Partant du principe qu'Adobe Flash Player est le greffon de navigateur le plus largement répandu et qu'il admet un large champ d'application, Google a décidé de l'intégrer directement dans les futures version de Chrome. Cette intégration est déjà effective dans une version de développement actuellement disponible (5.0.360.4 pour Windows et MacOS, 5.0.360.5 pour Linux) et fournissant ainsi Flash Player 10.1.51.95.
Les gains estimés selon Google de cette décision sont le fait d'avoir une version à jour de Flash lors de l'installation de Chrome, une meilleure mise à jour de Flash car intégrée dans le processus de mise à jour de Chrome et enfin permettre de faire fonctionner les pages contenant du flash dans le "bac à sable" (sandbox) de Chrome. Tout ceci étant censé améliorer la sécurité.
Parallèlement à cette décision, est annoncée la volonté d'uniformiser les API des navigateurs pour le développement de greffon, en partenariat avec Adobe et Mozilla, afin d'accélérer leur disponibilité pour chaque navigateur, améliorer leur stabilité, leur rapidité et leur sécurité. Cela aurait aussi pour but de faciliter leur fonctionnement et leur collaboration avec les moteurs HTML, JavaScript ou même d'autres greffons.
Bien que cette décision puisse se comprendre du point de vue de Google, facilitant par la même l'accès à leur service YouTube qui s'appuie très largement sur Flash, cela force le questionnement des espoirs optimistes d'un Web toujours plus ouvert et a fortiori de la disparition de Flash au profit d'HTML5 comme parfois annoncé par les plus enthousiastes.
À noter que cette version de Chrome intégrant Flash n'est pas disponible pour les version 64bits de Linux.
NdM : Google_Chrome est la version propriétaire de Chromium qui est disponible en libre.
Novell gagne une bataille pour la propriété d'Unix
L'histoire commence en 1995 lorsque le groupe Santa Cruz Operation achète le système d'exploitation UNIX auprès de Novell pour 149 millions de dollars. Les termes de cette transaction concernant les droits de propriété sur le système étant sujet à interprétation, des années de procédures s'ensuivirent.
En 2007, SCO va même jusqu'à réclamer des frais de licence auprès de 1500 entreprises utilisant Linux au titre que certaines portions du système sont basées sur Unix.
Il y a maintenant deux ans, SCO déclarait faillite après qu'un juge fédéral leur a refusé la propriété d'Unix. Ce dépôt de bilan n'a pas empêché SCO de continuer à se battre.
En août 2009, une cour d'appel fédérale décide que l'affaire mérite un procès avec jury pour définir qui de Novell ou de SCO est propriétaire d'Unix.
Après un procès ayant duré 3 semaines, un jury fédéral a déclaré ce mardi 30 mars 2010 Novell comme propriétaire des droits sur le système Unix contre SCO.
Si ce jugement n'est pas revu en appel une fois de plus, cela pourra être salvateur pour toute la communauté Linux mais particulièrement pour IBM auprès de qui SCO réclame 1 milliard de dollars du fait de l'utilisation de code Unix au sein de leur systèmes Linux.
En 2007, SCO va même jusqu'à réclamer des frais de licence auprès de 1500 entreprises utilisant Linux au titre que certaines portions du système sont basées sur Unix.
Il y a maintenant deux ans, SCO déclarait faillite après qu'un juge fédéral leur a refusé la propriété d'Unix. Ce dépôt de bilan n'a pas empêché SCO de continuer à se battre.
En août 2009, une cour d'appel fédérale décide que l'affaire mérite un procès avec jury pour définir qui de Novell ou de SCO est propriétaire d'Unix.
Après un procès ayant duré 3 semaines, un jury fédéral a déclaré ce mardi 30 mars 2010 Novell comme propriétaire des droits sur le système Unix contre SCO.
Si ce jugement n'est pas revu en appel une fois de plus, cela pourra être salvateur pour toute la communauté Linux mais particulièrement pour IBM auprès de qui SCO réclame 1 milliard de dollars du fait de l'utilisation de code Unix au sein de leur systèmes Linux.