Journal Entretiens du nouveau monde industriel 2012

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10
29
déc.
2012

Bonjours à tous,

L'Institut de Recherche et d'Innovation (IRI) du centre G. Pompidou dirigé par Bernard Stiegler vient d'organiser la sixième édition des Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) les 17 et 18 décembre derniers.

Voici les conférenciers de cette année : Maryanne Wolf, David Bates, Warren Sack, Nathalie Bulle, Bernard Stiegler, Dominique Cardon, Jean Lassègue, Bruno Bachimont, Matt Fuller, Pierre Mounier, Frédéric Kaplan, Marcel O’Gorman, Hidetaka Ishida, Victor Petit, Jean-Luc Beylat, Jena-Baptiste Labrune, Yves Rinato, Jean-Louis Fréchin, Yannick Prié, Alain Mille. Du beau monde sur le thème des digital studies : organologie des savoirs et technologies industrielles de la connaissance.

Les conférences sont en flash, visibles ici. Certes, ça la fout mal (envoyons-leur des mails !!) de la part de gens qui prônent l'économie de la contribution sur la base du logiciel libre, mais il ne faut pas s'arrêter à ça tant les thématiques abordées sont intéressantes et en lien avec le libre.

N'hésitez pas à regarder les autres vidéos accessibles sur le site qui valent le coup d'oeil.

Sinon, le sieur Stiegler est aussi responsable de l'association Ars Industrialis, Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit et donne aussi des cours et des séminaires en lignes sur pharmakon.fr.

Pour finir, les vidéos de l'IRI sont le fruit d'un traitement intéressant par le logiciel libre Ligne de temps (ldt, codé en python si je ne me trompe).
Le souci c'est que si les sources sont bien mises à disposition librement, il ne propose que des binaires pour windows et mac… Je leur avais envoyé un mail l'an dernier pour leur demander un petit .deb mais la réponse avait été qu'ils seraient ravis que je le fasse et qu'il manquaient de temps de leurs côté. Or, je ne sais pas le faire. Si vous savez le faire ou que le programmeur de ldt lit ces lignes et nous fait un petit .deb en 2-2, ce serait bien sympa.

Bonne soirée et à l'an prochain.

  • # rigolade

    Posté par  . Évalué à 2.

    Si vous voulez rire un peu, je vous conseille la vidéo intitulée "carrefour des possibles", où on voit une armée de jeunes winners (pardon, entrepreneurs) présenter leurs imparables idées innovantes et géniales.

    • [^] # Re: rigolade

      Posté par  . Évalué à 0.

      Entrepreneur est-il un gros mot ??

    • [^] # Re: rigolade

      Posté par  . Évalué à 5.

      Je viens de voir la video en question et je suis decu. Les idees ne sont pas si betes que ca. Elles repondent a un besoin.
      C'est pas comme si twitter et instagram sont completement innovantes et geniales.

      • [^] # Re: rigolade

        Posté par  . Évalué à 7.

        Ok, c'est vrai, faire un « serious game » pour apprendre aux « jeunes en difficultés » l'« esprit d'entreprendre », ça va réduire le chômage de masse :-) On est bien d'accord.

        Quant à la web-série à la fois « divertissement et outil de développement économique » qui montre la vie d'une « agence d'innovation parisienne » aux prises avec le douloureux problème des pochettes d'accessoires de téléphone portable (si si), c'est clair, les gens n'attendaient que ça (ce n'est même pas de l'humour, hein, la présentation du gars est entièrement sérieuse).

        C'est vrai que ces idées ne sont pas seulement bêtes : elles sont le véhicule d'une novlangue managériale qui n'a que les mots « innovation » et « entreprise » à la bouche sans jamais se poser une seconde la question du contenu des dites innovations et entreprises. Jusqu'à récemment, on faisait du productivisme : il fallait produire pour produire. Maintenant, on a une nouvelle religion : il faut innover pour innover, entreprendre pour entreprendre. Appelons ça de l'innovatisme, ou bien du productivisme cognitif (pour faire plaisir à certains).

        Dans un colloque organisé sous la houlette d'un philosophe comme Stiegler, c'est un peu décevant.

        • [^] # Re: rigolade

          Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 31 décembre 2012 à 10:14.

          A mon avis si tu avais l'esprit d'entreprendre tu te serais dis que quelques idées sont bonnes mais mal mises en oeuvres. Il faudrait enlever le novlangue managérial et s'attaquer à des problèmes plus fondamentaux dans le serious games. Et sachant que les neuneux de la présentation (neuneux qui ont quand même eu le mérite de l'initiative et de la mise en oeuvre) ont réussi a démarrer leur truc ça devrait pas être trop dur pour toi de faire aussi bien qu'eux.

          Et hop là, c'est justement ça l'effet recherché.

          Mais tu sembles plutôt être dans la critique stérile.

  • # A vot'bon coeur, z'auriez pas un .deb ou un ticket restau?

    Posté par  . Évalué à 2.

    Pour le deb…

    Un .deb ubuntu, un .deb debian, ou pour quelle distro?
    Parce que les binaires et les numéros de version changent d'une distro à l'autre, ce qui fait que les deb ne sont pas nécessairement portables.
    Du coup, je comprend qu'ils aient la flemme…

    Sinon, pour un être un peu plus constructif, pour faire un .deb, méthode àlamain version minimaliste:

    • créer un dossier (1) du nom du futur deb
    • créer dans (1) un dossier nommé "DEBIAN"
    • créer dans (1)/DEBIAN un fichier nommé "control", qui contiendra diverses informations. A titre d'exemple, un control que j'ai créé pour une lib que je n'ai pas écrite:

      Package: Pluma-framework-dev
      Version: 1.0-1
      Section: libdevel
      Priority: optional
      Architecture: all
      Depends: Pluma-framework-bin
      Suggests: Pluma-framework-doc, Pluma-framework-example
      Maintainer: bmorel < monmailrienquamoi >
      Homepage: http://pluma-framework.sourceforge.net/
      Description: Small and cross-platform library writen in C++ to manage plug-ins.
      This package contains the development files needed to build an application with Pluma-framework

    • créer dans (1) chaque dossier qui sera affecté par l'installation: si le binaire utilise à la fois une config dans /etc, un binaire dans /usr/bin et des données dans /usr/share/mondeb, il faudra créer les dossiers (1)/etc, (1)/usr, (1)/usr/bin, (1)/usr/share et (1)/usr/share/mondeb. Ensuite, envoyer les fichiers correspondant dans ces "dossiers miroirs".

    • exécuter #dpkg-deb -b (1)

    Et voila.
    C'est assez simple, et le résultat n'est pas parfait, mais ça marche. On peut aussi rajouter dans (1)/DEBIAN des fichiers permettant de tester l'intégrité des fichiers miroirs, et il me semble qu'il existe des programmes qui font ça aussi, mais j'admets avoir trouvé plus simple de créer la base à la main, d'écrire quelques scripts qui récupèrent le résultat de mes compilations pour les envoyer dans les bons dossiers, et balancer le dpkg-deb après.

    Ceci étant dis, je ne sais pas comment ils font pour donner le choix entre plusieurs dépendances, et ce que j'ai décris, je l'ai appris de façon empirique, donc, si quelqu'un te dis le contraire, crois donc de préférence mon détracteur… ou essaies :)

    • [^] # Re: A vot'bon coeur, z'auriez pas un .deb ou un ticket restau?

      Posté par  . Évalué à 0.

      Merci pour la méthode, c'est bien ce que j'avais vu quand j'avais découvert ce soft et essayé de faire la manip.

      Je recherchais un .deb debian sachant que je dispose de deux postes l'un en stable et l'autre sous wheezy.
      Renonçant devant l'apparente complexité de la tâche, j'ai installé la version win sur un dual-boot mais je vais quand même essayer ta manip ce we histoire d'apprendre au moins.

      Merci encore pour tes conseils !

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