Dans le post de Bootlin annonçant la livraison de leur objectif principal (main goal) de driver VPU, on trouve un petit lien vers une page crée il y a une semaine et qui n'est ni plus ni moins une tentative de résurrection du projet de driver open source Lima pour GPU Mali.
Souhaitons lui bonne chance. 😃
Lima en version 0.8.6 débarque pour Noël
Le logiciel libre (licence GNU GPL 3) de comptabilité générale d’entreprise LIMA, acronyme de Lutin Invoice Monitoring and Accounting est paru. Il se veut « pensé pour être le plus ergonomique possible et facile d’accès à tout utilisateur, quelque soit son niveau en comptabilité : débutant comme confirmé » et « évolutif, permettant de répondre aux besoins spécifiques de toute entreprise ou organisation, tout en garantissant le maintien des données comptables ».
Pour rappel ce logiciel, intégralement codé en Java, est composé d’une interface Swing.
Lima est un logiciel multi‐système de comptabilité en partie double, il permet via un navigateur Web d’accéder aux rapports : balance générale, balance globale, bilan et compte de résultat, compte, déclaration de TVA, grand livre, journal et journal général.
Il prend en charge actuellement trois formats d’importation et d’exportation :
- FEC (fichier des écritures comptables) ;
- CSV ;
- EBP.
Découvrez la communauté linux-sunxi
La naissance de la communauté linux-sunxi a commencé avec une compagnie, Rhombus Tech, qui, surfant sur la vague médiatique de l'ordinateur au format carte de crédit Raspberry Pi, annonce un nouveau standard EOMA-68, spécifications physiques et matérielles. Ce qui intéresse surtout les gens, c'est le prix annoncé de 15$ US, possible grâce à l'utilisation du processeur A10 (un ARM Cortex-8 de la compagnie chinoise AllWinner Technology), dont le code source du noyau Linux et du u-boot (le chargeur d’amorçage de nombreuses cartes ARM, l'équivalent du BIOS du monde PC) est public.
Le nom de code de ce processeur est sun4i. Le processeur précédent est sun3i et le suivant est sun5i. D'où la généralisation en sunxi pour le nom de l'architecture dans le noyau.
En attendant la fameuse carte au standard EOMA-68, un des programmeurs de AllWinner, Tom Cubie, ouvre une petite boutique sur AliExpress (un site de e-commerce chinois) et commence à vendre des boîtes multimédia Mele A1000, basées sur le processeur A10, et avec un port UART console utilisable, ce qui permet de déboguer le boot. Un des gros avantages du processeur A10 est qu'il est impossible de le briquer, donc cela limite le risque pour les nouveaux. Briquer est un terme argotique de l'embarqué signifiant que l'ordinateur ne démarre plus, suite à une faute logicielle dans le firmware et donc est devenu aussi actif qu'une brique !
Autour du Mele se crée la communauté linux-sunxi qui commence à maintenir une branche du noyau Linux qui marche sur diverses machines utilisant le processeur A10. Et avec l'arrivée sur le marché chinois des clefs HDMI (un ordinateur qui se branche sur le port HDMI de votre TV et la transforme en terminal Android), aussi basées sur le processeur A10, un petit engouement se crée pour ces minuscules ordinateurs qui peuvent soudain démarrer Linux directement grâce au travail de la communauté.
Il en résulte plusieurs nouveaux développements que vous découvrirez dans la deuxième partie de l'article.