Tim O'Reilly: La politisation grandissante du Logiciel Libre

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Xavier Antoviaque.
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19
août
2002
Communauté
Cette semaine, sur O'Reilly Network, Tim O'Reilly, le fondateur des prestigieuses éditions du même nom, a donné un point de vue assez tranchant sur les demandes de législation en faveur du logiciel libre dans les administrations. Cela a créé un bon trollodrôme sur Slashdot, mais le fait est que le point soulevé est, sinon complètement juste, au moins pertinent sur certains aspects.

J'en ai donc effectué une traduction française (voir fichier joint) afin que, comme de coutûme, linuxfr n'échappe pas aux empoignades... :-) La politisation grandissante du Logiciel Libre
par Tim O'Reilly
15 Août 2002

Je viens juste de recevoir un mail, appelant à la réflexion, en réponse aux récentes dépêches au sujet de la proposition d'adoption du Digital Software Security Act, qui obligerait les agences d'état à n'utiliser que du logiciel libre. Selon news.com, « s'il était adopté sans modifications, les agences d'état ne pourraient acheter des logiciels qu'à des sociétés ne restreignant ni l'utilisation ni l'accès au code source. »

Ce mail m'a été envoyé par une personne avec laquelle j'ai travaillé ces dernières années à promouvoir le logiciel libre dans les entreprises américaines. Il est un défenseur convaincu de ses bienfaits, mais il est perturbé (comme je le suis) par sa politisation grandissante. Il m'a demandé de conserver son anonymat, car il n'a pas la permission de parler au nom de son employeur (et il ne s'agit pas de Microsoft!). Il écrivait :

Est-ce juste moi, ou une part bruyante de la communauté du logiciel libre se radicalise et se politise ?

Je serais tout à fait en faveur d'une loi qui requièrerait l'application des standards libres (Open Standards) lorsqu'ils sont applicables, et demanderait aux corps gouvernementaux d'envisager sérieusement les alternatives présentées par le logiciel libre. Mais ce vers quoi nous allons est l'*obligation* de les utiliser - criminalisant toute décision d'achat d'un logiciel propriétaire, même s'il comble un besoin. Tout d'abord au Pérou, maintenant ici. Et, sur LinuxWorld, c'est apparemment prêché et accepté comme part intégrale de la « doctrine du parti ».

Que l'on considère les implications morales en termes de libertés individuelles, ou celles plus terre à terre du retour de baton que cela engendre, cette stratégie semble contre-productive pour les défenseurs du logiciel libre. Sincère et compréhensible, mais terriblement dévoyée. En demandant au gouvernement de légiférer sur l'achat des logiciels, ils invitent les développeurs de logiciels commerciaux à pousser l'adoption de lois interdisant le logiciel libre, en réponse à « nos » efforts visant à le rendre obligatoire.

Mon point de vue est que la communauté du logiciel libre serait bien mieux servie si elle prêchait la morale et appelait à l'ouverture pour les choix de logiciels. Si vous pensez avoir besoin de forcer des gens, il serait préférable de les forcer à accroitre leur transparence. Obliger les officiels à documenter leurs critères d'aquisition, les compagnies à publier leur politique en termes de licences, ainsi que d'insister sur l'utilisation de formats ouverts pour les documents d'accès public. C'est à dire, augmenter les informations disponibles et les choix possibles, plutôt que de tenter de les réduire. C'est ce que le logiciel libre est sensé représenter - élargir le champ des choix possibles, non ? Est-ce que ça ne placera pas les entreprises commerciales sur la défensive, plutôt que de les laisser -eux- s'embourber dans le discours sur la liberté de choix ?

Est-ce que cela a un quelconque sens ? Un agenda législatif d'ouverture progressive, en lieu et place de choix obligatoires, ne serait-il pas plus en accord avec la philosophie du logiciel libre ? Quelqu'un ayant de la crédibilité ne devrait-il pas défendre une telle approche, plus équilibrée, plutôt que de laisser les radicaux mener le mouvement ?

Est-ce que cela t'inquiète, également, ou suis-je trop sensible ?

Oui, cela m'inquiète. Lorsque j'ai entendu parler pour la première fois de la proposition de loi au Pérou, j'ai pensé que c'était du grand art, et que les défenseurs du logiciel libre de ce pays avaient réussi à marquer de nombreux points. Mais plus j'y réfléchis, plus je réalise que légiférer sur les politiques de licences est une mauvaise idée. Mon correspondant a cristalisé mes sentiments sur le sujet, et m'a fait réaliser qu'une telle législation était une violation de ce que j'ai précédemment appelé « ma version de la liberté zéro. » Je pense qu'il a raison. C'est un terrain glissant, et une idée vraiment dangereuse, que les défenseurs du logiciel libre et de l'open source ayant réfléchi se doivent de rejetter.

Comme T.S. Eliot le disait dans « Meurtre dans la Cathédrale » : « Cette dernière tentation est la plus grande des trahisons : faire un acte juste pour une mauvaise raison. » Personne ne doit être obligé de choisir le logiciel libre, pas plus qu'on ne doit être forcé de choisir du logiciel propriétaire. Et toute victoire pour le logiciel libre obtenue par la privation du droit de l'utilisateur à pouvoir choisir est évidemment une trahison de ce que représente le logiciel libre.


Note du traducteur : le terme 'Free Software' n'ayant pas en français le problème de double sens du mot 'free' (libre/gratuit), le terme 'Open Source', qui revêt d'ailleurs dans ce discours un sens philosophique, a été traduit par 'Logiciel Libre'. Voir http://www.april.org/articles/divers/linux-loader-2.html pour plus de détails à ce sujet, et se référer à l'article original (http://www.oreillynet.com/pub/wlg/1840).

Aller plus loin

  • # Ouf !

    Posté par  . Évalué à 10.

    Heureusement qu'il reste encore des gens sensés dans la communauté libre !
    • [^] # Re: Ouf !

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je suis globalement d'accord, il n'est pas bon, de _contraindre_ a l'utilisation de logiciels libres.

      Cepandant, un point me gène:

      Un état (ou tout autre service public) peut il prendre le risque d'utiliser un logiciel dont il ne connait pas le fonctionnement, et qui peut contenir moultes backdoors ?
      • [^] # Re: Ouf !

        Posté par  . Évalué à 10.

        Un état (ou tout autre service public) peut il prendre le risque d'utiliser un logiciel dont il ne connait pas le fonctionnement ?

        Depuis que l'informatique est entrée dans les administrations on a fait confiance aux éditeurs de logiciels. Le risque a donc été considéré comme nul pendant de très longues années.

        ... et qui peut contenir moultes backdoors ?

        ce n'est pas parcequ'un logiciel est libre qu'il ne contient ni "Backdoor", ni bogue. Il va donc falloir utiliser des logiciels libres très largement diffusés, et donc énormément testés, si on veut répondre à cette condition sans créer un Ministère de recherche des bogues.
        • [^] # Justement !

          Posté par  . Évalué à 1.

          Peut-être que compte tenu de l'expérience acquise après avoir été à la botte des gros éditeurs/constructeurs, d'une part, et des annonces régulières sur les problèmes de portes dérobées, failles de sécurité à colmater avec des bouts de ficelle, d'autre part, les administrations veulent plus d'indépendance vis-à-vis d'un seul interlocuteur, qui a donc un pouvoir non négligeable sur le système. (Houlà, elle était bien longue, cette phrase !!! ;)

          Et pis maintenant, on a plein d'alternatives. Du coup, il est plus facile de trouver un produit (matériel/logiciel) qui colle au plus près à ce que l'on cherche.

          Du coup, il n'est pas rare, dans certaines aministrations, de trouver des outils réseau tournant sous Linux (proxies, surveillance, etc.), des serveurs applicatifs utilisant des LL (Apache/Tomcat, etc.) ou même des postes pour de la bureautique (OOo, StarOffice, + rare).
      • [^] # Re: Ouf !

        Posté par  . Évalué à 10.

        Si je ne m'abuse, Solaris est un OS propriétaire mais son code source a été divulgué aux militaires américains et étrangers qui en faisaient la demande, justement afin de vérifier l'existence (ou plutôt l'absence) de backdoors. Ca a d'ailleurs aidé au succès qu'on lui connait.

        Un service public peut donc utiliser un logiciel au code "fermé" s'il est validé par une autorité du gouvernement, sans que ce code soit publié sur le net. C'est d'ailleurs AMHA indispensable, et ça devrait être obligatoire: Contrairement à l'utilisation du LL, qui reste un problème idéologique et économique (ce qui n'est pas rien :), cette validation résoud un problème de sécurité nationale.
        • [^] # Re: Ouf !

          Posté par  . Évalué à 10.

          Oui mais quelles sont les garanties que le code que tu consulte a servi à construire le système que t'utilise ?

          C'est bien une liberté essentielle que de pouvoir recompiler une application. Regarder du code propriétaire ne suffit pas à résoudre le problème de, disons, transparence.
        • [^] # Re: Ouf !

          Posté par  . Évalué à -5.

          Dune manière générale, les agences gourvernementales valident les sources de tous les logiciels utilisés dans des ministères et/ou lieux sensibles. Et elles les recompilent... Et cela concerne aussi bien Sun que Windows. Il ne faut quand même pas les prendre pour des mickeys :)
          • [^] # Re: Ouf !

            Posté par  . Évalué à 10.

            Et elles les recompilent...

            mais bien sur, et la marmotte ...

            pour avoir bossé en ambassade en tant que CSN, je peux dir ece que j'ai vu:

            1/ a l'epoque windows 95 etait interdit de sejour en ambassade car pas certifié par le gouvernement. donc win 3.11 pour tout le monde :-(

            2/ les installations se faisaient avec des cd win 3.11 venant de microsoft et non pas avec des cd de produits "recompilés par l'Etat francais". Donc adieu le bénéfice d'un éventuel audit de code.

            De toutes manières les postes windows etaient interdits de sejour sur le reseau qui n'etait qu'un LAN, les echanges de fichiers se faisaient via des postes specifiques, de la crypto systématique et des lignes telephoniques speciales.
    • [^] # Re: Ouf !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Oui. Cependant, à mon sens, les propos de Tim méritent tout de même un minimum de recul, car tout n'est pas forcément objectif et réfléchi dans ce qu'il dit.

      Le plus gros défaut de son argumentaire, c'est de mettre en avant la nécessité de laisser à l'utilisateur final sa liberté de choix. Or, a priori, je ne pense pas que ce soit la secrétaire qui décide au final, quelque soient les contraintes qui pèseront sur les choix de l'administration.

      Là où Tim O'Reilly n'a pas tort, c'est sur les effets de bords de telles lois. Si une solution logicielle n'existe qu'en propriétaire, le responsable décisionnaire n'aura que deux alternatives : enfreindre la loi ou recourir à la bonne vieille méthode du papier et de l'encre.

      A mon sens, il faudrait savoir trouver un juste milieu : préférer le logiciel libre et les standards ouverts lorsqu'ils existent et satisfont les besoins, sinon ouvrir le choix entre développer spécifiquement un logiciel libre ou recourir, au moins temporairement, aux services d'une société produisant du code propriétaire.
      • [^] # Re: Ouf !

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -2.

        Le responsable décisionnaire n'aura que deux alternatives : enfreindre la loi ou recourir à la bonne vieille méthode du papier et de l'encre.

        Il pourrait également appeler à la création d'un projet. Ou le lancer. C'est une troisième alternative, ce n'est bien sûr pas une solution miracle !
    • [^] # Re: Ouf !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -10.

      Attention, un troll s'est caché dans ce message, sauras-tu le retrouver ?

      c'aurait pu etre un bon débat mais tu manques cruellement d'arguments donc je trouve ca dommage...
    • [^] # Re: Ouf !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -8.

      Ce texte souligne parfaitement les problèmes que nous avons soulevé dans le cadre de l'association Publico, et induit les extensions de liberté embryonnaire que nous désirons voir apporter à la définition d'un logiciel libre. Nous pensons qu'un logiciel peut être considéré comme libre, si les utilisateurs qui en jouissent le sont aussi. Nous proposons donc 4 extensions qui s'intègrent au sein des 4 libertés postulées.

      - liberté de contribuer, de payer ou non, rétroactivement le programme, et tout les services qui pourraient en découler.

      - liberté d'utiliser le programme: Cette liberté trouve son explication: dans le cadre du Pérou, mais aussi du travail, des trojans, ou programmes qui tournent à l'insu de l'utilisateur etc [..]

      - liberté de partager ses connaissances: nous pensons que tout les utilisateurs sont libres d'apprendre, d'enseigner, de connaître et de partager le fonctionnement du programme.

      - liberté de conserver son anonymat

      @+
      Code34
      Le site de l'association est actuellement en refonte, mais vous pouvez me contacter sur mon email pour de plus amples informations.
      • [^] # Re: Ouf !

        Posté par  . Évalué à 4.

        Quel est le rapport entre les libertés que tu cites et la portée que peut avoir une licence de logiciel ?
        • [^] # Re: Ouf !

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Ces libertés jouent le rôle de postulat dans le processus de création d'une licence, en définissant les attributs du logiciel libre.

          Si une licence logiciel délivre toutes les libertés énnoncées par la FsF, on considère que le programme assujetti à cette licence est libre.

          Au dela de ça, l'utilisateur doit pouvoir jouir pleinement des libertés conférées par cette licence.

          C'est là, qu'interviennent les extensions qui garantissent que les utilisateurs jouissent d'un programme librement conformément à sa licence.

          J'ai plusieurs exemples concrets:

          - Lorsque tu utilises un programme à ton travail, as tu accepté, ou même lu la licence ? Si non, est ce normal que tu utilises le programme ?

          - De même, es tu libre de jouir de toutes les libertés que te confère la licence ? Dans le cas d'un logiciel libre, peux tu en jouir entièrrement ?

          Il ne faut pas perdre de vue, qu'un programme ne doit pas être utilisé, simplement parce qu'il est libre (ce qui ressemble à de la politique), un programme doit être utilisé parce qu'il accomplit mieux que les autres les taches que lui donne l'utilisateur (pratique).

          Si le logiciel libre postule que l'utilisateur a la liberté de choisir, d'utiliser un programme, il s'accordera fondamentalement avec la perception que se fait l'utilisateur du programme lorsqu'il en jouit.

          Cela, peut trouver une application concrête au sein d'une licence (un exemple vulgaire):

          - Vous êtes libre d'utiliser ou pas, et de jouir de ce programme en vous conformément dans tout les cas à sa licence dans n'importe quel cadre, et type de situations.

          - Ce programme ne s'execute pas, n'execute pas de programmes tiers, ne récolte aucune information personnelle, à votre insu et contre votre gré pour assurrer ses fonctions.


          - Vous pouvez jouir gratuitement de l'intégralité de ce programme, et de ses services associés, en contre-partie de votre satisfaction, vous êtes libre de contribuer à son développement en rémunérant ses auteurs, distributeurs.


          - Vous pouvez echanger avec d'autres tiers, n'importe quelles informations concernant le fonctionnement, ou l'utilisation du programme.


          @+
          Code34
          • [^] # Re: Ouf !

            Posté par  . Évalué à 5.

            > - Lorsque tu utilises un programme à ton travail, as tu accepté, ou même lu la licence ? Si non, est ce normal que tu utilises le programme ? faux : c'est l'employeur, ou le service informatique, qui accepte ici la licence. l'employé travaille avec le logiciel qu'on lui fournit. pas comme le particulier qui, lui, choisit ce qui lui plait chez lui. sinon, ca serait le bordel en ayant pour 50 employes des logiciels differents pour le meme usage, et autant de licences differentes à gérer, sans parler de tous les frais de formation (autant que de logiciels différents) à gérer, ceci pour chaque employé, bien sûr. ou alors, c'est que tu demandes explicitement un logiciel spéficique à ton employeur/service informatique, pour un usage précis, mais qui doit rester dans le cadre d'un travail compatible avec les normes en vigueur dans ton entreprise (ou, mieux, que tu es responsable dans cette entreprise :-) )
  • # Des que l'Etat s'en méle....

    Posté par  . Évalué à -10.

    Les parti politiques essayent de récupéré l'OS.
    Pour avoir des electeurs en plus, ou en tout cas pas en moins que leurs concurents.

    Ils pondront certainement une superbe loi, qui rendra furieux ou le mouvement OS, ou les éditeurs traditionnels.

    Pourquoi tout simplement ne pas s'en remettre à la loi du marché ? C'est au consommateur à savoir ce qui est bon pour lui, et au différents acteurs de faire l'effort de se vendre.

    Car une Loi qui suprime ou atténue la concurence, favorise forcément quelqu'un, et fige les situations. Ce ne sera peut être pas toujours à notre avantage.
    Et l'absence de concurence n'est jamais bon pour l'inovation et la Liberté.

    Qu'on laisse le consomateur choisir entre libre ou proprio. "Oh mon Ame, n'aspire pas à l'immortalité, mais explore le champ du possible."
    • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      > Pourquoi tout simplement ne pas s'en remettre à la loi du marché ?

      Parce que des monopoles ont existé, existent et existeront sinon ? Parce que le but d'un gouvernement n'est pas forcèment de suivre le marché ? Parce que le gouvernement est censé suivre les désiderata de ses citoyens ?
      Entre ne rien faire, et passer des lois/obligations, il y a possibilité de modifier les appels d'offre pour les administrations pour exiger des standards et des codes sources ouverts.
      • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

        Posté par  . Évalué à -10.

        Le "gouvernement est censé suivre les désiderata de ses citoyens ".
        Bof. Si fallait écouter les gens... Ils veulent des Rols au prix des 2CV, comme ont dit.
        Non, c'est au gouvernement d'expliquer aux citoyens ce que lui il veut.

        Le gouvernement ne peut en aucune facon déterminer les désidérata de citoyens.
        On l'a bien vu avec le gouvernement précédent qui continuait de parler de "sentiment" d'insécurité...
        Ou encore, je n'est vu personne réclamer à grands cris le passages au 35 h en 97.
        Mais passont.


        Qu'est-ce qui te permets d'affirmer que des citoyens ne veulent pas de produit proprio ?

        Qu'est-ce qui te permets de croire que le monopole de microsoft va perdurer, si ont fait jouer la loi du marché avec un nouveau concurent, Linux, qui change radicalement la structure même du marché ?
        Je me permets de te rappeler que, l'histoire économique l'atteste, les monopoles ne survivent jamais bien longtemps...

        Enfin, ca va peut être te surprendre, mais les administrations exigent deja des standarts ouverts pour leurs progiciels.
        Bon, peut être pour leur courrier sous word, il y a encore à améliorer.
        • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

          >Le "gouvernement est censé suivre les désiderata de ses citoyens ".
          Bof. Si fallait écouter les gens... Ils veulent des Rols au prix des 2CV, comme ont dit.

          Oui: et si c'était possible (sans contrecoût), il serait repproché au gouvernement de ne pas le permettre.

          Qu'est-ce qui te permets d'affirmer que des citoyens ne veulent pas de produit proprio ?
          Une très faible minorité à entendu parler du libre. Ceux qui connaisse (gouvernements) doivent prendre les décisions, en devinant comment les gens appréciront les conséquences de cette décision sur leur vie quotidienne.

          La "loi du marché", c'est une conceptualisation plus ou moins floue et globalisée des désirs égoïstes d'une élite. Je tient pas à accpeter sa domination.

          La notion de libre est de plus opposée à cette notion de propriété qui permet le marché.

          Les "logiciels libres" au passage laissent un choix: le nombre de suites bureatiques (par ex) est immense, et rien n'empêche d'investir le prix d'achat d'un soft proprio pour contribuer au developement d'un logciel libre, qui ainsi conviendra parfaitement à nos besoin.

          Quand au fait "répeté dans l'histoire" que les monopoles ne survivent pas longtemps... Ca reviens à dire "Pas la peine de remonter, personne ne s'est noyé ici."
          • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

            Posté par  . Évalué à -10.

            "Oui: et si c'était possible (sans contrecoût), il serait repproché au gouvernement de ne pas le permettre."
            Heu, évidement que c'est impossible. (C'est pas pour ca que des exité ne vont pas le reprocher au gouvernement, d'ailleurs)



            Ceux qui connaisse (gouvernements) doivent prendre les décisions, en devinant comment les
            gens appréciront les conséquences de cette décision sur leur vie quotidienne.

            Qu'est-ce que tu racontes ?? Ils vont faire quoi ? Tirer les cartes ? De la numerologie ?
            Je te rappel que pour les 35h par exemple, personne au plus sommet de l'etat n'avaient la moindre idée de ses conséquences.
            Tu peux trés difficilement prévoir les réactions du marché -sinon, tous les produits se vendraient facilements.
            Et les gouvernements ne feraient jamais d'erreurs.


            Ceux qui connaisse (gouvernements) doivent prendre les décisions

            Oui, et ceux qui connaisse, ce sont les acheteurs.
            Donc le marché.
            Tu as une vision bien trops centralisatrice des choses.



            Bref : Qu'est-ce qui te permets d'affirmer que des citoyens ne veulent pas de produit proprio ?
            Pour l'instant, ils en veulent, c'est leurs choix, c'est leur liberté.



            La "loi du marché", c'est une conceptualisation plus ou moins floue et globalisée des désirs égoïstes d'une élite.

            une élite d'économistes alors, parce que tous sont d'accords sur ce point.



            Les "logiciels libres" au passage laissent un choix:

            Trés bien. Et qu'ils laissent aussi le choix au consommateur de ne pas les choisirs.
            • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Trés bien. Et qu'ils laissent aussi le choix au consommateur de ne pas les choisirs.
              Il ne s'agit pas du cas general du consomateur, mais du cas plus particulier d'un état. Une loi obligeant l'usage du libre serait un choix de l'état rien de plus.
              Il reste vrai que légiférer n'est pas un bonne manière de prendre ce genre de décisions. Et que le "tout ou rien" est rarement profitable.

              Qu'est-ce que tu racontes ?? Ils vont faire quoi ? Tirer les cartes ? De la numerologie ?
              Et bien.. suivre un certains nombre de règle telles que:
              Si je pousse la pierre, elle roule, elle écrase la maison, le gens dedans est pas content.
              Il est courant d'appeler cela "logique". Cependant, je suis ouvert à d'autres méthodes (mais celle-là est ma préferée).


              Tu peux trés difficilement prévoir les réactions du marché -sinon, tous les produits se vendraient facilements.
              C'est pourant en ça que consiste l'art de diriger, en démocratie ^_^.
              Des trucs facilitent la tache: pas de concurence, les gens dévoilent volontier leurs moindre désirs, on sais ce qui suffit à beaucoup pour se sentir bien même si on ne sais pas ce qu'il acheteraient, etc.

              Oui, et ceux qui connaisse, ce sont les acheteurs.
              Donc l'état dans le cas présent. Ceci dit, c'est faux: les acheteurs ne sont pas omniscients (à quoi servirait la pub?).

              une élite d'économistes alors, parce que tous sont d'accords sur ce point.
              Oui. Une elite d'économistes. Et il vont pas modre la main qui les nourris.
              Le marché vise à instrumentaliser/exploiter des consomateurs pour les asservirs au désir d'une élite.
              La démocratie vise à permettre a chaque citoyen d'être influent. Et le logiciel libre aussi ^_^.
              • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

                Posté par  . Évalué à -10.

                Salut !


                Bein, le consomateur, c'est l'etat dans ce cas la, et plus précisément ses milliers de direction, bureaux, sous directions. etc...

                Peut on certifier que nul n'auras jamais la nécessité d'acheter du proprio ?
                Je ne le pense pas.



                Il est courant d'appeler cela "logique".

                Oui :-) Mais tu es trop optimiste sur les capacité humaine.
                Ce processus, ca s'appel de la planification, et imperative qui plus est. Bein, ca , ca ne marche pas.
                Pense un peu aux nombreuses absurdités administratives. Elles n'ont pas étaient voulu. Mais un systéme trop gros ne peux plus être dirigé.

                c'est faux: les acheteurs ne sont pas omniscients
                Oui. Mais remarque bien que si je te pique ton fric en echange d'un produit, quelque chose me dit que tu vas te renseigner, t'informer, bref, etre actif. Finir expert ??


                La démacratie fonctionne exactement comme les autres marchés.
                Si tu y réfléchie un peu, tu verra de profondes similitudes.



                Oui. Une elite d'économistes. Et il vont pas modre la main qui les nourris.

                Bof. Il y a de tout dans les économistes : privé, public, amateurs...
                Je vois mal un complot mondiale des économiste depuis Adam Smith... ;-)
                • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Peut on certifier que nul n'auras jamais la nécessité d'acheter du proprio ?
                  Effectivement, "Il reste vrai que légiférer n'est pas un bonne manière de prendre ce genre de décisions. Et que le "tout ou rien" est rarement profitable.".

                  Oui :-) Mais tu es trop optimiste sur les capacité humaine.
                  Là je peut te rassurer, personne n'est incapable de comprendre ce que j'ai dit (là preuve, c'est que j'y arrive -_^). Le tout c'est de savoir le dire (et moi j'ai du mal desfois lol).

                  Ce processus, ca s'appel de la planification, et imperative qui plus est. Bein, ca , ca ne marche pas.
                  Non? Rien de planifier: à chaque instant tu prends la bonne décision, on fonction de tes connaissances, et en tenant compte de ton ignorance. Ca te permet de t'adapter à toutes les situations et rester extrement réactif, tout en t'evitant de partir dans tes rêves.
                  Par exemple tu vas pas dire que tu pousseras TOUT ou AUCUN caillou, mais que tu pousseras ou pas celui là (ou que tu prendras QUE ou AUCUN... logiciel libre).

                  Pense un peu aux nombreuses absurdités administratives. Elles n'ont pas étaient voulu.
                  Problème de méthode. "C'est pas parceque ça vole pas que rien ne vole."

                  Mais un systéme trop gros ne peux plus être dirigé.
                  Si: il faut définir les grands axes à grandes echelle, et reduire par pallier tout en faisant attention à garder une cohérence, et en evitant que des choses ne fassent "doubles emplois," tout en étant capble de faire passer les organisme d'un niveau à l'autre suivants les besoins et en faisant bien attention à ne pas rendre la tache des niveau du dessous impossible pour faciliter la sienne.
                  Le problème, c'est pas la taille: c'est juste la quantité d'information.
                  C'est vrai que faire tout ça n'est pas à la portée de tout le monde, mais tout le monde ne veut pas être ministre ^_^. Il suffit que les autres sachent choisir leurs dirigeants.
                  Ca suppose juste un esprit critique, et je pense que n'importe lequel d'entre nous est capable de l'insufler.

                  La démacratie fonctionne exactement comme les autres marchés.
                  Offre/Demande? Juste parceque "le marché" fait intervenir nos désirs, tout comme la politiques ^_^. Tu remarqueras cependant quelque chose: la démocratie à la base ne vise pas à UTILISER les désirs mais à les SERVIR.

                  Bof. Il y a de tout dans les économistes : privé, public, amateurs...
                  Je vois mal un complot mondiale des économiste depuis Adam Smith... ;-)

                  lol ^_^
                  Pas un complot, la manifestation d'un état d'esprit qui se cache derriere le mot "marché" et qui suppose un certains n'ombre d'atitudes.
                  Et par "economistes", je parle de ceux qui savent "le mieux" se servir du marché pour appliquer leur volonté. Ceux qui arrient à dominer par ex (tient je fait le contraste windows_marché/libres_démocratie lol)

                  Je sors du sujet... réponds moi par la "messagerie" si tu veut me signaler une de mes erreurs.
                  • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

                    Posté par  . Évalué à -10.

                    Bien, je te lis
                    "à chaque instant tu prends la bonne décision, on fonction de tes connaissances, et en
                    tenant compte de ton
                    ignorance. Ca te permet de t'adapter à toutes les situations et rester extrement réactif,
                    tout en t'evitant de partir dans tes rêves.
                    il faut définir les grands axes à grandes echelle, et reduire par pallier tout en faisant
                    attention à garder une cohérence, et en evitant que
                    des choses ne fassent "doubles emplois," tout en étant capble de faire passer les
                    organisme d'un niveau à l'autre suivants les besoins et en
                    faisant bien attention à ne pas rendre la tache des niveau du dessous impossible pour
                    faciliter la sienne.
                    Le problème, c'est pas la taille: c'est juste la quantité d'information."

                    Ce que décrit la, c'est une structure hierarchique. C'est la structure actuel de l'Etat,
                    avec le "succès" que l'on connait tous...
                    Ou est le probléme ?
                    D'abord remarquons que plus une structure est importante, plus le nombre de gens
                    qui la compose qui sont en contact avec "l'extérieur" diminue.
                    C'est facile de la voir. Une boite de 10 personnes, les 10 rencontre des clients.
                    Le plus gros employeur de France, c'est l'Educ Nat. Il y a 900.000 enseignants (ceux
                    qui rencontre leurs "clients),
                    et 400.000 fonctionnaires administratifs, charger de planifier, controler, controler le
                    controleur, la paye, etc...

                    Tu as donc une accumulation de niveau, d'autant plus que dans la fonction public on
                    garde tous le monde au même poste quoiqu'il arrive.

                    Tout ces gens la se font entre eux la guerre pour avoir le plus de "moyens" (Employe
                    Jeunnes, CES, budget, etc...)
                    Aussi, chaque service balance des chiffres en sa faveur à sa hierarchie. Et tous le
                    monde fait comme ca. (expérience vécu)
                    Et certains services ne communique plus entre eux. Ou alors se courcircuite. Ou se
                    font concurences.
                    De plus, les syndicats co gére le ministére.
                    Ce qui veux dire qu'en gros, c'est eux le ministre (sinon, gréve).
                    Si tu demande une enquéte, et quel génes quelque interet, tu mettra TRES longtemps
                    à la recevoir...
                    Réciproquement, des ordre à ton nom que tu n'a jamais vu sorte du ministére central.

                    Bien sur, il y a des loi daté de 10 ans ou + qui ne sont pas appliqués par la base.
                    Manque de moyens, texte incompréhensible, blocage des textes à un niveau x,
                    interpretation toute personnel des textes, ou parce que ca donnerait trop de travail,
                    ou moins de travail....


                    Bien sur, il y a des services pour mettre un peu d'ordre dans tous ca.
                    Mais entre fonctionnaire, on ne va pas se taper dessus, l'élut passe, le fonctionnaire
                    reste, et puis la aussi c'est le desordre.

                    Bref, c'est la CCCP !


                    Alors imaginer sérieusement que tu peux diriger ce truc, c'est de la réverie douce.


                    C'est d'ailleur pour cela aussi que les grosses entreprises se font souvent latter par les
                    petites, plus rapide, plus souple (Cr AOL contre MST pour devenir LE FAI)



                    "la démocratie à la base ne vise pas à UTILISER les désirs mais à les SERVIR"

                    Utiliser ou servir ? On sais bien que les hommes politiques flatent les pasions
                    populaires pour leur carriére.
                    C'est la seul facon d'être élut, carresser l'electeur dans le sens du poils...
                    Quand au mesure prise effectivement, 95% sont "techniques " et ne change pas qq
                    soit le parti au pouvoir.
                    Les autres ne sont souvent que de la démagogie Cf l'ISF, l'impot stupide.



                    Pense un peu aux nombreuses absurdités administratives. Elles n'ont pas étaient
                    voulu.
                    Problème de méthode.

                    Non, simplement les administration poursuivent des but spécifiques et contradictoires.

                    Normal, vu que c'est planifié et hierarchisé.
                    Par exemple dans "Notre Etat", il y a l'exemple de ce service qui DOIT distribuer une
                    subvention pour une piscine municipal, et qui l'allou à un village de 500 hab.
                    "L'entretient ? Ce n'est pas mon probléme. Ma mission c'est de distribuer ces
                    subvention."



                    "Et par "economistes", je parle de ceux qui savent "le mieux" se servir du marché
                    pour appliquer leur volonté."

                    Ca n'a pas l'air d'être des économistes ca, mais des débrouillards...


                    Enfin, bref, tu es optimiste. Les réalité humaine sont souvent bien plus complexe
                    qu'on l'imagine.
                    Par exemple, qui peut afirmer sérieusement que Billy travail encore "pour le profit" ?




                    "Je sors du sujet... réponds moi par la "messagerie" si tu veut me signaler une de mes erreurs."

                    Oui, mais je poste aussi, pour le but d'édifier les masses ;-).
        • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

          Posté par  . Évalué à 10.

          Tiens, le retour de supertrolleur :-)

          Je me permets de te rappeler que, l'histoire économique l'atteste, les monopoles ne survivent jamais bien longtemps...
          Ouais, et c'est la main invisible de Dieu (ou du marché, peu importe) qui va comme par magie mettre fin au monopole de MS ?
          L'histoire aide ceux qui s'aident eux-mêmes. Et la meilleure façon de lutter contre un monopole, c'est encore de soutenir la concurrence.

          Quant au citoyen-consommateur, on ne lui a pas laissé le choix (parce qu'entre acheter un PC tout installé/configurer avec Windows dessus chez Carrefour et monter son PC chez un chinois avant d'installer Linux dessus
          , j'appelle pas vraiment celà un choix, ou alors un choix biaisé). Pour que ses désidératas soient objectifs, il faudrait déjà qu'il ait connaissance de toutes les alternatives dans des conditions similaires. Sachant que des "problèmes" de ce genre il en existe des centaines et que l'informatique n'est pas une priorité pour tout le monde...

          Donc si l'administration décide un jour d'utiliser des logiciels libres de préférence, tant mieux. Celà permettra des les faire connaître un peu plus au grand public (outre de profiter des avantages du libre :-).
          • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

            Posté par  . Évalué à -10.

            Et la meilleure façon de lutter contre un monopole, c'est encore de soutenir la concurrence.

            Mais s'il y a concurence, il n'y a pas monopole, il faut être logique, hein ?

            La main invisible -on dirait plutôt aujourd'hui l'ordinateur, comme si un ordinateur assurait une allocation optimal des ressources-
            risque d'atterir sur la joue de microsoft :-)
            Les monopoles il y en a deja eu pleins. Ba zont morflés en ne respectant pas justement les lois du marché, de la concurence.
            Par ex Ford, latté par GM.



            "on ne lui a pas laissé le choix"

            Mais si. Des frére Tangs s'il s'y connait.
            Plusieurs marques s'il ne s'y connait pas. Il paye alors plus chére le prix du spécialiste.

            N'oubli pas que l'informatique, c'est un produit nouveau.
            Comme pour tous les produit les exigeance du consommateur vont croitre.
            Que l'offre (les Log OS) soit en avance des attentes des consommateurs est plutôt normal.


            Donc si l'administration décide un jour d'utiliser des logiciels libres (..)Celà permettra des les faire connaître un peu plus
            au grand public

            Tu rêves. L'administration est refermé sur elle même comme un oursin.
          • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

            Posté par  . Évalué à 0.

            c'est précisement la "main invisible" qui est en train de mettre fin au monopole de microsoft et absolument pas l'Etat : la plus grande atteinte jamais portée à MS c'est l'open source...

            le problème avec un contrôle des monopoles par l'Etat c'est que ca revient à donner le pouvoir à l'Etat de choisir les monopoles qu'il veut interdire mais, à contrario, ceux qu'il veut protéger...

            donc en définitive cela donner le droit à l'Etat de contrôler des monopoles revient à lui donner le droit de lesimposer! et quand un monopole est protégé par l'Etat, tu peux toujours te brosser pour t'en débarasser... au moins il y'a des alternatives à MS aujourd'hui... je cherche toujours une alternative à EDF
            • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle.... C'est necessaire!

              Posté par  . Évalué à 3.

              Les monopoles d'etats ont vecu. (SEITA mis a part...) Les telecoms se sont ouverts, et c'est deja scandaleux: France Telecom est donc oblige de payer les operateurs concurrents pour qu'ils puissent acceder a la boucle locale. Pourquoi? Parce que les sommes pour l'installation de cette boucle locale sont tellement enormes, que jusqu'ici, la seule solution etait de considerer l'acces au telephone comme un service public. Donc l'etat paye des milliards pour l'installation du telephone chez tous. Et apres, il paye encore les concurrents pour briser son monopole. Et du coup, il est oblige de baisser ses revenus pour etre competitifs. Combien avons-nous paye d'impots aux compagnies privees?
              Et pour l'EDF, attends un peu. Tu vas etre content, ils reclament justement l'acces aux concurrents, pour avoir le droit de concurrencer les fournisseurs historiques dans d'autres pays.

              Les monopoles d'etats sont fondes sur la pourvoyance d'un service public. Ils servent donc a tout un chacun de maniere equitable. sans ses monopoles, tu n'aurais pas non plus ta belle norme GSM, qui fait que partout en Europe, tu peux utiliser ton mobile. Essaie aux Etats-unis...

              Bon, pour en revenir aux softs (puisque c'est le sujet de l'article), je trouve normal d'etablir des regles pour les logiciels qu'ils comptent utiliser:
              - Ils doivent pourvoir verifier (meme s'ils ne le font pas...) a tout moment que les informations sur leurs postes ne sont pas divulguees (acces aux sources, acces aux sources du compilateur, et decompilateur pour verifier que le binaire du compilo correspond bien aux sources du compilo... Ca devient complique, mais de cette facon, on n'a a verifier que le compilo pour etre sur que les binaires correspondent aux sources. Et verifier les sources, c'est tout de meme beaucoup plus facile que le binaire.)
              - Ils doivent pouvoir etre sur que les formats utilises seront lisibles a la prochaine version: Choix de logiciels respectant des standards ouverts.
              - Ils doivent pouvoir faire effectuer par un prestataire de service (eventuellement eux) des modifications sur les logiciels qu'ils utilisent (un prestataire non designe a la signature du contrat d'equipement, bien entendu)
              - Le logiciel doit pouvoir s'interfacer avec n'importe quel logiciel ayant n'importe quelle license (meme si le second logiciel doit avoir une license compatible avec ceci...)
              Le point 1 et 2 peuvent etre traites par des solutions libres ou proprietaires (si le fournisseur de logiciel fournit les sources pour le point 1, ce qui est generalement le cas pour les grosses administrations)
              Le point 3 demande a ce que la license des postes autorise la modification du code. Une license libre au sens FSF assure ceci et bien plus. Aucune license proprietaire de ma connaissance ne l'autorise. (detrompez-moi, j'en serai ravi)
              Le point 4 est plus delicat... A discuter, je n'ai pas encore reflechi a toutes les consequences.

              Dans le cas ou aucun logiciel correspondant a ces criteres n'est disponible, et dans le cas ou un logiciel proprietaire l'est, repondant a un besoin specifique:
              - L'etat se doit de faire developper un logiciel couvrant le besoin, et repondant a ces criteres.
              - Si le besoin est urgent, il peut etre admis d'utiliser la solution proprietaire temporairement le temps que le developpement de l'equivalent soit termine. L'etat se doit aussi de verifier aupres de l'entreprise proprietaire que les documents crees ne sont pas proteges par une license, ou par un moyen technique, qui empechera sa reutilisation par un autre outil ulterieurement.
              • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle.... C'est necessaire!

                Posté par  . Évalué à -9.

                Heu juste pour te dire qu'historiquement, la nationnalisation du telephone avait pour but -inavoué- de ralentir au maximum l'équipement des ménages. Ce qui fait que jusque dans les année 70, ou il y avait un délai de 6 mois d'attente pour avoir sa ligne, la France était trés en retard sur les autres pays. Ces investissement ont été réalisé avec de l'argent public. Donc les infrastructures sont public, et il est normal que n'importe quelle entreprise y ai accès, puisque ce sont ses impôts et ceux de ses salariés aussi. 1) Vu le nombre d'informaticien, je vois mal commment ils pourrait verifier les sources. Et si un soft indispensable est fermé, qu'est-ce qu'on fait ? 2)La, d'accord. Mais c'est deja souvent indiqué dans les contrats. 3)Ils ne le feront pas, à cause des régles tres lourdes pour l'obtention d'un marché public. Ils prendront le même fournisseur, parce que c'est encore le plus simple administrativement. 4) S'interfacer ? Tu veux dire communiquer ? Bein vu le nombre de standart qui doivent être en circulation dans l'administration, ca m'a l'air un peut optimiste... Au moins que le format de donné soit documenté, ca sera deja ca. Salut !
          • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            >>Et la meilleure façon de lutter contre un >>monopole, c'est encore de soutenir la concurrence

            concurrence et monopole ne sont pas aussi opposés qu'on pourrait le croire : au contraire la
            domination monopolistique est incrite dans la logique de la concurrence.
            La régulation, pour peu qu'elle soit bien faite, est un arme de lutte contre le monopole.
            C'est juste une remarque.
    • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Amha, il ne faut pas dire Qu'on laisse le consomateur choisir entre libre ou proprio. mais plutôt Qu'on permette au consomateur de choisir entre libre ou proprio..

      Ce qui n'est pas tout à fait le cas pour le moment. (<troll>puisqu'il existe des sociétés qui se permettent de passer au dessus des lois en faisant de la vente liée/forcée/outragente...</troll>)
    • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

      Posté par  . Évalué à -5.

      "Pourquoi tout simplement ne pas s'en remettre à la loi du marché ?"

      Tout simplement parce que le marché n'a pas de loi, c'est les états et leurs gouvernements qui les lui dictent.
      • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

        Posté par  . Évalué à -10.

        Que tu crois. Mais la science affirme le contraire.

        L'Etat n'étant qu'un acteur du marché comme les autres -bien qu'un peu plus gros- il ne peut absolument pas dicter sa loi.
        A part peut être dans le régime communiste. Et encore, même la...

        Quand l'Etat emprunte pour son déficite, par exemple, il est bien obligé de suivre les loi du marché, en l'occurence financiers.

        Et toi même, j'aimerais bien voir que l'Etat décide que tu ne dois plus acheter que des produits microsofts, puisqu'ils générent bien plus de profits (TVA) que le libre. ;-)



        Ps

        Je n'ai besoin ni de la Bible, ni du Coran, ni de la torah, j'ai juste besoin de la déclaration des droits de l'homme

        Mettre sur le même plan des textes sacré et un texte de droit constitutionnel est pour le moins étrange ???
        • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

          Posté par  . Évalué à -4.

          Que tu crois. Mais la science affirme le contraire.

          Mouahaha, quelle science ? Celle produite par des économistes qui sont obligés de revoir chaque mois leurs prévisions de croissance dans l'année ?

          L'Etat n'étant qu'un acteur du marché comme les autres -bien qu'un peu plus gros- il ne peut absolument pas dicter sa loi.
          A part peut être dans le régime communiste. Et encore, même la...


          L'Etat n'est pas qu'un acteur du marché, c'est un pouvoir au même titre que le marché ou que la "société civile". Chaque pouvoir surveille les autres de façon à éviter les débordements dans un sens ou dans l'autre (cf le cycle des gouvernements tyrannie-oligarchie-anarchie où Etat=roi, marché=grands et société=peuple).

          Et toi même, j'aimerais bien voir que l'Etat décide que tu ne dois plus acheter que des produits microsofts, puisqu'ils générent bien plus de profits (TVA) que le libre. ;-)
          Ca aurait au moins le mérite de montrer qu'il n'y a pas que Microsoft (sinon cette disposition serait inutile :-).

          Je n'ai besoin ni de la Bible, ni du Coran, ni de la torah, j'ai juste besoin de la déclaration des droits de l'homme
          Ils parlent de la loi du marché dans les droits de l'homme ? Où ça ?
          -1 et j'arrête de troller
          • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

            Posté par  . Évalué à -10.

            Economistes <>Statisticiens.
            D'ailleur, il n'y a pas vraimment d'économiste chez les Hauts fonctionnaires.
            Eux sont dans les universités.



            L'Etat est un acteur, puisqu'il se comporte en acteur, et poursuit ses interets propres.
            Maintenant, si tu veux continuer de croire à l'Etat impartial sauveur de l'humanité, libre à toi. (Mais prépare tout de même la vaseline au cas ou ;-))




            Ils parlent de la loi du marché dans les droits de l'homme ? Où ça ?

            Ils parlent même que de ca. C'est pourquoi les pays coco ont toujours refusé de ratifier les Droits de l'homme V 1948.

            C'est d'ailleurs étrange cette mode de nous bassiner avc les droits de l'homme depuis l'echec du communisme. Peut être que les anciens fidéles se sont convertis ???
        • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

          Posté par  . Évalué à 1.

          >> Je n'ai besoin ni de la Bible, ni du Coran, ni de la torah, j'ai juste besoin de la déclaration des droits de l'homme

          Mettre sur le même plan des textes sacré et un texte de droit constitutionnel est pour le moins étrange ???


          Pas spécialement. Mais il devrait rajouter avec les premiers, le texte d'où tu tires la "Loi Du Marché".
    • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      J'ai pas vu où est-ce que les partis politiques essaient par ce moyen de récupérer des voix.
      Mais je me trompe peut-être...

      > Pourquoi tout simplement ne pas s'en remettre à la loi du marché ?
      Parce que la loi du marché crée des monopoles.
      Ces projets de loi aussi dans l'absolu car elle réduit la marge de manoeuvre des éditeurs de logiciels, s'ils veulent vendre aux administrations, ils doivent faire du libre.

      Ce type de projet de loi exprimé comme-ca:
      "Le logiciel proprio c'est mââââl, les administrations ne doivent acheter que des logiciels libres" ne me plait pas à moi non plus mais il y a quand même des juste milieux non ?

      Si on imposait aux administrations d'utiliser des formats ouverts et des logiciels dont la modification ne serait pas réservée exclusivement à l'éditeur dudit logiciel ca serait un bon début, ce que ne veut pas O'Reilly (et il a raison) c'est d'obliger les administrations à utiliser des logiciels à licence type BSD (j'exagere oui bon d'accord ;-))

      Par contre utiliser les mêmes armes que les mechants editeurs (faire des lois nous favorisant à leur détriment) c'est la dernière des choses à faire, a terme ca voudrait dire qu'on utilise des LL non pas par intéret (c'est mieux (c)) mais par obligation, et produirait l'effet inverse chez les décideurs pressés.

      Je suis pas juriste mais je pense que ca serait au poil d'avoir des lois qui obligent d'avoir le choix. Car plus ca va, plus les logiciels libres s'étendent et se diversifient, du coup on a le choix, les LL ne seraient pas lésés et la concurence propriétaire ne serait pas écartée.
      • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

        Posté par  . Évalué à -10.

        "Parce que la loi du marché crée des monopoles."

        Dans un monopole par def, il n'y a pas de concurence.
        Aussi, je trouve tout de même extrémement paradoxale qu'on cri au monopole alors que justement, Linux est un concurent sérieux de Windows.
        Puis il y a Mac OS aussi.

        Je crains que sous les denontiations de monopole, se cache en fait le désir de voir Linux adopter massivement dans les quelques années à venir auprés des newbies.
        Ce qui est impossible, pour diverses raisons tenant plus à Linux qu'a Microsoft.


        Obliger les administrations à n'acheter que du libre, ca m'a l'air un peu fou.
        Je vois mal MST fournir les sources de Words, d'autant plus que les versions "non enregistrés" pullules dans l'administration...

        Pour les formats ouverts oui, mais open source ou GPL, j'ai un sérieux doute...
        De toute facon, les administrations garde presque toujours les même fournisseurs, alors....
        • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Aussi, je trouve tout de même extrémement paradoxale qu'on cri au monopole alors que justement, Linux est un concurent sérieux de Windows.
          Evitte de caser Linux comme "membre du beau et grand marché tout propre". Linux est libre. En dehors de toute transaction financière. Même si certains on compris qu'il y avait moyen de faire du fric avec.
          Parle plutôt d'IBM ou d'autres. Et ils ne sont des concurents que sur le marché des serveurs. Ainsi windows est bien en position de monopole, sur le "marché des pc domestiques" (ça se dit?) nottement.

          Je crains que sous les denontiations de monopole, se cache en fait le désir de voir Linux adopter massivement dans les quelques années à venir auprés des newbies.
          Ce qui est impossible, pour diverses raisons tenant plus à Linux qu'a Microsoft.

          C'est un troll??
          J'vais y répondre quand même: on peut developper les mêmes logiciels sous Linux que l'on aurait crées sous windows. Et un script suffit à compiler/charger le bon module, autrement dit à installer le periphérique, seule tache d'administration effectuée par Josiane.

          Obliger les administrations à n'acheter que du libre, ca m'a l'air un peu fou.
          Non: elle devraient juste les préferer. Comme ça l'argent des contribuables leur revient en connaissances, au lieu de payer les impots de milliardaires mégalos.

          Je vois mal MST fournir les sources de Words, d'autant plus que les versions "non enregistrés" pullules dans l'administration...
          Sois j'ai pas compris, sois c'est à coté de la plaque.

          Pour les formats ouverts oui, mais open source ou GPL, j'ai un sérieux doute...
          Il reste de la place sur pour rajouter des arguments.
        • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -5.

          Non, il n'y a pas MacOS. Apple est trop dependant de MS...
      • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

        Posté par  . Évalué à -1.

        ce que ne veut pas O'Reilly (et il a raison) c'est d'obliger les administrations à utiliser des logiciels à licence type BSD

        Oui, je pense qu'il est meilleur d'imposer la GPL :-))
    • [^] # Re: Des que l'Etat s'en méle....

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      > Qu'on laisse le consomateur choisir entre libre ou proprio.
      En l'occurence pour ce qui concerne le Perou par exemple les "consommateurs" sont libres de choisir ce qu'ils veulent. C'est juste l'etat peruvien qui a propose qu'en interne ses administrations utilisent du libre.
      Un peu a la maniere de nombreuses entreprises qui decident en interne que leur intranet devra fonctionner sous IE/Netscape, que le standard de document ecrit sera Word, que le tableur de l'entreprise sera Excel.
      N'importe quelle entreprise adopte ce genre de mesure, car cela correspond a des besoins, a un budget, a une philosophie qui lui est propre.
      Le consommateur, lui, a toujours le droit d'acheter la pire des cochoneries a un prix exorbitant: c'est pour ca qu'on l'aime!
  • # Bureaucratie

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 9.

    Est-ce du fait d'un excès de bureaucratie ou de l'abus de pouvoir que les pays en position d'emettre un avis sur la question se mettent à restreindre les libertés (de choix) au nom de la même liberté ? Il est tout de même ahurissant que l'on en arrive à de tels paradoxes, non ?
    • [^] # Re: Bureaucratie

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Je me demande s'il n'est pas un peu facile d'accuser uniquement la bureaucratie ou le gouvernement. Actuellement les populations sont majoritairement prêtes à sacrifier leur liberté pour plus de « sécurité », sans forcèment voir les conséquences.

      Les remèdes sont toujours les mêmes : communiquer, informer, participer à la vie politique (par exemple via des asso du libre, pour la solidarité, les droits de l'homme, les dérives sécuritaires, etc).
    • [^] # Re: Bureaucratie

      Posté par  . Évalué à 8.

      Attention: le débat ne porte que sur les états (ou "bureaucraties" si tu veux).
      Il me paraît légitime qu'un état décide d'une politique d'acquisition de logiciels, même si elle est radicale

      Le Pérou n'impose pas aux entreprises périviennes de ne travailler qu'avec du libre, mais il se l'impose à lui même, car correspondant à son idée de ce qu'est le "service public".

      C'est tout à fait différent, et c'est en cela que je n'adhère pas à ce que dit Tim, même si je suis séduit par le discours.

      Le consommateur final lui à le droit de choisir ce qu'il veux !
  • # Quelques contraintes tout de même...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Les administrations devraient utiliser des logiciels :
    - utilisant des standards ouverts (interopérabilité et pérennité)
    - avec des sources publiques (confiance et sécurité)

    et les logiciels développés pour et/ou par les administrations devraient être libres ou au moins dans le domaine publique.
    • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

      Posté par  . Évalué à -6.

      Les logiciels libres ne sont pas du domaine publique.
    • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

      Posté par  . Évalué à 3.

      l'interopérabilité, je suis d'accord, parce que c'est le devoir de l'Etat de ne pas dépendre de quelque organisme privé que ce soit dans son fonctionnement.

      en revanche, pour les sources publiques, pourquoi ils devraient le faire ?
      confiance et sécurité, je suis d'accord, mais il y a plein de domaines de l'état où ce n'est pas nécessaire, et, de plus, je te signale que quand il s'agit de l'armée par exemple, l'Etat français a toujours demandé et obtenu des éditeurs les sources des logiciels avant de les utiliser (je connais très bien un type dont le job était précisément de vérifier et retoucher le code pour l'armée française). les sources ne sont pas publiques pour autant, elles sont justes connues des "autorités compétentes" au sein de l'Etat.

      idem pour les développements, je ne suis pas sûr que les militaires soient forcément heureux de voir tout leur code exposé... et je ne suis pas certain que ce soit forcément si bon pour notre sécurité non plus.

      bon évidemment, je prends des cas extrêmes, mais, le problème, c'est que si l'on légifère sur le sujet, on va tout englober, que se soit l'administration des eaux et forets ou l'armée. Pour ne pas parler des gros ordis centraux de la sécu (ya pas beaucoup d'opensource dans le monde des gros mainframes...)

      mais je pense qu'il devrait y avoir au moins une loi pour forcer l'utilisation de standards ouverts, et pour préconiser (mais pas forcer) à l'Etat, et aussi aux collectivités locales, d'utiliser du logiciel libre, éventuellement en forçant (pour le coup), chaque adminstration et, par exemple, chaque département/canton, à avoir au moins un informaticien formé à l'utilisation des LL, parce qu'il y a un grave défaut culturel à ce sujet pour l'instant, ce qui est assez grave en fait, car nous dépendons de plus en plus de logiciels non seulement propriétaires, mais qui plus est américains...
      • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        « les sources ne sont pas publiques pour autant, elles sont justes connues des "autorités compétentes" au sein de l'Etat. »

        En tant qu'individu, ce principe d' « autorité compétente » me gêne profondément. Parce que je dépends de l'administration, que je la finance en partie par mes impôts, parce que ses dysfonctionnements peuvent influer sur ma vie, il me semble avoir le droit de m'assurer moi-même de son intégrité, lorsque c'est possible.

        « idem pour les développements, je ne suis pas sûr que les militaires soient forcément heureux de voir tout leur code exposé... et je ne suis pas certain que ce soit forcément si bon pour notre sécurité non plus. »

        ...ou la sécurité par l'obscurité, appliquée au militaire.

        « à avoir au moins un informaticien formé à l'utilisation des LL, parce qu'il y a un grave défaut culturel à ce sujet pour l'instant, ce qui est assez grave en fait, car nous dépendons de plus en plus de logiciels non seulement propriétaires, mais qui plus est américains... »

        L'anti-américainisme primaire mis de côté, j'adhère par contre totalement à ces propos.
        • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

          Posté par  . Évalué à 1.

          tes deux premières réponses concernent en gros les militaires, du moins c'est ce que je voulais évoquer.
          en gros l'idée, mais peut etre ai-je tort, est qu'il n'est pas forcément souhaitable de laisser se balader tous les softs utilisés par nos militaires dans la nature, parce que, si toi tu peux y avoir accès, des "agents d'une puissance étrangère", aussi, et, parmi eux, ya pas que des enfants de choeur (la NSA ?). quand à la "sécurité par l'obscurité", le vrai problème est plutot l'inverse: il y a des domaines dans le militaire ou l'obscurité s'impose de toutes façons, en sus de la sécurité... et puis les utilisateurs (les militaires), pour appliquer des patches de sécu... ouille...
          ceci dit, qu'on s'entende bien: je parle de domaines forcément limités (ça doit représenter moins de 0.1% du parc informatique de l'Etat ces trucs-là, il se trouve juste que je connais un type qui...), et je souhaitais juste expliquer en quoi une loi systématique pouvait être mauvaise (mais les mainframes de la sécu sont un autre exemple).

          ensuite, pas d'anti-américanisme primaire, une simple constatation, c'est tout... acheter des logiciels étrangers pour le fonctionnement de l'Etat, c'est mauvais, politiquement et économiquement parlant, c'est un fait. et il se trouve simplement que la grande majorité sont américains, ce qui est encore plus mauvais économiquement et politiquement parlant, considérant les places respectives de la France et des US à l'échelle mondiale.
          • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            « en gros l'idée, mais peut etre ai-je tort, est qu'il n'est pas forcément souhaitable de laisser se balader tous les softs utilisés par nos militaires dans la nature, parce que, si toi tu peux y avoir accès, des "agents d'une puissance étrangère", aussi, et, parmi eux, ya pas que des enfants de choeur (la NSA ?). »

            Le problème de ce raisonnement, maintes fois évoqué, est que tu ne pourras de toutes façons pas être certain à 100% que personne n'obtiendra le source que tu caches; surtout si tu sous-traites. Et quand bien même, ça n'empêchera pas la découverte de failles. L'avantage du « full disclosure », c'est qu'il y a plus de personnes qui se pencheront sur le code, et donc plus de chances que les bugs/failles te soient signalés.

            En particulier si le code ressert pour d'autres projets libres, dans lesquels les développeurs vont avoir à l'analyser en profondeur.

            « ensuite, pas d'anti-américanisme primaire, une simple constatation, c'est tout... acheter des logiciels étrangers pour le fonctionnement de l'Etat, c'est mauvais, politiquement et économiquement parlant, c'est un fait. et il se trouve simplement que la grande majorité sont américains »

            Fort heureusement, on n'a pas ce problème avec les logiciels libres d'origine américaine. ;-)
          • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

            Posté par  . Évalué à 0.

            qu'il n'est pas forcément souhaitable de laisser se balader tous les softs utilisés par nos militaires dans la nature

            Qu'est-ce que c'est que ce troll ? Personne n'a dit qu'il fallait forcer les militaires à distribuer leurs sources de leurs softs ! Simplement qu'ils ne devaient pas acheter de softs propriétaires (ce qui est légitime parce que, de toute façon, le source est entre les mains d'une société commerciale) ; mais ils ont le droit de faire leurs propres softs en interne sans les filer au grand public...

            Enfin, à propos de la NSA, c'est bien elle qui contribue fortement à une version "sécurisée" de linux, non ? (SELinux je crois)
      • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

        Posté par  . Évalué à 9.

        Les militaires américains ont compris depuis un
        certains temps que le propio étaient pas adapté
        pour de multiples raisons:
        - Licenses onéreuses, surtout qd tu destines un
        missile à s'écraser sur un leurre,
        - Fiabilité d'une boîte qui peut en temps de
        guerre passer à l'ennemi!
        - Autres problèmes ...

        -> RTEMS, qui est GPL

        http://www.oarcorp.com/rtems/releases/4.5.0/rtemsdoc-4.5.0/share/rt(...)
        ( # Where/why was it developed? et
        # Are there any license restrictions? )

        donc je pense que l'exemple des militaires n'en
        est pas un bon.

        Sinon on m'a toujours dit en parlant de la crypto
        qu'un algo sérieux l'était si tu le rendais
        publique et non si tu en gardais le contenu.
    • [^] # Re: Quelques contraintes tout de même...

      Posté par  . Évalué à 0.

      C'est bien ce qui se passe en Europe sans besoin de loi particulière.
      Le logiciel libre doit s'imposer parce qu'il offre plus d'avantages. C'est dans l'intérêt d'une administration d'avoir des standards ouverts, du code lisible et de l'interropérabilité maximale. C'est en ce sens que la Communauté Européenne va probablement exiger un format inspiré d'OpenOffice pour les fichiers de son administration.
      Le logiciel libre offre tout cela et plus. Il n'est pas besoin d'une loi pour l'imposer et je suis d'accord avec O'Reilly quand il dit que cela va à l'encontre des principes qui le fondent.

      Cordialement,
  • # "Free as in Freedom"

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Cette citation est vraiment à sa place dans ce texte de Tim O'Reilly et de son anonyme correspondant.

    Quelques remarques toutefois :
    1) Dans le cadre du Pérou, il ne faut pas négliger les considérations financières, la région sud-américaine n'est pas en grande forme économique. Le logiciel libre a donc pu être imposé pour des raisons de modération budgétaire. Ce n'est sans doute pas une "victoire" du libre, en tant que "philosophie", mais plutôt une victoire économique.

    2) L'annonce de la rupture du contrat liant la Norvege à microsoft est à mon avis une meilleure nouvelle que le choix fixé des licences au Pérou. Le virage est moins direct, mais les implications sont plus interessante : les esprits sortent du monopole, la victoire est effective au niveau des serveurs reste à gagner au niveau du desktop (cf parlement allemand).
    • [^] # Re: "Free as in Freedom"

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Il me semblait que la loi du pérou n'obligeait pas à l'utilisation de logiciel libre mais définissait une liste de critère que seul les logiciels libre remplissait *pour l'instant* !


      From reading the Bill it will be clear that once passed:
      the law does not forbid the production of proprietary software
      the law does not forbid the sale of proprietary software
      the law does not specify which concrete software to use
      the law does not dictate the supplier from whom software will be bought
      the law does not limit the terms under which a software product can be licensed.


      Ce qui est assez différent de l'obligation d'utilisation du ll.

      nicO

      "La première sécurité est la liberté"

  • # Manque de réalisme

    Posté par  . Évalué à 10.

    Quand je lis le texte de Mr OReilly et les commentaires sur cette page, je suis effaré par le manque de réalisme qu'ils comportent.
    Bien sur qu'il est MIEUX de laisser la liberté à tous de choisir les logiciels qu'il veut. Bien sur que c'est ca la liberté, mais il y a plusieurs points d'achoppement dans ce raisonnement.
    1/ pourquoi un état n'aurait pas le droit de choisir que les logiciels libres sont meilleurs pour son fonctionnement, sa survie et son indépendance et de formaliser ca dans une loi qui les favorise?
    2/ Tout morceau de terrain politique qui ne sera pas occupé par une loi favorisant les logiciels libres sera occupé par une loi les défavorisant: brevets, sécurité, obligation de drm et autres codes signés, même si indirectement. Les sociétés qui ont décidé de s'attaquer au logiciel libre puisqu'elles le percoivent comme une menace n'ont elles aucun principe qui les empéchera de forcer (par la menace de représailles industrielles ou politiques) des lois inverses ou des accords qui les favorisent. CF le Pérou.
    En pratique on se retrouve dans le même cas que la bsd et la gpl, la gpl est plus restrictive, et d'un point de vue théorique, la bsd est plus libre.
    Quand on passe à la pratique, la gpl est plus libre puisqu'elle respecte plus de libertés des utilisateurs et la bsd est plus appréciée des sociétés qui détestént le libre.
    • [^] # Re: Manque de réalisme

      Posté par  . Évalué à 3.

      Réponse 1 : Un état a le droit de choisir d'utiliser les logiciels libres s'ils remplissent ses besoins car ils offrent par ailleurs la transparence et la capacité de contrôle qu'il exige. S'ils ne remplissent pas ses besoins, il serait absurde qu'un état se force à utiliser un programme non adapté parce qu'il a voté une loi en ce sens.

      Réponse 2 : C'est un argument qui mérite réflexion. Je pense toutefois qu'un état qui envisage les logiciels libres y voit de nombreux avantages et qu'en conséquence une loi serait pour lui superflue. S'il ne les envisage pas, alors la loi ne passera de toute façon pas car il y a une résistance interne à mettre en place ce type de solution.
      Conclusion : quel est l'intérêt pratique de la loi? Faible.
      Le cas du Pérou montre bien que la pression de l'industrie ne va pas forcément faire plier la volonté politique si celle-ci y voit un avantage.

      Je suis convaincu que le logiciel libre a suffisament d'arguments en sa faveur pour s'imposer dans les administrations sans besoins de loi gratuite de ce type. Les différents exemples de part le monde d'administration qui migrent peu à peu en est la preuve.

      Cordialement,
      • [^] # Loi vs. directive

        Posté par  . Évalué à 4.

        Deux choses :

        - une loi est symboliquement beaucoup plus forte qu'une directive interne. Une loi représente un choix moral et de société ; une directive est une décision gestionnaire ayant trait à la mise en place pratique d'une politique donnée.

        - les pouvoirs changent. Une loi est beaucoup plus difficile à modifier qu'une directive. Il faut rediscuter et revoter la loi ; la directive est révoquée sans effort.
      • [^] # Re: Manque de réalisme

        Posté par  . Évalué à 5.

        reponse 1: d'ou l'emploi du terme favoriser.

        reponse 2: tout le monde cite le perou comme exemple d'un état ou la pression de l'industrie ne va pas forcément faire plier la volonté politique alors que c'est exactement le contraire qui a eu lieu.
        La reponse a la lettre du senateur a été des pressions commerciales et politiques (l'ambassadeur americain s'en est mélé) et le président de la république a signé un accord avec microsoft et a fustigé la dite lettre.
        Pendant ce temps, quel chef d'état fustige les propositions de lois (drm et autres) qui menace directement la possibilité d'un os sous gpl ?
        Et Pendant que des partisans du logiciel libre critiquent d'autres partisans du logiciel libre de vouloir les promouvoir par des lois favorables, combien de grosse société fustigent d'autres grosses sociétés de favoriser des lois manacant les logiciels libres? Aucune.
        Ne pas être d'accord avec de telles lois ou initiatives qui les demandent, d'accord, ne pas y participer, trés bien, mais se tirer dans les pattes, c'est pas trés malin.
    • [^] # Re: Manque de réalisme

      Posté par  . Évalué à 9.

      absolument d'accord avec ton 1/:
      Les administrations imposent de fait une utilisation de logiciels et formats fermés et propriétaires - tout comme une société impose à ses employés certains logiciels/systèmes/etc...
      On ne parle pas d'interdire à tout le monde d'utiliser du propriétaire mais d'un choix dans l'administration.
      • [^] # Re: Manque de réalisme(suite)

        Posté par  . Évalué à 4.

        Et plus précisément il est ici question d'une réaction au DMCA il ne faut pas l'oublier ! Dans un pays qui impose(ra?) des lois comme le DMCA il est plutôt sain à mon sens qu'une loi impose les logiciels libres dans les administrations gouvernementales.
        (désolé obligé de faire en deux fois)
  • # Pourquoi les gens parlent de légiférer, ça na rien à voir.

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Les politiques donnent des directives administratives dans ce genre de cas.
    Ce ne sont pas des lois. ça fait partie du réglement intérieur d'une administration et qui peut changer aussi souvent que vous changez de chaussettes.
    Les LL ne seront pas l'objet d'une utilisation obligatoire suite à une loi en france, ce sera plutôt une directive administrative.
    A la rigueur, la seule chose que l'on puisse graver dans "le marbre", c'est l'obligation d'un standard inter-opérable.
    Si jamais l'état a besoin d'un logiciel propriétaire trés spécifique, ils ne vont jamais s'interdir cet achat.

    Par contre favoriser trés largement les LL pour toutes les tâches administratives courantes (traitement de courrier, de mails, etc) ne serait pas une atteinte à la "liberté du capitalisme" si le fameux TOC (cout total de possession = cout total d'un ordinateur hard+soft+maintenance) des LL est inférieur aux logiciels propriétaires.
    Dans le cadre d'un appel d'offre, logiquement cela devrait être les LL qui devraient être choisis.

    Et puis il faut arrêter de se mordre la queue.
    La liberté absolue n'existe pas sinon, ça s'appelle l'anarchie.
    La liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres.
    Imposer le libre dans l'administration, c'est donner plus de libertés aux citoyens (leur données administrative ne seront pas prises en otage par un éditeur) tout en restreignant la liberté des éditeurs privés.
    On a toujours un moment ou pour donner plus de libertés aux uns, on prend sur la liberté des autres.
    Il faut arrêter d'être pur à un moment, les gars du marketing d'en face, ils ne pensent qu'à un seul truc "plus de fric" et feront tout ce qui est possible pour arriver à leur fin.

    C'est illusoire de penser qu'un standard ouvert suffit sans les sources, il y aura toujours une société qui va revendiquer un brevet quelconque.
    En plus sans les sources, on peut utiliser la bonne vielle technique de "l'embrace & extends" pour rendre le format interopérable inutile en quelques années.
    Mais il est dans l'interêt intreséque des éditeurs de software de fournir des standards fermés pour avoir un avantage compétitif.
    Seul les sociétés qui font du service comme IBM peuvent se permettre de donner leur standard car leur valeur ajouté ne se trouve pas dans le code, mais dans son déploiement et sa maintenance.
    Ah mais oui, il y a la loi pour empécher tout ça, parles en à "BE" qui a coulé en partie parce que le marché des OEM était fermé, ça leur fait une belle jambe si M$ perde leur procès dans plusieurs mois.

    Un état est et sera toujours bcp moins réactif qu'une société privé, ce n'est pas un reproche, c'est un constat, le seul moyen pour un état de lutter, c'est de ne pas jouer dans la même cour.

    Les LL sont la seule solution pour être sur que l'état pourra a tout moment changer de fournisseur et continuer son service pratiqueemnt du jour au lendemain. Et ceux qui disent le contraire utilisent "Mentor" la lessive des gros menteurs.

    <no_troll_hypothése type="improbable pour étayer le propos comme quoi la société de l'information est trop dépendante d'un de ses acteurs">
    Imaginons le scénario extrème ou M$ disparait du jour au lendemain (je sais pas moi un astéroïde sur Redmond) et bien je ne le souhaite pas parce qu'on sera dans une merde noire le temps de trouver une solution de remplacement.
    Et va faire évoluer tous les parcs windows de la planête avec 95% de la matière grise en moins qui savait comment faire.
    </no_troll_hypothése>

    Arrêtons de jouer les vierges effarouchées, "ah mais c'est horrible, nous allons enlever de la liberté aux poôvres éditeurs", oui mais eux font pareil avec nous, et ils emmerdent plus de monde tout ça au nom de l'argent.

    Oui le LL est aussi un combat d'une certaine "idée" de l'utilisation des logiciels, le nier serait stupide. Nier le radicalisme de certains de ses acteurs comme RMS qui en énerve bcp (dont moi) serait stupide aussi.
    Mais ce n'est pas un combat politique (le LL n'est ni de droite ou de gauche).
  • # Mauvaise stratégie

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

    Imposer les logiciels libres est une contrainte qui fabriquera beaucoup de détracteurs, et ça, ce n'est pas bon du tout.
    Je pense qu'il vaut mieux arriver au même résultat en imposant des formats d'échange publics, strictement et intégralement spécifiés. C'est une méthode beaucoup plus efficace, car elle permet non seulement le choix du logiciel qui permet de lire ou d'écrire selon un format donné, mais donne aussi le droit d'en changer quand on veux. A ce jeu là, le logiciel libre est le plus fort.

    Comment définir une interface : http://pjarillon.free.fr/redac/interface.html(...)

    Voir aussi : Un nouveau format de document standardisé : ? http://www.linuxfr.org/2002/08/14/9268,0,0,0,0.php3(...)
  • # Ne soyons pas plus royaliste que le roi

    Posté par  . Évalué à 5.

    Certes dans l'absolue, il faudrait choisir le LL pour sa qualité, son code ouvert et son respect des standards. Dans l'absolue, les consommateurs devraient avoir le choix, être au courant de tous les facteurs et tout acheter au prix juste. Dans la réalité, je vois que Microsoft a percé par stratégie commerciale, par le fait qu'un type soit en vacances. Je vois que quand je veux acheté un périphérique pour mon ordinateur, je ne peux pas choisir le meilleur au juste prix:
    1) Je n'ai pas pu faire tous les testes de qualités.
    2) S'il n'y a les drivers qui vont, des produits pouvant être intéressant qualitativement sont exclus.
    Je vois que des langages percent parce que des entreprise ont plein de pognon pour inonder le marché grâce à du marketing, alors que de meilleurs langages n'arrivent qu'à vivoter.
    Même si un produit est excellent, il ne va pas être choisi, si les décideurs n'en connaissent même pas l'existance.
    Je pense que les dés sont pipés et que des produits propiétaires ne sont utilisé que par des jeux commerciaux et du lobbying. La communauté du LL n'est pas assez forte financièrement ou par sa masse pour faire pencher la balance sans quelques coups de pouces politiques.
    Si les administrations doivent utiliser des LL, ils vont aussi financer des LL, promouvoir des fichiers respectant des normes ouvertes qui pouront être lu dans 30 ans. L'argent du contribuable favorisera le LL et pas le bas de laine de sociétés qui ne pourront plus renforcer leur positions.
  • # Méfiance !

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Evidement qu'il faut absolument contester cette décision, qui serait reproduire tous les défauts de ceux dont nous subissons aujourd'hui les diktats...
    Mais soit je suis un peu parano, soit cela ressemble justement à une manoeuvre visant à diaboliser le libre.... (ce sont des politiques qui ont fait cette annonce ! ). Cette méthode, imposer une solution, peut etre justement un excellent repoussoir !!! Pour la liberté, la notre, et celles des autres, il ne faut pas imposer de solution... Par contre, obliger à la transparence dans la démarche est une bonne chose...
    En conclusion, cette annonce me semble etre justement une manoeuvre pour détruire libre ! Méfions nous des excés !
    • [^] # Re: Méfiance !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

      C'est bien pour cela que je pense plus rusé d'imposer des formats d'échange totalement spécifiés et répondant à des normes. Rien qu'avec cette mesure, le logiciel libre est gagnant. Si l'on ajoute l'aspect sécurité (absence de backdoors) il est doublement gagnant. Ce n'est pas avec des attaques frontales que le logiciel peut gagner, du moins, pas encore. Les tenants du logiciel propriétaire ont beaucoup de dollars et ce sont de "bons" arguments pour beaucoup de politiciens.
      • [^] # Re: Méfiance !

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Excellent... Le format ouvert et libre garantie la pérénité, la liberte de choix sans imposer...
        C'est non seulement plus fin, mais objectivement une vraie solution...
  • # Heureusement que c'est politique.

    Posté par  . Évalué à 3.

    Bien entendu que le logiciel libre est politique, ceux qui croient que c'est uniquement un combat contre le logiciel fermé se trompent.

    Ici le mot important est liberté. Pour un monde sans brevets, sans séquestration de l'information et sans limitation de communication.

    C'est bien d'avoir la liberté d'acheter des armes, mais je suis plus libre dans un pays où on n'a pas le droit.

    Je pense donc qu'on est obligé d'utiliser du logiciel libre parce que ça nous rapporte plus et à tout le monde. (aussi, si on avait le source d'Office®, est-ce qu'Office® perdrait de sa valeur ;) ?)

  • # La BBC s'en mêle

    Posté par  . Évalué à 2.

    Le débat en cours de retrouve sur la page d'accueil du BBC World Service ( http://news.bbc.co.uk ) L'article se trouve à http://news.bbc.co.uk/2/hi/technology/2193275.stm
  • # warning

    Posté par  . Évalué à 4.

    Florilège au gré des postes d'adolphos. Et traduction. C'est toujours bien de comprendre à qui on parle, au cas ou le pseudo dont il s'affuble n'est pas suffisant...
    Désolé pour le hors sujet, mais il y a des cas d'exception.

    adolphos :
    c'est au gouvernement d'expliquer aux citoyens ce que lui il veut

    traduction :
    Il nous faut un guide, un prophète, qui va penser pour nous, puis nous interdire de penser parceque c'est mieux pour nous aussi. Un chef, un vrai, il n'y a que comme ça que les choses peuvent marcher.

    Heu juste pour te dire qu'historiquement, la nationnalisation du telephone avait pour but -inavoué- de ralentir au maximum l'équipement des ménages.

    D'ailleurs il n'y a pas que pour le téléphone que l'Etat agit dans un but inavoué. Il faut savoir que l'Etat cache un complot contre le peuple.

    On l'a bien vu avec le gouvernement précédent qui continuait de parler de "sentiment" d'insécurité

    Ce gouvernement, (avec des cocos, vous imaginez ?), et qui nous cachait cette impitoyable réalité : nous sommes envahis, nous sommes en danger, la patrie est menacée.

    C'est pourquoi les pays coco ont toujours refusé de ratifier les Droits de l'homme V 1948.

    Ces salauds de cocos, la pire engeance jamais engendrée sur terre.
    (Note : c'est plus les cocos les grands méchants, maintenant, c'est les islamistes.
    Note 2 : les US ne reconaissent pas le tout récent TPI : en gros ils ratifient les droits
    de l'homme, mais refusent de reconnaitre la juridiction chargée de les faire appliquer.)

    Pourquoi tout simplement ne pas s'en remettre à la loi du marché

    L'Etat n'étant qu'un acteur du marché comme les autres -bien qu'un peu plus gros- il ne peut absolument pas dicter sa loi. A part peut être dans le régime communiste.

    Le marché, c'est l'ordre naturel des choses. La nature fait bien les choses, les forts y bouffent les faibles, tout y est en bon ordre, il ne faut surtout pas la contredire.
    Aller à l'encontre du marché, de la nature, c'est un sacrilège.
    Et hop, encore un petit coup sur les communistes, pour la route...

    [les droits de l'homme] parlent même que de ca [la loi du marché]. C'est pourquoi les pays coco ont toujours refusé de ratifier les Droits de l'homme V 1948.

    n'oubliez pas : tout ce que vous croyez est faux, et vous a été inculqué par l'éducation nationale, ce suppot du complot judéo-maçonique (l'ennemi intérieur) qui nous affaibli dans notre lutte contre l'ennemi exterieur : les cocos.
    Vous croyez que les droits de l'homme parlent des hommes, et bien non, ils parlent du marché.

    (Note : je veux bien que tu m'envoies ton analyse des droits l'homme version loi du marché, là, je
    suis vraiment, vraiment curieux de voir ça).

    Dis donc, Adolphos, tu m'as l'air bien sympa comme garçon. On se donne rencart un de ces quatres, à la prochaine fête des BBR ? On se boira un verre à la santé de Jeanne d'Arc !

    Ah une dernière, pour la route...

    Donc les infrastructures sont public, et il est normal que n'importe quelle entreprise y ai accès, puisque ce sont ses impôts et ceux de ses salariés aussi.

    Il y a trop d'abérations dans cette phrase, j'ai peu de temps, je n'en relève qu'une.
    En quoi les impôts que JE paie doivent bénéficier à l'entreprise qui m'emploie ?
    L'objet d'une entreprise est de générer un profit à destination des investisseurs, donc
    des actionnaires. Selon toi, je paye des impots pour construire des équipements
    destinés à l'entreprise qui m'emploie, c'est à dire pour enrichir mes actionnaires. Logique.
    J'enrichi mes actionnaires par mon travail, et par le fruit de mon travail en plus :-)
    Les infrastructures publiques sont destinées, au public, i.e. au citoyen, et jusqu'à
    nouvel ordre, l'entreprise n'a rien de "citoyenne", du moins dans sa définition.

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