Ack est un outil qui permet de rechercher du texte à l’intérieur de fichiers. C’est donc un clone de grep
avec quelques améliorations notables. Voici donc dix raisons de passer à ack
si vous utilisez grep
:
- ack est très rapide, car il ne recherche que ce que vous voulez chercher ;
- il recherche récursivement par défaut ;
- il ignore les trucs inutiles, comme les répertoires utilisés par les [VCS], les fichiers de sauvegarde (
« foo~ »
et« #foo# »
), les binaires, etc. ; - vous pouvez spécifier simplement le type de fichiers à rechercher, comme
« --perl »
ou« --nohtml »
; - la coloration syntaxique des résultats est là par défaut ;
- vous pouvez utiliser les expressions régulières de Perl, pas juste le sous‐ensemble de GNU ;
- l’apprentissage d’ack est très simple, car il reprend les mêmes options en ligne de commande que grep (
« -c »
,« -l »
,« -w »
, etc.) ; - il est possible d’avoir des options par défaut dans un fichier
« ~/.ackrc »
; - la commande fait 25 % de caractères en moins à taper ;
- en fait, c’est même 50 % de gagné par rapport à
« grep -r »
.
La version 1.96 d’ack est sortie dimanche et apporte quelques améliorations notables :
- les fichiers JavaScript « minifiés » sont ignorés par défaut ;
- le langage Groovy est supporté (extensions :
« .groovy », « .gtmpl », « .gpp », « .grunit »
) ; - les fichiers Perl et Lua sont mieux détectés.
Note : pour installer ack
sur Debian et Ubuntu, il faut faire un « apt-get install ack-grep »
(et pas juste « ack »). En revanche sous Archlinux, un « pacman -S ack »
sera suffisant. Les autres distributions (Fedora, Gentoo) utilisent également le simple nom « ack »
).