Journal Réponse du gvt concernant le LL pour l'éducnat

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jan.
2007
Puisqu'il n'est pas possible, sur le site des questions au gouvernement de l'assemblée nationale ( http://www.questions.assemblee-nationale.fr/ ), de faire un lien direct sur la réponse du gouvernement, je me permets de récopier des extraits de la réponse à la question N° : 104464 de M. Cazenave Richard ( Union pour un Mouvement Populaire - Isère ) qui était :

M. Richard Cazenave appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les enjeux et les avantages du logiciel libre. En effet, l'État, conscient de ces enjeux en termes d'indépendance technologique, de pérennité des informations et aussi au plan économique (les logiciels étant gratuits tandis que leur déploiement et leur maintenance s'effectue par des SSII présentes sur le territoire national, ce qui permet de soutenir l'emploi national), commence à déployer massivement les logiciels libres dans les administrations. Ainsi, après l'adoption par la gendarmerie nationale de la suite bureautique libre Openoffice.org (et de son format de fichier ouvert Opendocument), c'est au tour des ministères de migrer massivement, courant 2007, vers cette suite bureautique libre. Il est donc temps que l'éducation nationale franchisse le pas et utilise massivement les logiciels libres dans son programme de formation et ne s'en remette pas uniquement à des éditeurs de logiciels propriétaires qui ne se conforment pas aux exigences des standards. Il le remercie donc de bien vouloir l'éclairer sur les mesures qu'il compte prendre pour remédier à cette situation et permettre ainsi à l'éducation nationale d'assurer pleinement sa mission de formation aux TIC.


Et donc la réponse fournie :

Il est porté à la connaissance de, l'honorable parlementaire les éléments de réponse suivants. Historique : le logiciel libre a pris une place grandissante à l'éducation nationale à partir de 1998. Le ministère a été un précurseur en utilisant ces solutions à tous les échelons du système éducatif (établissements, services académiques...) et en acquérant au fil des années une compétence reconnue dans le domaine. Cette compétence a permis de mettre en place une politique de choix sélectif pour retenir les meilleurs outils issus du secteur sur des critères économiques et technologiques. Dès 2000, les offres basées sur des logiciels libres ont été systématiquement mises en concurrence avec les offres commerciales pour tous les choix structurants. Ainsi, les logiciels les plus connus comme LINUX, APACHE ou les suites bureautiques se sont imposés comme des références. LINUX (serveurs) : en établissements scolaires ou dans les services, les applications composant le système d'information de l'éducation nationale, sont principalement installées sur des serveurs fonctionnant sous LINUX (système d'exploitation « libre » concurrent de Windows XP). Dans les services académiques et à l'administration centrale, LINUX équipe plus de 98 % des quelque 1 500 serveurs qui hébergent les grands systèmes d'information de l'éducation nationale. Dans les établissements scolaires et les écoles, près de 15 000 serveurs LINUX « prêts à l'emploi » ont été déployés dans le cadre du schéma directeur des infrastructures avec des financements partagés entre l'État et les collectivités. Ces serveurs offrent des services de sécurité (pare-feu, filtrage...) et de communication pour accompagner les usages pédagogiques et administratifs. Les solutions pour le poste de travail : le poids du logiciel libre au sein du système éducatif a été un des éléments qui a permis de négocier avec Microsoft des tarifs particulièrement intéressants sur la suite bureautique office (moins de 40 euros). Ces tarifs attractifs ont limité le développement des suites bureautiques alternatives qui représentent un peu moins de 10 % des licences dans les services et les établissements. Cependant, la suite bureautique alternative Open Office est largement utilisée par le corps enseignant comme un outil de travail partagé avec les élèves ; la gratuité de la solution facilitant le déploiement dans les familles. Une démarche pragmatique : si le logiciel libre peut permettre de réduire les coûts d'investissement en rendant l'informatique moins dépendante des grands éditeurs, les solutions retenues doivent, pour cela, être parfaitement maîtrisées par la fonction informatique interne. Une mauvaise maîtrise génère des coûts cachés importants et peut faire apparaître une baisse globale de la qualité de service. Initiée très tôt, la démarche pragmatique a permis de placer le logiciel libre au niveau le plus pertinent du système d'information du ministère et d'en tirer les meilleurs profits. Ces déploiements se sont appuyés sur les compétences des centres informatiques. D'importants programmes de formation ont été mis en place pour que la culture soit largement partagée par les informaticiens et dans certains cas, l'utilisateur final. Pour les composants à haute valeur technologique (bases de données, serveurs d'application...), le recours à des solutions commerciales apparaît souvent comme nécessaire, car les solutions du « libre » peuvent manquer de maturité (notamment en terme d'outils d'administration). Le poids du logiciel libre au sein de l'éducation nationale reste un argument de négociation avec les éditeurs permettant de tirer les prix des licences commerciales vers le bas.
  • # De toute facon...

    Posté par  . Évalué à 3.

    ... ce gvt n'est plus là pour longtemps....
    • [^] # Re: De toute facon...

      Posté par  . Évalué à 8.

      tu crois honnetement que c'est different dans le/les autres partis "politiques"?
      Enfin jusqu'a il y a pas longtemps j'etais assez confiant sur linux mais plus maintenant. non pas a cause de linux mais de la facon dont les choix informatique sont fait dans les entreprises. Le choix se situe pour les applications metiers entre windows et windows. Combien de SSII proposent des logiciels dependant de windows et combien de linux? Au moins sur les postes clients. Sans compter que souvent c'est associe a MS office. La plupart des trucs sont tout a fait faisable sous linux mais cela n'existe pas et personne n'ose (a juste titre) passer ces applis metiers sous linux.
  • # Mouahahaha

    Posté par  . Évalué à 10.

    Une mauvaise maîtrise génère des coûts cachés importants et peut faire apparaître une baisse globale de la qualité de service.

    ça doit être pour ça que les adjoints et les secrétaires n'ont quasiment aucune formation à la bureautique, sinon sur le tas ? Pour générer des coûts cachés ?

    Allez, rions ensemble: le projet SIALLE.
    http://www.sialle.education.fr/accueil.php

    Ou sont les sites officiels des logiciels? les sources? On ne saura pas. Mais distribuer un logiciel en GPL sans proposer les sources, ça frise la violation de la licence. On va dire que si on leur demande les sources ils nous les fournissent.

    L'éducation nationale et les logiciels libres, tout un poème.

    Heureusement qu'il y a framasoft.
    • [^] # Re: Mouahahaha

      Posté par  . Évalué à 9.

      Pour être dans un service informatique d'une grande entreprise où l'on est en train de passer 2500 postes sous OpenOffice, je peux te dire qu'il y a des coûts cachés importants :

      - Certes certaines personnes n'ont aucune difficulté à passer de l'un à l'autre, mais que fais tu des personne qui avaient déjà du mal avec Office (et il y en a beaucoup). Ca demande de la formation.

      - Une des choses qui nous empêche de passer totalement à OpenOffice est le fait qu'il existe énormément de macros Excel développés par énormément de personnes. Il n'y aucun moyen facile de migrer une macros Excel vers OpenOffice (ou alors faites le moi savoir). Du coup il faudrait redévelopper les macros en autre chose, si ça c'est pas des coûts.....

      - Site officel de MS Office : http://office.microsoft.com/fr-fr/default.aspx. Pour les sources, évidemment tu ne les auras pas. Mais je reprends ton argumentaire précédent : qu'est-ce que les secrétaires en on à faire des sources d'OpenOffice ? Pour nous ici, ça nous a juste permis de customiser le look de l'interface (il parait que c'est assez facile avec Office aussi) et d'intégrer quelques spécificités (toujours aussi possible avec Office).

      - Développer des logiciels en GPL n'oblige absolument pas à les distribuer. Si tu les distribue (gratuitement ou non) alors il faut donner les sources.

      Je me fais un peu l'avocat du diable OK (je ne suis pas pasBillpasGates quand même), mais il est quand même intéressant de noter que 90% de l'architecture système de l'éducation nationale tourne avec du logiciel libre. Il y a quelques années, on osait même pas y penser. Administrer de 2 à 50 machines, c'est vraiment pas la même chose qu'administrer un parc du plus de 10000 machines et les migrations se font du coup moins rapidement.

      Linux est toujours arrivé par le coté serveur, laissons lui le temps d'arriver sur le poste de travail. Au risque de provoquer un gros troll, je ne pense pas que les solutions aujourd'hui soient assez matures pour une administration globale :
      - Quid des logiciels d'administration globaux (AD etc...)
      - Quid des logiciel de déploiement de packages applicatifs (LANDesk, SDO etc...)
      - Qui des modes d'installation automatiques (Sysprep, unattend)

      Ok, il y a des bidouilles qui fonctionnent (Kickstart + script shell) mais ça reste du scripting et du spécifique.

      Il y a des choses intéressantes du coté de RHN, mais ça ne fait qu'arriver.

      Enfin, il me semble que l'éducation nationale doit préparer nos enfants à utiliser des outils qui leur serviront. On peut leur apprendre à compter en base Hexa depuis le CP et ne pas leur apprendre la base 10 mais ça ne leur servira pas énormément par la suite. Aujourd'hui la pénétration d'OpenOffice n'est pas encore flagrante (Je n'ai pas les chiffres mais il ne me semble pas que ce soit plus de 5%) et il me semble du role de l'éducation nationale de former aux outils qui seront utilisés.
      • [^] # Re: Mouahahaha

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        "il me semble du role de l'éducation nationale de former aux outils qui seront utilisés"

        et tant qu'à faire, autant utiliser les logiciels auxquels les gens sont formés. Le rôle de l'éducation nationale n'est pas, à mon avis, de former à un outil mais de donner des connaissances générales qui pourront permettre aux étudiants de s'adapter facilement et rapidement à l'outil qu'ils devront utiliser.
        • [^] # Re: Mouahahaha

          Posté par  . Évalué à 3.

          ou même d'avoir suffisamment de présence d'esprit pour choisir l'outil le plus adapté au travail à fournir et suffisamment d'arguments pour convaincre les décideurs pressés de l'utilité de ce choix.
      • [^] # Re: Mouahahaha

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        J'aimerais que tu fasses un petit calcul pour nous !

        Concernant la migration Office > OOo
        * coût de formation des gens
        * redéveloppement des macros

        Tu le fait pour OOo et pour Office.
        Dans les deux cas, tu dois prévoir de la formation et des adaptations, le mythe des macros faut arrêter avec ça, à chaque changement de version d'Office certaines macros partent en sucette ! Moins que pour OOo évidement mais c'est toujours là !

        Et tu ajoutes le coût de la licence Office.

        Tu fais le total et tu divises par le nombre de poste ... et là on va comparer.

        Puis tu fais ton budget « bureautique » pour 5 ans ...

        Tous ça pour dire que OOo est moins cher, mais pour le prix t'as le droit d'en chier un peu non ?
      • [^] # Re: Mouahahaha

        Posté par  . Évalué à 10.

        Alors franchement je ne suis pas d'accord avec toi concernant l'administration de parc informatique.

        Pour moi, administrer un parc de 100 linux est un million de fois plus simple qu'administrer un parc de 100 windows. Et je ne dis pas ça théoriquement mais par expérience.

        Et ce que tu sembles dire comme étant de la bidouille est ce qu'il y a de très puissant chez les Unix. Pour moi, Windows XP n'est pas un OS fait pour être administré :

        1. L'installation : tu n'as le choix qu'entre un sysprep qui t'oblige à utiliser des machines identiques (super!!), un unattend qui ne te permet pas d'aller très loin, d'un serveur RIS trop basique, d'un ghost ou utiliser le CDRom. C'est bien tu as pleins de solutions, mais en pratique, aucunes n'est satisfaisante pour un parc de 100 machines (rajoute un 0 si tu veux).
        Quand j'étais administrateur à la fac en 2000, j'avais à installer 3 salles de libre-services avec du linux, soit à peu près 100 machines. J'en aurais eu 1000 ça aurait pour moi pareil. J'ai installé une machine, j'ai fait une image et j'ai déployé l'image via un mélange de bootp, nfs... Bien entendu , j'avais quelques manips à faire sur le poste de travail pour lancer la procédure, mais depuis le temps tout est maintenant automatisable (surtout avec les cartes réseau permettant le BootOnLan).
        Tu peux aussi faire une installation kickstart depuis le réseau : tu bootes sur une disquette ou autre, et hop l'installation est automatique.

        2. L'installation de logiciel : alors on dit "ouais, avec Active Directory tu peux déployer facilement des logiciels sur toutes les machines de ton LAN". Sauf que ton logiciel doit être de type MSI. Super quand tu n'as qu'un .exe ! Le truc inutilisable.
        Toujours à la fac en 2000, je m'étais fait un script perl très simple (à oui, je considère qu'un administrateur doit savoir programmer des scripts) qui se connectait sur toutes mes machines (via SSH avec un agent-ssh) et installait les logiciels disponibles via un partage NFS.

        Avec SSH et du bash/perl, tu peux tout faire à distance sur tes postes, que t'en ai 100 ou 10000. Ok, ce n'est pas user-friendly, mais je parle à des administrateurs, pas à des utilisateurs qui ne veulent que des boutons OK ou Suivant (pas de Yes/No, ça implique de devoir comprendre la question).

        J'administre un parc de machine Windows depuis 2 ans après avoir administré du linux pendant 5 ans, et je suis attéré par ce que je peux voir : l'informatique indéterministe et archaïque. On peut me dire "ouais, avec Windows XP, maintenant c'est bien, tu peux prendre le contrôle du PC à distance, tu peux l'administrer". Super ! va ouvrir 100 fois un client RDP pour installer un logiciel, alors que telnet existe depuis 50 ans sous Unix. Oui sous windows l'administration devient userFriendly, mais c'est au détriment des fonctionnalités.
        • [^] # Re: Mouahahaha

          Posté par  . Évalué à 4.

          Juste une incise : le bouton "OK" tout seul habite au panthéon des conneries, juste à côté de démarrer/arrêter.
        • [^] # Re: Mouahahaha

          Posté par  . Évalué à 5.

          1. Ici, pour installer nos machines, on pose la machine à l'endroit où elle doit être, on allume la machine, on appuie sur F12 et on s'en va. 15mn après la machine est prête dans le cas d'un Sysprep et 1h dans le cas d'un unattend. C'est basé sur du boot PXE et un peu de scripts.
          Il n'est pas nécessaire d'avoir deux images différentes pour deux machines différentes quand on fait un sysprep : fais une recherche sur "Hardware Independent Imaging" et tu trouveras ce que tu veux. Ensuite, en fonction du nom de la machine, des applications s'installent ou non.

          2. AD permet d'adminstrer bien plus que du déploiement d'application. Il permet de dire, toutes les machines de ce service doivent avoir cette imprimante, tel service ne doit pas pouvoir faire de clic droit sur le bureau, telle personne doit pouvoir naviguer sur tel site etc.... Sous Linux, ça se gère avec des fichiers de conf qui faut déployer sur les postes et ça n'est pas forcément simple. Le gros avantage de Windows est l'intégration des différents produits entre eux.

          Pour SSH, bash et perl, ça existe aussi sous Windows et du coup il est facile de faire à peu près la même chose (et je l'ai testé).

          Si tu administres un parc Windows, je te conseille grandement un produit qui s'appelle LANDesk, je n'ai pas d'action chez eux, mais ça permet de vraiment bien gérer ton parc (ok c'est pas libre...).

          Alors oui, il est possible d'administrer des stations de travail Linux, mais ça demande pas mal de travail, de développement de scripts qui sont plus ou moins bien maintenus au fil du temps et qui sont propres à chaque entreprise. AD est quelques chose de connu, et je n'ai pas de mal à trouver des compétences dessus. Je pense que quand les environnement de bureau Linux disposeront d'un outil du même genre (basé sur OpenLDAP + qq préco FreeDesktop), ça sera beaucoup plus facile et normalisé.

          Aujourd'hui quand je veux déployer un logiciel sur une sélection de postes, je créé une tache de déploiement, je clique sur Démarrer maintenant et les paquets s'installent. Je dispose alors d'un log visuel permettant de savoir combien de PC ont bien installés le package et combien ont échoué et pourquoi etc... et je n'ouvre pas 5000 client RDP pour installer mes machines.

          Je sais remonter la liste des machines ayant telle ou telle application et il existe un client pour mes machines Linux, du coup j'ai une interface qui me permet d'administrer les deux types de machine.

          Je rappelle aussi que j'ai qq centaines de serveurs sous Linux et que j'adore les administrer aussi au cas où certains penserait que je ne connais pas Linux.
          • [^] # Re: Mouahahaha

            Posté par  . Évalué à -1.

            au cas où certains penserait que je ne connais pas Linux.


            prouve le
          • [^] # Re: Mouahahaha

            Posté par  . Évalué à 2.

            Votre discution tourne vraiment au troll là.

            A mon avis vous pouvez tout faire sur l'un et sur l'autre avec plus ou moins de config/bidouilles, après question de goût, de philosophie et de bugdet (Et la moins cher des deux solutions dépendra énormément des compétences de l'administrateur).

            Tout ce que je peux te dire, c'est que les fonctionnalités que tu nous indiques sous Windows existent, et sont même très aisées d'accès avec une distribution comme RH que tu as je crois cité. Enfin... pas toutes, sur ce qui est du AD qui permet d'interdire le clic droit de souris je crois pas que ça existe, mais je ne vois personnellement pas l'intérêt d'interdire de tel chose sur une station linux, surtout quand un login=un individu, enfin peut être que l'intérêt apparait sous Windows pour un intérêt qui m'est inconnu, j'ai tendance à aimer le menu copier/coller & cie. Oo

            Après tu sembles apprécier le côté centralisé, le côté tout en un de AD en tant que fichier unique de configuration du réseau, machine à café incluse. Là encore c'est très subjectif, je préfère de loin avoir un fichier par soft.
            • [^] # Re: Mouahahaha

              Posté par  . Évalué à 2.

              Au troll, je sais pas, j'essaye aussi d'imaginer des solution (cf OpenLDAP + specs FreeDesktop).

              Je n'ai pas dis que c'était pas possible de faire certaines choses sous Linux, je dis qu'aujourd'hui, des solutions pour faciliter le déploiement de ces choses me semblent plus simples sous Windows. J'ai comme tu dis aussi cité RHN qui aujourd'hui permet de gérer quels paquets RPM (no troll please) tu veux sur quels postes, quels serveurs.

              Le clic droit à interdire (sur le bureau), ça permet d'avoir des fonds d'écran uniques et des comportements uniques sur toutes les machines. Imagines le cas d'un magasin où par exemple il faut le logo Décathlon en fond d'écran, y'en a que ça gène qu'il y ait les photos de vacances du chef de rayon. Le but du jeu est de bloquer le poste pour que l'utilisateur n'ait que le droit de faire ce qu'on lui autorise (et même sous Linux ça peut avoir son importance). Il y a surement d'autres moyens de le faire mais c'est un premier mur aux utilisateurs communs.

              Enfin, avoir une gestion centralisée des machines c'est bien ce que l'on recherche quand on a 10000 machines à gérer : on ne peut pas trop se permettre de faire du cas par cas.

              Ce que je voulais dire, en commentant les question à l'AN c'est qu'il ne faut pas confondre l'administration d'une centaine de machines et celle de 10000 postes, y'a quand même une notion d'échelle tout à fait différente. Il est facile de critiquer des décisions en parlant d'idéologie en mettant de côté les aspects pratiques.

              Le fait qu'il y ait déjà énormément de Linux dans l'éducation nationale est déjà en soi génial et c'est un bon début. Peut être qu'un jour le Desktop passera sous Linux, mais mon avis c'est qu'aujourd'hui le Desktop est à peu près bon pour un utilisateur lambda mais qu'il n'est pas encore facilement industrialisable.
              • [^] # Re: Mouahahaha

                Posté par  . Évalué à 2.

                Les solutions que tu imagines me semblent plus une tentative de recopier la méthode MS, que de prendre celle vue par les distributions.

                Visiblement tu as deux cas: D'un côté un système très spécifique (l'exemple décathlon que je détaillerai un peu plus en bas), de l'autre le côté du gros volume.
                Finalement on revient au cher principe du "mieux est l'ennemi du bien" en cela que plus tu configures finement un système moins celui ci est adapté à tout les cas de figure.
                A cela j'aurais tendance à voir cela par des stratégies de "groupe de PCs" possédant la même config, de ce point de vue, qu'il y est 500PCs ou 1 dans un groupe ne change rien au temps de déploiement. Comme tu le sais cette notion de groupe est tout à fait gérable par RH (et debian/ubuntu par FAI), et donc apriori ne pose pas de problème.

                Pour ton exemple Décathlon (oh on ne cesse pas de faire de la pub pour eux en ce moment que ce soit avec les problèmes des sans abris ou ici avec leur workstation:) ) j'aurais tendance à m'orienter vers la solution suivante:
                Un groupe pour les "Workstations vu du publique" équipée de deux environement de bureau, que l'on choisit au boot via GDM (ou un autre, enfin peu importe).
                Le premier environement spécifique à une utilisation "normale". Etant donné qu'à ma connaissance ils n'utilisent qu'un lot d'une dizaine d'application au maximum. Je m'orienterai pour ce cas dans l'adaptation d'une solution utilisée pour les Media Centers: Joli, simple, etc... A ma connaissance il y en a qui sont très facilement paramètrable. ;) (bon je sais c'est peut être loufoque comme idée).
                Et en plus un Gnome en cas de problème technique rare. Et là vu que la config du PC est celle du groupe des workstation vu des clients, et que le wallpaper a été défini dans /etc/gconf/gconf.xml.mandatory/ (grace à un package RPM ou autre spécifique à ce groupe), même si l'administrateur est habitué a avoir une magnifique pub Aubade en fond d'écran lorsqu'il est sur son PC de travail, là il aura le logo Decathlon. :)

                Je ne vois pas en quoi tu peux faire mieux sous Windows, pour moi côté tehcnique ce règle sans trop de soucis maintenant, et les quelques problèmes qui résident s'éffaceront probablement dans l'année en cour dans tout les cas. (Novell, RH et Mandriva font du bon boulot pour ça).
                • [^] # Re: Mouahahaha

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Je ne dis pas que je fais mieux sous Windows. Je dis et je redis même que tout est faisable sous Linux.

                  Je parle surtout de l'intégration du tout dans un voire deux outils (LANDesk pour le deuxième chez nous par exemple). Je prends un autre exemple d'une particularité d'un conf : la configuration du Proxy.

                  Dans le monde Windows on configure le proxy avec une politique ou via AD pour tout un groupe de poste.
                  OK, on peut configurer Firefox pour qu'il prenne le bon proxy. Mais il faut aussi configurer la variable http_proxy pour certains softs, et à d'autres endroits pour les appli Gnome ou Kde.

                  Pour les icônes disponibles c'est un autre programme à configurer, l'économiseur d'écran encore un autre etc... etc...

                  Donc oui, c'est possible. On se retrouve avec une conf et n scripts shell qui configurent telle ou telle spécificité. Plus n augmente, plus le risque d'effet de bord augmente et plus la conf est difficile à maintenir. Avec AD, une grand partie (pas tout bien sur) de ces choses est centralisée ce qui rend les choses plus faciles.

                  Ce que j'aime par exemple sur Mac OSX (oh un autre troll) c'est la configuration réseau qui inclue l'adressage IP, mais aussi les spécificité du proxy. Les softs utilisant les API Apple n'ont pas à se soucier du proxy c'est centralisé. Lorsqu'on utilise un subversion sur Mac, ça foire parce qu'il ne fait pas pareil... (et oui ça peut aussi se configurer par un script :-p ) et inclue sa propre conf.

                  Ce qui me fait un peu rire, c'est que dans le monde admin Windows dans lequel je suis arrivé, beaucoup de choses, avant AD, étaient justement faites par des scripts (shell, bat, vb... au choix) : sélection automatique des imprimantes, mise à jour des programmes, de la conf etc... L'arrivée d'AD nous a vraiment simplifié la chose : tout est central et on se rend compte de la lourdeur de certains sytèmes d'avant.

                  Sous Linux beaucoup d'applis sont hétéroclites. Certaines font confiance à KDE, ou à Gnome, d'autre implémentent leur prorpres solutions pour ces configuration. Je pense que des initiatives telles FreeDesktop ont beaucoup d'avenir parce que leur but est justement de réaliser l'intégration de tout ça. Je rêve d'un Linux où, quel que soit le DM que tu choisiras (Gnome, KDE ....) tous les softs profiteront d'une méthode de configuration unifiée (et un copier/coller qui change pas en fonction du soft utilisé). En même temps, cela rejoint la problématique d'une configuration étalée dans plein de fichiers de conf (/etc/*) ou une base de registre, ou un mix des deux...
                  • [^] # Re: Mouahahaha

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Hmm presque tout gnome est configuré par gconf, le proxy etc..., après certe quand tu mets des programmes non gnome ça devient compliqué, mais il y a je crois des versions spécial gnome de firefox ou autre, adapté justement pour uniformiser tout cela.
                    Il faut bien voir que les distrib sont vraiment marquées par le tout gnome ou le tout kde, ok elles proposent une floppé de WM, mais on n'y retrouve pas la même finition que le bureau choisit par la distrib.
                    Gnome est pris par RH, Ubuntu.
                    KDE est pris par Mandriva, SUSE.

                    Freedesktop c'est mignon ce qu'ils veulent faire, mais bon, que ce soit KDE ou Gnome, aucun des deux ne ferra de virage à 180° sur les choix de design qu'ils ont fait, il y aura toujours une incompatibilité entre les deux. Si ça ne leur impose pas trop de contrainte ils opteront pour la compatibilité, mais la marge de manoeuvre est réduite.

                    Après de façon plus global, on en vient à la façon de concevoir un système:

                    Soit un tout en un style Microsoft qui adore nous sortir ces "suites" ces "frameworks" & cie. Des updates rares (minimum six mois?) on a vraiment une évolution en escalier. Le produit est assez usuel pour l'utilisateur final qui n'a que faire du fonctionnement interne, mais il y a des bugs sournois dû au modèle de dévellopement, et peut être même des coûts de création du logiciel partant en exponentiel (à cause de ces bugs).

                    Soit de l'autre le monde linux, monde très modulaire avec ces projets et libs indépendant les uns les autres. Les projets sont gérés par des équipes propre à celui ci. L'évolution se fait de façon très chaotique et respecte le principe de la selection naturel de Darwin :). Des logiciels que j'aurai tendance à dire naturellement plus fiables, du fait que:
                    1/Leur création qui impose intrasequement une sorte de test unitaire imposé (chaque gestionnaire de projet test son projet pour vérifier sa viabilité chose qui n'est pas faite quand on fait un très très gros projet).
                    2/Le fait que peu de fonctionnalité sont ajoutés par update (car les updates sont fréquentes au fil du temps) permet de corriger rapidement les bugs et à moindre conséquence. L'expérience montre qu'on découvre toujours une floppé de bugs imprévu quand les utilisateurs commencent à utiliser l'application.

                    Mon avis là dessus (qui est subjectif au possible :p) est bien évidemment de préférer le modèle linux, après aux distros de sortir des petites applis (codé probablement dans des langages où l'on voit vite le résultat comme python) qui uniformiront la config du système, c'est je crois le cas, et à mon avis elles sont bien faites.
              • [^] # Re: Mouahahaha

                Posté par  . Évalué à 4.

                Le clic droit à interdire (sur le bureau), ça permet d'avoir des fonds d'écran uniques et des comportements uniques sur toutes les machines. Imagines le cas d'un magasin où par exemple il faut le logo Décathlon en fond d'écran, y'en a que ça gène qu'il y ait les photos de vacances du chef de rayon. Le but du jeu est de bloquer le poste pour que l'utilisateur n'ait que le droit de faire ce qu'on lui autorise (et même sous Linux ça peut avoir son importance). Il y a surement d'autres moyens de le faire mais c'est un premier mur aux utilisateurs communs.


                Pour le fond d'écran ya moyen d'interdire le changement autrement. Dans le cas que tu cites, tu empêche un employé qui aurait des problèmes de vue d'agrandir la police de la machine. A contrario, tu peux également nuire à la productivité de quelqu'un en lui imposant une taille de caractère trop grande pour son environnement.
          • [^] # Re: Mouahahaha

            Posté par  . Évalué à 4.

            Ton "Hardware Independent Imaging" n'a pas l'air d'être un truc microsoft, mais plus un truc LanDESK.

            Quand au coup de la touche F12, c'est tout à fait possible sous linux et depuis bien longtemps. C'est ce que j'expliquais dans mon exemple précédent et qui répond à ton insinuation que Linux serait compliqué à déployer.

            De plus, quand je dis que Windows n'est pas administrable facilement, je tiens compte du fait que pour l'administrer il faille acheter des outils supplémentaires (lanDESK par exemple).

            Le gros avantage de Windows est l'intégration des différents produits entre eux.
            Le gros inconvénient de Windows est que tu ne peux faire que ce qui est prévu que tu fasses.

            Sous Linux, ça se gère avec des fichiers de conf qui faut déployer sur les postes et ça n'est pas forcément simple.
            SSH + perl (-pi -e) te permet de modifier une valeur d'un fichier de configuration texte sur toutes tes machines en quelques lignes de shell. Mais c'est clair qu'avec Active Directory, il n'est pas nécessaire de connaître le shell.

            Alors oui, il est possible d'administrer des stations de travail Linux, mais ça demande pas mal de travail, de développement de scripts qui sont plus ou moins bien maintenus au fil du temps et qui sont propres à chaque entreprise. AD est quelques chose de connu, et je n'ai pas de mal à trouver des compétences dessus.
            Je préfère grandement passer un peu de temps à faire mes scripts de déploiement que de passer 2 jours à me demander pourquoi les onglets sous Internet Explorer 7 ne sont pas disponibles sur certains postes de travail et à essayer 1 par 1 les différentes valeurs de configuration dans les stratégies locales, les stratégies de groupes...

            Aujourd'hui quand je veux déployer un logiciel sur une sélection de postes, je créé une tache de déploiement, je clique sur Démarrer maintenant et les paquets s'installent.
            Hier quand je voulais installer un logiciel sur une sélection de poste, je lançais mon script perl :
            $ install.pl <nom du logiciel> <nom des salles>

            Je dispose alors d'un log visuel permettant de savoir combien de PC ont bien installés le package et combien ont échoué et pourquoi etc...
            et j'ai le résultat d'installation (visuel textuellement)

            Je sais remonter la liste des machines ayant telle ou telle application
            OCS-ng le fait très bien pour moi.

            Tout ça pour dire que la plupart des fonctions que l'on découvre sous Windows actuellement sont possibles sous Linux depuis un certains temps.

            Il y a quelques jours, j'ai montré à un utilisateur un client terminal : un PC sans disque dur, sans rien à part une carte réseau et une carte graphique ("sans disque dur, tu te fous de moi, ça ne marchera jamais") qui boote sur le réseau avec PXES et qui permet d'ouvrir une session RDP sur un WTS. Il n'en croyait pas ses yeux : "comment est-ce possible.". Moi je n'étais pas étonné, ça fait des années que c'est possible.
            • [^] # Re: Mouahahaha

              Posté par  . Évalué à 2.

              Hardware Independent Imaging est un document qui vient de qqn chez LANDesk. La seule chose qui vient de LANDesk là dedans est un petit soft qui permet d'inclure dynamiquement des drivers sur une image Sysprep mais il est tout à fait possible d'inclure tous les drivers dont tu a besoin. Quand on a 10000 postes, on sait généralement le type de poste qu'on a. Chez Arcelor par exemple, ils ont une image disque qui fonctionne sur une trentaine de postes différents.

              Je suis d'accord le boot PXE (F12) marche aussi sous LINUX grace à SysLinux (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit)

              Si tu ne veux pas acheter d'outil pour le faire, tu peux les faire toi même à la façon Linux avec du SSH perl python bash et consors....

              Sur la préférence de faire tes scripts de déploiement, je te rejoins presque. Je préfère effectivement maitriser mon processus... mais il faut que j'arrive à convaincre mes supérieurs.

              Pour la ligne de commande, c'est quelque chose qu'il m'est difficile de de demander à mon support de niveau 1 externalisé (je sais c'est lourd !)

              Pour OCS-ng, je vais regarder, je ne connais pas.

              Oui tout est faisable sous Linux, mais pour l'instant j'ai beaucoup de mal à penser déployer une Ubuntu ou une RedHat sur tous mes postes de travail sans un tollé des utilisateurs finaux.

              Enfin les thin-client, ça arrvie sous Windows, et oui ça existait bien avant sous Linux.
      • [^] # Re: Mouahahaha

        Posté par  . Évalué à 3.

        Il existe des solutions de traduction automatique de macros, mais elles ne parviennent à porter que 80 à 90% des macros (et vaut mieux les retester derrière). Donc, pas la panacée, mais c'est un début. Mais a ma connaissance rien d'opérationnel en libre (jeter quand même un oeil du côté de ooo-build), mais plutôt des solutions à façon proposées par Sun ou Novell.

        Rapproche toi de boites spécialisées dans les migrations vers OpenOffice.org pour voir ce qu'elles peuvent proposer.
      • [^] # Re: Mouahahaha

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Petite remarque au passage. Les mise à jours de MSOffice en MSOffice, est-ce que cela n'a pas non plus un coup ? Financier, bien évidement, mais aussi vis à vis des utilisateurs ?

        Je bosse pour une boîte internationnale (~15.000 employés), qui utilise presque exclusivement du Microsoft. Voici une partie d'un mail envoyé par le service informatique, à propos de la migration Office 2000 -> Office 2003 (désolé, c'est en anglais) :

        The upgrade will include the following changes:
        1. The loss of the MS Office Shortcut Bar, which is no longer supported by Microsoft in Office 2003.
        2. The potential loss of customized application toolbars (buttons), which may have been created in MS Office applications.
        3. Files created in legacy versions of MS Office (Office 2000 or earlier) may not display images correctly in Office 2003.
        4. File incompatibility with legacy Access databases and Access 2003.
        5. File incompatibility with Visio 2003 drawings and legacy Visio 2002 users.


        - Les points 1 et 2, ne sont pas les plus importants.
        - Le point 3 est nettement plus ennuyeux. Dans MSO 2003, les images sauvées dans les documents MSO 2000 ne s'affichent plus correctement.
        - Le point 4 est critique. Access est lourdement utilisé par des services "locaux". J'ajoute que de par mon experience personnelle, les migration de documents Access de version N à N+1 se passent TOUJOURS mal. Du moment qu'il y a quelques macros, c'est la catastrophe... J'ai en tête notamment une migration en Access 97 d'un base de données que j'avais écrit en Access 95, et lourdement basé sur du VB : Le code était inutilisable, même les CONSTANTES déclarées par MS n'étaient plus définies...
        - Le point 5 va faire râler pas mal de personnes.

        Alors, il faudrait arrêter de dire que la migration MS Office -> OpenOffice est difficile. Car les migrations MS Office version N -> MS Office version N+1 (logiciels du même éditeur pourtant !) ne se passent aussi mieux...
    • [^] # Re: Mouahahaha

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      J'ai l'impression que cette réponse provient d'un débile profond...

      Il est heureux d'avoir négocier a la baisse (40¤) la licence ms office pour l'éducation nationale et de devoir essuyer les plâtres d'openoffice...

      Une personne plus intelligente aurait claqué la porte a la face de ms et aurait choisi openoffice en mettant ces 40¤ pour chaque licence dans du support digne ce ce nom et la correction des problèmes rencontrés...

      Enfin laissons cet abrutis là où il est, il vient juste de priver la france de X*40¤ qui auraient pu être utilisé a réduire le chaumage, améliorer un logiciel libre, etc...
      (et de donner stupidement encore des devises aux états-unis)

      Comment quelqu'un de sensé peux sérieusement mettre en avant une réduction sur du vent ?
      A savoir que la suite ms office ne coûte rien (a part la presse de cd et encore), comment peux-t-on sérieusement mettre en avant une réduction d'un produit sur lequel est fait 99% de marge ???

      Enfin cette personne ne sera plus aux gouvernement quand il faudra expliquer qu'a cause de ce choix débile il y aura X milliers de document a convertir en open document ou X milliers de licence a ré-acheter car la généralisation de drm dans les fichiers de ms word rendront la migration impossible, etc...

      Dès fois je me demande comment des types qui pensent a 5ans prêt peuvent se glorifier de leur connerie !
      (entre être con et en être fier est la différence entre un homme et un homme politique ;)

      </mode coup de gueule off>
      • [^] # Re: Mouahahaha

        Posté par  . Évalué à -1.

        Une personne plus intelligente aurait claqué la porte a la face de ms et aurait choisi openoffice en mettant ces 40¤ pour chaque licence dans du support digne ce ce nom et la correction des problèmes rencontrés...

        C'est sur, d'ailleurs il faut croire que la plupart du marche est constitue d'idiots qui ne voient pas le benefice immediat, enorme et evident de OO face a MS Office, seule une poignee de gens, la plupart etant presents sur linuxfr.org sont assez intelligents pour le voir.

        Comment quelqu'un de sensé peux sérieusement mettre en avant une réduction sur du vent ?
        A savoir que la suite ms office ne coûte rien (a part la presse de cd et encore), comment peux-t-on sérieusement mettre en avant une réduction d'un produit sur lequel est fait 99% de marge ???


        Quand je lis ca, je me dis que l'idiot c'est pas forcement lui... Si je me souviens bien, Microsoft n'emploie pas des benevoles, et ces benevoles ne travaillent pas sous un pont.

        Enfin cette personne ne sera plus aux gouvernement quand il faudra expliquer qu'a cause de ce choix débile il y aura X milliers de document a convertir en open document ou X milliers de licence a ré-acheter car la généralisation de drm dans les fichiers de ms word rendront la migration impossible, etc...

        Ce qui est debile, c'est de croire que les drm vont magiquement apparaitre sur un document sans un choix volontaire de l'auteur.

        C'est pas en etant hautain, arrogant et sans le moindre argument pour supporter tes positions que tu vas convaincre qui que ce soit que tu as raison et que ce gars est un idiot.
        • [^] # Re: Mouahahaha

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          C'est sur, d'ailleurs il faut croire que la plupart du marche est constitue d'idiots qui ne voient pas le benefice immediat, enorme et evident de OO face a MS Office, seule une poignee de gens, la plupart etant presents sur linuxfr.org sont assez intelligents pour le voir.

          Sauf que contrairement a une entreprise qui va peut-être mettre la clef sous la porte dans les 3ans, l'état "ne devrait pas" pouvoir faire faillite !!!

          Il devrait donc penser a ce qui est mieux au général !
          (a savoir que ça lui coûte un peu plus cher mais ses entreprises en bénéficieront directement pour pas un rond de plus)

          Donc ce choix est bien stupide et contre productif (a part donner des devises aux états-unis en cadeau ou presque vu que la marge d'office tourne a 90-95%)

          Quand je lis ca, je me dis que l'idiot c'est pas forcement lui... Si je me souviens bien, Microsoft n'emploie pas des benevoles, et ces benevoles ne travaillent pas sous un pont.

          Certes, mais la R&D sur office c'est finis depuis belle lurette, avoue le au moins...
          (Ils relook un peu l'interface histoire de perdre les gens a chaque fois, un peux de correctif des bugs par-ci par-là et c'est tout)

          Ce qui est debile, c'est de croire que les drm vont magiquement apparaitre sur un document sans un choix volontaire de l'auteur.

          Ils ont biens donné du papier non photo-copiable a un ministre avec ordre de le rendre (histoire du nombre de fonctionnaire au ministère des finance), alors les drm ça ne m'étonnerais pas que ce soit utilisé a outrance (surtout pour éviter toute "fuite" compromettante vers la presse)

          C'est pas en etant hautain, arrogant et sans le moindre argument pour supporter tes positions que tu vas convaincre qui que ce soit que tu as raison et que ce gars est un idiot.
          Ce commentaire argumenté te convient-il ?

          Le premier était franchement mauvais, mais j'ose espérer que celui là te fera reconsidérer la question sous un autre angle...
          (je sais pertinemment que je ne te clouerais pas le bec sur ce sujet, question d'employeur ;)
          • [^] # Re: Mouahahaha

            Posté par  . Évalué à -2.

            Il devrait donc penser a ce qui est mieux au général !
            (a savoir que ça lui coûte un peu plus cher mais ses entreprises en bénéficieront directement pour pas un rond de plus)

            Donc ce choix est bien stupide et contre productif (a part donner des devises aux états-unis en cadeau ou presque vu que la marge d'office tourne a 90-95%)


            Si il est prouve que choisir Office par rapport a OO est automatiquement contre-productif, alors oui.

            Le probleme c'est que ce n'est pas forcement le cas, et l'autre probleme c'est que tu refuses de considerer cette possibilite car ca va a l'encontre des tes "croyances".

            Certes, mais la R&D sur office c'est finis depuis belle lurette, avoue le au moins...
            (Ils relook un peu l'interface histoire de perdre les gens a chaque fois, un peux de correctif des bugs par-ci par-là et c'est tout)


            Si le R&D etait fini, alors je me demandes ce que font ces milliers de gens dans ces buildings autour de moi. Ils jouent aux cartes en etant paye ? Mince alors, va falloir que je change de division...

            Ils ont biens donné du papier non photo-copiable a un ministre avec ordre de le rendre (histoire du nombre de fonctionnaire au ministère des finance), alors les drm ça ne m'étonnerais pas que ce soit utilisé a outrance (surtout pour éviter toute "fuite" compromettante vers la presse)

            Si le gvt decide de mettre des DRM, c'est son choix, Windows/Office ne va pas mettre des DRM lui-meme sur des documents. Resultat dans ce cas la, tu vas te plaindre au gouvernment, MS n'a rien a y voir.

            Ce commentaire argumenté te convient-il ?

            C'est definitivement mieux, ca veut pas dire que t'as raison par contre :+)
      • [^] # Re: Mouahahaha

        Posté par  . Évalué à 3.


        Il est heureux d'avoir négocier a la baisse (40¤) la licence ms office pour l'éducation nationale et de devoir essuyer les plâtres d'openoffice...


        "It is difficult to get a man to understand something when his salary depends upon his not understanding it."
        http://en.wikipedia.org/wiki/Upton_Sinclair

        Dans la langue de molière avec une traduction approximative de moi même, ça donne : "C'est pas évident d'expliquer quelque chose à un gus dont le salaire dépend de sa propention à ne pas comprendre."
  • # Tirer le prix des licences commerciales vers le bas!?

    Posté par  . Évalué à 9.

    On leur parle des enjeux d'autonomie avec des logiciels "gratuits", et la réponse est : "oui, on en a mis un peu, comme ça on a obtenu des ristournes!".

    Sur certains concours à la sortie des CPGE, logiciel de calcul formel = maple...

    Bref, les migrations sont une bonne chose, mais le fond n'est pas acquis : ce n'est que de la forme.
    • [^] # Re: Tirer le prix des licences commerciales vers le bas!?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Tout a fait.

      on se rend compte par cette phrase que le seul vrai argument des logiciels
      libres à leurs yeux est le prix.

      Le respect des standard, la perénité, la sécurité passe clairement au second plan.
      C'est triste mais c'est ainsi.
      • [^] # Re: Tirer le prix des licences commerciales vers le bas!?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Pff, il a bien du mérite ce M. Cazenave Richard à essayer de changer le système de l'intérieur. À sa place, je ressentirais un certain abattement devant un tel manque de vision de la part des dirigeants actuels de son parti.

        Deuxième chose qui me vient à l'esprit : je serais Microsoft, je ferais mon miel d'une telle réponse. J'y verrais en effet la preuve officielle que ce ministère n'a aucune réelle intention d'acquérir son indépendance, ce qui donne une position de force dans les négociations :

        Je sens que ces fameuses ristournes vont être de plus en plus faibles.
    • [^] # Re: Tirer le prix des licences commerciales vers le bas!?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Bah c'est encore pire, tu vois bien la question intelligente où le gars à tout compris qui demande "comment faire pour avoir plus de logiciels libres dans l'éducation ?"
      Et la réponse est complètement à côté : "il n'y a pas de pbm sur le LL et en plus on a des ristournes".

      Et en plus le ministre de l'éducation nationale est un ministre UDF qui normalement devrait soutenir le logiciel libre.
    • [^] # Re: Tirer le prix des licences commerciales vers le bas!?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Maple 5, parceque les établissement n'ont pas le budget pour acheter les licences et les machines qui feront tourner la toute dernière version: La 10!

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