croux a écrit 143 commentaires

  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    Si demain, tout le monde se met à profiter du travail de quelques-un, c'est la mort lente de la philosophie et tout le monde y perdra.

    Il ne faut pas être pessimiste à ce point. Il existe à mon sens quelque chose de plus fort que le logiciel libre, c'est le domaine public, et ça existe depuis plus longtemps que la GPL.

    J'ai bien parlé de la GPL, non ? Il s'agit de logiciels libres sous GPL.

    Désolé j'avais mal compris ta phrase originale: L'intérêt du logiciel libre réside dans le partage.. Elle me semblait parler de logiciel libre sans distinction, d'autant plus que dans les précédents messages tu faisais référence entre autre à Apache, alors que ce dernier n'est pas sous GPL v2...

    elle (Free) n'a pas à contrôler le contenu de ce qui passe sur son réseau
    Ceci est faux depuis la LCEN où il peut être simplement demandé à Free de faire le nécessaire pour « retirer » le contenu illicite.

    Comme je le disais, puisqu'il était question de P2P à ce moment là, Free n'a pas à contrôler ce qui passe (transite) sur son réseau, le faire serait porter atteinte à la vie privée et dans certains cas au secret de la correspondance. Ce qu'elle a par contre sur ses serveurs est une autre histoire, mais ce n'est plus en rapport avec la box ni la GPL.

    C'est à double-tranchant car tu restreins également le nombre de personnes capables d'auditer ton code.

    La sécurité se construit avec beaucoup de temps et d'efforts, tandis qu'elle peut se perdre d'un claquement de doigts...

    les constructeurs de chipsets wifi ne s'appuient que sur l'API de Linux pour écrire leurs pilotes, fussent-ils propriétaires. Ils ne modifient pas le code source de Linux pour ce faire.

    Non, il n'y a pas d'API générique capable de faire fonctionner toutes les cartes wifi sous Linux (afin de permettre le mode Master par exemple il a bien fallu développer des modules spécifiques pour ces cartes Wifi, même chose pour le WPA). Il ne faut pas oublier aussi que la nouvelle pile wifi (Devicescape) pour linux, était propriétaire avant ça.

    Mais peu importe la taille des modifications, le principe reste le même : un logiciel libre distribué sous GPL doit voir ses versions modifiées également distribuées (au moins aux utilisateurs/clients) de la même façon : avec le code source.

    Encore faut-il qu'il y ait bien "distribution", tout tourne autour de cette question.

    Sinon, il y a des cas où cela n'a pas à être fait: quand le créateur du logiciel est le seul développeur il a tout à fait le droit de créer une nouvelle version de son logiciel pour le distribuer sous forme binaire sans avoir à en rendre public le code source pour autant (je parle du code modifié, le code original est lui bien public). Je connais deux logiciels qui s'affichent comme étant sous GPL et qui pourtant sont dans ce cas là. Où est alors la liberté de l'utilisateur ?

    Mais bon, là encore, je vois mal comment un pilote TNT peut mettre à mal la sécurité du réseau de Free.

    Si le pilote TNT sert aussi au décodage des flux video sur IP (et pas uniquement ceux hertziens) alors un bug dans ce pilote pourrait très bien être exploité pour créer un déni de service sur la video...
    Il y a quelques années un ping (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ping_of_death) arrivait bien à bloquer totalement certains micro-ordinateurs alors...
    J'imagine ce que cela pourrait avoir comme effet pour Free (perte de clientèle, image de marque au plus bas...).
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    Prétenderais-tu qu'un boitier qui n'est relié qu'au téléviseur puisse détériorer les données situés sur le PC du client ?

    Non mais que cela puisse causer des problèmes au téléviseur, oui. De l'électronique asservie à du logiciel qui peut endommager le matériel, ça existe.

    Si demain, tout le monde se met à profiter du travail de quelques-un, c'est la mort lente de la philosophie et tout le monde y perdra.

    Non, la licence BSD , qui est une licence libre, permet ça, et elle existe depuis longtemps.

    S'il l'emploie à des intentions malveillantes, Free peut légalement se retourner contre lui.

    Pas sûr, en tant que prestataire elle n'a pas à contrôler le contenu de ce qui passe sur son réseau. Elle ne peut se retourner contre le client que si elle apporte la preuve qu'elle a subit un dommage. Un peu à l'image de La Poste où il revient aux Douanes d'agir...

    Le fait que le code soit binaire n'empêchera pas une personne de passer outre et de, finalement, trouver une faille et de l'exploiter sans que Free ne le sache. Dans le cas où le code est ouvert, « n'importe qui » peut lire le code et trouver les failles, dans un sens comme dans l'autre.

    Il y a plus de personnes capables de pouvoir lire un code source que de pouvoir désassembler un code binaire qui aura au préalable été récupéré en démontant la box. Restreindre le nombre d'attaquants potentiels ça a pour effet d'augmenter la sécurité.

    Dans le cas contraire, ça revient à devoir faire une confiance aveugle en l'éditeur du logiciel.

    Ce n'est pas non plus parce qu'il y a du logiciel libre dans une box, qu'il ne peut pas y avoir en plus du logiciel propriétaire. C'est d'ailleurs souvent le cas si l'on songe aux pilotes de cartes wifi par exemple. On est dans ce cas obligé de faire confiance aveuglément aux concepteurs...

    J'ai du mal à croire que la spécifité de Free tienne en « quasiment peu » de modifications au sein d'iptables ou busybox.

    Ce qui est en jeu c'est la publication de l'intégralité du code source sous GPL employé dans la box, pas uniquement ces deux parties... Cela peut couvrir les pilotes pour la téléphonie sur IP (interface logiciel-matériel, algorithmes, ...), pour la prise en charge du décodeur TNT intégré ou bien celle du Wifi...
    sachant que certaines parties sont peut être propriétaires et que Free s'est peut être engagée contractuellement à ne pas dévoiler certains éléments...

    Je pense vraiment que la question de la sécurité n'est qu'un prétexte pour ne pas diffuser un produit qui apporte (?) de la valeur ajoutée pour et selon Free par rapport à ses concurrents.

    Je ne prétends pas dire que le problème se résume à une question de sécurité, j'ai abordé dans les messages précédents d'autres facteurs susceptibles d'expliquer le comportement de Free, même s'il peut paraitre regrettable.
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    Alors pourquoi est-ce que tant de personnes ont confiance en des logiciels libres comme Apache ou Linux s'il suffisait de lire le code source pour y trouver des failles de sécurité ?

    Je ne dis pas que ça suffit mais que cela facilite grandement la découverte de failles. Un exemple: un strcpy(), potentiellement capable de causer un dépassement de tampon, se trouve immédiatement dans un code source en C, par contre dans un code binaire c'est une autre histoire...
    Maintenant, comme tu le dis c'est une histoire de "confiance", et cela n'est pas forcément en corrélation avec la sécurité. Si on prend linux (le noyau) peut-on le juger sûr alors qu'il est en perpétuel évolution: à chaque nouvelle version on corrige des trous de sécurité tout en rajoutant de nouvelles fonctionnalités susceptibles de contenir elles mêmes d'autre trous, que deviennent alors les anciennes versions ?
    Il existe bien certains mainteneurs pour la branche 2.6.16.x mais quid de la 2.6.17 ? Peut-on dire que cette dernière version est sûre (si les trous de sécu n'ont été corrigés que dans la 2.6.18 et les suivantes) ? Donc même si linux n'est pas sûr aux yeux de certains cela n'empêche pas d'avoir confiance :-)

    Tu noteras qu'on en trouve tous les jours d'ailleurs mais au moins, nous ne sommes pas dépendant d'une entité commerciale pour avoir des correctifs par rapport à ces failles.

    Non mais nous sommes dépendant des programmeurs de ces logiciels libres, et de leur mainteneur, car tout le monde ne sait pas programmer...
    Un des gros problème que rencontre le logiciel libre c'est la durée de vie des projets. Hormis un certains nombres de logiciels bien établis, beaucoup de logiciels ne sont pas maintenus, et certaines failles ne sont jamais comblées. Et quand bien même certaines le seraient, ce sont parfois les "packagers" qui ne répercutent pas les patchs de sécurité.

    Pour autant, le décodeur n'est pas en mesure de compromettre ni le matériel, ni les logiciels et encore moins les données du client.

    Comme tu le dis on n'en sait rien.

    Peut-on en dire autant d'une freebox dont une faille de sécurité pourrait être utilisée à des fins malveillantes et ne serait pas révélée au grand public parce que la direction de Free la censure ?

    On ne le saura pas davantage pour une box: la présence d'un logiciel correct n'assure en rien que le matériel ne causera pas de soucis.
    Au sujet des failles, il faut voir à quel niveau elles peuvent se situer, mais quoi qu'il en soit la direction de Free a toute latitude pour aborder ou non ces sujets là, il n'y a qu'à se souvenir de ce que certains de ses clients ont subi avec le P2P il y a quelques temps sachant que Free n'a jamais reconnu avoir mis en place un quelconque bridage...

    Investissement qui aurait été bien plus lourd si Free n'avait pas tiré partie de logiciels libres comme Busybox ou iptables pour ne citer que ceux dont les auteurs réclament les (quasiment peu de) modifications apportées.

    Investissement qui aurait été bien moindre si Free avait pu copier directement le travail d'adaptation d'un autre FAI...

    Si la sécurité de Free se trouve fragilisée par si peu de code, c'est qu'ils ont un gros problème d'architecture.

    Quelle société prendrait le risque de divulguer à la concurrence ou aux pirates le coeur de son métier ? Si elle n'a pas à la faire (ce que dira un juge) rien ne l'y oblige, et elle aurait tort de s'en priver, vu les risques potentiels accrus. Quoi qu'on en dise le secret est une protection.
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    Je pensais qu'il n'y avait que Free qui pouvait exploiter son réseau ?...

    Oui, mais encore une fois je parle d'une société qui concurrencerait Free en tant que nouveau FAI, qui aurait son propre réseau mais à moindre cout...

    Et que dirait une certaine entreprise qui a dû « libérer » son réseau à la concurrence sous prétexte de monopole et qui a permis l'émergence, entre autres, de Free ? Que Free n'a pas eu à investir autant qu'elle pour exploiter cette infrastructure.

    Elle dirait qu'elle fait payer Free pour l'accès et l'entretien du réseau. Réseau qu'elle a développé alors qu'elle était une entreprise d'Etat...

      Non, mais ça ralenti fortement. La sécurité, ça ne consiste pas à stopper l'adversaire,
      mais à le ralentir suffisamment pour que la menace qu'il représente soit minimisée et gérable.
    On est d'accord sur le principe mais ce n'est pas une garantie fiable.


    Peut-on parler de garantie "fiable" ou de garantie tout court en matière de sécurité... Une démarche consiste pourtant à établir des niveaux ou des couches de protection, et celle-là en est une. Maintenant quand bien même elle ne résout pas le problème elle a une portée effective, car divulguer un code source, peut parfois être équivalent à se tirer une balle dans le pied: que ce soit pour des raisons d'algorithmes mal implémentés ou l'inscription en dur de clefs secrètes (même si ça n'est pas à faire, il n'y a parfois pas d'autres moyens).
    Faut-il se demander pourquoi la célèbre chaine cryptée ne rend pas public les spécifications complètes de son décodeur et de sa clef ?

    - c'est uniquement pour « se préserver » de la concurrence.
    Comme si cela avait empêché la concurrence en question de développer ses propres solutions, laissant Free dans sa niche d'origine : les utilisateurs avertis.


    Tu déformes mes propos, je ne fais qu'avancer des explications qui me semblent plausibles et légitimes.
    Comme de nombreux FAI, Free fourni avec l'abonnement une box. Celle-ci a nécessité (et cela continue) un certain investissement en recherche et développement, aussi bien matériel que logiciel. Et si un juge statue que cette dernière partie doit être rendue public alors d'autres FAI (présents et futurs) pourront l'utiliser en investissant beaucoup moins, ce qui peut leur donner un avantage.
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 2.

    Mon point de vue est que « et/ou » est une horreur et qu’il y a largement assez d’alternatives en français pour désambiguïser les situations qui en auraient besoin.

    Il n'a été ici fait référence aux "et", "ou", "et/ou" que dans un but de clarté, car le texte de référence (la licence GPL) est en anglais; c'est d'ailleurs sur cette version qu'un juge devra statuer.

    Maintenant je suis tout à fait de ton avis, la langue anglaise au même titre que la langue française, est suffisamment riche pour lever toute ambigüité. On peut simplement regretter que cela n'ait pas été mis en ½uvre dans la licence elle même...
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    Pourtant, ça n'empêche nullement les failles de sécurité d'exister ni d'être publiées et encore moins d'être exploitées.


    Je n'ai jamais prétendu le contraire, je dis simplement que la publication du code source facilite la découverte de faille.

    À quoi bon puisqu'elle ne peut « être vendue » et qu'il est nécessaire d'avoir un abonnement chez Free pour pouvoir s'en servir


    Ce n'est pas de cette situation dont je parlais, mais de celle facilitant l'apparition d'une nouvelle société concurrente de Free, qui n'aurait pas à investir autant que Free en développement interne puisqu'elle profiterait de celle de Free.

    Ce n'est pas parce qu'on n'a pas accès aux sources que cela est impossible et que ça prenne des années à quelqu'un de motivé (ou embauché par un concurrent sans scrupules).


    Non, mais ça ralenti fortement. La sécurité, ça ne consiste pas à stopper l'adversaire, mais à le ralentir suffisamment pour que la menace qu'il représente soit minimisée et gérable.

    De plus, si on se place dans la situation où Free n'a pas à rendre public le code source, alors celui-ci se trouve de-facto protégé par la loi et ne peut donc être copié par un concurrent sans que celui-ci ne s'expose à la justice...
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    L’affreux « et/ou » est prétendument là pour lever une ambiguïté avec le « ou » : ce dernier aurait, paraît-il, la fâcheuse tendance a pouvoir être compris comme exclusif (soit une alternative, soit l’autre, mais pas les deux), le « et/ou » serait alors un ou inclusif (soit l’une, soit l’autre, soit les deux).

    Donc dans ce cas le "et" du "et/ou" fait référence à la simultanéité des deux conditions (celle qui précède et celle qui suit).
    On en revient alors au même problème dans le cas de deux conditions:
     * le "et" pour l'inclusion (les deux conditions à satisfaire)
     * le "et/ou" pour la réunion, (au moins une condition à satisfaire)
     * le "ou" pour la disjonction exclusive (une seule et unique condition à satisfaire)
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    ??
    Dans le premier cas, si les juges interpretent la GPL differemment des auteurs de la GPL, alors c'est bien un moyen de contourner la GPL..


    Non, ce sera simplement le signe que les auteurs n'auront pas su traduire, avec suffisamment de précisions, leurs intentions dans la rédaction de la licence GPL, au regard du droit français.
    Quand ensuite un programmeur choisi de mettre son logiciel sous licence GPL, il ne doit pas se baser sur les intentions des auteurs de la GPL, mais sur son contenu précis; sachant que rien ne l'empêche de rajouter des clauses s'il l'a trouve insuffisante ou incomplète...
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 0.

    Si c'était le cas, ils se seraient sans doute déjà réfugiés derrière une telle argumentation, ne crois-tu pas ? Au contraire, ils persistent à prétendre qu'ils ne distribuent pas de logiciels libres sous GPL modifiés par leurs soins avec leurs freebox.

    C'est peut être pour éviter de créer une suspicion de faiblesse chez les utilisateurs et chez les actionnaires. Si jamais des failles devaient être découvertes à la suite de la publication du code source des logiciels modifiés, il est probable qu'elles soient exploitées avant d'être comblées. On peut alors imaginer le pire: des box rendues HS nécessitant un retour à l'usine...

    Une autre raison pourrait être aussi d'empêcher ou de réduire les risques d'apparition de box contrefaites, et de limiter ainsi une nouvelle concurrence...

    En outre, la sécurité par l'obscurantisme ne protège jamais du piratage.

    Bien sûr, mais cela peut le rendre suffisamment difficile pour l'empêcher pendant quelques années. A l'échelle industrielle ce laps de temps est en général suffisant.
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    D'ailleurs j'ai été surpris que la GPLv3 n'essaye pas d'empécher la méthode de contournement de la GPL utilisée par Free..

    Si un jugement conclue qu'il n'y a pas "distribution", on ne pourra pas parler de contournement de la GPL, mais qu'il s'agit de la part de Free d'un usage purement interne de logiciels libres, en tout point semblable à celui effectué par n'importe quel utilisateur de Linux (comme ça l'est pour le débutant ou l'administrateur réseau par exemple), donc un usage normal en accord avec GPL.

    Si le jugement par contre conclue le contraire alors il s'agira ni plus ni moins que d'une violation de la GPL.

    Dans les deux cas il n'y a pas de contournement de la GPL.
  • [^] # Re: Écriture des nombres : sépateur de milliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 6.

    Mouai, la virgule n'était pas parfaite non plus: c'est souvent un séparateur de liste: 123,456 c'est un seul nombre ou deux nombres? Bin on ne peut pas savoir sans le contexte..

    On peut, c'est l'utilité de l'espace après la virgule:
    123, 456 est une liste de deux nombres entiers, tandis que 123,456 est nombre décimal.
    Donc dans l'exemple que tu donnes, on a bien affaire à un seul nombre.
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 2.

    La GPL ne souffre d'aucune entorse, c'est la base.
    Si Free n'a rien à se reprocher, qu'elle publie, on verra bien.


    C'est bien parce qu'il y a des manques dans la GPL v2 qu'a été faite la GPL v3. Maintenant si un juge statue que Free respecte la GPL v2 sous motif qu'il n'y a pas distribution, alors il faudra bien se faire une raison.

    Quoiqu'il en soit, cette histoire doit inciter les programmeurs à choisir très soigneusement leur licence libre.
  • [^] # Re: J'ai donné.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à -3.

    Si Free n'a rien à se reprocher, qu'elle publie, on verra bien.

    On peut penser que Free cherche à protéger la sécurité de son réseau et à respecter peut être des accords de non divulgation concernant certains composants logiciels s'articulant voire s'imbriquant dans leurs programmes développés en interne.

    Si Free estime qu'elle respecte la licence GPL en l'état, alors les raisons exposées précédemment me paraissent recevables pour qu'il n'y ait pas de divulgation.
  • [^] # Re: Écriture des nombres : sépateur de milliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 3.

    [...] La loi ne doit pas être interprétée mais _appliquée_. [...] On peut continuer longtemps à se masturber les neurones sur le sujet mais seul un juge sera à même d'interpreter les termes ET (exclusif) de la licence et de sa mise ou non en application par Free. [...]

    Le résultat d'un jugement s'il a lieu, risque de reposer intégralement sur l'interprétation que fera le juge de la conformité des actes de Free vis à vis de la GPL. Et bien évidemment le rôle des avocats des deux parties sera d'influer sur cette interprétation.

    [...] Peu importe le résultat, bon ou mauvais... Cela fera avancer les choses et impliquera de toute facon la mise en place eventuelle de nouvelles directives et de profonds changements [...]

    Peu importe, peu importe ... les conséquences peuvent tout de même être très grandes pour la GPL et tous les projets qui s'y rattachent suivants les attendus du jugement.



    En ce qui concerne la notation 25.000 ¤ celle-ci n'est plus recommandée, les conventions typographiques actuelles requièrent l'écriture 25 000 ¤ (avec un espace). A noter que 2561 ¤ doit s'écrire sans cet espace.
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    Cette élision du langage naturel (supprimer le deuxième "vous pouvez") est très courante et c'est, il me semble, le sens classique que l'on donne à "vous pouvez A et B".

    Je suis tout à fait d'accord, c'est bien l'usage le plus courant du mot "et".
    Cependant quelle est alors l'utilité d'introduire l'expression "et/ou" si ce n'est pour établir clairement une distinction avec le "et" ?
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    C'est là que je reviens sur ce "et" qu'il ne faut pas prendre à la booléenne.

    Oui, et c'est là que je dis qu'il a sujet à interprétation d'un point de vue juridique puisque dans la licence il est explicitement fait état de 3 possibilités: et, ou, et/ou . On peut donc penser qu'il s'agit là d'une situation où la distinction doit être faite (confortant d'autant plus, la précision juridique recherchée dans l'écriture d'une licence).
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    Voyons voir, alors : quel est le point exact de la licence qui selon toi obligerait à distribuer tout code GPL modifié ?

    S'il n'y a pas distribution que ce soit à la suite d'une copie ou d'une modification on se retrouve dans une autre situation que celle décrite par les articles 1, 2 et 3. Ce qui d'après l'article 4. entraine l'annulation des droits octroyés par la GPL et contraint donc à en revenir aux règles classiques du droit d'auteur et de la propriété intellectuelle.
    Free se verrait donc contraint d'obtenir directement des auteurs du programme original le droit de copie et de modification sans diffusion.
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    [...] mais on peut aussi se rappeler qu'avant d'entrer dans la logique booléenne, "et" est un élément de langage [...]

    C'est là que la distinction entre le "et" le "ou" et le "et/ou", opérée dans la licence, devrait lever le doute sur cette ambigüité du "et". Il y a là une possibilité d'interprétation de la licence en faveur des plaignants; et même si la FAQ GPL précise l'orientation donnée à cette licence, elle ne peut s'y substituer, ni la compléter car seule la GPL compte dans le cas présent.
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    C'est inexact. La GPLv2 authorise les modifications mais oblige à les divulguer si il y a distribution.
    Effectivement c'est ce que je pensais avant de l'avoir lu (je ne prétends pas pour autant avoir les compétences juridiques nécessaires). J'ai remarqué que dans la version anglaise on faisait à différents endroits la nette distinction entre un "et", un "ou", et un "et/ou" (en anglais bien entendu dans le texte :-)).
    Or pour moi, un "et" implique nécessairement la simultanéité des deux conditions (celle qui précède et celle qui succède le "et"), tandis que le "ou" permet le choix exclusif entre les deux, quant au "et/ou", il permet les deux ("ou" non exclusif).

    Mon interprétation me pousse donc à dire que les trois premiers articles traitent de situations où il y a systématiquement distribution.
  • [^] # Re: Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 1.

    C'est le point de vue de Free mais certainement pas celui de ceux qui ont lancé l'affaire, [...]
     Oui, mais ce n'est pas ce que je veux montrer dans mon raisonnement.

    Je veux mettre en évidence que la GPL ne parle de copie ou de modification uniquement que lorsqu'elle s'accompagne d'une distribution, et qu'il ne peut en être autrement.

    Dès lors, nier l'existence d'une "distribution", c'est admettre que l'on est en porte-à-faux vis à vis de la GPL 2.
  • # Des précisions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les auteurs d'iptable et de Busybox appellent Iliad/Free à respecter la GPL. Évalué à 4.

    A la lecture de la GPL v2.0 (http://www.gnu.org/licenses/old-licenses/gpl-2.0.html)
    je me pose quelques questions sur l'utilisation du "ET" et du "OU" qui jouent dans cette affaire un rôle primordial.

    Ainsi dans l'article 1. on parle de copie AVEC distribution à l'identique, donc ce paragraphe ne devrait par concerner Free car d'après elle il n'y a pas distribution...

    A la lecture de l'article 2., on peut comprendre que celui-ci traite de la modification S'ACCOMPAGNANT d'une copie AVEC distribution, donc Free ne devrait pas se sentir concerné pour les mêmes raisons...

    L'article 3., parle de copie AVEC distribution sous forme de code objet, donc toujours pas d'implication de la part de Free...

    Ensuite l'article 4.dit qu'il n'est pas possible de copier OU modifier OU distribuer d'une autre façon que celle permise par la licence GPL.

    Ainsi on est en droit de se demander si la modification suivie d'une copie mais non accompagnée d'une distribution est couverte par cette licence.
    * Si c'est le cas, l'article 4 et l'article 5 imposent qu'il faille rentrer dans le cadre des articles 1, 2 et 3.
    * Si ce n'est par contre pas le cas, alors on en revient aux droits de l'auteur du programme original, seul lui peut autoriser les modifications.
  • [^] # Re: BSD vs. GPL : 1-0

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration massive des écoles sous GNU/Linux. Évalué à 2.

    Pour moi le totalement libre, c'est ce qui est domaine public.
    Là on peut faire tout ce qu'on veut, contrairement aux autres licences GPL ou BSD qui imposent plus ou moins de contraintes (troll -> []).
  • [^] # Re: Education nationale non responsable

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration massive des écoles sous GNU/Linux. Évalué à 1.

    Tout à fait, heureusement ce genre d'erreur est peu fréquente chez les enseignants en technologie...
    Reste qu'il est facile de confondre CD-Rom, CDR, Minidisc (opto-thermo-magnétique) alors que les procédés techniques sous-jacents sont très différents.

    Moi c'était plutôt cette phrase qui me dérange: Lorsque plusieurs dossiers constituent un programme, ils sont alors rangés dans un dossier parent. J'ai du mal à comprendre ce que vient faire cette histoire de programme dans la structure arborescente des dossiers, cela complique inutilement les choses et restreint même la porté de l'expression "dossier parent".

    Personnellement je considère aussi un dossier comme étant différent d'un répertoire. Un dossier c'est (pour moi) un répertoire auquel on aurait adjoint des fonctionnalités (des méthodes en quelque sorte si l'on emploie la terminologie Objet, où le repertoire ne serait alors plus que la structure de données). Enfin bon je m'écarte du sujet...
  • [^] # Re: Education nationale non responsable

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration massive des écoles sous GNU/Linux. Évalué à 1.

    Cela permet aux écoles une migration plus simple par la suite.
    Tu admets enfin qu'il puisse y avoir des difficultés sur le terrain !

    Je le répête, puisque plusieurs de mes messages sont restés sans réponse:
    http://linuxfr.org/comments/869553.html#869553
    http://linuxfr.org/comments/869759.html#869759
    http://linuxfr.org/comments/870154.html#870154
    ce n'est pas pour des raisons idéologiques que Linux est si peu présent dans les écoles, collèges ou lycées au niveau du poste de travail, c'est pour des raisons pratiques: il faut sur place des personnes compétentes (la formation aux systèmes unix est pratiquement inexistante pour les personnels du primaire et du secondaire), capables de faire face aux nombreuses difficultés techniques liées à l'informatique, et qui soient aussi disponibles pour le faire...
    Souvenons nous de la leçon qu'a été "le plan informatique pour tous", il ne suffit pas de décrêter pour que ça marche: http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_informatique_pour_tous


    Ça fait plaisir de voir des gens qui comprennent. [...]. comme on dit, nul n'est prophète en son pays.
    Moi, c'est plutôt la déprime qui me guête, en pensant que par certains côtés on pourrait me confondre avec Sancho Panza.
  • [^] # Re: Education nationale non responsable

    Posté par  . En réponse à la dépêche Migration massive des écoles sous GNU/Linux. Évalué à 1.

    Je ne vois nulle part écrite la marque Microsoft, je lis simplement le nom des programmes employés (Windows XP et Explorateur), mais surtout: Fichier, Dossier, Unités de disques, Programme, Disque dur, disquette, CD-Rom, c'est à dire les mots mis en évidence en gras et qui constituent une partie des bases à acquérir pour utiliser un micro-ordinateur, quelque soit son système d'exploitation.
    Comme d'après toi il s'agit d'une formation spécifique windows, un élève devrait alors être incapable d'employer Endeavour Mark II http://wolfpack.twu.net/Endeavour2/screenshots/ss01.png ...

    Pour leur donner la possibilité de choisir il faut avoir été éduqué. Nos enfants, comme le reste de la population n'ont le choix qu'entre Windows et Windows.
    Nos écoles instruisent nos enfants, avant tout, à l'outil informatique, pas aux systèmes d'exploitation. Elles fournissent les bases pour permettre l'autonomie des élèves, et rien n'ait fait pour les empêcher plus tard d'employer à titre personnel Linux.

    Moi j'ai pris les miennes, je fais GCompris et je diffuse du mieux que je peux mon savoir.
    Alors pourquoi en diffuser un exécutable pour Windows si son utilisation va à l'encontre de tes idées ? Ne serait-ce pas le signe qu'au fond de toi, pour faire progresser l'idée du logiciel libre on peut accepter d'employer windows même à l'école ?