Oui et non, lorsque tu débugges tu corriges des problèmes de quelle nature ?
Erreur de codage ou de conception ?
S'il s'agit d'erreurs liées à l'utilisation du langage, a priori elles n'existent pas avec un générateur automatique, ou alors le générateur est lui même buggé et c'est un autre problème...
S'il s'agit d'erreurs de conception, alors il existe une faille dans le processus de conception, et il est dommage de les identifier au niveau du codage. Dans ce cas, avec un générateur automatique, le "débuggage" de niveau conception doit se faire par d'autre outils que le débugger classique, essentiellement par exécution du modèle de conception.
En gros avec un générateur automatique, il faut renoncer à exploiter le code en tant que tel. La valeur ajoutée se trouve réellement au niveau de la conception.
La, pour le coup je ne vois pas quel intérêt il peut y avoir à utiliser une représentation UML à postériori.
On peut discuter de ce que concevoir signifie, mais si l'on considère que Spécifier consiste à définir ce que le logiciel doit faire, on peut imaginer que concevoir consiste à définir comment le logiciel va le faire.
Donc concevoir, pour faire court, c'est poser une hypothèse d'architecture organique et allouer les exigences fonctionnelles, ou les exigences issues de l'architecture fonctionnelle.
Dans cette activité, les divers diagrammes d'UML permettent de représenter par affinages successifs la construction de cette architecture.
L'erreur fondamentale consiste à croire qu'UML est une méthode.
UML est un langage et rien d'autre. De plus c'est un langage de MODÉLISATION par d'implémentation, on peut toujours le vendre pour ça, mais ça reste faux.
En amont, et comme pour toute activité d'ingénierie, il faut commencer par définir un processus de développement, puis une méthode pour chacune des activités du processus et enfin un outillage. L'outillage peut être un référentiel de document traditionnels, un modèle ou ce que l'on veut dans la mesure ou il accepté par toutes les parties prenantes.
Je trouve que l'utilisation d'UML est adapté lors de la phase de capture d'exigences et notamment pour définir et contractualiser le fonctionnel, ou comportemental, du logiciel, particulièrment dans l'embarqué. Cela permet de remettre le logiciel dans son contexte matériel ou système.
Finalement je te rejoins sur le fait qu'UML est peut être trop généraliste, SysML est sur ce point une avancée intéressante puisque clairement on ne s'oriente plus implémentation (au sens logiciel, c'est à dire codage).
Si ton interrogation porte sur le champ d'application et l'usage de la biométrie, je suis d'accord, il est toujours sain de s'interroger sur ce que l'homme crée.
Par contre, le fait que le logiciel permettant l'utilisation de la biométrie soit libre ou pas n'a absolument aucun rapport avec une quelconque interrogation éthique. Ou alors tu te fais une idée me semble-t-il un peu disproportionnée du logiciel libre.
Tous les jours des logiciels libres servent à voler, espionner, concevoir ou fabriquer des armes et donc tuer, qu'ils aient ou non été conçu pour cela. Est-ce à l'auteur de s'auto censurer ? Et hop, à la trappe GCC !
Quant à ma paranoïa supposée, je ne me sens absolument pas ni agressé ni mis en danger par tes doutes éthiques, comme je n'ai pas particulièrement peur du monde qui m'entoure. Mais c'est gentil de t'en inquiéter, comme je m'inquiète pour toi de ta tendance à voir SURTOUT les dérives possibles.
Je ne vois tout simplement pas en quoi le fait de développer des logiciels libres pour des applications biométriques est contraire à l'éthique (laquelle d'ailleurs?)
Je ne suis pas comptable, mais il me semble que dans ce cas il faut qu'elle emprunte 10 millions, elle ne peut pas à la fois les distribuer aux actionnaire et les provisionner. Donc l'intérêt me semble limité.
Mais effectivement, on fait un peu dire ce que l'on veut aux chiffres, dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs ...
Il est surtout intéressant de noter que cette société n'est pas profitable !
Je ne connait pas particulièrement ni Novell, ni son passé récent, mais des mesures drastiques vont forcément devoir être prises pour revenir à un niveau de rentabilité acceptable (supérieur à 10% ?)
Moi j'ai pas beaucoup de moyens, mais j'ai de gros besoins. Alors si vous pouviez me filer votre bagnole, votre maison votre ..., de toute façon pendant que vous bossez vous pouvez pas les utiliser alors que moi j'ai plein de temps libre.
Non, le logiciel est un produit. La fabrication du logiciel peut relever du service, le logiciel en lui meme est bien un produit.
D'ailleurs le "logiciel" se défnit-il par son code exécutable ou par l'ensemble de des données permettant de le construire, le reproduire, le maintenir: documents de spécification, de conception, de test, .... et les methodes est processus associés.
Regarde en quoi consite , par exemple, un logiciel embarqué pour l'aéronautique, et tu verra qu'il n'y a rien de moins "service" que ca ! A ce niveau il n'y a pas de différence entre une électronique et un logiciel.
Des mois, des années en fait, de lecture de ces journaux. Pas de compte, simplement lire, la majorité silencieuse ?
Et puis il y a quelque jours l'envie de répondre à une connerie plus grosse que les autres, création d'un compte..., l'envie est passée. Et puis à quoi bon, un commentaire noyé dans la masse, éventuellement (certainement ?) "moinsé".
Alors merci, merci parceque ce journal contient tout: la fuite en avant du truc confidentiel tellement génial qu'il faut se battre pour que le monde l'adopte, mais qui est évidemment devient une merde dés que la masse l'adopte.
Linux, le libre, tout ca, finalement ce ne sont que des outils, pas une fin en soit, pas une raison d'éxister vis à vis d'une "communauté".
Voila, désolé, le compte existait, il était facile de donner un avis, je retourne dans l'ombre des lecteurs.
[^] # Re: Et pour debugger le code généré?
Posté par emanjo . En réponse à la dépêche CodeWorker 4.4. Évalué à 0.
Erreur de codage ou de conception ?
S'il s'agit d'erreurs liées à l'utilisation du langage, a priori elles n'existent pas avec un générateur automatique, ou alors le générateur est lui même buggé et c'est un autre problème...
S'il s'agit d'erreurs de conception, alors il existe une faille dans le processus de conception, et il est dommage de les identifier au niveau du codage. Dans ce cas, avec un générateur automatique, le "débuggage" de niveau conception doit se faire par d'autre outils que le débugger classique, essentiellement par exécution du modèle de conception.
En gros avec un générateur automatique, il faut renoncer à exploiter le code en tant que tel. La valeur ajoutée se trouve réellement au niveau de la conception.
[^] # Re: Code puis UML
Posté par emanjo . En réponse au journal Conception de logiciel et UML. Évalué à 3.
On peut discuter de ce que concevoir signifie, mais si l'on considère que Spécifier consiste à définir ce que le logiciel doit faire, on peut imaginer que concevoir consiste à définir comment le logiciel va le faire.
Donc concevoir, pour faire court, c'est poser une hypothèse d'architecture organique et allouer les exigences fonctionnelles, ou les exigences issues de l'architecture fonctionnelle.
Dans cette activité, les divers diagrammes d'UML permettent de représenter par affinages successifs la construction de cette architecture.
[^] # Re: Mes deux cents (trolls)
Posté par emanjo . En réponse au journal Conception de logiciel et UML. Évalué à 1.
UML est un langage et rien d'autre. De plus c'est un langage de MODÉLISATION par d'implémentation, on peut toujours le vendre pour ça, mais ça reste faux.
En amont, et comme pour toute activité d'ingénierie, il faut commencer par définir un processus de développement, puis une méthode pour chacune des activités du processus et enfin un outillage. L'outillage peut être un référentiel de document traditionnels, un modèle ou ce que l'on veut dans la mesure ou il accepté par toutes les parties prenantes.
Je trouve que l'utilisation d'UML est adapté lors de la phase de capture d'exigences et notamment pour définir et contractualiser le fonctionnel, ou comportemental, du logiciel, particulièrment dans l'embarqué. Cela permet de remettre le logiciel dans son contexte matériel ou système.
Finalement je te rejoins sur le fait qu'UML est peut être trop généraliste, SysML est sur ce point une avancée intéressante puisque clairement on ne s'oriente plus implémentation (au sens logiciel, c'est à dire codage).
[^] # Re: on s'en passerait bien
Posté par emanjo . En réponse à la dépêche Le projet Fprint et les scanneurs d'empreintes digitales. Évalué à 3.
Par contre, le fait que le logiciel permettant l'utilisation de la biométrie soit libre ou pas n'a absolument aucun rapport avec une quelconque interrogation éthique. Ou alors tu te fais une idée me semble-t-il un peu disproportionnée du logiciel libre.
Tous les jours des logiciels libres servent à voler, espionner, concevoir ou fabriquer des armes et donc tuer, qu'ils aient ou non été conçu pour cela. Est-ce à l'auteur de s'auto censurer ? Et hop, à la trappe GCC !
Quant à ma paranoïa supposée, je ne me sens absolument pas ni agressé ni mis en danger par tes doutes éthiques, comme je n'ai pas particulièrement peur du monde qui m'entoure. Mais c'est gentil de t'en inquiéter, comme je m'inquiète pour toi de ta tendance à voir SURTOUT les dérives possibles.
[^] # Re: on s'en passerait bien
Posté par emanjo . En réponse à la dépêche Le projet Fprint et les scanneurs d'empreintes digitales. Évalué à 3.
Je ne vois tout simplement pas en quoi le fait de développer des logiciels libres pour des applications biométriques est contraire à l'éthique (laquelle d'ailleurs?)
[^] # Re: on s'en passerait bien
Posté par emanjo . En réponse à la dépêche Le projet Fprint et les scanneurs d'empreintes digitales. Évalué à 2.
La technologie n'est pas obligatoirement utilisée pour nuire à l'homme, la biométrie pas plus qu'une autre.
[^] # Re: Profitable...
Posté par emanjo . En réponse au journal Résultats du troisieme trimestre 2007 de Novell. Évalué à 1.
Mais effectivement, on fait un peu dire ce que l'on veut aux chiffres, dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs ...
# Profitable...
Posté par emanjo . En réponse au journal Résultats du troisieme trimestre 2007 de Novell. Évalué à 1.
Je ne connait pas particulièrement ni Novell, ni son passé récent, mais des mesures drastiques vont forcément devoir être prises pour revenir à un niveau de rentabilité acceptable (supérieur à 10% ?)
[^] # Re: bah
Posté par emanjo . En réponse au journal Le meilleur éditeur de texte ? [FEU A VOLONTE]. Évalué à 8.
Alors ?
[^] # Re: Epidemio<>haute dispo
Posté par emanjo . En réponse au journal Job python, version sérieuse.. Évalué à 3.
[^] # Re: Si je résume...
Posté par emanjo . En réponse au journal Émeutes au Danemark. Évalué à -2.
Moi le partage je suis pour.
[^] # Re: On a beau être vendredi...
Posté par emanjo . En réponse au journal Est-ce légitime de dénoncer la "vente liée".. Évalué à -5.
Le logiciel est un service ?!?!
Non, le logiciel est un produit. La fabrication du logiciel peut relever du service, le logiciel en lui meme est bien un produit.
D'ailleurs le "logiciel" se défnit-il par son code exécutable ou par l'ensemble de des données permettant de le construire, le reproduire, le maintenir: documents de spécification, de conception, de test, .... et les methodes est processus associés.
Regarde en quoi consite , par exemple, un logiciel embarqué pour l'aéronautique, et tu verra qu'il n'y a rien de moins "service" que ca ! A ce niveau il n'y a pas de différence entre une électronique et un logiciel.
# Beau résumé
Posté par emanjo . En réponse au journal C'est pas un coup de gueule. Évalué à 10.
Et puis il y a quelque jours l'envie de répondre à une connerie plus grosse que les autres, création d'un compte..., l'envie est passée. Et puis à quoi bon, un commentaire noyé dans la masse, éventuellement (certainement ?) "moinsé".
Alors merci, merci parceque ce journal contient tout: la fuite en avant du truc confidentiel tellement génial qu'il faut se battre pour que le monde l'adopte, mais qui est évidemment devient une merde dés que la masse l'adopte.
Linux, le libre, tout ca, finalement ce ne sont que des outils, pas une fin en soit, pas une raison d'éxister vis à vis d'une "communauté".
Voila, désolé, le compte existait, il était facile de donner un avis, je retourne dans l'ombre des lecteurs.