Journal Un deuxième café avec Bill Gates

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oct.
2018

Si vous vous en souvenez, il y a deux ou trois ans Billou est venu prendre un café chez moi. On a parlé terminal et ligne de commande. On s'entendait bien. Je moudais (y'a pas d'erreur) un merveilleux petit grain chocolaté à la machine à manivelle (une Peugeot, qu'on trouve facilement dans les vides greniers — moudre le café au classique moulin électrique fait chauffer les huiles essentielles, le bon goût se dissipe).
Bref.
Aujourd'hui, Paul Allen est mort, c'était un vieux copain de Bill Gates. Je pensais qu'il y aurait déjà un hommage sur Gatesnotes (le blog de Bill). Mais pas encore.
Comme il y a pas mal de chroniques de lectures, j'ai picoré. « Capitalism without capital » est assez bien résumé : une partie de l'économie n'est plus dans le système classique d'offre et de demande avec des coûts de production qui baissent quand la demande s'accroit. Ainsi dans le numérique, le film ou la musique, on n'a plus de coût de production après le premier exemplaire, diffuser à 10 ou 100.000 c'est pareil ou presque (le presque est négligeable). Les investissements dans "l'intangible" sont donc tout à fait différents du système économique classique. Vous le savez, cette économie là, l'économie de l'intangible n'en est plus à grandir, elle en est à dominer : à la moitié du XXème siècle on avait quelques millionaires du cinéma et de la musique ; au début du XXIème, vous comptez encore les milliardaires vous ? on a même des entreprises qui pèsent plus que le PIB d'un pays — et tout ça, dans l'intangible.
Or les gouvernements n'ont toujours pas compris comment ça marche et fabriquent lois et taxes et impôts en pensant au classique équilibre de l'offre et de la demande, taxes afférentes et tout ça :

lawmakers need to adjust their economic policymaking to reflect these new realities. For example, the tools many countries use to measure intangible assets are behind the times, so they’re getting an incomplete picture of the economy.

C'est casse-gueule. C'est donc à un cours complémentaire d'économie qu'il faut emmener les ministres et le personnel de leur cabinet.

Pour y réfléchir, je me suis mis dans un fauteuil. J'ai dormi. Le livre m'a réveillé en tombant.

  • # Je moulais

    Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 16 octobre 2018 à 20:08.

    Je moudais (y'a pas d'erreur)

    Malheureusement si :
    http://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/moudre.php

    Ou alors je n'ai pas saisi l'ironie, auquel cas… désolé. (Un rapport avec nos moules DLFP à nous peut-être ?)

    La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

  • # Raté.

    Posté par  . Évalué à 6.

    Je pensais qu'il y aurait déjà un hommage sur Gatesnotes (le blog de Bill). Mais pas encore.

    Ah ben si https://www.gatesnotes.com/About-Bill-Gates/Remembering-Paul-Allen tu l'as loupé de peu.

    « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

  • # Mort !!?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Aujourd'hui, Paul Allen est mort

    Quoi, Paul Allen est mort ??? À peine 6 heures avant ton journal, un autre journal nous apprenait qu'il était bronsonisé. Et voilà maintenant qu'il est mort ?

    J'espère au moins que sa mort n'a pas de rapport avec sa récente bronsonisation, car il n'en aura pas profité longtemps :(

  • # exemple du jour

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9. Dernière modification le 18 octobre 2018 à 21:06.

    lawmakers need to adjust their economic policymaking to reflect these new realities. For example, the tools many countries use to measure intangible assets are behind the times, so they’re getting an incomplete picture of the economy.

    Quand on parle du loup…
    Aujourd'hui des députés LREM veulent alourdir la taxation des entrepôts des « drives » et cybermarchands. Voilà, pour limiter la taille des entrepôts on taxe encore le tangible, alors que des taxes sur l'intangible sont aussi possibles : on peut taxer l'audience des sites marchands, la diversité du choix en ligne, les techniques pour augmenter les ventes (ventes croisées (cross selling) et paniers plus chers (upselling)), etc.

    "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

  • # Mouaif

    Posté par  . Évalué à 10.

    on n'a plus de coût de production après le premier exemplaire, diffuser à 10 ou 100.000 c'est pareil ou presque (le presque est négligeable).

    Mouaif. Va demander aux mecs de chez Netflix si le coût est négligeable.
    Servir 10 copies c’est pas la même chose que d’en servir 100 000, et 100 000 c’est pas la même chose que 1 000 000, et 1 000 000 c’est pas la même chose que 100 000 000. Les problems de distribution à cette échelle deviennent sacrément couillus à gérer, encore plus si tu veux le faire de façon économiquement viable.

    Le coût d’acheminer la copie jusqu’à chez toi, il est loin d’être nul. Perso, j’imagine que la facture aws de Netflix est dans les 7 à 8 chiffres par mois. Et ça compte pas l’armee d’ingenieurs pour faire marcher le bouzin.
    Ajoute tout ça ensemble, on est au dessus du dollar par utilisateur/an, voir plus. Quand on a 130 millions d’utilisateurs, ben ca fait plus de 130 millions de dollars par an. Et le coût est linéaire avec le nombre d’utilisateurs, pas constant.

    Alors, ok, ça passe à l’echelle vachement mieux que de devoir gérer des centaines de millions de dvd, mais quand même. C’est pas une broutille, et c’est clairement pas négligeable.

    Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

    • [^] # Re: Mouaif

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 17 octobre 2018 à 07:48.

      « Alors, ok, ça passe à l’echelle vachement mieux que de devoir gérer des centaines de millions de dvd, mais quand même. C’est pas une broutille, et c’est clairement pas négligeable. »

      Ça change tout de même rudement les choses. Visiblement sur le fond vous êtes d'accord. Mais dans des perspectives différentes.

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Mouaif

        Posté par  . Évalué à 10.

        On est pas vraiment d’accord, non.
        L’article de billou s’applique à du soft pur, genre Windows. Ms peut vendre 1 licence ou 1000000 de licences Windows, le coût est fixe, le bénéfice variable.
        Leur boulot s’arrete au moment où la première copie est produite.

        Distribuer de la musique ou de la vidéo, c’est pas vendre du soft, c’est du service pur et dur.
        Leur boulot s’arrête pas au moment où la première copie est produite. Au contraire, c’est la ou leur boulot commence. Quoiqu’il arrive, leur coût de distribution va croître linéairement avec leur nombre de client.

        Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

        • [^] # Re: Mouaif

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 17 octobre 2018 à 09:08.

          L’article de billou s’applique à du soft pur, genre Windows. Ms peut vendre 1 licence ou 1000000 de licences Windows, le coût est fixe, le bénéfice variable.
          Leur boulot s’arrete au moment où la première copie est produite.

          Non, ce n'est pas tout à fait pareil. Le stress, la pression morale n'est pas la même. Si tu vends une licence ou si tu en as 10 millions, la charge est différente. En cas de plantage, tu fait la une des journaux, en cas de gros bogue, tu dois corriger très vite… La responsabilité est différente.

          • [^] # Re: Mouaif

            Posté par  . Évalué à 1.

            Bill le dit bien, il n'y a pas de coût de production supplémentaire après la production de la première copie. Le coût de la première copie n'est évidemment pas le même selon le nombre de copies distribuées.

            • [^] # Re: Mouaif

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Le coût de la première copie n'est évidemment pas le même selon le nombre de copies distribuées.

              C'est exactement ce que j'ai dis tourné autrement ;-)

          • [^] # Re: Mouaif

            Posté par  . Évalué à 4.

            Tu as déjà entendu parler de Lotus Note ?

        • [^] # Re: Mouaif

          Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 18 octobre 2018 à 06:56.

          Ms peut vendre 1 licence ou 1000000 de licences Windows, le coût est fixe, le bénéfice variable.

          C'est faux.

          Le coût du support selon que t'as 10 utilisateur ou 100000 est très diffèrent. Tu peux parier que le nombre de bugs - failles que tu dois gèrer n'est pas du tout le même, tout comme la batterie de tests pour gèrer 10 scenarios comparé a 100000.

          L'équipe de maintenance Windows dans laquelle j'ai passé 10 ans c'était des centaines de personnes à temps plein.

    • [^] # Re: Mouaif

      Posté par  . Évalué à 2.

      Comme tu l'indiques, le coût de distribution est lié à la quantité distribuée mais ce n'est pas le propos de Bill. La distribution du produit (ce dont tu parles) est différente de sa production (ce dont il parle). Le coût de production du logiciel est totalement indépendant de la quantité distribuée.

      La nuance qui est apportée dans un autre message est la qualité du logiciel selon la quantité distribuée. Il est vrai qu'un logiciel qui serait distribué à des millions d'exemplaires se doit d'avoir des mécanismes que n'a pas celui qui est distribué à quelques exemplaires (ex : facilité d'installation, sécurité, mises à jour, compatibilité…). Le propos de Bill reste vrai, une fois le premier exemplaire produit, quelque soit la quantité distribuée, le coût n'est pas modifié.

  • # Michel Volle.

    Posté par  . Évalué à 8.

    Si vraiment le sujet de la théorie économique associé à l'informatisation de la société t'intéresse, je me permet de te conseiller de lire Michel Volle. Par exemple ce que tu décrit est très bien expliqué la : http://michelvolle.blogspot.com/2012/07/dynamique-et-enjeux-de-liconomie.html (et en plus c'est en français)

    En ce qui concerne les ministres et le personnel de leur cabinets, il s'en foutent. C'est les cours de communication qui les intéresse. Comprendre l'économie n'a jamais fait élire un politique et comme les citoyens n'y comprennent que dalle et trouve ça beaucoup plus chiant que regarder un match de foot à la télé en buvant de la mauvaise bière, l'important c'est de surtout de leur faire croire qu'en votant pour eux, ça ira mieux demain, et que si ça va mal c'est la faute a ceux d'avant. Donc direction cours de com.

    Sinon, pour en revenir à l'économie de la société de l'information, les concepts clés sont la fonction de production à rendement d'échelle croissant, la concurrence monopolistique, le risque maximun et le "cerveau d’œuvre" qui remplace la main d’œuvre.

    Je suis loin d'être expert en économie, mais j'ai toujours trouvé ce qu'écrit Michel Volle particulièrement pertinent. Je sais pas vraiment ce que vaut d'un point de vue académique, mais comme les économistes passent leur temps à démontrer que la théorie actuellement à la mode est fausse, je ne m'en formalise pas plus que ça.

    Du moment que ça a du sens et que ça permet de comprendre un peu mieux le monde dans lequel on vit, ça le fait.

    Coté bouquin Michel Volle en a écrit un sur le sujet en libre accès d'ailleurs :

    http://www.volle.com/travaux/iconomie.pdf

    Je n'ai jamais pris le temps de le lire. Par contre, je lis régulièrement son blog depuis le début. Et d'ailleurs, ça fait 20 ans au mois d'aout : http://michelvolle.blogspot.com/2018/07/vollecom-vingt-ans.html

    20 ans … ça calme. ça doit être un des premier blog du net francophone.

    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

    • [^] # Re: Michel Volle.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 17 octobre 2018 à 22:07.

      Merci pour les liens.
      J'ai un peu détourné le propos de Bill Gates avec « les ministres et le personnel de leur cabinets ». Lui s'inquiète de ceux qui font les lois, en méconnaissant un grand pan de l'économie — cf l'exemple du jour ci-dessus.
      L'intangible grandissant à vitesse folle, il est évident que si les lois et les taxes commerciales se basent sur une économie du tangible, les recettes de l'état vont baisser et les mécanismes régulateurs seront de plus en plus inadaptés. Tout en ayant des bulletins de santé économiques préparés à l'aide d'analyses et de données tirées d'une vision économique incomplète. Ces bulletins conduisent à proposer lois, décrets et taxes commerciales. Mais pour les faire on se base à nouveau sur une économie du tangible. Du coup c'est inadapté. On analyse, etc.

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Michel Volle.

        Posté par  . Évalué à 8.

        Tu as d'autant plus raison qu'en plus l'économie de l'intangible comme tu l'appelle ou l'iconomie comme l'appelle Michel Volle est aussi une vision économique relativement incomplète. Il faut désormais intégré aussi les facteurs lié à l’énergie et à l'environnement de façon générale, parce que l'économie s'est globalisé et que le monde dans lequel elle s’intègre et dont elle tire des ressources et services ne peux plus être considéré comme infini et inaltérable. La vision classique issue de l'économie "industrielle" est doublement dépassée. Le calcul du PIB et la notion de croissance par exemple sont des indicateurs complétement désuets au regard des enjeux actuels.

        A ce propos, j'ai pas encore eu le temps de l'écouter, mais je peux la conseiller sans problème à ceux que le sujet intéresse, La méthode scientifique, l'émission consacré à la science de France Culture aborde le sujet de l'impact écologique du numérique ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/consommation-numerique-la-pompe-a-co20

        L'économie de l'intangible n'est pas aussi intangible qu'on veux bien le penser :).

        Concernant les politiques, j'y vais pas de main morte non plus quand je dis qu'ils s'en foutent de l'économie, c'est évidement excessif. Mais le fond du problème reste que dans une démocratie, si les citoyens ne font pas l'effort de comprendre ces enjeux, les politiciens n'ont qu'a leur chanter ce qu'ils ont envie d'entendre. Il n'y a pas de démocratie sans citoyens éclairés, la monté des populisme en Europe et dans le monde en général est vraiment un très mauvais signe de ce point de vue.

        Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

        • [^] # Re: Michel Volle.

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 18 octobre 2018 à 10:47.

          J'ai à peine commencé à lire Michel Volle, c'est effectivement très très intéressant.
          Ce matin, je me disais qu'on fait même du commerce de flux financiers maintenant, sans parler des traders qui se revendent des marchandises tellement vite qu'elles n'ont pas encore quitté les usines, voire n'ont pas encore été produites.

          On est bien d'accord sur les politiques.

          "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

  • # Ouhaaaaa

    Posté par  . Évalué à -4. Dernière modification le 17 octobre 2018 à 21:48.

    Le mec vient de découvrir les économies d’échelle dans un système capitalistique.

    Bon ça fait juste 150 ans qu’on est au courant !

    on a même des entreprises qui pèsent plus que le PIB d'un pays

    Ou alors il s’agit d’une bulle spéculative. Je dis ça, je dis rien.

    Francesco Panese, professeur d’études sociales de la médecine et des sciences à l’université de Lausanne, voit émerger depuis quelques années une « économie de la promesse », utopique ou dystopique. « L’émergence des start-up dans le milieu de la technologie est fondée sur l’investissement de capital-risqueurs qui débloquent des fonds en fonction des promesses de grandes transformations du monde », nous explique-t-il. Étant donné le décalage entre les techniciens experts qui innovent et les capitalistes non initiés, ce que le sociologue appelle l’« érotisation anxieuse du progrès » serait une façon de « séduire le profane ».

    classique équilibre de l'offre et de la demande

    Nan mais faut arrêter de prendre au sérieux les libéraux. Autant demander à ma grand-mère de nous enseigner la mécanique quantique. Elle serait plus crédible.

    PS: les homme politiques sont au courant hein. Ils sont aux premières loges pour le savoir. C’est juste que de dire : bon les gars en fait tous les cinq ans le cirque qu’on vous organise c’est juste pour amuser la galerie. En réalité c’est le grand capital qui ordonne et nous on est juste les larbins de service. On est juste là pour ramasser le fric. Bah c'est moins vendeur hein…

    • [^] # Re: Ouhaaaaa

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 17 octobre 2018 à 22:06.

      Ta réponse montre seulement que tu n'as lu ni le livre ni le blog. Ce paragraphe de Billou est pourtant clair :

      The portion of the world's economy that doesn't fit the old model just keeps getting larger. That has major implications for everything from tax law to economic policy to which cities thrive and which cities fall behind, but in general, the rules that govern the economy haven’t kept up. This is one of the biggest trends in the global economy that isn’t getting enough attention.

      Il n'est pas question de libéralisme, mais des ressources et des règles de fonctionnement des états. Les firmes de cinéma et de musique, les réseaux de télévision, les éditeurs de logiciels, les GAFAM et les autres géants de l'internet, pèsent de plus en plus lourd dans l'économie. Ça va certainement devenir majeur. On va dans le mur si on analyse l'économie en se basant sur des règles qui ne les prennent pas en compte.

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Ouhaaaaa

        Posté par  . Évalué à -5.

        Bah je l’ai parcouru vite fait, mais un billet de blog laborieux, qui commet plusieurs erreurs de raisonnement, restitue un cours d’économie aussi bien qu’un étudiant à la peine en 1ère année d’université. Ça aide pas à creuser, et ça ne lui permet certainement pas d’établir des conclusions sur des choses qui le dépassent complètement.

        Ah j’ai oublié. C’est le grand Bill…
        Amen.

        • [^] # Re: Ouhaaaaa

          Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 18 octobre 2018 à 19:33.

          Si le "grand" Bill s'y connaît dans un domaine, c'est bien celui de vendre du vent et de faire des M$ avec. Quand il en parle, il faut l'écouter.

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