• # Perso, j'y vois plus très clair

    Posté par  . Évalué à -4 (+0/-5).

    • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

      Posté par  . Évalué à 10 (+9/-0).

      Parmi nos références récentes : April, Bayer, Castorama, EDF, M6, Microsoft, Renault, Truffaut…

      https://fr.linkedin.com/pulse/futura-sciences-devient-futura-un-nouveau-m%C3%A9dia-de-d%C3%A9cryptage-josse

      Certes ça date mais vu que l'autrice de l'article ne semble pas spécialisée sur le sujet, ça fleure bon l'article rédigé par un tiers.

      • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8 (+5/-0).

        Futura est devenu très mauvais et très décevant.

        Cela dit, on peut ne pas être spécialisé sur un sujet mais pondre un bon papier dessus, ça prend du temps c'est tout.

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

          Posté par  . Évalué à 10 (+12/-0).

          Bah c'est pas le cas ici. C'est au contraire un bel article de lobbying en règle: une petite attaque ad hominem pour commencer, puis on retourne le doute scientifique en argument, puis on balaie le principe de précaution et on termine par l'impératif économique (sans arguments ou sources d'ailleurs).

          Franchement cet article est super dans le sens que c'est un cas d'école.

      • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-0).

        Ces liens directs avec l’industrie, c’est précisément ce qui semble le plus à même de justifier l’inquiétude du public à l’égard des grands médias et des agences de régulations sanitaires. J’ai un peu honte de recommander un lien YouTube, mais celui donné ici explique bien la problématique dans le cas de la loi du plomb.

        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

        • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7 (+5/-0). Dernière modification le 23 juillet 2025 à 22:15.

          moui, à écouter ce mercredi midi la ministre de l'agriculture et le sinistre de l'intérieur (mais qu'est-ce qu'il fout là ?) rien de nouveau tout va bien, on est bien (sur un air connu) genre :

          • « tout est justifié par des études scientifiques d'organismes reconnus » comme l'AFSSA => ça ne dit rien de la toxicité du produit lors de son utilisation ?
          • « vous croyez que nos collègues européens ne prendraient pas en compte la santé de leurs agriculteurs ? » => pas d'argument ?
          • « l'agriculture intensive en France est déterminante pour produire suffisamment et les conditions ne sont pas les mêmes que dans certains pays » => on ne saura pas quels pays et ça limite fourché sur la ferme des 1000 vachesn sachant que pire ailleurs ne justifie pas que mieux pour nous
          • et ça continue à l'envi sans réel argument factuel (de mon point de vue), du politique quoi…

          bon, je reformule tel que je l'ai entendu… suite au conseil des ministres de ce matin.

          de toute façon c'est plié :

          • au mieux le conseil constitutionnel va se prononcer sur la constitutionnalité de la loi, pas sur son contenu
          • le président, bin il va promulguer vu que c'est son rôle et que les parlementaires ont voté en leur âme et conscience : résultat pas de ré-étude non plus du contenu
          • au pire mieux, les décrets d'application vont être publiés tardivement, mais bon, difficile d'aller à 180° de la loi pour autant…

          c'était avant le vote de la loi qu'il fallait passer, pour avoir une chance que son contenu soit revu…

          • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 9 (+6/-0).

            c'était avant le vote de la loi qu'il fallait passer, pour avoir une chance que son contenu soit revu…

            pourquoi ne pas l'avoir fait toi-même puisque tu es si malin ?

            L'un des nombreux soucis que pose cette loi c'est aussi le fait qu'elle a été expédiée.

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

              Posté par  . Évalué à 9 (+7/-0).

              L'un des nombreux soucis que pose cette loi c'est aussi le fait qu'elle a été expédiée.

              C'est pire que ça : les parlementaires se sont octroyé leur propre 49.3 pour empêcher la discussion d'un projet et la possibilité de l'amender article par article. Et c'est pire que le 49.3 parce que cette possibilité n'a pas valeur constitutionnelle contrairement au 49.3, elle relève seulement du règlement de l'assemblée (pas voté par les citoyens), de sorte que le conseil constitutionnel ne peut pas censurer la loi en arguant que la proposition de loi n'a pas été discutée à l'AN.
              La prochaine fois que les députés qui ont voté la loi Duplomb protesteront contre un prétendu déni de démocratie lors de l'utilisation du 49.3, on pourra les mettre face à leur hypocrisie.

              • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1 (+1/-3).

                C'est pire que ça : les parlementaires se sont octroyé leur propre 49.3 pour empêcher la discussion d'un projet et la possibilité de l'amender article par article. Et c'est pire que le 49.3 parce que cette possibilité n'a pas valeur constitutionnelle contrairement au 49.3, elle relève seulement du règlement de l'assemblée (pas voté par les citoyens)

                Mais les députés et sénateurs ont été élus.

                Le texte a été par ailleurs discuté et amendé côté Sénat avec possibilité de correction en commission mixte paritaire (donc avec des députés reflétant la composition de l'AN).

                Comparer cela au 49.3 me paraît vraiment maladroit.

                de sorte que le conseil constitutionnel ne peut pas censurer la loi en arguant que la proposition de loi n'a pas été discutée à l'AN.

                Je ne vois pas en quoi le Conseil Constitutionnel ne pourrait pas intervenir sur un tel texte. Tu as une source à ce sujet ?

                Je ne suis pas fan du texte, ni même de la manière de le faire passer, mais il ne faut pas non plus aller au delà de ce qui a été fait dans la critique.

                • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5 (+3/-0). Dernière modification le 24 juillet 2025 à 22:02.

                  Je ne vois pas en quoi le Conseil Constitutionnel ne pourrait pas intervenir sur un tel texte. Tu as une source à ce sujet ?

                  ah mais il peut intervenir sur la loi : dire s'il est constitutionnelle ou anticonstitutionnelle, pas sur son contenu en tant que tel :/

                  cf. définition du rôle sur Conseil_constitutionnel_(France)

                  c'était avant le vote par les parlementaires qu'il fallait pouvoir modifier son contenu, mais vu qu'elle a été visiblement passée au forceps… bin c'est compromis àmha.

                  • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+0/-0).

                    Je connais le rôle du Conseil Constitutionnel.

                    Ce que je souligne c'est que je ne vois pas en quoi le mode de passage ici change quoique soit dans ses possibilités de censurer ou non le texte.

                    • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                      Posté par  . Évalué à 8 (+6/-0).

                      L'un des recours contre le texte porte sur les conditions dans lesquelles le texte a été adopté. Ce recours là sera très probablement rejeté par le conseil constitutionnel, car la procédure relève du règlement de l'assemblée qui est hors du champ de la constitution.
                      Ma source : https://www.maire-info.com/article.asp?param=29913

                      Je maintiens ma comparaison avec le 49.3 car, comme le 49.3, cette procédure permet de forcer l'adoption d'un texte sans débat et par un vote bloqué. C'est tout le texte ou rien du tout.
                      S'il y a avait eu discussion à l'AN, il est bien possible que la réintroduction de l'acétamipride aurait été supprimée par amendement. C'est bien pour empêcher cette discussion que cette procédure à la 49.3 a été utilisée.

                      • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-2).

                        L'un des recours contre le texte porte sur les conditions dans lesquelles le texte a été adopté. Ce recours là sera très probablement rejeté par le conseil constitutionnel, car la procédure relève du règlement de l'assemblée qui est hors du champ de la constitution.

                        Oui mais du coup, je ne vois pas le problème en fait. Ce n'est pas forcément son rôle de gérer ça effectivement et ce n'est pas forcément pertinent.

                        Est-ce que la Constitution a été respectée en terme de procédure ? À priori oui (sinon le Conseil Constitutionnel pourrait le dire), reste à voir si la loi est compatible sur le fond et elle pourra se prononcer sur la question. Ce qui est essentiel.

                        Car de toute façon si la loi été passée par l'AN de manière plus habituelle, la Conseil Constitutionnel n'aurait rien dit de plus à ce sujet non plus. Donc oui je ne comprends pas l'argument.

                        Je maintiens ma comparaison avec le 49.3 car, comme le 49.3, cette procédure permet de forcer l'adoption d'un texte sans débat et par un vote bloqué. C'est tout le texte ou rien du tout.

                        Sauf que le débat a eu lieu, mais au niveau du Sénat.
                        Même si l'AN a un rôle plus important que le Sénat et a une composition un peu différente, ce n'est pas exactement la même chose que quand c'est de l'émanation seulement du gouvernement comme lors d'un 49.3.

                        • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5 (+3/-0). Dernière modification le 25 juillet 2025 à 01:30.

                          oublie cette histoire de 49.3, ce n'en est effectivement pas un — même si la démarche est similaire (mais sans les conséquences de dissolution…)

                          le point à retenir dans le lien donné par Jean-Baptiste< c'est

                          Il n’y a donc aucune chance que cette pétition, quel que soit le nombre de signatures qu’elle récolte, aboutisse directement au réexamen du texte.

                          vala, plié, circulez, ya rien à voir et basta cosi :/

                        • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                          Posté par  . Évalué à 7 (+5/-0).

                          J'y connais rien mais le fait que les députés aient voter contre pour empêcher les débats sur le texte me paraît être une manœuvre non sincère. J'ai aucune idée si cela peut se traduire par un non respect de la Constitution, mais en pratique ça l'est: l'opposition a été empêchée de présenter des amendements, ça serait gênant que ça passe.

                          C'est un 49.3 illimité, sans contrepartie.

                • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

                  Posté par  . Évalué à 6 (+6/-2).

                  Mais les députés et sénateurs ont été élus

                  Les décisionnaires politiques ne sont élu.e.s pour nuire à la santé des gens et même provoquer leur mort, et ce en toute connaissance de cause puisqu'ils ont été informés des risques graves bien avant le vote final. Cette affaire de pesticides rappelle d'autres scandales, celui de "la vache folle" ainsi que ceux de l'amiante et du sang contaminé, affaires d'empoisonnement qui ont donné lieu à des poursuites judiciaires contre les politiques responsables.

                  "Lundi 5 mai 2025. Alors que la proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb doit être soumise au vote de l’Assemblée nationale fin mai 2025, une lettre ouverte signée par 1279 médecins, chercheurs et scientifiques est adressée aux ministères de tutelle de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire).
                  Les signataires rappellent que les impacts des pesticides sur la santé et les écosystèmes sont largement documentés par des études scientifiques, notamment celles de l’INSERM (2021) et de l’INRAE (2022). Pourtant, les procédures d’évaluation des pesticides restent dépendantes des données fournies par les industriels, sans contre-expertise suffisante. Les effets cocktails des formulations commerciales et leur toxicité chronique ne sont pas suffisamment étudiés, malgré les exigences du règlement européen 1107/2009.
                  La proposition de loi Duplomb aggraverait cette situation, si elle était votée, en affaiblissant le rôle de l’ANSES au profit d’un « Conseil d’orientation pour la protection des cultures », dominé par des représentants de l’industrie et des syndicats agricoles.
                  "
                  https://www.medecinsdumonde.org/press_release/medecins-et-scientifiques-alertent-sur-les-dangers-de-la-proposition-de-loi-duplomb-et-demandent-un-renforcement-de-lexpertise-independante-sur-les-pesticides/

    • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

      Posté par  . Évalué à 10 (+12/-0).

      Le pesticide n'est pas nocif (on ce demande bien à quoi il sert), c'est un peu comme les bombes qui ne tuent que les militaires mais pas les civils.
      Il ne détruit pas la biodiversité, c'est de la biodiversité sélective, que les méchants insectes, pas les gentils.
      Mais malgré le fait que le produit soit complètement inoffensif on ne l'utilisera qu'exceptionnellement quand il n'y a aucune alternative et tout en cherchant des alternatives. Pourquoi s'embêter s'il est si inoffensif ?
      Une fois creusé on s’aperçoit qu'il n'est finalement pas toxique dès le lendemain, comme si on fumait 50 paquet de cigarettes et qu'on regarde si le lendemain on n'a pas un cancer. Non tout va bien.
      Tout le monde a pu constater qu'en mettant un diffuseur anti-moustique dans sa maison en été on n'avait pas le cancer à l’automne et que les oiseaux dans le jardin continuaient à y faire leur nid. Si c'est pas une preuve d’innocuité ça ! (et d'ailleurs il y a toujours autant de moustique et rien ne vaut une moustiquaire aux fenêtres).
      Et pour les puces des chiens, inutile d'aller chercher un collier anti-puce avec des morceaux de la molécule miracle, il n'y en a pas.

    • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

      Posté par  . Évalué à 5 (+3/-0).

      Il faut bien distinguer le risque d'un pesticide sur les consommateurs, sur les utilisateurs, et sur l'environnement.

      L'article a raison d'indiquer que le risque de l'acétamipride sur le consommateur est faible, voire très faible. Il semble également assez faible pour les agriculteurs et leur voisinage, hormis en cas de gros accident.

      C'est le risque environnemental qui est important et qui a justifié l'interdiction globale des néonicotinoïdes. Là, on a bien repéré sa persistance dans les milieux (sol, eaux). Les risques sont bien identifiés et les preuves sont solides.

      Par ailleurs, attention à ne pas confondre les avis des agences réglementaires comme l'ANSES ou l'EFSA avec les avis des organismes scientifiques comme l'INSERM ou, dans d'autres contexte, le CIRC. Les agences réglementaires ne représentent pas la science, elles représentent la loi.

      • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-1).

        « L'article a raison d'indiquer que le risque de l'acétamipride sur le consommateur est faible, voire très faible. Il semble également assez faible pour les agriculteurs et leur voisinage, hormis en cas de gros accident. »

        Même à dose très réglementaire, ce n'est même pas certain. Effet cocktail[*]… Non ?

        [*] Un effet si important/négligeable que depuis quelques années les hamburgers servis en France ne contiendraient plus qu'une petite dizaine d'ingrédients quand ils en comptent plutôt quatre en Suisse par exemple. À l'instar de l'essentiel des produits en rayons. Vertu de l'industrie, ou corruption du législateur ? Tout ceux qui lisaient les petits caractères sur les produits alimentaires dans les années 80 ont probablement la réponse.

        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

        Posté par  . Évalué à 3 (+2/-0).

        j'ai lu quelque part (pas mémorisé la source) que ce pesticide de la famille des néonicotinoïdes se dégradait en 4 jours dans l'environnement, l'article continuait en disant qu'il n'y avait pas (encore) d'étude sur les composants résultant de cette dégradation

        Envoyé depuis mon Archlinux

        • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

          Posté par  . Évalué à 7 (+5/-0). Dernière modification le 25 juillet 2025 à 15:14.

          La persistance de 4 à 7 jours correspond à ce qui a été mesuré dans des conditions de laboratoires, idéales en terme d'aération, d'activité microbiotique, de pH, de température et de luminosité, entre autres. Ce sont des études qui sont faites pour obtenir l'autorisation de mise sur le marché (AMM). Elles respectent les [Bonnes pratiques de laboratoire]] (BPL) et la réglementation, mais ne correspondent pas souvent à la réalité.

          Les études dans des conditions plus réalistes sont plus complexes à réaliser. C'est pourquoi il est souvent trop coûteux de les faire en conformité avec les BPL. D'autant plus qu'elles ne sont pas exigées pour l'AMM, donc les industriels s'en passent et les laboratoires indépendants ont peu d'intérêt à les réaliser. Résultat : les agences règlementaires ne retiennent que les études BPL et donnent leur avis sans prendre en compte ce qui se passe dans des conditions réalistes.

          C'est pourtant bien dans ces études que l'on peut prendre en compte la complexité et la diversité des écosystèmes, les effets cumulatifs des expositions répétées, les effets cocktail, ou l'activité biochimique en milieu dégradé.

          Pourtant, l'EFSA recense effectivement des demi-vies supérieures à quelques semaines (ici, par exemple)

          Les métabolites de l'acétamipride, comme l'IM-1-2 ou l'ACE-AM sont encore assez mal connus, mais des études montrent quand même leur toxicité environnementale. Là aussi, la réglementation est imparfaite, en n'exigeant pas toujours leur évaluation.

    • [^] # Re: Perso, j'y vois plus très clair

      Posté par  . Évalué à 7 (+5/-0).

      La conclusion de cet article est affligeante.

      "C'est pas si dangereux que ça, regardez, le tabac".

      Comme d'hab, balancer une connerie rend dix seconde et la démentir prend un jour.

      Comme je n'ai pas un jour à leur consacrer, j'invite la rédaction de ce torchon à siroter un bon verre de acétamipride et de se fumer une bonne clope, accompagnée de tous celeux qui pensent que c'est pas grave de pourrir notre environnement pour gagner plus de pognon. Car c'est bien ça qu'il s'agit.

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