Au menu des réjouissances on trouve :
- Génération de rapports, programmée, avec notification par email
- Interface utilisateur OLAP
- Sources de données configurables pour la génération de rapport
- Amélioration de la sécurité
- Greffon pour iReport amélioré
- Guide de l'utilisateur remis à jour
- Amélioration du support de bases de données.
Ces rapports en ligne peuvent être paramétrés visuellement et simplement. Par exemple, on peut donc faire varier le rendu d'un rapport en fonction d'une date, d'une période, d'une liste de choix, etc...
JasperIntelligence fourni une interface complète à destination de l'utilisateur final qui peut facilement obtenir l'information qu'il cherche, de manière complètement autonome grâce aux rapports préparés par "ceux qui connaissent le contenu des différentes sources de données".
Un peu plus de détails sur les nouveautés :
- Amélioration du support du repository:
Jasperintel (anciennement jasperserver) utilisait par défaut MySQL V5 pour l'enregistrement de ses données d'administration. Grâce à une véritable implémentation du canevas hibernate, il est maintenant possible d'utiliser autre chose que MySQL V5 comme repository (je dois tester avec postgresql par exemple).
- Génération de rapports programmée :
Il est possible de générer des rapports en tâche de fond. Les utilisateurs ont la possibilité de programmer directement ces générations de rapports.
- Ajout de nouvelles méta-données au repository.
- Webservices :
Jasperintel propose des services web permettant à d'autres applications de générer, récupérer des rapports. Fonctionnalité assez intéressante qui permet d'ajouter facilement des modules décisionnels ou de pilotage dans des applications métiers déjà existantes.
- Amélioration de l'interface Web :
On peut maintenant personnaliser la page d'accueil. La sécurité est renforcée avec quelques modifications dans la gestion des utilisateurs et des rôles.
Cette version, de par ses nouvelles fonctionnalités et ses corrections, propose une véritable alternative opensource aux solutions propriétaires de reporting (que je ne nommerai pas pour des raisons personnelles).
NdM : les liens Wikipedia ont été ajoutés à relecture pour permettre, à ceux qui ne connaissaient pas, de découvrir ce secteur de l'informatique qu'est la Business Intelligence ou informatique décisionnelle. Vous pouvez aussi approfondir avec le datawarehousing, les ETL, le multi-dimensionnel ou le datamining (exploration de données). L'accumulation de données via diverses applications nécessitant l'outillage approprié pour en extraire la substantifique moëlle.
Aller plus loin
- JasperIntelligence (19 clics)
- Le changelog (1 clic)
- Téléchargements (3 clics)
- Openreports (3 clics)
- iReport (3 clics)
# iReport
Posté par Amine "nh2" Brikci-Nigassa (site web personnel) . Évalué à 6.
Je n'ai toujours pas les moyens de me payer la doc officielle... :-(
GNU's Not Unix / LINUX Is Not Unix Xernel
[^] # Re: iReport
Posté par gradix . Évalué à 1.
[^] # Re: iReport
Posté par Sébastien SAUVAGE (site web personnel) . Évalué à 3.
La seul doc existante est non seulement incomplète mais concerne une ancienne version.
Ce logiciel a beau être opensource, sans la doc payante il est totalement inutilisable.
Après m'être battu avec JasperReports, après m'être arraché les cheveux avec diverses usines à gaz horriblement onéreuses (Crystal Reports, etc.), on a fini par utiliser une solution développée maison (Python+matplotlib+SQLite).
ça tourne bien, le code est propre et documenté, et les rapports ne sont pas laids... :-)
[^] # Re: iReport
Posté par matthieupoirot . Évalué à 2.
Je cherche un moyen de retraiter des spools ASCII issus d'un AS400 avec autre chose qu'une usine à gaz propriétaire (en plus ca mettrais un peu d'open source dans ce monde de brute), mais sans connaissaances à ce sujet, je ne sais pas quoi proposer.
Toute idée est la bienvenue, tant que les raports restent lisibles (et colorés) !
[^] # Re: iReport
Posté par Maillequeule . Évalué à 3.
Je parle pas du coût de développement et de maintenance de la solution maison par rapport à ce même document ...
Entre nous, tu n'as pas du te battre très longtemps, parce que c'est loin, très loin d'être insurmontable sans la documentation, il ne vaut pas exagérer.
Je ne parle même pas de la laideur des rapports, c'est à croire qu'on ne parle pas tout simplement pas du même produit ... Tu es sûr de l'avoir vraiment utilisé ou c'est un avis basé sur 2 minutes de tests ?
Allez, maintenant il faut avouer que tu préférais faire du Python :)
[^] # Re: iReport
Posté par Sébastien SAUVAGE (site web personnel) . Évalué à 1.
Oui, 40 ¤ c'est rien du tout. On est d'accord.
Mais on a pas toujours le budgets pour évaluer x solutions différentes, ni le temps de discuter avec x commerciaux, attendre la réception d'une doc ou même tout simplement que le service achats donne son aval pour aller dépenser ces 40 malheureux euros.
Quand on a un délai court pour évaluer des solutions techniques, on fait avec, malheureusement.
Une journée et demie dessus.
Oui oui, j'ai réussi à générer des rapports.
L'interface graphique servant à générer les rapport (je parle de iReports) manque terriblement de souplesse par rapport à nos besoins.
J'avoue que j'aime bien Python :-)
Mais je ne m'étais pas fixé dessus. Vraiment.
Un bon ingénieur est un ingénieur feignant: Si je peux trouver un logiciel qui me fait le boulot, je ne vais pas m'embêter.
[^] # Re: iReport
Posté par Amine "nh2" Brikci-Nigassa (site web personnel) . Évalué à 2.
moi, j'aime beaucoup iReport mais depuis que j'ai appris à faire quelques états avec j'ai beaucoup de cheveux en moins...
GNU's Not Unix / LINUX Is Not Unix Xernel
[^] # Re: iReport
Posté par Amine "nh2" Brikci-Nigassa (site web personnel) . Évalué à 2.
http://linuxfr.org/comments/689059.html#689059
GNU's Not Unix / LINUX Is Not Unix Xernel
# à mettre en parallèle avec la sortie de Callisto...
Posté par cellier olivier . Évalué à 1.
J'avais téléchargé les versions précédentes et seulement commencé à essayer BIRT (voir les démos sur le site, lien sur la new précédente), faute de temps.
Je ne peux donc pas faire un comparatif plus poussé, mais si quelqu'un le peut, je suis preneur....
# Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par Raphaël G. (site web personnel) . Évalué à 5.
C'est pour qu'un utilisateur puisse faire un zoli rapport de ce qu'il fait avec des statistiques, zolis graphiques, etc ?
Et si jamais vous pouviez aussi un peux expliquer comment c'est architecturé :
- utilisateur qui fournit les données et l'outil les "mâche" pour lui
- données extraite d'une base de donnée et l'utilisateur les mes en forme
- etc...
Moi qui n'ai rien compris du tout a l'usage, le fonctionnement possible d'un tel outil (et voudrais essayer de rayer la mention usine a gaz qui s'est associée automatiquement dans mon cerveau)
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par Grumbl . Évalué à 1.
Pour un usage amateur, apprends les expressions régulières : ça va plus vite
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par dinomasque . Évalué à 6.
Tu aimerais bien avec des tas d'informations pognonesques : on appelle ça de la Business Intelligence. Tu veux par exemple connaître la progression de la vente de bière et de pizzas surgelées et leur éventuelle corrélation pendant la coupe du monde de foot.
Une première solution serait de recruter une armée de stagiaires payées avec des paquets de chips et du cola pour jouer à Excel pendant des heures à partir d'un extract de ta super base de donnée des ventes.
Ou alors tu peux automatiser le machin. JasperReports est un moteur de template qui permet de générer de façon répétitive un même rapport à partir de la même source de données remise à jour.
En sortie tu obtiens une liasse de documents avec de beaux tableaux et de beaux graphiques automatiquement (c'est l'outil de reporting qui fait tout le boulot).
BeOS le faisait il y a 20 ans !
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par Joël SCHAAL . Évalué à 2.
Ce n'est que mettre un terme super hype (du genre pro active, cash flow ou je ne sais quel vocable...) sur une technique commune ou bien y'a-t-il réellement une plus-value ?...
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par zerchauve . Évalué à 2.
Le but de reporting, et de la Business Intelligence en général, est de faire des outils qui seront l'interface entre la donnée brute et le monsieur en costard et la dame au chignon qui font des powerpoints.
En gros, rendre ces données exploitables par un cerveau humain, montrer certaines tendances, trouver des corrélations, etc...
Plus sérieusement, c'ets juste un problème classique de représentation des données (à savoir qu'une donnée n'est interprétable par un humain que si elle est "représentée") mais appliquée (typiquement) à des organismes genre grande distrib', qui gèrent des monceaux de données.
Et comme ça tu pourras voir que l'augmentation du prix du coca au Shopi de Villetaneuse a une influence non négligeable sur la vente de préservatifs au huit à huit d'échirolles.
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par cellier olivier . Évalué à 4.
Or bien souvent, pour les utilisateurs, la mise en forme fait oublier le sens (et les limites) de la représentation : exhaustivité de l'échantillon, fiabilité des données, origine des données....
Cela permet de sortir, pour un hypermarché, les statistiques au rayon, à l'acheteur (via la carte de fidélité), etc.... et de dire que Mister D. aime les pizzas et le chocolat, et qu'en exagérant Mister D. aime les pizza aux chocolat.... On pourrait aussi chercher un rapport entre les possibilités d'achat des gens qui achètent des pizzas et du chocolat, quel le moteur de leur achat, etc... en oubliant que l'achat est parfois compulsif (surtout en hyper) et que Mister D. a/n'a pas un enfant (mangeur de chocolat mais pas de pizzas), etc.... par exemple : Et si, suite à l'analyse, on lui proposait du soda au chocolat ou des yaourts à la pizza?
J'exagère à peine, et il y bien d'autres exemples comme celui-là....surtout si on se base sur des données qui ne devaient pas servir à cette analyse ou si les questions sont dites "fermées" (réponse dans une liste ou par Oui/non) et que l'on commence à en fairte une extrapolation "tirée par les cheveux"....
Ces outils permettent aussi les grandes analyses sectorielles dont on retrouve quelque fois des extraits dans les journaux (tout n'est pas fait via Excel.... ;-)) et un "beau" graphique est des fois plus parlant (et plus vendeur) qu'un tableau de chiffres....
Il ne fauit donc pas oublier les limites de ce que l'on présente... cet oubli est bien souvent "réalisé" par les utilisateurs qui ne voient plus que la puissance des manipulations effectuées sur les données...
Exemple : en 2 confrontations en phase finale d'un CE, la France a toujours battu le Portugal, soit 100% , la France doit...alors que les joueurs, la situation, le temps, le lieu, le sport, etc...
Exemple 3 : Renault a gagné les 4 précédents Grands Prix avec une moyenne de x secondes d'avance => ils doivent gagner el Grand Prix des USA.... Or Schumi et Massa font 1 et 2....
Voilà des exemples des limites du décisionnel, mais qui sont les mêmes que celles des statistiques, etc... et que l'on retrouve dès que l'on essaie de faire du prévisionnel...
Le terme utilisée, il y a quelques années, était "Outil d'aide à la décision" : dans le sens "connait/analyse bien ton passé pour décider de ton avenir"... Maintenant , c'est "outil décisonnel" ou "Décisionnel" tout court, on oublie "l'aide".... avec, comme dit plus haut, tous les risques de dérive qui vont avec cet oubli....
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par Alex G. . Évalué à 2.
Bref plus que pour des études de marchés mais pour du fonctionnement organique au jour le jour.
Ce que le olivier décrit est plutôt le domaine de l'informatique décisionnel qui effectivement utilise beaucoup le reporting en sortie finale.
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par dinomasque . Évalué à 4.
La valeur ajoutée du reporting est la transformation/synthèse de la masse de données en information "pertinente" pour le lecteur du rapport. Cette transformation peut être plus ou moins simple.
La valeur ajoutée des outils de reporting est l'automatisation du processus.
Un bon exemple d'outil de reporting qui ne dit pas son nom : webalizer et les outils de stats pour sites web qui génèrent de jolis rapports d'audience à partir des logs du serveur web.
BeOS le faisait il y a 20 ans !
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par lezardbreton . Évalué à 4.
Même si le terme business intelligence est pompeux, il traduit une réalité quotidienne, il peut aussi être appelé "systèmes d'aide à la décision".
C'est un domaine qui est intéressant, et je suis content de voir une initiative open-source, même si, sans la doc, c'est quasiment mission impossible.
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par Joël SCHAAL . Évalué à 1.
Moi il me semblait que les outils de reporting n'étaient vraiment intéressants que lorsqu'ils étaient intégrés dans un progiciel qui permettait non seulement de faire du reporting mais aussi d'utiliser ces rapports pour prendre des actions, notifier des utilisateurs,...
Ceci me fait penser aux workflows et Business Process Model qui sont utilisés dans certaines boites. Est-ce qu'on pourrait dire que ces technologies sont des extensions du Reporting ou bien ça n'a rien à voir ?...
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par cellier olivier . Évalué à 2.
Le workflow est juste une modélisation du "chemin" de l'information avec des validations et des contrôles... Le BPM, je le verrai en amont, avant que l'ETL aille chercher les données pour l'analyse dans le module décisonnel... Le BPM peut contenir des workflows comme le décisionnel. Le BPM est une "rationalisation" ou une description d'un ensemble des tâches et l'on fait un paquet cadeau en le vendant à des sociétés qui font le même métier ( => réutilisation des composants ? ;-))
Exemple de workflow : j'écris une news, elle est modérée, elle est acceptée/rejetée, si acceptée => publiée.... pas de techno particulière, non? ;-)))
[^] # Re: Utilisation & a quoi ça sert ?
Posté par cellier olivier . Évalué à 1.
Un des autres grands acteurs est le canadien Cognos avec sa suite qui s'appelle maintenant C8...
Ce sont les 2 généralistes et Micor$oft commence à aller sur ce marché avec des éléments de décisonnel associé à M$ Server...
Il y aussi une spécialisation selon le métier premier de l'éditeur : Hypérion, SAS Insitute, etc... voir sur le lien décisionnel sur wikipédia qui fournit un début de liste...
Dans le même temps, l'Open Source commence à être pris au sérieux dans ce domaine : - sous Windows, BO utilise maintenant MySQL comme base par défaut au lieu de la base M$ du MSDN,
- BO fonctionne maintenant sous Linux....
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