Denis Bernard a écrit 222 commentaires

  • [^] # Re: Fortran...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Terminé] Invitation à tester mon nouveau moteur de blog. Évalué à 1.

    ``Je suis soulagé que tu n'aies pas trop pris mal ma réponse… Le choix du style de codage a vraiment été une préoccupation permanente pour moi. Par exemple, spontanément j'écris "endif" ou "enddo" , plutôt que "end if" ou "end do". Comme il me semblait que la seconde manière de faire était plus intelligible, j'ai tout réécrit dans ce sens. Les indentations m'ont également posé énormément de problèmes : l'usage actuel en programmation impose d'en mettre mais Fortran limite dans la longueur des lignes.

    Par exemple, en mode concis :

    write(*,'(a)')'hello world!'

    peut se coder en mode verbeux par :

    write(unit=output_unit, fmt='(a)') 'hello world!'

    la longueur de la ligne s’accroît et l'on arrive au moment où il faut créer une continuation et mettre une deuxième ligne de code pour une seule instruction. D'où le dilemme entre aérer le code et rester lisible en évitant d'avoir une instruction qui s'étale sur plusieurs lignes.

    J'ai beaucoup apprécié les apports récents de la norme pour la labellisation possible des boucles, ce qui m'a permis (me semble-t-il) d'être plus intelligible et de me dispenser d'indenter outre mesure le code. Sans compter la possibilité fabuleuse de pouvoir sortir à un niveau précis d'imbrication de boucles et se passer des vilains "goto" !

    Concernant les fichiers externes comme ceux des feuilles de style : c'est une volonté ferme de ma part, et dès le départ, d'avoir un logiciel qui tienne en un seul binaire. Pourquoi donc ? parce que je vise un public de programmeurs de tout poil, y compris des néophytes et que je veux absolument leur simplifier la vie pour l'installation sur leur machine. D'où le choix délibéré de m'affranchir des utilitaires comme les autotools qui ne sont pas vraiment trivials à manier. Une autre raison puissante est qu'en proposant un template unique pour le HTML et peu de feuilles de style, le tout codé en dur, il y aura une compatibilité obligée entre les différents blogs créés. Ainsi, si quelqu'un créé une feuille de style géniale, n'importe qui pourra s'en inspirer pour la sienne car elle sera forcément compatible (sauf elle est liée à un binaire modifié !). Incidemment, le fait de modifier son template HTML, oblige à recompiler son binaire et par là même à le réinstaller soit-même. J'ai pensé qu'en faisant un logiciel en un seul tenant, cette opération était infiniment plus à la porté de tout un chacun. Ou pour résumer, seul la possession (et le mode d'emploi) du compilateur gfortran suffit à compiler et employer immédiatement le binaire ; l'installation du blog se faisant automatiquement à la première invocation du binaire (après questionnement) pour le mode interactif ou par l'instruction 'fblog --create-blog' à la ligne de commande.

  • [^] # Re: Fortran...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Terminé] Invitation à tester mon nouveau moteur de blog. Évalué à 1.

    Je ne m'attendais pas à avoir à aborder la question du Fortran… Mais s'il faut le faire, allons-y ! Mais je n'ai absolument pas envie de polémiquer sur ce genre de sujet car l'objet de ce post sur ce forum était de savoir si mon moteur de blog était fonctionnel ou non. Cependant j'accepte aussi volontiers des suggestions pour l'améliorer.

    Concernant mes choix de programmation, dans l'hypothèse où le logiciel tourne pas trop mal et dans la mesure où les avertisseurs du compilateur gfortran (Wall, pedantic, std=f2008) restent muets, je considère que ma programmation est valide à défaut d'être jolie. Dans la mesure où ça compile et que les usagers sont contents, moi être content. Je fais du logiciel à titre amateur et gratis (je n'ai jamais eu une seule heure de cours d'informatique de ma vie !) et je compte bien rester libre d'employer à ma guise un logiciel libre. Prétendre faire du logiciel libre tout en restant enfermé dans des carcans théoriques dispensés par des maîtres aussi prestigieux soient-ils en leur temps, n'est plus du logiciel libre, c'est de l'académisme !

    J'ai commencé ce projet il y a quatre ans mais en codant vraiment plutôt à la mauvaise saison. J'ai fait, dès le départ, le choix d'employer un langage qui compile : j'utilisais, pour mes besoins personnels, le moteur de blog NanoBlogger (scripting bash) et j'en étais un des traducteurs de ce projet. Mais, clairement, à partir d'une centaine de billets, NanoBlogger rame à générer les pages. Certes, il existe de toute évidence d'autres langages de script plus rapide que Bash ! Et de toute évidence qui dit langage de script dit interpréteur sous-jacent. Ce qui veut dire, une révision du code à chaque upgrade de l'interpréteur ! Or je vais être à l'étranger dans les prochaines années et je serais dans l'incapacité à maintenir de façon soutenue un quelconque logiciel. Donc le choix d'un langage compilé s'imposait. Et comme je tiens fermement à Linux et je que je ne veux pas dépenser d'argent pour compiler, le seule compilo que j'avais de dispo était GCC. Et qu'avait-on comme choix il y a quatre ans ? C et ses variantes, Fortran et Ada. J'ai choisi Fortran parce que que c'était ce qui se rapprochait le plus du Basic, de l'époque où je bricolais sur des PC avant que Linux émerge. Donc, j'utilise Fortran aujourd'hui comme j'utilisais Basic autrefois, la fin justifiant les moyens. Mais je fais pire encore en faisant des appels à la ligne de commande pour lancer des utilitaires comme "ls" pour trier les posts par l'ordre de leur nom de fichier ; de même, pour le basculement du terminal en mode "raw". Je tenais aussi que ce logiciel puisse être modifiable par un quelconque bidouilleur de mon espèce : ce qui implique une chaîne de compilation la plus courte possible et nécessitant le moins de savoir académique. C'est pourquoi j'ai fait le choix de ne pas employer de préprocesseur et utilisé abondamment la directive "include" qui y pallie. Pour la modularité, j'y ai renoncé après l'avoir codé sous forme modulaire : je suis revenu en arrière et j'ai délibérément fait une programmation à l'ancienne afin que mon code soit bidouillable plus facilement par des débutants (des semaines de travail perdues !). Autre choix, le codage en dur des CSS et des templates HTML : par expérience avec le moteur NanoBlogger, je sais que l'utilisateur est très impatient d'avoir son blog à lui et qui soit hébergé chez lui. Et même s'il est un pro de la programmation, il va se comporter comme un gamin qui détruit l'emballage de son jouet à Noël. D'où le choix d'incorporer les templates HTML et CSS à l'intérieur du code. Ainsi, on a son blog chez soi en moins de 5 minutes, même avec un cerveau enfiévré. Est-ce pénible à faire d'incorporer ces templates ? Oui, mais c'est pour la bonne cause.

    D'un point de vue plus élevé, je réfute l'argumentation que Fortran est un langage fait seulement pour les maths. Ça a été vrai à ses débuts, il y a 56 ans. Et il ressemblait beaucoup à un langage de script alors ! Depuis la norme 77, le support des chaînes de caractère est assuré et aussi il est capable d'imprimer un "hello world!" avec ses seuls mots clé et sans l'appel à une bibliothèque externe pour les entrées-sorties. Aujourd'hui, combien de langages compilé sont capables d'en faire autant ? Je soutiens (et je pense que fBlog en est une démonstration) que Fortran est un langage qui peut être utilisé aussi pour les lettres et non pas seulement pour les chiffres. Et je prendrais pour exemple le cas de LaTeX issu du monde des maths et qui est maintenant incontournable pour les sciences humaines. Ce n'est pas parce que Fortran est bon en math qu'il ne doit servir qu'à cela !

    Pour le style de codage, à défaut d'avoir trouvé un seul logiciel à usage général (cad, non scientifique) codé en Fortran, j'ai été dans l'obligation d'inventer mon propre style. Et je puis assurer que ce n'est pas une chose confortable ! Ainsi, j'ai constamment oscillé entre le style Basic avec sa forme verbeuse et mon penchant maniaque à la concision (je suis un ancien marin !). J'ai fait autant que je le pouvais pour me mettre à la place des débutants qui auraient l'envie de modifier les templates ou les paramètres. Fortran, dans son développement actuel, va vers la verbosité. Mais un excès de verbosité nuit gravement à la compréhension du code. Aussi est-ce délibérément que j'ai passé sous silence le Kind des entiers (après les avoir codés !). De toute façon ça ne changerait rien au fonctionnement de ce type de logiciel vu son usage peu intensif en math.

    Ta critique sur le paramétrage des chaînes est tout à fait fondée ! Bon, voilà mes excuses : le compilateur gfortran n'a pas encore le support de l'allocation dynamique des scalaires contrairement au compilo Intel. Pour preuve, gfortran ne peut pas exécuter tous les exemples du dernier manuel de l'IDRIS alors que le compilo Intel le fait. J'ai traîné sur ce sujet car j'avais fait le pari que gfortran assurerait bientôt l'allocation dynamique des scalaires. Bon, arrive un moment où il faut bien le sortir son logiciel ! Et certaines parties de mon code sont du brouillon d'il y a 4 ans… De toute façon, je compte bien me remettre à l'ouvrage quand gfortran aura évolué un peu plus.

    Mais, mordicus, parce que certains mots clés, certaines fonctions intrinsèques, le module intrinsèque ISO_FORTRAN_ENV appartiennent aux normes récentes, je soutiens que mon logiciel relève du Fortran 2008 dans le sens où il ne pourrait pas compiler sous le respect strict d'un standard plus ancien que F2008.
    Et que mon code soit crade, j'assume !

  • [^] # Re: 'Le' web 0.99 ;)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Terminé] Invitation à tester mon nouveau moteur de blog. Évalué à 2.

    Le message "Wrong entry, error stop 1140" n'a rien à voir avec un quelconque protocole ! C'est moi qui ai décidé trois choses :

    1. systématiquement fermer l'instance à la moindre erreur de saisie ;
    2. intercepter toute erreur possible dans les entrées-sorties (lecture/écriture) de fichiers ;
    3. numéroter par avance chaque erreur éventuelle de façon à pouvoir retrouver l'origine du problème et qui pourrait bien être une faute de programmation.

    Cette mise à l'épreuve de mon logiciel a pour but, entre autres choses, de savoir comment réagissent les utilisateurs face à mes choix de programmation. S'il s'avère que systématiquement clore l'instance à la moindre bourde est une mauvaise idée, il m'est très facile de rectifier ceci et de proposer une nouvelle saisie. En fait, je crois que vais le faire, à moins que des avis contraires s'expriment ici. Peut-être aussi que je devrais repenser le libellé des messages dans un sens plus amical ? Mais mon souci premier était de communiquer à des utilisateurs de langues diverses et je n'ai pas l'envie (ni la capacité) d'avoir des messages individualisés pour chaque langue de la planète. C'est pourquoi j'ai choisi des messages les plus concis possible et la langue anglaise. Et être amical tout en restant concis n'est pas chose évidente !

    Sinon, pour lever toute ambiguïté, fBlog n'a rien n'a voir avec le protocole Telnet ! C'est moi qui ai fait le choix de ressortir cette antiquité du placard (Telnet) pour faciliter la mise en test publique. Normalement fBlog se lance à la ligne de commande depuis un terminal et, selon que l'on y met des options ou pas, il fonctionne soit avec une interface utilisateur en mode interactif, soit fait une action précise.

    Et aussi : c'est un pur moteur de blog ! Par exemple, il serait possible de créer un logiciel avec des fenêtres pour créer des billets. Il n'y a juste qu'à faire en sorte que les nouveaux billets soient déposés dans un répertoire précis et ensuite invoquer fBlog avec la commande "fBlog --update" pour générer les pages Web. Je n'ai pas envie (ni encore la capacité !) de créer ce genre d'interface graphique ; mais je suppose qu'un prototypage devrait être possible ; au moins avec un des utilitaires de dialogue comme Zenity. Peut-être que je le ferai plus tard…

  • [^] # Re: Et la démo ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dynastie 0.1. Évalué à 1.

    Merci. Comme ça, c'est plus concret !

  • # Et la démo ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Dynastie 0.1. Évalué à 4.

    Ce serait bien d'avoir l'URL d'un blog généré avec ce soft pour voir à quoi ça ressemble dans la vraie vie !

  • [^] # Re: Demande de précision ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La fin du Minitel. Évalué à 9.

    Je disais que j'ai été un des tout premiers utilisateur du Minitel : je peux apporter le témoignage suivant. Dès que le Minitel fut dispo aux habitants de Saint-Malo, un lundi matin, je m'en était procuré un avant midi. L'opérateur avait prévu de faire circuler dans les quartiers de ma ville un camion aménagé en salle de classe pour nous former à l'usage de cet appareil. Il se trouve que presque personne ne s'est déplacé et que tout un chacun fut en mesure de se former seul. Il était très clair, à l'époque, que les gens de France Télécom appréhendait l'aptitude de la population aux nouvelles technologies (que l'on appelait alors : télématique…) à se servir d'un clavier. Il semblait, aux technocrates, qu'un clavier doté de touches en ordre alphabétique serait d'un usage plus aisé qu'en ordre azerty. Mais il ne faut pas leur jeter la première pierre ! Il y a eu deux expérimentations antérieures en télématique, une à Parly II et une autre à Vélisy II qui ont connu un succès mitigé. Ceci explique peut-être cela….

  • # help2man

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Publication de petits projets. Évalué à 4.

    J'aime bien help2man, cet utilitaire qui génère un fichier man depuis le fichier d'aide. Il oblige, de fait, à produire un fichier d'aide bien structuré avec les mentions obligatoires (comme le numéro de version). Il facilite aussi les traductions.

  • [^] # Liste des sites gopher made in France

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche TuxFamily passe à gopher et promeut Internet plutôt que le web !. Évalué à 3.

    Merci mon Dieu de m'avoir permis de vivre si vieux ! Je n'aurai jamais cru voir ça de mon vivant : des créations de site Gopher.

    Juste pour pour info, voici une liste des irréductibles gaulois que j'ai pu trouver vite fait :

    glog.fosconetwork.org
    gopher://guylhem.org/1/
    gopher://tuxfamily.org/1/
    gopher://download.tuxfamily.org/1/ (un espace de téléchargement copieux)

    et, bien sûr, le mien depuis septembre 2009 (en sommeil…) :
    gopher://oceamer.com/1/

    Merci de signaler ci-après les sites d'origine francophones dont vous auriez connaissance.

    Nota :
    1. comme client Gopher, il y a certes Firefox + module Overbite mais aussi le bon vieux Lynx, qui est depuis toujours un client Gopher (et même peut-être avant qu'il devienne un client http…).
    2. si vous voulez voir le source d'un site Gopher, remplacez le "/1/" final de l'URL par : "/0/" .

  • [^] # Re: Choix de la couleur.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux sur les bateaux gris. Évalué à 5.

    Je confirme ! Internet est un outil de base pour la piraterie en mer ! Je vous renvoie à ce numéro du journal Le Marin qui en parle (page 27) Évidement cela suppose que l'on connaisse ce qu'est l'AIS (une sorte de transpondeur) et des développement très récent de ce système qui a est une révolution aujourd'hui pour les marins comme le fut jadis le radar. Le problème des pirates de l'océan Indien est que le personnel embarqué (qui est très primitif) a des chefs à terre qui, eux, sont très sophistiqués. Ils ont à bord de leur canot un GPS et un téléphone par satellite ce qui leur permet d'être renseigné depuis la terre. Mais un GPS, s'il vous donne votre position, ne vous aide pas à détecter les autres (sauf s'il embarque un aussi un récepteur AIS…). Un radar à bord nécessite une installation plus sérieuse au niveau technique. Dans la pratique, les canots rapides (et sans cabine) n'ont pas de radar.

  • [^] # Re: Choix de la couleur.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux sur les bateaux gris. Évalué à 10.

    Excellente question ! En fait sur les bateaux guerriers il y a plusieurs tons de gris qui sont appliqués en des endroits précis (je m'en souviens pour en avoir appliqué quelques décalitres comme mataf pendant le service militaire). On peut y distinguer quand même un peu de bleu dans certains. Le gris se confond bien avec le ciel quand on regarde au niveau de l'eau et donc dissimule mieux la silhouette. Le gris est également la meilleure couleur pour un navire en escale dans un port. La nuit, par contre, la couleur qui rend invisible est une nuance de rose dite  "rose Mountbatten". Cette couleur a été employée sur une flottille de vedettes qui déposaient des espions sur la côte française lors de la deuxième guerre mondiale. Et c'est Lord Mountbatten qui en était le chef, d'où le nom de ce rose.
    Et contrairement à ce que l'on pense, le repérage visuel n'est pas démodé ! Le simple fait d'allumer un radar vous expose à recevoir un missile sur le coin de la figure. Par ailleurs il existe ce que l'on appelle les menaces asymétriques : l'ennemi peut être très primitif comme les pirates de l'océan Indien qui naviguent sur des petits canots rapides. Ce qui ne les empêchent pas d'être une menace sérieuse.

  • [^] # Re: et les autres,? ils crevent ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux sur les bateaux gris. Évalué à 3.

    Ajout à mon précédent commentaire : si vous cliquez sur le lien du site du journal, vous avez la possibilité d'en acheter un exemplaire sous format électronique pour 2,20 € (je ne suis pas actionnaire chez eux!)

  • [^] # Re: et les autres,? ils crevent ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Linux sur les bateaux gris. Évalué à 8.

    L'hebdomadaire "Le Marin" est une société soeur du quotidien Ouest-France et donc bénéficie de son circuit de distribution. Ce qui veut dire : l'ouest de la France d'abord et incidemment la gare Montparnasse qui dessert la Bretagne. Mais on trouve aussi "Le Marin" dans tous les ports (là où vivent la majorité des marins) , y compris sur le littoral méditerranéen et même aux Antilles.

  • [^] # Re: Extraterrestre?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Mon système de composition de documents préféré est :. Évalué à 1.

    Il est assez facile de produire un fichier EPUB depuis LaTeX si l'on passe par le format XHTML en intermédiaire. Personnellement je fais le gros du travail sous Lyx qui me génère un excellent code LaTeX (que je retouche au besoin manuellement). Ensuite, j'exporte le fichier depuis LyX vers le format xhtml. Puis, ayant le logiciel Calibre installé sur ma machine, j'utilise l'un de ses outils en ligne de commande depuis un terminal : "ebook-convert" (lire sa page de man). Pour résumer, installer LyX et Calibre sur sa machine et faire :
    1) LaTeX --> xhtml sur Lyx
    2) ebook-convert depuis un terminal.

  • [^] # Re: LyX

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Mon système de composition de documents préféré est :. Évalué à 1.

    Ce que j'apprécie avec LyX est sa capacité à exporter un document sous des formats très divers (et pas seulement des variantes de PDF) comme le xhtml qui donne un excellent résultat comme format intermédiaire pour créer un E-Pub (en employant calibre en ligne de commande avec "ebook-convert"). Je opéré aussi, avec succès, sur un roman une convertion vers Word via le format "rtf".

  • # Erreur d'aiguillage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [Paris] Lundi 12 mars Conférence Parinux "réseau local sous GNU/Linux". Évalué à 0.

    Cette annonce devrait être mise dans la rubrique "journaux" et non pas dans "forums" !

  • # Zavez pas cent balles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal RIP Open Silicium. Évalué à 2.

    Avez-vous remarqué que Linux Magazine /France est passé d'un prix de vente de 6.50 à 7.50 euros ? Sauf erreur de ma part, ça fait une augmentation de 15% ! Et ceci pour un nombre de page inchangé. Le seul changement visible au niveau de la fabrication de ce magazine est un façonnage avec un dos carré / collé et nom plus une reliure avec des agrafes. Le bon côté de cette formule est de pouvoir imprimer le nom de la revue avec son numéro et faciliter ainsi sa recherche dans une pile ou sur une étagère. Reste que 1 euro d'augmentation rien que pour ça : j'ai des doutes. L'éditorial du rédac chef (qui s'étend sur 5 colonnes) mentionne quelques changements dans la formule : la couverture (amélioration bienvenue) et le papier. Je n'ai rien remarqué sur ce dernier point mais je ne suis pas un spécialiste. Et rien n'y est dit pour justifier l'augmentation de prix !

  • [^] # Re: Taille des caractères

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GENU 2012.1. Évalué à 1.

    J'utilise Firefox 10.0.1 et sans zoom. Je viens de regarder aussi avec Konkeror 4.7.4 , Opera et chromium, tous avec le zoom à zéro : affichage rigoureusement identique. Mais j'ai un doute sur l'appellation du template "blackfairy" : je le vois comme celui dont le texte est en caractères blancs sur fond orange. Si c'est celui-là, je le ressent bien comme étant le plus lisible.
    Concernant mon moniteur : c'est un LCD de 1280x1024 - Benq FP91G+, un peu ancien maintenant.
    Sinon, il faut aussi se méfier de ses propres yeux ! La perception des couleurs varie énormément d'un individu à l'autre ; et joue, indirectement, sur la discrimination des détails. Il y a aussi le niveau de lumière ambiante : tel thème sera parfaitement lisible le soir mais moins en plein jour ! Mais pour le thème qui s'affiche sur ton site par défaut, étant donné qu'il est fait de caractères noirs sur fond clair, la question couleur ne se pose pas. Je n'ai pas regardé longuement ta feuille de style mais je crois comprendre que la taille des caractères est de 11 px, ce qui me paraît peu. 12 px ce serait mieux ! il est aussi possible d'augmenter l'interlignage pour améliorer la lisibilité à hauteur de caractère constante. Tout cela prend du temps ; et l'on manque, bien souvent, de personnes pouvant donner leur avis dans notre entourage !

  • # Taille des caractères

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GENU 2012.1. Évalué à 1.

    Je trouve que la taille des caractères du thème par défaut est bien trop petite ; de même pour le thème "implied". Pour le thème "blumar", ç'est limite. Le thème "blackfairy" est le plus lisible. Sinon, bravo pour l'initiative de ce projet !

  • # Word -> LyX -> xhtml -> calibre -> epub

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pour une disponibilité des articles de revues scientifiques au format Epub. Évalué à 1.

    À la suite des commentaires précédent, j'ai essayé, avec succès, sur un texte de littérature générale (sans formule mathématique, ni notes, ni index... mais avec des chapitres) la suite de transformation suivante :
    Le texte était originalement rédigé sous word. Il a été importé dans "LyX", donc transformé en LaTeX. Ensuite création des chapitres. Ensuite j'ai exporté ce texte depuis LyX vers xhtml 1.1 . À ce stade, le texte est lisible par n'importe lequel des navigateurs. Enfin, depuis le logiciel "Calibre", lui faire faire la conversion en epub. Les liens sur les chapitres sont bien conservés.
    Tout ceci se fait en quelques minutes. Mais je n'ai pas testé avec les maths !

  • [^] # Re: Liaison statique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Des Bibliothèques dans le même répertoire que l'application. Évalué à 1.

    Sur ma Gentoo, il y a une option "static" pour 37 paquets vitaux comme coreutils, make, net-tools, rsync, wget, etc. Cette question d'une compilation globale en tout statique me titille depuis quelques temps. Depuis une Gentoo, l'expérience pourrait être aisément tentée en modifiant les paramètre de compilation, puisque tout (sauf quelques softs proprio) est compilé sur une Gentoo . Et il serait intéressant de faire une comparaison impartiale entre deux machines identiques, ayant la même liste de paquets, l'une étant en liaison dynamique, l'autre en statique. Évidemment je parle de desktop moderne avec une conf en RAM et HD similaire avec ceux en standard dans les supermarchés.

  • # Implémentation de Gophrier sur mon site

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Gophrier 0.1. Évalué à 8.

    J'ai réussi à compiler Gophrier et à l'installer sur ma machine, sur le port 7072. Par rapport aux maigres instructions, penser à faire en plus un "make install". J'avais re-paramétré le fichier "CMakeLists.txt" afin de définir les répertoires qui conviennent à mon système. Entre autres, celui de /var/gopher est déjà pris par mon serveur GoFish... Bon tout s'est bien passé quand même. Heureusement, car je ne connais pas un traître mot de langage C. Donc, on peut en conclure qu'avec un tutoriel bien détaillé, l'installation est jouable par toute personne méthodique. J'ai fait le paramétrage dans /etc/gophrier en y mettant les fichiers idoines. Là aussi, il faudra documenter. J'ai fait 2 réinitialisations consécutives de ma machine pour voir si le démon démarrait bien. Tout est OK. Le fichier de log fonctionne bien et il est bien utile. J'ai été obligé de tâtonner pour savoir quel était le nom du fichier gophermap. C'était tout bonnement "gophermap". Ce n'est pas évident car le serveur GoFish, par exemple impose ".cache", pour d'autres serveurs c'est ".gophermap". Donc à mettre d'urgence dans la doc, car il n'y a rien de normalisé dans ce domaine. Maintenant, ce que j'ai moins aimé:
    1. il faut impérativement mettre une barre oblique en début de sélecteur d'un fichier à la racine. Les autres serveurs sont plus tolérants. Mais, bon ça se discute.
    2. s'il n'y a pas de fichier gophermap, le contenu du répertoire s'affiche quand même. Certains serveurs sont permissifs à ce sujet, d'autres n'acceptent de ne servir que les fichiers qui sont inscrits dans le gophermap. C'est un choix du développeur, et seulement le sien.

    J'ai quand même trouvé un bug ! Selon la version première du Gopher, il y a un signe de fin de transmission qui est un "point" ajouté au fichier transmis. Si l'on prend la version Gopher+, il y a d'autres possibilités. A ce que j'ai compris, ce serveur n'est pas compatible Gopher+ et donc il devrait y avoir un "point" final. C'est bien ce qu'il fait quand il transmet le fichier gophermap mais pas avec un quelconque fichier texte. On peut analyser la transaction avec Netcat en faisant :

    echo -e /unfichier.txt'\r''\n'|nc example.com 70

    Bon, s'il n'y a que ça comme bug, ça peut s'arranger !
    Il y a un truc bizarre dans le sens où nmap ne détecte pas mon serveur. J'ai pourtant un serveur Pygopherd sur le port 7070 qui est bien vu par nmap (version 5.21)

    Pour voir, j'ai fait fonctionner mon convertisseur de blog vers phlog (nb2gopher) et tout s'est bien passé. Il faut dire que j'avais conçu nb2gopher avec plusieurs fichiers index identiques mais nommés différemment afin qu'un au moins soit compatible avec les serveurs en service. Comme j'avais prévu le cas de "gophermap", ouf! ça l'a fait.

    En conclusion, pour une version 0.1, c'est sévèrement noté. On pourrait l'établir à la version 0.3. Il reste à faire du cosmétique, comme mettre l'e-mail à côté du nom de l'auteur, à documenter, documenter et encore documenter. Il faudra aussi que l'auteur se détermine sur la politique de sécu et sur le niveau de permissivité. Si l'ambition se limite à ne faire qu'un serveur qui ne soit que minimal (c'est-à-dire pas compatible Gopher+), il semble que la version 1.0 ne soit pas si loin. Évidement, il faudra tester sur plusieurs machines et tous les clients en usage. Cette phase de test n'est pas évidente, vu le tout petit nombre de gophéristes. C'est pourquoi la mise des sources sur une forge connue comme Sourceforge.net, peut apporter de la visibilité au niveau international. Il faudra aussi savoir si l'ambition va vers le mono ou le multitread, autrement dit : la possibilité de servir plusieurs clients en même temps ou chacun son tour. C'est un point important quand un site propose en téléchargement des fichiers volumineux. Et également si une machine est faible et ne peut se permettre trop de clients connectés ensemble. Là encore, c'est le choix de l'auteur.

    Bon voilà. Vous pouvez aller sur mon site en employant les navigateurs suivant:

    Avec le vénérable et authentique client "gopher" :
    gopher -p/ oceamer.com 7072

    Avec Lynx :
    lynx gopher://oceamer.com:7072/

    Avec Firefox (+ module overbiteFF, indispensable avec un port différent de 70))
    gopher://oceamer.com:7072/

    -- Deber
  • # J'ai un site Gopher

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Gophrier 0.1. Évalué à 4.

    Bonjour aux fanas de Gopher !

    J'ai un site perso Gopher depuis septembre 2009 à:
    gopher://oceamer.com/

    Je viens aussi de sortir une application pour ce protocole. C'est un convertisseur de billets de blog pour en faire un gopher log (phlog). Les billets sont générés par le moteur de blog NanoBlogger. Il est existe une (petite) communauté d'utilisateur de NB (Nanoblogger).

    Le site officiel de NanoBlogger est à sourceforge :
    http://sourceforge.net/projects/nanoblogger/

    Le site officiel de ce convertisseur, nommé Nb2Gopher, est à :
    http://sourceforge.net/projects/nb2gopher/

    A titre d'exemple, on peut comparer les deux versions du même site, NanoBlogger francophone, un sur le Web, l'autre en Gopher:
    http://www.oceamer.com/~nanoblogger/
    gopher://oceamer.com/1/nanoblogger/

    Ceux qui cherchent des liens Gopher doivent aller sur gopherproxy.org et cliquer sur l'onglet statistics :
    http://gopherproxy.org/

    Vous y verrez que le nombre de gens sévèrement atteints de gophérite aiguë est peu élevé au niveau mondial. Quant au nombre de sites Gopher en France, ça doit se compter les doigts d'une seule main. Il y a un peu plus de renseignements dans Wikipedia en version "en" qu'avec la version "fr" pour Gopher.

    En tous cas, félicitations pour l'initiative du serveur !