_blob_ a écrit 8 commentaires

  • [^] # Re: Ouhaaaaa

    Posté par  . En réponse au journal Un deuxième café avec Bill Gates. Évalué à -5.

    Bah je l’ai parcouru vite fait, mais un billet de blog laborieux, qui commet plusieurs erreurs de raisonnement, restitue un cours d’économie aussi bien qu’un étudiant à la peine en 1ère année d’université. Ça aide pas à creuser, et ça ne lui permet certainement pas d’établir des conclusions sur des choses qui le dépassent complètement.

    Ah j’ai oublié. C’est le grand Bill…
    Amen.

  • # Ouhaaaaa

    Posté par  . En réponse au journal Un deuxième café avec Bill Gates. Évalué à -4. Dernière modification le 17 octobre 2018 à 21:48.

    Le mec vient de découvrir les économies d’échelle dans un système capitalistique.

    Bon ça fait juste 150 ans qu’on est au courant !

    on a même des entreprises qui pèsent plus que le PIB d'un pays

    Ou alors il s’agit d’une bulle spéculative. Je dis ça, je dis rien.

    Francesco Panese, professeur d’études sociales de la médecine et des sciences à l’université de Lausanne, voit émerger depuis quelques années une « économie de la promesse », utopique ou dystopique. « L’émergence des start-up dans le milieu de la technologie est fondée sur l’investissement de capital-risqueurs qui débloquent des fonds en fonction des promesses de grandes transformations du monde », nous explique-t-il. Étant donné le décalage entre les techniciens experts qui innovent et les capitalistes non initiés, ce que le sociologue appelle l’« érotisation anxieuse du progrès » serait une façon de « séduire le profane ».

    classique équilibre de l'offre et de la demande

    Nan mais faut arrêter de prendre au sérieux les libéraux. Autant demander à ma grand-mère de nous enseigner la mécanique quantique. Elle serait plus crédible.

    PS: les homme politiques sont au courant hein. Ils sont aux premières loges pour le savoir. C’est juste que de dire : bon les gars en fait tous les cinq ans le cirque qu’on vous organise c’est juste pour amuser la galerie. En réalité c’est le grand capital qui ordonne et nous on est juste les larbins de service. On est juste là pour ramasser le fric. Bah c'est moins vendeur hein…

  • # Pour creuser

    Posté par  . En réponse au journal Un développeur qui dénonce. Évalué à 0. Dernière modification le 09 octobre 2018 à 19:28.

    Bullshit jobs de David Graeber permettra de répondre aux questions que certains se posent ici. L’informatique est particulièrement touchée, mais pas que… Bien que je sois en désaccord avec sa remise en cause du capital ; grosso merdo, le gain de productivité, très certainement sous estimé par ailleurs, est incompatible avec une société “industrielle” qui place le travail rémunéré comme valeur cardinale de l’activité humaine, ce qui dépasse très largement la question du capitalisme.

    Pour résumer :
    1/ On fait de la merde
    2/ C’est voulu parce que ça arrange tout le monde

  • [^] # Re: patch linus

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à 3. Dernière modification le 19 septembre 2018 à 00:46.

    eg, Netflix's "No Brilliant Jerks", which was one of the many reasons I joined the company

    Ça par contre c’est honteux. Il s’agit ni plus ni moins que de politique de discrimination envers les personnalités atypiques. Il n’y a pas que les jerks dans les traits exposés, particulièrement avec la "Alice" décrite, et puis les RH qui s’improvisent psy… C’est particulièrement vrai avec les tests de personnalités utilisés en entretien qui poussent à la sélection de gens conformistes (≠adaptation ≠ intégration "par défaut" à une équipe), analytiques (le "jerk" sera un intuitif, "IL SAIT. POINT.", et il aura raison… non. vraiment. Cherchez pas. Vous finirez par vous rendre compte. IL avait raison. oui. je sais. c’est énervant. il vous a fallu 3 ans pour vous en rendre compte? bah quoi il vous avait prévenu?! fallait l’écouter. Point. d’où l’impression d’arrogance/prétention. Puis alors quand la réalité leur donne raison, alors là les gens y supportent pas… pètent carrément un câble), peu consciencieux (l’important n’est pas d’être performant/fiable en entreprise, contrairement à ce qu’on pense, mais de bien suivre scrupuleusement la norme/procédure/les habitude de la boite, d’être bien prévisible parce que c’est considéré une marque de fiabilité : vous avez le droit de vous planter, pourvu que ce soit avec les autres), peu impliqué (eh oui… quelqu’un qui s’implique va tôt ou tard déranger les petits arrangements…).

    Difficile quand le discours dominant fait croire le contraire. (y compris, surtout? en startup…)

    Heureusement, les tests sont faciles à truquer quand on a la personnalité d’une "Alice", faut juste franchement y aller… j’ai moins de problème à l’embauche ou aux entretiens depuis… Et difficile pour un employeur de se plaindre de s’être fait entuber là-dessus (l’arroseur arrosé en quelque sorte…). Ça me fait penser que je vais devoir trouver un job là, faudra que je potasse un peu.

    Forcément au bout d’un moment ça finit par péter… et on voit du pays comme ça :) (2 ans manageuse expérimentée et habituée, collègue sympa qui percute et ultra-patiente avec moi mais un ennui… un ennui…, 5 mois mais ça compte pas, 5 autres mois de missions et je pète déjà un câble…)

    Alors qu’à la base, un bon rh/manager qui sait gérer une Alice, il obtient d’elle le boulot de 6 personne à temps plein (sans exagération…). La Alice trouvera le moyen de s’ennuyer encore… Mais bon, les managers de plus en plus deviennent des robots bons à faire du reporting… L’éclatement des tâches, leur spécialisation, tout ça. Ça aide pas.

    La Alice n’est pas une personnalité toxique. C’est une atypique. Faut juste savoir lui laisser trouver sa place. Ça peut devenir un énorme atout (extrême polyvalence, multi-disciplinaire, très performant — à condition de ne pas lui mettre dans les pattes des collègues qui la ralentissent ou pis la jalousent —, leader naturelle — à quelques conditions sur ce point… savoir mettre de l’eau dans son vin, comprendre qu’on est atypique et qu’on fonctionne différemment de la majorité… —). Juste ça explose, faut pas la mettre dans un cadre trop rigide (ce qui peut paraître paradoxal parce que ça va être quelqu’un qui a tendance à chercher quelque chose de structuré… l’informatique c’est carré, binaire, logique, pas de surprises).

    Ton Alice est parfaitement empathique. Sauf que comme je l’ai déjà dit, être empathique, ça peut servir à appuyer là où ça fait mal. Et tu démolit qq1 en une phrase assassine comme ça. Les empathiques sont des sensibles bien souvent (détection des micro-signaux, verbaux ou non) qui vont ériger un bouclier pour ne pas être trop atteint, d’où la distance, le rejet plus ou moins franc, d’où la réputation de "jerk". Tu peux aussi devenir une bête noire. Parce que ben les gens ils ont comme une vague impression… de s’être fait mener… manipuler… parce qu’un empathique, c’est aussi un commercial qui va te décrocher des contrats à l’aise, un vendeur qui détecte direct comment prendre un client pour l’amener à acheter, etc. Être dans l’entourage de quelqu’un comme ça, ça laisse une vague impression, on ne sait pas, on ne comprend pas, mais on sent confusément que l’autre, l’empathique/le sensible a su nous mener à la baguette. Sans que ce soit de la manipulation. Mais ça laisse un malaise.

    Des personnalités qui peuvent être très envahissantes aussi, ou qui en demande trop (relationnellement, professionnellement). J’ai une collègue comme ça. C’est avec elle que je m’en suis rendu compte. Ce qui va induire des comportements inconscients d’évitement de l’entourage.

    Exemple : Laurent Ruquier, qui détecte très bien comment ça vire entre ses chroniqueurs et son invité et l’air de rien, sans en avoir l’air par de petites phrases plus ou moins anodines sait retourner la situation comme il veut.

  • [^] # Re: patch linus

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à 2.

    J’y crois pas du tout. D’expérience ce sont pour la très grande majorité des gens incompétents qui ont trouvé un bon moyen de faire illusion. Être imbuvable permet de faire fuir ceux-là même qui pourraient démasquer l’incompétence… et de remplacer ça par une réputation auto-construite.

    Ces gens-là ont évidemment la côte, avec le mythe du self-made man &co. Mais dans la réalité vraie ça n’existe pas. L’informatique, puisque c’est le sujet, n’a pas de gêne : on apprend forcément des autres. Donc être très bon, c’est déjà être à l’écoute et en position d’humilité, car c’est la position d’apprentissage, préalable à la compétence technique (être à l’écoute ce n’est pas nécessairement par rapport à l’homme, mais à la machine aussi : accepter un bug, accepter de s’être tromper, corriger son code).

    Le génie misanthrope cela tient du cas très exceptionnel, ultra-minoritaire. Le génie qui passe pour prétentieux, arrogant, ça c’est une autre histoire… c’est courant mais ce ne sera souvent qu’une impression de gens qui jugent à l’emporte-pièce… Une personne agressive sur tel ou tel sujet (on va dire plus ou moins le cas de Linus) c’est courant et c’est juste quelqu’un qui a besoin de rajuster son comportement (une thérapie pour identifier les raisons profondes de l’agressivité, agir dessus, et zou…).

    Le selfish brilliant jerk que tu nous présentes n’a rien de brillant. Les traits de caractères exposés sont particulièrement connus des psy. C’est ce qu’on appelle un Psychopathe ou pervers narcissique en bon français. Une fois débusqués ils sont incroyablement idiots, d’un comportement stéréotypé, ultra-prévisible. Le "brilliant" n’est qu’un vernis qui se décolore bien vite… Ce type de personne ne savent pas gérer la frustration, donc être en situation d’échec, remise en question, innovation, dépassement de soi. Elle n’apprend rien.

  • [^] # Re: patch linus

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à 4. Dernière modification le 17 septembre 2018 à 23:57.

    L’empathie c’est pas être gnangnan-bisounours, c’est la capacité à sentir l’état émotionnel de la personne en face. L’empathie permet de sentir ce que l’autre ressent. Hausser le ton, se mettre en colère, au bon moment avec les mots justes, c’est aussi faire preuve d’empathie. Taper là où ça fait mal…

    C’est totalement intuitif (langages non verbal, signaux faibles, etc.) et c’est à la fois inné et appris (neurones miroirs, basé sur sa propre maturité émotionnelle), contrairement au savoir-vivre (culturel).

    Linus n’a ni l’un ni l’autre. Je vais enfoncer des portes ouvertes… mais… l’agressivité est un manque de confiance en soi. Ça demande un véritable travail sur soi-même avant tout (et c’est long).

  • [^] # Re: Espoir

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à -10.

  • # Espoir

    Posté par  . En réponse au journal Linus confie momentanément les rênes du noyau à Greg KH. Évalué à -10.

    Cette remise en cause de Linus va faire prendre conscience à la communauté des informaticiens / du libre qu’il y a un problème. En particulier Linuxfr, ses modérateurs et ses commentateurs vont prendre exemple en s’engageant dans un véritable introspection et leur analyse comportementale.

    Ouai je sais. Faut que je rêve encore.