Cette nouvelle licence, nommée « Distro Licence for Java » (DLJ), permet aux distributions de proposer des paquets (.deb, .rpm, etc..) contenant les JDK et JRE, ce qui posait problèmes avec la licence précédente (« Binary Code License » - BCL).
En particulier, la DLJ permet :
- d'utiliser le JDK sur n'importe quel OS pour créer, développer, tester et utiliser des programmes Java, comme auparavant,
- de distribuer le JDK sur tout type de média et le pré-installer dans des distributions,
- de distribuer le JDK directement ou indirectement à travers des distributeurs, revendeurs et en OEM.
À cette annonce, de nombreuses communautés se sont montrées enthousiastes et ont déjà commencé la création de paquets, notamment pour Debian, Ubuntu et Gentoo pour GNU/Linux et BeleniX, NexentaOS et Schillix pour OpenSolaris.
Notons qu'il ne s'agit absolument pas d'une licence libre puisqu'elle ne garantit que le droit de redistribution verbatim du JDK. De plus, elle ajoute des contraintes à cette redistribution (la compatibilité totale doit être assurée par le distributeur pour respecter le principe du "write once, run everywhere"). Cette annonce ne met donc pas fin aux projets libres gravitant autour de l'environnement Java, tels que Gcj, GNU Classpath et les "runtimes" tels que CACAO, JamVM, Jikes RVM, Kaffe et SableVM.
NdM: à noter également que Jonathan Schwartz, nouveau CEO de Sun Microsystems, a également déclaré : « La question n'est pas si nous allons rendre Java open source, mais comment ». Sun ne précise pas de date et ne fait pas de promesse ferme, mais il lance une consultation auprès des développeurs sur « comment open-sourcer Java » à travers le Java Community Process.
NdM 2 : merci à fredx pour avoir proposé la nouvelle.