• # Qui...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    …utilise X pour de l'information aujourd'hui ?

    • [^] # Re: Qui...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Personne, j'imagine. Mais pour de la désinformation (sujet de l'enquête de l'UE), en revanche…

    • [^] # Re: Qui...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Sans doute encore pas mal de gens.

      Si on regarde les chiffres, je ne vois pas une chute incroyable sur les graphs:

      https://www.statista.com/statistics/303681/twitter-users-worldwide/

      Peut être que les gens y vont moins souvent, mais il y a encore du monde, malgré Elon Musk.

      • [^] # Re: Qui...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 19 décembre 2023 à 15:37.

        Il y a aussi le fait que celleux qui produisent l'information l'utilisent
        J'entendais des journalistes se questionner sur le fait que Twitter c'est genre max 15% des gens mais que les journalistes faisaient leur appel à témoins dessus par commodité et que du coup ces 15% ont un poids démesuré rapporté à leur nombre absolu

  • # En lisant le texte du DSA

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Un de mes collègues US semblait croire que l'UE va bloquer X/Twitter suite à l’enquête, ce qui m'a paru quand même assez extrême pour l'UE.

    Donc j'ai été voir exactement ce que dit le DSA, et la réponse est en effet "non, mais".

    L'article 74 parle d'amendes, je ne parle pas assez le jargon pour savoir si ça peut toucher l'entreprise ou directement le PDG (car la, ça serait drôle). Il n'y a pas de suspension mentionné, mais l'article 82 précise que si il n'y a pas d'autres possibilités et que c'est une infraction qui entraîne un préjudice grave, alors la commission peut demander à un état d'utiliser les pouvoirs de l'article 51.

    Et l'article 51 dit en effet qu'en tout dernier recours, si "cette infraction constitue une infraction pénale impliquant une menace pour la vie ou la sécurité des personnes", alors elle peut demander un blocage par l'autorité judiciaire (article 51, point 3.b).

    Mais pour ça, il faut que ça implique une menace pour la vie d'une personne, ce qui me semble quand même une barre assez haute à franchir. De plus, le blocage doit être proportionné, et ça me semble dur de dire qu'un blocage complet d'un site web pour des tweets serait une mesure proportionnée, ça se ferait démonter devant la CJUE ou la CEDH.

    Mais voyons ce que la commission reproche à Twitter (cf le site de la commission ). On a :
    - s'assurer qu'il y a assez de modo, et/ou quelqu'un pour acter sur les demandes de la commission, ou de l'UE en général. Vu que Twitter a pas de souci à suivre les demandes de l'Inde, ça ne devrait pas être trop dur de faire pareil. C'est sans doute difficile de qualifier ça de "menace pour la vie".
    - des manquements sur la lutte contre la désinformation. Pas une menace pour la vie
    - des manquements sur la transparence. Pareil, pas une menace pour la vie.

    Et finalement:
    - le design qui est trompeur, notamment les checkmarks. Pareil, ça va être dur de dire que ç'est un crime pénale qui mets une vie en péril.

    Donc le plus que Twitter puisse avoir normalement, c'est une grosse amende, et potentiellement une astreinte. J'imagine que l'UE peut directement se servir sur le compte de Twitter si besoin, ou sans doute qu'un dirigeant risque une arrestation à un moment (c'est arrivé au directeur de Facebook au Brésil en 2016).

    Mais voila, sans doute pas de blocage. Et comme Thierry Breton va sans doute lâcher son poste d'ici 1 an (car la durée moyenne, c'est 5 ans), je suppose que la personne qui va suivre ne va pas forcément être autant à fond sur le sujet.

    • [^] # Re: En lisant le texte du DSA

      Posté par  . Évalué à 4.

      Alors sans être bloqué par l'UE, Elon peut dans un accès de rage décider de le bloquer de lui même. Après tout, on est des ramassis de gauchos, et qui plus est syndicalisé ;)

      Il y'a une différence notable avec les Indes; c'est que leur demande est plus dans la veine politique du dirigeant, alors que la demande de l'Europe, est bien plus Woke.

      Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.