Mildred a écrit 2245 commentaires

  • [^] # Re: Le problème de wikipédia, c'est qu'on ne peux pas forker

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le système Soral & Wikipedia. Évalué à 1.

    Ce qui est important c'est le choix. Actuellement, on a un compromis qui ne correspond a rien. Bien souvent, il reflète l'opinion majoritaire uniquement (plus de rédacteurs et de sources) alors que d'autres opinions très intéressantes ne peuvent pas être lues.

  • [^] # Re: Le problème de wikipédia, c'est qu'on ne peux pas forker

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le système Soral & Wikipedia. Évalué à 2.

    Ta proposition que chacun reparte dans son coin avec sa vérité ne me semble pas des plus intéressantes. Afficher l'ensemble des points de vues, discuter, argumenter, sourcer sur le long terme me semble le plus pertinent. Et wikipedia est très bien pour ça

    Le problème, c'est sur la manière d'arbitrer les conflits. Peut être trouves tu la manière de Wikipedia correcte, mais je la trouve au contraire très mal faite, souvent le point de vue est très partial et ne donne pas la place aux opinions dissidentes. Les règles d'acceptation d'un contenu sont a mon sens extrêmement mal faites. C'est la raison pour laquelle je ne contribue plus.

  • [^] # Re: Le problème de wikipédia, c'est qu'on ne peux pas forker

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le système Soral & Wikipedia. Évalué à 2.

    les articles wikipédia ne sont en aucun cas censés refléter une opinion, mais des faits étayés, d'où le rapport incessant aux « source fiables ».

    La principale raison a mon sens pour laquelle ça ne pourra jamais marcher, c'est que tout ne monde ne peut pas être d'accord sur tout. Soit on définit ce qu'est une source fiable de manière très restrictive (et on élimine la controverse de cette manière), soit on va trouver des sources fiables contradictoires, et on aura une bataille d'édition.

  • # Le problème de wikipédia, c'est qu'on ne peux pas forker

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le système Soral & Wikipedia. Évalué à 3.

    Le problème principal, c'est que les articles se rapprochent davantage de CVS ou subversion que de Git.

    En pratique, lorsque plusieurs personnes sont en désaccord sur ce que devrait dire un article, on a une bataille qui démarre, avec des arbitres que sont les fameuses sources fiables de Wikipedia. Au final, l'article est forcément biaisé dans un sens. Alors peut être que le biais d'opinion d'un article correspond a une opinion majoritaire, issue de sources fiables, mais il n'empêche que les opinions divergentes ont du mal a se faire lire.

    J'ai l’espoir de voir un jour une encyclopédie collaborative (décentralisée) qui autorise le fork des articles. Chaque modification portée serait disponible, comme autant de fork du même article. Et chacun pourrait choisir quel fork lire pour un article donné.

    • Par exemple, mois je m'en fous, et je veux voir la version la plus a jour. Je veux voir le fork qui a le plus de modifications récentes
    • Je tiens a lire en premier les avis de tel ou tel groupe avec lequel je me sens proche
    • Je veux la relecture sérieuse d'un comité de scientifiques, qui apposera sa signature sur les articles qu'ils auront relus
    • Je tiens a voir les principales versions du même article, afin de me faire un avis consolidé utilisant plusieurs opinions

    C'est a mon avis un système beaucoup plus tenable que Wikipedia, qui essaie d'uniformiser l'opinion de la planète entière (au sein d'une communauté linguistique) pour convenir a tout le monde. Il y a un moment où ça ne fonctionne pas, il y a des conflits.

    Un système plus ouvert et libre permettrait même de mieux comprendre les opinions divergentes car on aurait accès de manière uniforme a un ensemble d'articles qui décrirait cette vision. Cela permettrait même aux gens de mieux se comprendre, et au final génèrerait moins de conflits, car on comprend le point de vue de l'autre, même si on est pas d'accord avec lui.

    Cela se rapproche peut être de la notion de Wikis fédérés qu'on voyait au début.

    Quelques liens intéressants:
    - http://c2.com/cgi/wiki/wiki?DistributedWiki
    - http://c2.com/cgi/wiki/wiki?InterWiki
    - http://meatballwiki.org/wiki/OneBigWiki
    - http://c2.com/cgi/wiki/wiki?WikiWebTransferProtocol
    - http://c2.com/cgi/wiki/wiki?WorldWideWikiWeb
    - http://c2.com/cgi/wiki/wiki?MultiServerWiki

  • [^] # Re: Maven

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal biicode, c'est fini. Évalué à -1.

    non mais c'est une blague ?

  • [^] # Re: Naïveté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal biicode, c'est fini. Évalué à 1.

    Sur ce principe, tu as le projet cjdns qui utilise un script nodejs pour compiler. le principe est le suivant:

    • tu spécifie le main.c principal
    • le script va compiler main.c, et va voir que main.c va inclure class1.h et class2.h
    • le script va déduire que main.o dépend de class1.o et class2.o, il les compile
    • ainsi de suite pour toutes les dépendances

    Ensuite, comment le script sait que les interfaces de class1.h sont fournies par class1.c, c'est une macro spécifique qui est utilisée (et qui est ensuite enlevée du code source pour ne pas poser problème au compilateur C.

    Le script node mentionné au dessus va aussi faire d'autres choses sympa. Comme générer automatiquement avec du code javascript des constantes dans le code C. Comme la date de build, le numéro de version, des valeurs aléatoires…

    J'ai tenté une version plus simple de ce système en utilisant les Makefiles, mais ça ne marche pas si bien: linkopts

    mais sinon, ceci n'a rien a voir avec un gestionnaire de dépendances.

  • # Migration de compte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Parlons XMPP - épisode 3 - le cœur et les extensions (suite). Évalué à 6.

    Ce qui me gêne toujours avec XMPP, c'est qu'il y a quand même pas mal de choses qui dépendent du serveur. Est-ce qu'il y a facilement moyen de changer de serveur. Déplacer toutes ses données d'un serveur a un autre ?

    J'ai vu la XEP-0015, mais elle semble vieille et plus du tout d'actualité. Il faudrait une méthode pour exporter son roster, faire en sorte que tes contacts puissent savoir que tu as changé de jid, et que la migration soit automatique. Qu'ils aient une garantie que ce soit la même personne avant et après, de pouvoir exporter tout l'historique stocké coté serveur et le réimporter sur le nouveau compte.

    Est-ce que c'est envisagé ? Qu'est-ce qu'il existe actuellement ?

  • # Fichiers a télécharger / torrent

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal PSES 2015, c'est fini !. Évalué à 5.

    Un wget récursif la dessus devrait marcher:

    Et il y a un super torrent: http://data.passageenseine.org/2015/PSES_2015.torrent (la dernière conf de dimanche a l'air d'être dessus, donc je dirais que c'est complet)

  • [^] # Re: Mais systemd le fait mal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vivent les journaux binaires !. Évalué à 2.

    Quand il lui faut plusieurs minutes pour afficher une centaine de lignes (alors qu’avec tail et grep ça prend une demie seconde), je me demande un peu comment ils s’y prennent.

    C'est exact, j'ai souvent le même problème. La solution c'est de supprimer l'archivage des logs sur le disque (enlever /var/log/journald). C'est dommage, car journald offre tout de même plein de fonctions sympa. Mais il y a un réel problème de performances, qui m'a souvent empêché ou ralentit le boot de manière considérable.

    Et pourtant, je ne suis pas vraiment anti systemd. J'ai switché de ArchLinux à Fedora a l'époque où systemd démarrait, juste pour l'utiliser.

  • [^] # Re: Mais systemd le fait mal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Vivent les journaux binaires !. Évalué à 2.

    C'est une solution que j'avais vu, mais ça ne marche pas forcément. J'ai passé progressivement mes machines de btrfs a ext4 justement a cause de ce problème, et de temps en temps, il revient me mordre.

    C'est pas un problème de fs, c'est plus que ça.

    Et si on fait pas gaffe, ça peut t'empêcher le boot complètement. Solution: exécuter le kernel avec init=/bin/sh et virer le dossier de logs journald.

    Avec une conf de base non modifiée, Fedora ou ArchLinux.

  • [^] # Re: Précision utile...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Code Civil sur Github. Évalué à 3.

    Et si tu souhaites connaître la ligne d'Etienne Chouard, regarder quelques de ses conférences semble pas mal pour démarrer.

  • [^] # Re: Contradiction

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Code Civil sur Github. Évalué à 5.

    Chouard utilise la web-tv de Soral pour diffuser ses vidéos.

    Une manière étrange d'exprimer le fait que la Web-TV de Soral s'intéresse aux idées de Chouard et les diffuse, et que Chouard accepte cette publicité (et il aurait tort de ne pas).

    Lorsqu'un politique s'exprime a la télévision, on ne l'associe pas automatiquement aux idées de la rédaction de la chaîne, c'est pas dans ce sens que ça marche.

  • [^] # Re: Contradiction

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Code Civil sur Github. Évalué à 3.

    Moi, là, je vois une légitimation sans aucune ambiguïté de Soral et Le Pen (les seuls qui sont cités). Il utilise toute la rhétorique de l'extrême-droite traditionnelle qui brouille les lignes, rend tout confus, change le sens des mots. Ce n'est pas nouveau cette manière de faire, il y a des dizaines de bouquins qui ont été écrits sur le sujet.

    FUD

    • Fear: associer le sujet (ici Chouard) a quelque chose qui fait peur (Soral et Le Pen, l'extrême-droite)
    • Uncertainty & Doubt: On parle de quelque chose qu'il est difficile de juger (la réthorique) et on se réfère a une source vague et impossible a vérifier (des dizaines de bouquins) pour le justifier
  • [^] # Re: Précision utile...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Code Civil sur Github. Évalué à 3.

    Parce que les partis politiques traditionnels ont une ligne claire et des buts stables ? (je veux dire, au delà de chopper des voix pour gagner au jeu de la curée des places)
    Oui, ils ont une ligne.

    Si tu souhaites te renseigner, le mouvement initié par Étienne Chouard a également une ligne assez claire et bien définie. Il n'y a pas d'incertitude a ce propos.

    Ce qui peut te paraître étrange, c'est qu'il ne saute pas aux conclusions directement en proposant un programme politique économique, social, financier, … mais qu'il propose de s'organiser autrement (établie une nouvelle constitution) pour définir un programme qui sera "nécessairement" meilleur.

  • [^] # Re: Précision utile...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Code Civil sur Github. Évalué à 2.

    Tu fais quand même un choix. Des gens qui travaillent sur une constitution, c'est pas nouveau. Anciennement, il y avait la Convention pour la 6è République (C6R), d'Arnaud Montebourg et Bastien François (ça doit encore vivoter ce machin). Plus récemment, il y a le Mouvement 6è République (M6R) de Mélenchon. Et je pense qu'on peut encore en trouver quelques uns tant le sujet était à la mode (à la présidentielle 2007, tous les candidats étaient pour une 6è République, sauf celui qui l'a emporté). Mais du coup, tu choisis d'aller à un truc pas très net. Au moins, le M6R, c'est clair, les objectifs, les gens derrière, le positionnement politique, rien n'est caché (après, on aime ou pas).

    Et si le but n'était pas de créer une constitution correspondant aux idées d'un parti ou mouvement politique, mais une constitution pour tous, alors il ne faut pas organiser l'écriture de cette constitution au sein d'un mouvement politique unique, mais avec tout le monde.

    C'est ça que tu reproches, cette volonté d'ouverture ? Cela me semble assez risible.

  • [^] # Re: Deux solutions proposées, deux mauvaises

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google: je sais, je sais... mais tout de même, j'ai les boules !. Évalué à 2.

    Est-ce un moteur de recherche dont on a besoin, ou peut on imaginer une autre approche au problème. Par exemple, serait-il possible que ce ne soit pas une énorme ferme de serveurs qui parcourent en permanence le web pour trouver les pages web les plus pertinentes, mais au contraire, les sites web eux même qui s'inscrivent via un protocole ouvert et documenté dans un index commun à tout le Web. Et pour garder la compatibilité envers les sites qui ne s'inscrivent pas d'eux même, on pourrait avoir un petit robot qui fait le reste du travail.

  • [^] # Re: DNS menteur ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Nous sommes enfin dignes. Évalué à 1.

    Enfin, le jour uù ils voudront que tous les FAI bloquent ces sites, ils vont aussi devoir publier la liste. parce que des FAI, il y en a plein, et ça ne m’étonnerait pas que quelqu'un choisisse de publier la liste.

  • # Catch

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Qu'utilisez-vous pour vos tests en C ?. Évalué à 5. Dernière modification le 13 mars 2015 à 09:05.

    Pour des tests en C, j'utiliserais du C++ :)

    L'avantage, c'est que ça permet de faire des choses assezs utile pour avoir un code de tests simple. Les bonnes libs de tests permettront de surcharger les opérateurs et récupérer les valeurs testées au lieu de sortir un bête booléen true/false par exemple. Comme lib de test, je te propose Catch qui ne fonctionne justement pas avec des classes, mais permet de déclarer des tests case comme des fonctions. Par exemple :

        TEST_CASE( "Factorials are computed", "[factorial]" ) {
            REQUIRE( Factorial(0) == 1 );
            REQUIRE( Factorial(1) == 1 );
            REQUIRE( Factorial(2) == 2 );
            REQUIRE( Factorial(3) == 6 );
            REQUIRE( Factorial(10) == 3628800 );
        }

    Et il y a plein d'autres trucs cools. En particulier l'installation est super simple.

    Voir les articles de blog :

    (le dernier parle également d'autres libs de tests)

  • [^] # Re: Docker c'est bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Docker, la plateforme à la mode. Évalué à 2.

    C'est rigolo, moi j'ai fait exactement l'inverse. Un conteneur qui contient a la fois dovecot et exim.

  • [^] # Re: Sous Linux aussi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal H264 par Cisco dans Firefox (suite). Évalué à 4.

    Il y a une époque ou les distributions linux avaient deux types d'images. US et Non US. Je ne sais pas pourquoi ça n'a pas été continué, mais ça semble une solution intermédiaire.

  • [^] # Re: javascript superstar

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche IPFS : Un protocole révolutionnaire pour un hébergement P2P, résilient à la censure. Évalué à 3.

    Pas de raison que ça ne fonctionne pas sur un réseau mesh. C'est un protocole P2P classique qui a besoin de TCP/UDP et d'adresse IP routables. Si tu as ça, alors c'est bon.

    Coté support IPv6, je ne sais pas trop où ça en est. A priori, c'est prévu que ce soit compatible, mais je ne sais pas si quelqu'un a testé. Après, je me disais qu IPFS pourrait très bien complémenter cjdns qui lui cherche a remplacer la couche IP pour faire justement un réseau maillé.

  • [^] # Re: javascript superstar

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche IPFS : Un protocole révolutionnaire pour un hébergement P2P, résilient à la censure. Évalué à 3.

    En fait, cela revient, dans le cas du forum, au problème du spam. Il serait possible via IPFS de faire un forum ou tout autre type d'application similaire en ajoutant des éléments au graphe d'objets, mais sans moyen fiable de modération.

    Après, on peut imaginer des mises a jour régulières de l'équipe de modération qui vont ajouter au forum, soit une liste blanche de sujets modérés et acceptés, soit une liste noire de sujets explicitement rejetés. Cela serait intéressant a faire d'ailleurs.

    Alors, comment avec IPFS on peut ajouter des éléments au graphe d'objet ? Grâce a la partie IPNS qui permet de mettre a jour un noeud en conaissant sa clef privée (en signant le contenu du noeud). Si la clef privée est publique, chacun peut ajouter des éléments en plus au noeud.

    IPNS prévoir des mécanismes supplémentaires pour valider un noeud signé. Comme par exemple, un noeud signé ne peut pas remplacer un autre noeud signé si il est plus vieux. Cette notion de plus récent étant extensible. Dans notre cas, on pourrait exiger que les nouveaux noeuds contiennent une référence vers les noeuds anciens. Ainsi on a une chaine de noeuds (comme des commits Git) et on a donc l'intégralité des versions (et donc des commentaires).

  • [^] # Re: similaire à Tahoe-LAFS

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche IPFS : Un protocole révolutionnaire pour un hébergement P2P, résilient à la censure. Évalué à 7.

    Je connais mal Thoe LAFS, mais je crois que le but est de stocker des fichiers privés. Ici, le but est d'aggréger des fichiers publics. Et n'importe qui peut devenir miroir de n'importe quel resource publique.

    Un peu a la manière de BitTorrent, plus un site web sur IPFS devient populaire, plus il est partagé par beaucoup de noeuds et plus il est rapide a charger. Aussi, tant qu'un noeud reste intéressé par un contenu, il ne disparaîtra pas du réseau.

    C'est pour ça qu'on l'appelle le Web permanent.

  • [^] # Re: Solution ultime contre la censure ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche IPFS : Un protocole révolutionnaire pour un hébergement P2P, résilient à la censure. Évalué à 5.

    C'est une problématique un peu orthogonale a IPFS. Tu cherches peut être le protocole cjdns ?

    Cjdns implements an encrypted IPv6 network using public key cryptography for address allocation and a distributed hash table for routing. This provides near zero-configuration networking without many of the security and robustness issues that regular IPv4 and IPv6 networks have

    En gros, ton IPv6, c'est la clef publique (littéralement, avec du ed25519, un algo indépendant de la NSA, une clef publique c'est 128bits, comme une IPv6). Tout est chiffré par couche, et le routage est assuré par une DHT.

  • [^] # Re: javascript superstar

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche IPFS : Un protocole révolutionnaire pour un hébergement P2P, résilient à la censure. Évalué à 10.

    IPFS, à la base, c'est un système de fichier unique sur Internet, dont chacun peut avoir un petit bout. Ce système de fichiers peut être monté avec FUSE ou encore visualisé avec un gateway HTTP. Après, cela rend possible plein d'applications possibles.

    Le système fonctionne à l'aide d'un graphe acyclique direct, un peu comme Git, où chaque noeud est immuable et est identifié par son hash. Dans ce système de fichiers, on peut accéder aux noeuds comme ça :

    • /ipfs/HASH : accès au noeud du graphe identifié par HASH
    • /ipfs/HASH/file : accès au lien "file" présent dans le noeud identifié par HASH

    Au niveau web, cela signifie que nous pouvons majoritairement créer des sites statiques. Pas de base de donnée ou d'exécution coté serveur, il n'y a pas de serveur. Si on veut du dynamisme, cela se passe coté client, en javascript (ou autre, on peut imaginer utiliser XSLT aussi).

    Cela veut dire réorganiser un peu notre conception du Web, pour le meilleur je pense. Si on a besoin de faire une aplication, au lieu de mettre en place a la va vite un serveur HTTP, on va a la place réfléchir a un protocole spécialisé. Et pour les choses simples, rien n'empêche d'utiliser IPFS comme une base de donnée pour stocker des données applicatives. Les commentaires d'un billet de blog par exemple.

    Je vous ai dit que IPFS était en lecture seule, c'est partiellement vrai. En fait, il existe une suite au protocole, nommée IPNS, qui permet de changer le contenu d'un noeud. En fait, l'identifiant du noeud sera non pas le hash du contenu, mais le hash de la clef publique qui a été utilisée pour signer le contenu. Le détenteur de la clef privée pouvant a n'importe quel moment récrire le noeud en le signant avec sa clef privée.

    Cela nous fait des chemins de type /ipns/KEYHASH/lien/lien

    Et un dernier petit bonus pour la route, c'est prévu (ou peut être déjà réalisé) d'utiliser un enregistrement TXT dans les DNS pour faire un lien vers un objet IPFS/IPNS. Comme ça, on pourra directement accéder aux noeuds en utilisant un chemin tel que /ipfs/DOMAIN_NAME/link au lieu de devoir obligatoirement spécifier un HASH.

    Plus de détails par ici :