Pourtant, en dehors des circonstances du cas, la question mérite quand même d'être posé.
À partir de quand est ce qu'un conglomérat de presse qui se mets d'accord pour dire qu'un autre organe de presse n'est pas fiable est un souci, et qu'est ce qui impact le cas ?
Si l'Humanité dit que le Figaro c'est des libéraux capitalistes obnubilés par l'argent et la dérégulation, et que le Figaro dit que l'Humanité c'est des communistes accapareurs droitdelhommistes obsédés par le wokisme et la solidarité ?
Bref assez vite suivant ce que tu mets derrière "un souci" (désaccord, opposition, escroquerie, propagande, etc.)
Normalement les journalistes respectent des chartes d'éthiques (comme d'autres corps de métiers dans lesquels il n'y a aucun problème bien sûr.. ) https://cdjm.org/les-chartes/
Ça parle honnêteté, confraternité, etc.
Donc ça dépend des journalistes dudit conglomérat normalement, plutôt que du conglomérat lui-même (les journalistes vs l'employeur/la direction). Mais, maintenant si tu as des journalistes sans éthique, des journalistes au rabais qui industrialisent de l'insipide à coup d'IA générative, ou carrément des propagandistes plutôt que des journalistes, alors ça peut arriver assez vite ? Imagine si un milliardaire d'extrême-droite avait un groupe de presse comment il pourrait diffuser une info biaisée, orientée catho tradi, désinformation, focalisée sur ses obsessions… imagine. Imagine alors l'importance des contrepouvoirs : l'ARCOM, le cordon sanitaire des autres médias, l'importance du lectorat/public dans ses choix, le politique et la régulation des médias, etc. On pourrait appeler ça la résilience/résistance de la démocratie/société à un conglomérat corrompu (au sens éthique). Et le besoin de pluralité et de diversité dans les médias (en termes de détention).
Le Gorafi est une source extrêmement fiable car on sait très exactement quel crédit lui accorder (aucun). A contrario de pas mal de médias où on ne sait pas toujours faire la part entre le vrai, le faux ou les enjolivements rédactionnels à des fins de marketing et de SEO (voire, de tirage à la ligne).
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
# Même pas drole.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-2).
Le 1er avril est passé depuis longtemps. Et le Gorafi n'est pas une source fiable.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Même pas drole.
Posté par Misc (site web personnel) . Évalué à 3 (+0/-0).
Pourtant, en dehors des circonstances du cas, la question mérite quand même d'être posé.
À partir de quand est ce qu'un conglomérat de presse qui se mets d'accord pour dire qu'un autre organe de presse n'est pas fiable est un souci, et qu'est ce qui impact le cas ?
[^] # Re: Même pas drole.
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 7 (+4/-0).
Si l'Humanité dit que le Figaro c'est des libéraux capitalistes obnubilés par l'argent et la dérégulation, et que le Figaro dit que l'Humanité c'est des communistes accapareurs droitdelhommistes obsédés par le wokisme et la solidarité ?
Bref assez vite suivant ce que tu mets derrière "un souci" (désaccord, opposition, escroquerie, propagande, etc.)
Normalement les journalistes respectent des chartes d'éthiques (comme d'autres corps de métiers dans lesquels il n'y a aucun problème bien sûr.. )
https://cdjm.org/les-chartes/
Ça parle honnêteté, confraternité, etc.
Donc ça dépend des journalistes dudit conglomérat normalement, plutôt que du conglomérat lui-même (les journalistes vs l'employeur/la direction). Mais, maintenant si tu as des journalistes sans éthique, des journalistes au rabais qui industrialisent de l'insipide à coup d'IA générative, ou carrément des propagandistes plutôt que des journalistes, alors ça peut arriver assez vite ? Imagine si un milliardaire d'extrême-droite avait un groupe de presse comment il pourrait diffuser une info biaisée, orientée catho tradi, désinformation, focalisée sur ses obsessions… imagine. Imagine alors l'importance des contrepouvoirs : l'ARCOM, le cordon sanitaire des autres médias, l'importance du lectorat/public dans ses choix, le politique et la régulation des médias, etc. On pourrait appeler ça la résilience/résistance de la démocratie/société à un conglomérat corrompu (au sens éthique). Et le besoin de pluralité et de diversité dans les médias (en termes de détention).
[^] # Re: Même pas drole.
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10 (+7/-0). Dernière modification le 16 juillet 2025 à 15:25.
Le Gorafi est une source extrêmement fiable car on sait très exactement quel crédit lui accorder (aucun). A contrario de pas mal de médias où on ne sait pas toujours faire la part entre le vrai, le faux ou les enjolivements rédactionnels à des fins de marketing et de SEO (voire, de tirage à la ligne).
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
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