AnneRoux a écrit 4 commentaires

  • [^] # Re: 14%... voire beaucoup plus ;)

    Posté par  . En réponse au journal Mélenchon à 14% d'intentions de vote.... Évalué à 0.

    Oui, c'est bien ça. ;)

    Elle me paraît fort réaliste, compte tenu de ce que j'ai expliqué sur les sondages d'une part, et des autres critères observables par tout un chacun d'autre part : nombre d'adhésions, multiplication des assemblées citoyennes et nombre de participants, remplissage de pire en pire des meetings (à Toulouse et Marseille impossible de trouver salle assez grande, du coup ce sera comme à Paris : dehors !…), nombre de vues des sites internet etc.
    Tout ça est en augmentation régulière depuis décembre, alors que les sondages ont stagné tout janvier autour de 6-7% (impossible, on savait qu'on était à 10, suffisait de distribuer des tracts pour le voir !), puis tout février autour de 8-9 (impossible, on savait qu'on était aux alentours de 12), avant de décoller d'un coup de 5 points en 4 jours, mdr.
    Strictement aucun rapport avec la réalité de terrain !
    Je pense que les 14% ont été atteints début mars, et c'était bien avant la Bastille…

    Black out total à la télé cette fin de semaine du coup, comme si ça allait changer grand chose….. N'ont toujours pas compris ce qu'était radio-bistrot, et ce, malgré le précédent du Traité Européen en 2005… ;)

    "Le premier média du peuple, c'est le peuple lui-même."

  • [^] # Re: 14%... voire beaucoup plus ;)

    Posté par  . En réponse au journal Mélenchon à 14% d'intentions de vote.... Évalué à 2.

    Tout juste : le FdG ne pique pas une seule voix au FN (évidemment^ ).

    Ce qui se passe en réalité, c'est 2 phénomènes simultanés :
    1. Le glissement des électeurs d'une classe à l'autre (de la droite vers la gauche, ou bien l'inverse selon les moments). Cette semaine par exemple, effet tueur de Toulouse oblige, on a vu 2% des électeurs FN repasser à Sarkozy (FN -2,5, Sarko +2). Les vases communiquants, ces 2-là !^
    On a aussi visiblement : des Bayrou qui passent Hollande et des Hollande qui passent Mélenchon (ce qui fait que Hollande ne bouge pas, alors que Bayrou baisse et Mélenchon augmente…).
    Mais on a aussi, plus directement (et j'en connais personnellement de nombreux, et les témoignages internet abondent…), des Bayrou qui passent Mélenchon sans passer par la case Hollande ! (ce qui fait que ce dernier ne bouge pas non plus)

    1. Ca y est, ENFIN les abstentionnistes se réveillent !!! Et ils vont tous chez Mélenchon, puisque c'est le seul capable de donner envie de voter à quelqu'un de (légitimement) dégoutté. Du coup, le total gauche augmente régulièrement (Hollande ne bouge pas et Mélenchon augmente), ce qui éloigne d'autant la possibilité d'un 21 avril, d'ailleurs impossible dès le départ vu d'une part le bilan Sarkozy et d'autre part le petit nombre de candidats à gauche par rapport à d'habitude…

    Rappel :

    1er tour 2002 : 8 candidats à gauche (Glucksman, Laguillier, Besancenot, Hue, Taubira, Mamère, Chevènement, Jospin = éclatement absolu) pour un total gauche de 37,6%.
    D'où Le Pen au 2ème tour…

    1er tour 2007 : 6 candidats à gauche (Laguillier, Besancenot, Buffet, Bové, Voynet, Royal), pour un total gauche de 36,1%.
    Pas de Le Pen au second tour (il a fait 10%, surtout du fait du Sarko, qui a misé un max sur le discours sécuritaire, vous vous souvenez de cette campagne, insupportable, vu que la sécurité a toujours été entre la 8ème et la 10ème place dans les préoccupations des Français !…).

    2012 : 5 candidats à gauche pour un total gauche de… 46% (à 4% près, puisque c'est selon les sondages).
    Aucun rapport avec la situation 2002, ni même 2007, donc…

    Ainsi, même en prenant l'hypothèse la plus défavorable : 42% de total gauche et non 46 (erreur sondages), et les voix de Hollande et de Mélenchon pile partagées en 2 (ça serait pas de bol^ ), ça donnerait, en enlevant les voix de Poutou (supposons 1%), Arthaud (supposons 0,5) et de Joly (supposons 2,5 - Voynet avait fait 1,6…) :
    38% pour (Hollande + Mélenchon) / 2 = 19% chacun.
    (à noter au passage que Mélenchon peut passer devant Hollande : 19%, c'est haut, mais pas infaisable !…)

    Mais 19% : difficile à battre pour une Marine le Pen :
    - qui ne se démarque pas autant de Sarko que ne le faisait son père,
    - avec un Sarko toujours aussi prêt à raconter n'importe quoi pour lui piquer ses voix (cette fois on se tape carrément des discours xénophobes - et ça marche - bon sauf que si ça continue ils seront pareils, donc je sais pas si on y aura gagné…^ ),
    - et avec, en plus, un Mélenchon qui décortique ses inepties une à une, à l'attention de ceux qui pourraient être tentés (et ça marche aussi ! : elle a énormément baissé depuis le début des attaques en règle - enfin… sauf que du coup les "tentés" se prononcent pour Sarko à sa place lol, mais bon c'est toujours ça on va dire…).

    Voilà, donc non seulement il faut toujours voter en fonction de la proximité entre un programme et ses propres convictions (tout simplement parce que sinon, on a pas la moindre chance de les voir mises en œuvre…), mais en plus, il y a zéro risque de 21 avril cette fois, ce qui rend les choses franchement moins compliquées !…


    Et pour ce qui est des gens qui affluent depuis des mois vers le Front de Gauche, il s'agit, dans l'ordre chronologique comme dans l'ordre de quantité :
    1. de centristes (!!) (depuis novembre dernier, et ça n'arrête pas !), notamment d'ingénieurs (en pagaille…), de médecins (très nombreux également), et depuis peu et en moindre quantité, d'artisans/commerçants/dirigeants de PME, qui votaient au centre droit par habitude, mais ont vu ce que donnait la politique à Sarko et ont percuté sur ce qu'il fallait faire,
    2. de NPA exaspérés par la politique d'isolement de leur parti, absurde maintenant qu'il y a possibilité de se fédérer sans violer l'intégrité de chaque parti,
    3. d'écolos écoeurés par l'accord avec le PS, et qui s'aperçoivent en plus que les propositions du FdG sont largement plus écolo que les leurs, tout simplement parce que le FdG n'a pas le cl entre 2 chaises (droite et gauche), contrairement à EELV (le capitalisme vert est une douce illusion, l'écologie ne peut être qu'anti-productiviste, par définition…)
    **4. d'abstentionnistes
    * (surtout depuis le mois dernier, et ça c'est la grande nouvelle !)
    5. de socialistes (ça commence à être important… ingénieurs et médecins là aussi, mais aussi des profs et cadres du public… Possible que Hollande baisse un peu du coup, même si le total gauche devrait continuer à augmenter du fait de l'arrivée de centristes et d'abstentionnistes)
    6. de quelques UMP (!!) - devrait pas y en avoir beaucoup quand même au final… ?

    Mais évidemment, zéro lepéniste à l'horizon, je confirme, et cela n'étonne évidemment personne. ;)

    -- Un début de vraie fusion du peuple de tout horizon face aux oligarches, non ??
    Voilà qui rappelle très fortement ce qui s'est passé en Amérique latine…

  • [^] # Re: 14%... voire beaucoup plus ;)

    Posté par  . En réponse au journal Mélenchon à 14% d'intentions de vote.... Évalué à 7.

    Houla, que de réactions, cool !

    La plupart des réactions sont sceptiques, ce qui est parfaitement sain (je le suis aussi, faut pas croire), mais voici tout de même un ou 2 éléments complémentaires :

    Théorie du complot, ou faits ? A vous de juger…

    Pour ceux qui ont foi en les sondages (sous prétexte qu’ils disent « tous pareil »), je pense que vous avez certainement loupé des chapitres les concernant… Alors je vous ai fait un topo (mais pardon d'avance : c'est long…)

    D’abord, comme l’a dit Pierre Weill de SOFRES-France (qu’il avait créé en 1963 et dirigé jusqu’en 2001, et dont il est toujours membre du Conseil de surveillance, en étant également membre du CA d’Air France) :
    « Le terme "institut" est devenu obsolète pour caractériser ce métier. Le terme institut en rappelle les origines, avec un côté universitaire et sociologique, alors que la réalité actuelle est celle des entreprises et du business. »

    Ensuite, à qui appartiennent ces "instituts" de sondage ? Récap :

    . CSA est une filiale à 100 % du groupe Bolloré depuis juillet 2008.

    . Harris interactive (100% sondages en ligne, en non par téléphone…) a Bolloré pour actionnaire principal.

    . IFOP est détenu à 75% et présidé par Laurence Parisot.

    . TNS-SOFRES appartient à WWP Group (numéro 1 mondial de la publicité, hein…) qui appartient au Britannique Martin Sorell, qui a déplacé son siège… sur l’île de Jersey. (lol)
    Ce monsieur est vachement neutre politiquement, lire par exemple cet édifiant interview:
    http://www.latribune.fr/technos-medias/publicite/20101205trib000579624/martin-sorrell-on-peut-tailler-dans-le-budget-d-un-etat-comme-dans-celui-d-une-entreprise-.html

    . IPSOS (énorme truc côté en bourse depuis 1999 et ayant acquis de nombreux instituts de sondage sur les 5 continents) est contrôlé par plusieurs groupes financiers, dont le premier est LT Participations (27% du capital et 40% des droits de vote), elle-même contrôlée par FFP, la société financière appartenant… à la famille PEUGEOT.

    . OpinionWay, partiellement détenu et dirigé par 3 ancien cadres d’IPSOS (dont Hugues Cazenave, qui fut 2 ans au cabinet de Gérard Longuet…), a des liens avec Patrick Buisson (conseiller de Sarkozy, ex directeur du journal d’extrême-droite Minute et patron de la chaîne… Histoire (ça fait peur)) via sa filiale Publifact – cf. affaire des sondages de l’Elysée :
    http://www.rue89.com/2009/07/19/publifact-la-polemique-qui-agite-lelysee
    Le Figaro commande tous ses sondages à OpinionWay.
    Les sondages politiques d’OpinionWay sont des sondages en ligne et non pas par téléphone, et le volontaire à y répondre reçoit une gratification. Lol.

    . BVA : longtemps partiellement détenu par BPCE (Banques Polulaires / Caisses d’Epargne), mais la BPCE a cédé ses part fin 2010.
    Actuellement dirigé et partiellement détenu par 4 particuliers, les autres actionnaires étant la société financière Capzanine (qui détient des parts dans des dizaines d’entreprises, et les revend quand elles ont pris de la valeur en bourse) et la « Société de Cadres » (aucune info accessible sur cette société… !).

    . LH2 (ex-Louis Harris) a été vendu par TNS-SOFRES à deux de ses dirigeants, Jean Levionnois et Emmanuel Bolle, inconnus au bataillon.

    LH2 apparaît donc comme le seul sondeur théoriquement indépendant du lobby financiaro-industriel - du point de vue de son capital, hein, parce que faut aussi regarder ce qu’ils ont comme clients ordinaires, tous ces instituts… : ils font 95% de leur chiffre d’affaires sur des enquêtes genre « le nouveau pot de yaourt Danone plait-il aux consommateurs ? », et uniquement pour des grands groupes (les PME n’ont pas les moyens de se payer leurs services). Mais capital indépendant donc… jusqu’à ce qu’on sache pour qui bossent MM Levionnois et Bolle. ;) (procès d’intention pour le plaisir de l’ironie)


    A noter que tous ces sondeurs + le gouvernement ont fait BLOC pour que le projet de Loi Portelli-Sueur sur la transparence des sondages (qui aurait eu le grand mérite de nous donner enfin accès aux DONNEES BRUTES !…………) ne soit jamais inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale, alors qu’il a été adopté par le Sénat en février 2011 !

    Perso j’irais plus loin que les 2 députés Portelli et Sueur (pas assez radicaux, mais courageux quand même), en posant la bête question suivante :

    Puisqu’il semble impossible d’interdire les sondages (ils seraient de toute façon publiés dans des journaux étrangers et accessibles par internet), pourquoi ne dispose-t-on pas d’un seul institut de sondage public (et mieux encore : sous contrôle citoyen) ?

    En effet, on sait que les sondages ont un pouvoir auto-réalisateur non négligeable (chiffres avancés : de l’ordre de 4 à 5% des votes (!)), en influençant notamment les personnes peu instruites et/ou peu politisées.
    C’est un « thermomètre qui colle la fièvre », exactement comme les Agences de notation.

    Alors, pourquoi laisser un tel pouvoir à des entreprises commerciales, majoritairement détenues par des groupes financiers et leurs exécutants, et qui réalisent l’essentiel de leur chiffre auprès de gros lobbies industriels (Danone, Nestlé, l’Oréal, Peugeot, etc etc) ?


    En attendant, vous avez la réponse à votre question : ni les actionnaires des groupes financiers, ni les actionnaires des grands groupes industriels (qui perçoivent beaucoup plus en dividendes (qu’ils placent dans la finance) que ce qu’ils laissent dans l’entreprise – qui, elle-même, place 2/3 des bénéfices restants dans la finance et seulement 1/3 dans l’investissement productif……), qui se trouvent être les propriétaires ET les clients des "instituts" de sondage, n’ont intérêt à ce que le Front de Gauche progresse, vu que – dommage – le FdG propose justement de couper les vivre… à la finance.
    Mais, beaucoup plus embêtant : avec des propositions PRECISES et EXHAUSTIVES – plus avec les principes flous et/ou incomplets annoncés aussi bien par l’extrême-gauche (sincère mais pas concrète) que par le PS (ni sincère – « I’m not dangerous » dit Hollande à la City^ - ni bien sûr concret…).

    En effet, quand on dit qu’on prend à la fois 1. sur les revenus (salaires, revenus immobiliers et revenus financiers) avec la dernière tranche à 100%, 2. sur le capital, 3. sur les (grosses) transmissions, 4. sur les revenus financiers des entreprises, 5. qu’on supprime les niches fiscales socialement inutiles (cadeaux sans retour au capital), 6. qu’on ferme toutes les filiales des banques françaises dans les paradis fiscaux (arg), 7. qu’on applique la taxation différentielle aux français domiciliés à l’étranger, 8. qu’on recrée un bon millier de postes d’inspecteurs du fisc, notamment dédiés aux grands groupes, 9. qu’on crée un délit d’aide à la fraude fiscale, 10. qu’on fera un emprunt forcé à 1% aux banques qui refuseraient de prêter à l’Etat français à des taux corrects (comme ça ils peuvent toujours nous noter CCC, lol), 11. qu’on interdira les plans de licenciements dans les entreprises bénéficiaires, 12. que l’on crée un droit de préemption prioritaire pour les salariés dès lors qu’une entreprise est mise en vente, 13. que l’Etat pourra réquisitionner les entreprises menacées de délocalisation, 14. que l’on interdit à des non-français de diriger des entreprises françaises, et 15. (la pire de toutes) qu’on modifiera la prise de décision dans les entreprises en ne donnant plus 100% des voix aux actionnaires mais seulement 25%, le reste étant réparti entre les salariés (50%) et l’Etat et les collectivités locales (25%), tout aussi légitimes à avoir voix au chapitre en matière de choix de développement de l’entreprise que les seuls actionnaires ! – le tout sans avoir à écrire de nouvelles lois, sauf pour les points 9, 14 et 15…
    … où voulez-vous qu’ils aillent se fourrer, avec tout ça ?! LOL pas de faille ! Ils pourront juste renoncer à la nationalité française et se barrer sur leurs yachts (bon vent),mais leurs entreprises, c’est-à-dire leur seule source originelle de profit, elles resteront en France… Ben j’sais pas pourquoi, mais je pense que très peu s’en iront. Car mieux vaut 4% de profit annuel que de repartir à zéro, hein…
    Bref : pas génial du tout, le plan à Méluche ! (actuellement, c’est 15 à 20%, qu’ils prennent…)


    Leur seul problème, c’est que si les sondages sont à 8 points d’écart avec le réel le 22 avril, les gens ne croiront plus au thermomètre, et donc il perdra de son pouvoir d’injonction pour la suite…
    Ainsi, je pense qu’ils se contentent de minimiser le FdG de 4 à 5 points, ni plus ni moins qu’ils ne l’avaient pour Montebourg (sondages 12%, résultat 17%) ou pour Joly (donnée largement perdante face à Monsieur Capitalisme Vert), qu’ils ne portent pas non plus dans leur cœur (lui trop à gauche, et elle juge qui en a emmerdé plus d’un), alors même qu’ils sont bien moins précis et déterminés que Mélenchon sur la nécessité de définanciariser le pays. ;)

    Ai-je faux quelque part au niveau du raisonnement ?

    De toute façon, on verra bien le 22, hein… ;)
    Mais moi je dis que pour le FdG, il y aura 4 points d’écart entre les sondages et le score réel.

    Sources :
    - Wikipedia et Linkedln pour l'essentiel
    - http://altair.blogs.nouvelobs.com/tag/harris%20interactive
    - http://blog.mondediplo.net/2011-05-03-Un-lobby-tres-conservateur
    - http://jpsueur.blog.lemonde.fr/2012/03/26/presidentielle-la-guerre-des-sondages/

  • [^] # Re: 14%... voire beaucoup plus ;)

    Posté par  . En réponse au journal Mélenchon à 14% d'intentions de vote.... Évalué à 3.

    Je pense pour ma part que Mélenchon est en réalité aux alentours de… 17%.
    (ce qui n'est pas non plus pour me déplaire…)

    En effet, des fuites de la DCRI (qui, elle, a les vrais chiffres, dans la mesure où elle fait un sondage par semaine pour Sarkozy) faisaient état de 13% non pas hier, mais… le 14 février ! - date à laquelle les sondages parus dans les journaux donnaient Mélenchon à 8,5% très exactement, soit 4,5 points en-dessous.

    Visiblement, la consigne était que le Front de Gauche ne dépasse jamais les 10% dans les sondages, et Mélenchon le savait, d'où sa satisfaction extrême lorsque cette barre a été franchie. Auparavant, il avait écrit une note sur son blog intitulée : "Le jour où j'ai fait 9,99% dans les sondages" pendant la période de près de 3 semaines où on l'a maintenu entre 9 et 9,5%, alors qu'au niveau des inscriptions au Parti de Gauche, de la multiplication des Assemblées citoyennes partout en France, du nombre de participants à ces Assemblées, du réveil (enfin !) des jeunes et de l'emballement pour le FdG sur les réseaux sociaux, on voyait bien que ça montait de partout…

    A un moment, il est devenu intenable pour les instituts de sondage de ne pas passer cette barre des 10%, sinon l'écart avec les votes réels aurait été si important qu'ils se décrédibilisaient jusqu'à la fin des temps, lol. Ils l'ont donc franchie, et depuis, comme il n'y a plus de consigne chiffrée, ils font un petit rattrapage…
    D'où cette impression d'un "bond" en quelques jours, alors que la montée a été régulière.

    Ce qui ne veut pas dire qu'actuellement, le chiffre de 14% n'est plus sous-estimé…
    En effet, je ne vois pas très bien comment le FdG pourrait être à 14% aujourd'hui s'il était à 13% le 14 février, et qu'entre temps, il y a eu plusieurs passages télé dont le fameux non-débat avec Le Pen, de nombreuses actions de terrain et surtout… la Bastille.
    (effarant… d'ailleurs, aucun autre candidat n'est capable de mettre 120 000 personnes sur une place - ni même seulement le tiers !)

    J'attends donc avec impatience les prochaines fuites de la DCRI. :D