Journal Nicolas Lehuen et mod_python (droit de réponse)

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15
nov.
2005
Ce journal est en quelque sorte un droit de réponse de Nicolas Lehuen à quelques commentaires d'un autre journal. Si je ne le poste pas en commentaire, c'est parce que le journal en question est déjà presque disparu dans les limbes de l'historique.

En effet, dans un précédent journal [1] qui référencait une interview du Journal du Net [2], on apprenait que ce monsieur était «l'un des rares développeurs habilités à modifier le code source du projet Apache mod_python. »

Olivier Guerrier avait astucieusement relevé [3] que cette personne ne figurait pourtant dans dans la liste des crédits du projet [4], et comme le signalait B-Dash, une cédille en plus, « Ça la fout mal » [5].

Bref, j'avais envoyé un commentaire au Journal du Net concernant cette interview et en faisant valoir la pertinence des remarques d'Olivier Guerrier, commentaire qu'ils ont fait suivre à Nicolas Lehuen, et auquel il a pris la peine de répondre.

* Mon commentaire :
Bonjour, Je réagis à propos de votre interview de Nicolas Lehuen, que vous présentez comme étant l'« un des rares développeurs habilités à modifier le code source du projet Apache mod_python ».

En effet, je suis très surpris, et pour plusieurs raisons. La première, c'est que ce monsieur n'apparait absolument pas dans la liste des contributeurs à ce logiciel (liste disponible ici http://www.modpython.org/live/current/CREDITS ). Vous admettrez que c'est tout de même fâcheux.

Ensuite, ce monsieur semble ne pas connaître réellement le monde du libre (du moins côté développement), ni savoir travailler en équipe, ni s'accomoder de travailler avec des personnes plus compétentes que lui, et ne fait que tirer des généralités de son propre exemple.

C'est très loin d'être une référence du monde du libre, et du coup, l'article en lui-même transpire la mauvaise foi en faveur du logiciel propriétaire, notamment en raison des propos tenus par une personne qui, finalement, ne contribue en rien, ou presque, au « logiciel libre ».

À ce sujet, la moindre recherche sur Google vous montrera que les contributions de ce monsieur sont très très limitées, du moins au logiciel libre. Par contre, les références vers votre article, ou vers The CRM Company ne manqueront pas ! Cordialement.


* La réponse de Nicolas Lehuen :
Bonjour,

La version du fichier CREDITS que vous avez consulté n'est pas la dernière version du fichier, où je figure depuis février 2005 (je participe au projet depuis décembre 2004, mais les aspects administratif de l'Apache Foundation ne m'ont pas permis de commiter avant). Voilà la version la plus récente, l'historique est disponible :
http://svn.apache.org/viewcvs.cgi/httpd/mod_python/trunk/CRE(...)

Vous pouvez également consulter l'historique SVN des commits ou les archives des mailings list mod_python@modpython.org ou python-dev@httpd.apache.org pour juger de ma participation au projet.

En ce qui concerne le reste des remarques, je dois préciser que tout se passe très bien sur le projet mod_python (cela aurait peut-être mérité de figurer dans l'article). Je travaille quotidiennement en équipe, et j'apprécie de travailler avec des personnes plus compétentes que moi, car les complémentarités jouent.

Je n'ai pas plus de préférence en faveur du logiciel propriétaire qu'en faveur du logiciel libre. Comme je l'ai dit dans l'interview, il faut juste remettre chaque chose à sa place et constater que les problème d'organisation et de dialogue sont beaucoup plus difficiles dans le monde du libre. J'avais particulièrement en tête le clash sur le projet Parrot. Mais je ne participerais pas à un projet open source si je n'en voyait pas l'intérêt pour la communauté...

Je suis à votre disposition pour en discuter, il n'est peut-être pas nécessaire de mettre M. Borderie dans la boucle, sauf si cela l'intéresse, bien sûr.

Cordialement,
Nicolas Lehuen


Voilà :-)

[1] https://linuxfr.org/~golum/19937.html
[2] http://developpeur.journaldunet.com/itws/itw-modpython-nicol(...)
[3] https://linuxfr.org/comments/647410.html#647410
[4] http://www.modpython.org/live/current/CREDITS
[5] https://linuxfr.org/comments/647413.html#647413
  • # .

    Posté par  . Évalué à 10.

    Il est quand meme sympa NL parce que ton mail de départ l'accuse à demi mots d'etre un menteur, l'accuse franchement de ne pas savoir bosser en équipe et prétend en plus qu'il a des problemes d'égo puisqu'il n'aime pas bosser avec des types plus compétents que lui.
    Et lui gentiment, il prend le temps de te répondre. De te montrer ton erreur. Il est beaucoup moins agressif que toi et en plus il reste courtois.
    Il aurait plus manqué qu'il s'excuse à ta place, et on aurait entendu comme un air de ♪♬♬♩ ♫♪♬♩
    • [^] # Re: .

      Posté par  . Évalué à 9.

      Notes qu'il a quand même publié son droit de réponse.
      C'est tout notre Cooker ca: acide mais beau joueur
    • [^] # Re: .

      Posté par  . Évalué à 10.

      C'est évidemment plus facile de ne rien dire et d'arriver après la guerre pour critiquer les morts.

      Lorsque j'ai envoyé mon commentaire au Journal du Net, il apparaissait alors que Nicolas Lehuen n'avait apparemment pas contribué à mod_python, alors qu'il était présenté comme étant l'un des rares développeurs habilité à modifier le code de ce logiciel. Effectivement, à cet instant, avec les éléments qui étaient en notre possession (les crédits de la page du projet, tout de même), il y avait de quoi se poser des questions, d'où mon commentaire.

      Le reste de ma prose est directement dépendante du journal auquel elle se réfère, ainsi que de l'état de fait « contrairement à ce qu'il annonce, il n'est visiblement pas contributeur à mod_python : ses propos ne peuvent donc pas être pris au sérieux », et en effet, maintenant qu'il apparaît qu'il était de bonne foi, mes propos apparaissent comme exagérés.

      Il est important de noter que bien que mon commentaire soit à l'origine purement privé, je me suis quand même permis de poster son droit de réponse, en n'omettant pas d'y adjoindre mon commentaire (« acide », comme le souligne golum), en sachant pertinement que ce droit de réponse ne mettrait certainement pas en valeur ma réaction, mais par contre, rétablirait la vérité, chose à mes yeux beaucoup plus importante.

      Je n'ai également pas attendu pour lui répondre et reconnaître mes torts, et comme je le lui ai signifié, je suis bien heureux de m'être trompé sur sa participation au logiciel libre, car ainsi, ses critiques éventuelles ont
      beaucoup plus de force en ce qui me concerne.

      Bref, pipo ou pas, j'estime qu'il était important que ce point soit éclairci ici-même, car cela a été une source d'erreur pour quelques uns d'entre nous, et pour ma part, cela donne de la pertinence à ses critiques.
      • [^] # Re: .

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Et voilà comment avec une pirouette réthorique Cooker retrouve le beau rôle ;-)

        Blague à part, merci pour ces précisions qui méritaient effectivement d'être exposées ici.
      • [^] # Re: .

        Posté par  . Évalué à 2.

        Et vivement qu'on puisse noter les journaux ! En attendant, chapeau pour ton honneteté.
  • # Mon avis

    Posté par  . Évalué à 7.

    C'est moi qui avais posté ce journal espérant provoquer une réflexion sur le sujet plutôt qu'une attaque en règle .

    Je n'avais pas pu m'exprimer avant que le journal ne disparaisse et je remercie Cooker de m'offrir ce droit de réponse.

    Je trouve certains commentaires particulièrement injustes et reflètant l'etat d''esprit de certains qui n'acceptent aucune critique (même constructive) sur le libre.

    Je vais à mon tour donc décortiquer un peu cette interview.

    J'ai trouvé assez pédagogues le classement des licences:
    "liberté sans condition - ou domaine public -, liberté sous condition de citation, liberté sous conditions contagieuses, et non-liberté".

    De même la distiction entre les mode de developpement
    fermé transparent et ouvert.

    Sur la critique du(des) modèle(s) à présent:
    Le fait que débats interminables sur les forums de dev freine l'innovation est tout de même incontestable.
    Le fait qu'un leader charismatique soit quelquefois onligé de trancher
    aussi, la barrière des langues , ... toutes se remarques sont judicieuses

    L'auteur n'a fait que pointer les inconvénients du libre si on, se réfère au critère d'efficacité du mode de développement. Il précise toutefois que les motivations ne sont pas les même (méritocartie) même s'il oublie de montrer certains avantages (liberté par rapport à un editeur,liberté de forker, perrenité) poutrtant il cite quand même la qualité non dictée par la loi du profit.

    Il montre également la récupération du mouvement OpenSource par certains éditeurs qui y retrouvent des developpeurs pour pas chers , même s'il oublie de préciser que certains de ces éditeurs font tout de même cadeau de leur code qui a représenté un investissement non négligeable (Eclipse, OO, Mozilla, ...)
    • [^] # Re: Mon avis

      Posté par  . Évalué à 5.

      Il y aurait plein de choses à dire, mais le temps me manque... juste une remarque toutefois. Je ne trouve pas sa critique particulièrement constructive, déjà parce que les points soulevés ont déjà eu leur lot de publicité, et je ne vois rien de bien nouveau, même pas une tentative d'ébauche de proposition de comment faire pour que ça marche mieux...

      Et sur "Le fait que débats interminables sur les forums de dev freine l'innovation est tout de même incontestable" pour avoir bossé chez un éditeur 100% pur proprio, je peux te garantir que j'ai dans mes archives de mail des fils de discussion pas piqué des vers, et crois moi que tous n'ont pas été clos en 2 coups de cuillières à pots par la hiérarchie... J'en ai vu qui ont bien duré 1an ... La seule différence que j'y vois, c'est que dans un cas c'est public, ça donne une image un peu confuse, mais c'est mieux que la vitrine bien rangé de certains éditeurs proprio, ou le bordel dans l'arrière boutique est tel que jamais tu le verras sur le web.

      Et ne pas croire que l'autorité du chef tout puissant est un remède miracle... parfois c'est lui (ou eux quand ils se succèdent...) qui fou(tent) le bordel...

      Bon finalement ça fera 3 remarques ... et je suis à la bourre :-)
      • [^] # Re: Mon avis

        Posté par  . Évalué à 2.

        Oups, c'est pas clair... "sa critique" == celle de lehuen, dsl
    • [^] # Re: Mon avis

      Posté par  . Évalué à -2.

      Je ne sais pas : je ne vois pas ce que les "problèmes administratifs" de la fondation Apache changent aux appréciations de fond ?

      Tu veux quoi comme débat : un constat comme quoi un mec est pas d'accord avec d'autres mecs ? Par définition, ça arrive tout le temps. Après, on compte et on compare l'intérêt porté par les uns et les autres à deux technos comparables :

      Google : mod-perl : 2.100.00
      Google : mod-python : 293.000

      Donc, ya pas débat.
      • [^] # Re: Mon avis

        Posté par  . Évalué à 2.

        Google : linux : 427.000.000
        Google : windows : 812.000.000

        :-)
        • [^] # Re: Mon avis

          Posté par  . Évalué à 0.

          Rien à redire : le rapport de force entre le logiciel libre et le logiciel propriétaire n'est clairement pas en faveur du libre à ce jour. Donc, quel rapport avec le "débat" initié par ce contributeur ?
  • # Bonjour inconnu,

    Posté par  . Évalué à -10.

    En raison de la plus élémentaire politesse, mais aussi pour donner un peu de crédit à tes interventions anonymes et enfin pour donner, ne serait-ce qu'en apparence, le sentiment que tu as le courage de tes opinions, que tu les assumes:

    ne te viendrait-il pas à l'esprit de prendre, ne seait-ce qu'un pseudo ?

    Te demander de signer, je n'y songe même pas.

    Oleg

    http://linuxfr.org/comments/648639.html#648639
  • # Qu'un seul mot à dire

    Posté par  . Évalué à -10.

    DTC

    kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc,kc


    Le mec , c'est Brice de Nice, le roi de la casse
    • [^] # Re: Qu'un seul mot à dire

      Posté par  . Évalué à -10.

      Oupps, un petit -10 x3 pour faire un -30 ...
      Ce que j'aimerai , c'est voir ecrit:
      "Votre commentaire aura une note de -10"
      Et je ferai une capture,

      Et après quelques mois plus serieux
      "Votre commentaire aura une note de 3"
      Et là, je dirais qui je suis, je donnerai même le taux d'acidité de mon urine
      • [^] # Re: Qu'un seul mot à dire

        Posté par  . Évalué à 9.

        Franchement, savoir qui tu es, ça doit être aussi intéressant que tes comnentaires.
        • [^] # Re: Qu'un seul mot à dire

          Posté par  . Évalué à -10.

          Ah heureux que ça te fasse reagir.....
        • [^] # Re: Qu'un seul mot à dire

          Posté par  . Évalué à -10.

          Tais toi et moinsses moi grande gueule (comme tout les "Libriste")
          A vous lire, vous savez tout sur tout, vous êtes les meileurs, et ceux ne partageant pas votre avis ou n'ayant pas votre "puit de science" ne sont que des sous merdes.
          Vous serez interessant pour une thèse de sociologie...
          Vous vous ghettoisez tous.

          Votre commentaire aura une note de -0.68.
          : Ca avance, ca avance, merci
    • [^] # Re: Qu'un seul mot à dire

      Posté par  . Évalué à 10.

      Finalement, c'est pas mal ce système d'auto-modération.
  • # Merci pour le droit de réponse

    Posté par  . Évalué à 10.

    Tout d'abord merci d'avoir cité ma réponse, cela prouve votre volonté de laisser place au dialogue.

    Comme isydore l'a remarqué sur l'autre post [1], "c'est pas facile de faire une interview sur un sujet émotionnel". En l'occurence M. Borderie (le journaliste) a choisi de mettre en exergue "Trop d'ouverture nuit à l'efficacité", chose que j'ai effectivement peut-être dite en passant (on reconnaît bien le style de phrase café du commerce) mais qui en titre de l'article est pour le moins percutante.

    Avec le sous-titre glorifiant "l'un des rares développeurs...", tout de suite les dents grincent (y compris les miennes). Lors de l'interview, je me suis pas vanté d'être un "rare" développeur, j'ai simplement dit que nous étions actuellement 3 à être autorisé à faire des commits sur le repository Subversion du projet (et une bonne partie de mes commits consiste à intégrer des patchs que la communauté nous propose en m'assurant que la suite de tests unitaires est à jour). Le reste, c'est le choix rédactionnel du journaliste.

    A la relecture de l'article j'ai d'ailleurs demandé à M. Borderie de modifier le titre et le chapeau, mais il se trouve que ce sont précisément les éléments qui ne peuvent être modifié après visa du rédacteur en chef.

    Il faut savoir que l'interview s'est fait en deux phases : une première phase par mail, où j'ai répondu un énorme mail sur le sujet (bien plus que ce qui est cité dans l'article), et une synthèse par téléphone (d'où on été tirée les "meilleures" citations, y compris celle du titre). Ayant plus de temps pour réfléchir à ce que je pouvais dire, j'ai écrit (j'espère) beaucoup moins de bétises dans mon mail que ce que j'ai pu dire au téléphone (notamment je n'ai écrit ayatollah qu'une seule fois :).

    D'où une leçon maintes fois renouvelée (ce n'est pourtant pas la première fois que je parle à un journaliste) : tourner 7 fois sa langue dans sa bouche en interview et faire *très* attention à ce qu'on peut dire... Mais ça fait partie du jeu.

    Mon intention lors de l'interview était juste de remonter les difficultés d'organisation que représente le fait de monter un projet libre ; c'est à mon sens la première difficulté, et les projets qui arrivent à structurer leur communauté forcent le respect (et je le disais dans mon mail). J'ai trouvé hyper intéressant de constater commment certains projets y arrivent, et comment d'autres échouent à créer une communauté dynamique et/ou vont au clash entre plusieurs individus. Je vous encourage à ce sujet la lecture de ce post [2] qui raconte le clash qui a opposé Dan Sugalski à Leo Tötsch sur le projet Parrot (projet d'implémentation de la machine virtuelle de Perl 6).

    Ce qui me passionne dans cette dimension des projets libres, c'est qu'une partie peut être résolue par la technologie : mise en place d'outils de collaboration, en partant des mailings lists et newsgroups, en passant par le projet Sourceforge (révolutionnaire en son temps) et ses homologues, jusqu'au outils collaboratifs à l'extrême (notamment les wikis) que l'on voit se développer en ce moment.

    Cependant, la technologie ne fait pas tout, et on bute assez vite sur des problèmes fondamentaux de la communication et de l'organisation sociale : problèmes de langues, d'ego, de lutte de clans, d'intérêt (ça n'intéresse peut-être pas grand monde d'écrire des logiciels de gestion bancaire et pourtant il en faut...), etc. Et malheureusement, l'histoire prouve que ces problèmes sont difficilement contournables.

    D'où mon opinion : le libre a ses succès, le libre a d'autres objectifs que le privé, le libre est absolument indispensable, mais le libre ne peut se substituer partout au privé. Après, c'est peut-être enfoncer une porte ouverte, à vous de décider.

    Cordialement,
    Nicolas

    [1] https://linuxfr.org/~golum/19937.html
    [2] http://www.sidhe.org/~dan/blog/archives/000435.html
    • [^] # Re: Merci pour le droit de réponse -- qui ne change rien au fond

      Posté par  . Évalué à 8.

      « Mon intention lors de l'interview était juste de remonter les difficultés d'organisation que représente le fait de monter un projet libre ; c'est à mon sens la première difficulté, et les projets qui arrivent à structurer leur communauté forcent le respect (et je le disais dans mon mail). J'ai trouvé hyper intéressant de constater commment certains projets y arrivent, et comment d'autres échouent à créer une communauté dynamique et/ou vont au clash entre plusieurs individus. Je vous encourage à ce sujet la lecture de ce post [2] qui raconte le clash qui a opposé Dan Sugalski à Leo Tötsch sur le projet Parrot (projet d'implémentation de la machine virtuelle de Perl 6). »

      Le problème de fond de votre propos, c'est que vous semblez associer ces questions aux choix de licence. Hors, c'est parfaitement hors-sujet.
      Un projet peut être guidé de manière autoritaire ou laxiste en étant propriétaire tout comme en étant libre.

      La seule différence de fond est le fait que dans le monde propriétaire, les contributeurs sont généralement tous salariés et n'ont habituelle pas de légitimité à contester une certaine autorité.
      Mais là, cet aspect reste en bordure du sujet : rien dans le choix d'une licence libre impose de collaborer avec des non-salariés.


      « le libre a ses succès, le libre a d'autres objectifs que le privé, le libre est absolument indispensable, mais le libre ne peut se substituer partout au privé. »

      Serais-ce une tentative d'ajout de confusion supplémentaire, en associant propriétaire à « privé », et par contrecoup libre à « public », histoire de surfer la vague des thèmes de branlette française habituelle ?

      Il n'y a rien dans une licence qui impose des objectifs. Il n'y a rien qui impose aux logiciels libres et aux logiciels propriétaires d'avoir les même ou de différents objectifs.
      Vous pointez du doigt une question de gestion de projet qui est d'actualité dès lorsqu'existe un projet, peu importe sa nature, et vous en tirez des conclusions sur les choix de licences.

      Ce procédé douteux était bien présent dans votre interview, il est toujours présent dans votre discours.

      Contrairement à pas mal de monde apparemment, votre réponse ne fait que conforter le point de vue que j'avais sur vos déclarations.

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