de celle portée par l'EFF qui prétend que les technologies numériques sont naturellement résistantes au contrôle capitaliste : un ordinateur est une machine de Turing complète, et si quelqu'un peut tenter de vous contrôler et de contrôler vos usages, quelqu'un de plus malin peut venir à bout d'une telle tentative.
# Thèse apparemment antithétique
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).
de celle portée par l'EFF qui prétend que les technologies numériques sont naturellement résistantes au contrôle capitaliste : un ordinateur est une machine de Turing complète, et si quelqu'un peut tenter de vous contrôler et de contrôler vos usages, quelqu'un de plus malin peut venir à bout d'une telle tentative.
Évidemment, les apparences sont trompeuses. Les deux positions sont en fait parallèles. Encore faut-il se rendre compte que ce qui permet l'état du numérique que nous connaissons ce ne sont pas tant les mégalomanies et autres névroses des patrons de la tech ou des spéculateurs, mais des législations et pouvoirs executifs qui ont progressivement annihilées les possibilités de compétitions : non-application des réglementations anti-trust (en s'appuyant sur la théorie défendue par Robert Borke prétendant qu'en substance les lois anti-trust des USA sont en fait destinée à favoriser la création de monopoles car ces derniers sont bon pour les consommateurs), brevets logiciels, loi anti-intéropérabilité (pour lesquels la palme de la contribution la plus grandiose au niveau international revient à Bruce Lehman, le tsar du Copyright de l'administration Clinton — et on s'interrogera encore longtemps sur l'inexplicable déclin de la popularité des partis de « gauche/démocrate »).
Pour ceux qui pratiquent ce genre de contenu, il y a un podcast en quatre épisodes sur le sujet "who broke the internet" ici.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
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