fruits, ou pas complètement).

                Perso je trouve que l'héritage par descendance est un concept malsain par principe, mais à partir du moment où un accepte qu'un salarié puisse donner ses économies salariales à sa descendance, il est normal que l'artiste qui a fait une oeuvre ces dernières années puissent en donner le fruit à sa descendance. Et ça implique que les droits d'auteurs ne s'arrêtent pas immédiatement à la mort de l'auteur.
                Bref, bénéficier de droits d'auteurs sans avoir travaillé simplement parce qu'on est fils de c'est effectivement illégitime .... mais pas plus que bénéficier d'un gros héritage en directement chiffrable en euros sans avoir plus travaillé et toujours parce qu'on est fils de.


                Le second point c'est que les droits d'auteurs c'est aussi des gens qui en vivent autour de l'auteur, ou via l'auteur. Tout le personnel qui intervient sur une oeuvre en vit, du publicitaire au preneur son jusqu'à la secrétaire et le comptable. Si il suffit que l'auteur meure pour que tout d'un coup toute la création, les sous et le travail inverstis se retrouvent perdus (car sans rémunération) même si le travail lui même est fini, ça va devenir super risqué, et surtout pour les vieux auteurs. Il est là aussi logique d'assurer un minimum de sécurité sur le retour du travail d'auteur, afin que les gens qui financent la création ne se retrouvent pas forcément le bec dans l'eau une fois l'oeuvre diffusée et l'auteur sous terre.


                Toute la problématique c'est de savoir trouver la bonne mesure. 70 ans après la mort de l'auteur (voire 90 puisque de mémoire c'était 90 ans au moins aux US depuis un lobby de Disney) ça me parait effectivement super exagéré. 5, 10 ou même 20 ans c'est plus honnête certainement.
                Maintenant le problème c'est que personne n'ose dire aux grosses entreprises type Disney "vous n'avez plus le monopole" alors on prolonge ... Même si on voulait revenir en arrière, je ne serai pas étonné que maintenant ces 70 ans soient dans des accords internationnaux dont il serait difficile de se défaire.
                • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Il y a le traité de berne qui dit un minimum de 50 après la mort (ce qui est appliqué au canada par exemple).

                  Pour ce qui est de l'héritage ça ne tiens pas debout comme limite. Une limite à compté de publication est bien plus cohérente et résous tout aussi bien les problèmes que tu évoques.

                  De plus, encore une fois, une oeuvre devrait tomber dans le domaine public une fois une certain montant acquis par le monopole du droit d'auteur.
                  • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                    Effectivement, compter à partir de la publication de l'oeuvre, pourquoi pas. Même si ça peut poser d'autres problèmes pour une oeuvre suivie et continuée par l'auteur (type un héros de BD).

                    Malheureusement pour refaire le système de toutes façons il faudra attendre que les crétins d'en face le fassent totalement écrouler à force de vouloir tout contrôler au point de se tirer une balle dans le pieds. En attendant remettre à plat des accords internationnaux qui concernent tant de pays et tant d'intérêts financiers, c'est limite impossible. Je me demande même si on n'est pas à un point où il ne faudrait pas les aider à tout empirer, pour accélérer la chute parce que ça ne peut finir que comme ça.

                    Pour un montant limite qui libère les droits, c'est nier la liberté des prix, et même en dehors de ça je doute qu'on puisse définir ce prix palier suivant les oeuvres, le contexte, la date, etc. Bref, c'est une jolie idée mais je doute qu'elle soit même à moitié réalisable en pratique, ou même souhaitable en fait (au nom de quoi je définis ce qu'un auteur doit recevoir au maximum ? pourquoi les autres types de métiers n'auraient pas ce maximum ?)
                    • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Bien sûr que je suis contre la liberté des prix ! Si tu n'imposes pas de limites, c'est la porte ouverte à tous les excès. Je suis tout à fait d'accord qu'aucune activité ne devrait permettre d'obtenir plus qu'un revenu maximum, il n'y a effectivement pas de raison de limiter ça aux auteurs. Et pour le "au nom de quoi", tout simplement parceque nous disposons de ressources limités qu'il faut répartir équitablement si l'on ne veut pas engendrer la pauvreté et la misère qui l'accompagne.

                      De plus je n'ai pas dit qu'un prix pallier fixe devait être fixé, on peut très bien établir un revenu perceptible variable, par exemple en fonction des moyens investies dans la production de l'oeuvre.
    • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

      pour moi c'est juste une relique.

      Le format CD, et donc celui des pochettes était imposé par le marché et les maisons de disques, pas les artistes eux-même. Certaines personnes parlent d'albums, de concepts. Bof. Dans ce cas-la un poster ou un booklet est plus à propos, hors mis à part quelques exceptions, il n'était jamais fourni avec le disque.La pochette simple du CD n'est qu'un post-it en comparaison.

      Beaucoup de musiques sont maintenant vendues uniquement au format numérique et ne sortent sur CD que si le format numérique a eu suffisamment de succès commercial. Parfois c'est poussé par la maison de disque, d'autre fois par l'artiste lui-même. Dans ce cadre, une relique sous la forme d'une pochette de disque dans un format très strict me semble peu pertinent.

      Les musiciens sont des musiciens, pas des peintres ou des photographes. S'ils veulent lier leur travail à d'autres, c'est ce à quoi servent les vidéos ou expositions. Même à l'époque ou j'écoutais ma musique depuis le cd original (ce que je ne fais plus depuis que je les ai numérisé et que j'achète la majorité de ma musiqueen téléchargement), les boites m'encombraient au point que mes cd étaient rangés dans un classeur bien plus pratique.

      bref interêt quasi proche de 0 alors que l'écran peut afficher bien plus d'informations pertinentes au moment d'écouter la musique.
    • [^] # Re: Pertinence de la conservation des limites des supports CDs

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      J'coute beaucoup de musique classique, et en général, j'achète plutot des oeuvres "complètes" et pas de compilations (en gros, je n'achete pas les "le meilleur de Vivaldi & Co" mais l'"Oratorio de Noel de Bach"). Chez les producteurs qui se respectent, l'album est vraiment un tout:
      *un chef d'orchestre/de choeur/de ce que l'on veut qui à travaillé sur la compréhension de l'oeuvre (ce peuvent etre les musiciens eux-mêmes qui ont effctués ce travail, dans certains cas de musique ancienne, ce sont des chercheurs qui ensuite interpretent musicalement ce sur quoi ils ont fait leur recherche)
      *des musiciens avec un certain baggage pour s'attaquer a cette oeuvre connaissance du compositeur, d'autres oeuvres semblables, de l'époque, ... dont on fournis la biographie
      *en général un spécialiste qui fait un commentaire de l'oeuvre
      *les paroles et leur traduction si paroles il y a
      *une maquette graphique pour lier le tout, avec des illustrations visuelles qui elles-mêmes peuvent faire l'objet d'un commentaire dans le livret

      Donc l'album va contenir les paroles, les commentaires, les biographies de chaqu'un des participants, et le tout illustré. Donc l'image qui illustre la couverture fait vraiment partie de l'ensemble et le livret lui même peut être plus épais qu'une pochette CD (dans le cas d'une oeuvre sur plusieurs CD dans un coffret).

      Evidement, il y a d'autres types de musique pour lesquels un livret n'est pas necessaire, dans ces cas la je suis tout a fait d'accord avec le fait que l'album physique n'a plus aucun intéret (je trouve mon bonheur sur jamendo). Mais une jolie illustration graphique peut toutefois être un bon moyen mnémotechnique pour retrouver l'album ou participer à l'atmosphère de l'album!

      Mathias
  • # A l'auteur

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je salue cette nouvelle venue d'un logiciel libre, écrit en Java qui plus est, et donc à priori portable. Je n'ai pas encore eu le temps de l'essayer.
    L'auteur cite entre autres motivations, le verrouillage d'itunes et les limitations de Songbird basée sur la technologie XUL.

    Et c'est là que j'aimerais lui poser une question.

    A t'il essayé un de ces excellents jukebox écrits en Java que sont Atunes et Jajuk (qui quoique concurrents coopérent sur certains aspects) ?

    Dans la négative, peut-être aurait t'il apprécié ces logiciels et aurait t'il contribué à améliorer leur système de récupération de pochettes parfois défaillant aussi.

    Peut-être verra t'on naitre des greffons pour ceux-ci basés sur son travail.

    Quoiqu'il en soi, je respecte son choix et on ne peut qu'encourager ce genre d'initiative. Je regrette simplement la dispersion d'énergie et de compétences
    • [^] # Re: A l'auteur

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      J'ai essayé Atunes que je trouve très bien. Mais l'initiative de ChemicalCovers se focalise avant tout sur la recherche de pochettes.

      ...limitations de Songbird basée sur la technologie XUL
      Je ne trouve pas que Songbird soit limité par XUL, mais je suis développeur Java. Personne dans les développeurs du projet n'est expert en XUL. En revanche, on utilise tous Songbird :-)

      Avec les autres développeurs du projet, nous projettons de publier une API de ChemicalCovers qui pourrait servir à d'autres logiciels pour la récupération de pochette. Cet API sera d'ailleurs utilisé pour le mode batch. Mais il y a encore beaucoup, beaucoup de boulot.

      Je regrette simplement la dispersion d'énergie et de compétences.
      C'est vrai, c'est un peu con de réinventer la roue, mais bon, il fallait bien se jeter à l'eau...
      • [^] # Re: A l'auteur

        Posté par  . Évalué à 2.

        Merci pour ta réponse.
        Concernant Songbird je me suis mal exprimé semble t'il.
        Je ne critiquais pas la techno, en parlant de limitation, je faisais juste allusion à ta remarque:


        J'utilise dès lors Songbird comme lecteur de musique et ChemicalCovers me sert à récupérer les pochettes d'album que Songbird n'aurait pas trouvé, voire des pochettes de meilleure qualité.


        et que je je comprenais le fait que tu n'aies pas contribué à songbird puisque c'est du XUL alors que connais mieux Java, semble t'il.

        Puisque tu as utilisé à la fois atunes et Songbird , peux-tu nous dire ce qui te motive dans le choix de Songbird ?

        Pour l'API c'est vraiment une bonne initiative.Ne prenez pas ca comme une feature secondaire car ca peut vous apporter des contributions.

        Pour la dispersion d'énergie, ca peut quelquefois être bénéfique de tout remettre à plat. Juste que je m'interrogeais sur le fait que vous soyez aller voir ce qui se fait déjà ailleurs coté Java.
        • [^] # Re: A l'auteur

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Puisque tu as utilisé à la fois atunes et Songbird , peux-tu nous dire ce qui te motive dans le choix de Songbird ?

          Le fait que se soit basé sur Gecko offre une grande richesse de plugins et un excellent rendu des pages web au sein du programme.
          Mais c'est un choix. J'ai rien à redire à aTunes qui est un superbe exemple d'appication Java Swing.
  • # Le titre

    Posté par  . Évalué à 2.

    Petite question curieuse, est-ce que le titre de l'appli fait référence aux Chemical Brothers ou ça n'a rien à voir ?

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