bva70 a écrit 1 commentaire

  • # Enfer de complexité, pour les pauvres

    Posté par  . En réponse au journal Exigeons des banques, une vraie mise en œuvre de la DSP2 !. Évalué à 4 (+4/-0).

    Bonjour.

    Ayant lu quantité d'articles et d'avis sur forums, je tiens à apporter ma contribution.

    Depuis avril 2025, je ne peux plus gérer mon compte en ligne (donc faire le travail de la banque, et payer, via la formule de service, pour cela), refusant l’application mobile, En effet, j’ai chassé Microsoft de mon ordinateur voici cinq ans, ce n’est pas pour transmettre mes données bancaires à Google via Android.

    N’ayant pas anticipé ce changement annoncé, car attendant d’avoir le temps de m’occuper de cela, j’ai pris l’habitude de récupérer des extraits de compte au D.A.B..

    La demande était la suivante : pas d’application mobile, droit au découvert (même de petit montant car au chômage), carte bancaire virtuelle éphémère.

    Fin mai 2025, j’ai commencé à chercher un autrement établissement bancaire ainsi que les alternatives matérielles. Découvrant ainsi que les documents réglementaires (compte de dépôt, carte bancaire, notice VISA, gestion en ligne, carte virtuelle éphémère ou e-carte, tarifs, etc.) pèsent près d’une centaine de pages, à lire. Beurk.

    J’ai donc visité une agence par réseau que voici, à Valence : crédit mutuel Dauphiné-Vivarais, crédit industriel et commercial, banque postale, B.N.P.-Paribas, crédit agricole sud-Rhône-Alpes, crédit coopératif.

    • Crédit mutuel : boîtier Digipasse, payant. À mon ultime question, la plante verte de l’accueil de Valence (agence Hugo) m’a rétorqué avoir la réponse mais refusé de la dire, me renvoyant à la caisse où se trouve mon compte (médaille de la bêtise).

    • Banque Postale : application obligatoire.

    • B.N.P. : pareil.

    • C.I.C. (même groupe que C.M.) : boîtier Digipasse, payant. Pas au courant du rapport 2023 de l’observatoire des moyens de paiement : au moins une alternative gratuite).

    • Caisse d’épargne : au premier passage en agence, application obligatoire. Pas au second (où je me suis rendu avec deux pages imprimées du site, prouvant que l’alternative gratuite existait), où je reçois l’adresse de courriel de Xavier Debard, directeur. À l’exposé écrit de ma requête, il oppose un refus, sans explication, puis fait le mort.

    • Crédit coopératif : toute solution autre que l’application va disparaître, l’enjeu de l’obsolescence programmée n’existe pas puisque les iphones 6 et 7 sont tout juste devenus inutilisables pour l’application. Manifestement, l’ultra-numérisation forcée n’est pas incompatible avec les objectifs sociétaux, sociaux et écologiques, malgré le bilan-carbone forcément négatif et croissant. Quant à l’atteinte à la vie privée par le téléphone mobile, là, pas de réponse. Comme pour la fracture numérique.

    • Crédit agricole sud-Rhône-Alpes : là, impossible de se procurer les documents contractuels, sur le site ou en agence. La conseillère a tenté de me faire croire que les documents de l’Île de France étaient les bons. Puis, après de longues recherches à son goût, agacée de ne pas trouver, elle a tenté de me faire croire que la brochure tarifaire ou les extraits des conditions bancaires étaient conformes à ma demande. Si elle savait pas, qu’elle me communique les coordonnées de quelqu’un pouvant répondre. Ce fut le numéro fixe du siège, dont aucun des choix (1, 2, 3) ne permettait de se renseigner.

    Quant aux banques en ligne, si elles sont plus économiques, c’est qu’elles imposent très souvent l’application mobile et refusent souvent le découvert, à moins d’un revenu au moins salarié à plein temps, voire bien plus avec Fortunéo (d’où le nom).

    D’après l’antenne locale de la banque de France (sa guichetière de jour, probablement pas au fait précis des textes), ce ne sont que des préconisations, les banques sont libres de leur choix.

    Cordialement.