Journal Je lisais la news de Kimdaba2 quand...

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22
oct.
2004
D'un coups, je me suis dit que j'avais envie d'écrire ce que j'avais sur le coeur...

J'aime quand les logiciels libre nous étonnent par leur créativité et leur originalité et lorsqu'il répondent à un vrai besoin. L'auteur de Kimdaba à trouver une bonne idée, et a su l'exploitée pour en faire un logiciel agréable et fonctionnel. Grâce à la licence GPL, toutes les compétences du monde apportent ses corrections ou ses idées. Grâce à ce principe, l'idée de ce logiciel est offert au monde de facon concrète et librement accessible par tout le monde, et contribuera potentiellement à améliorer nos vie (sniff, c'est beau ce que je dit...)

Mais je ne suis pas toujours très fier des LL!

Force est de constater que, trop souvent, les logiciels libres se contentent d'implémenter les concepts et les algorithmes venant des logiciels propriétaires. Et la plus d'originalité et place au phagocytage des idées des autres. Je comprend bien qu'une "idée" ou un "algorithme" mathématique ne doit pas avoir de restriction d'utilisation puisque du domaine de la pensée et que chacun peut le concretiser sous un millier de formes... Je ne suis pas un intégriste de la GPL, et je conçois que des personnes soit rémunérées pour trouver des idées et des algorithmes qui seront ensuite revendu sous une forme concrète. Mais je ne suis pas très fier quand une fois un idée trouvée et vendu, elle soit potentiellement reproduite librement par des milliers d'autre personnes et mise à disposition librement.

Je ne cautionne pas particulièrement les brevets logiciels car tout n'est pas brevetable, et qu'il faut de l'argent pour les déposer, d'où le problème de "l'argent apporte l'argent", cher au grands groupes à l'abris de ces problèmes financiers. Surement un vrai problème pour ceux qui aurait une bonne idée mais pas d'argent pour la breveté. On a bien vu une communauté libre rassembler assez d'argent pour la "bonne cause" (souvenir de Blender?), mais si le libre n'est pas accessible gratuitement, on va dans le mur...

J'ai probablement une vision simpliste d'un problème immense, mais losrque tous les partisan de la GPL s'élevent autour de moi contre les brevets logiciels sans aucun poids de mesure, je me permet de douter. Car je n'aime pas les positions radicales et comme j'aime être l'avocat du diable, je me pose la questions de savoir si des gens réflechissent à adapter les brevets pour permettre de profiter du concept pour favoriser des personnes qui en aurait besoin pour gagner le fruit de leurs labeurs...


Et puisque ma pensée est deviante et peu favorable aux logiciels libres, bien que fervent défenseur de ceux-ci, je peux comprendre qu'il y ai des personnes qui voterait pour cette loi. Pour ou contre, le problème est-il donc si insoluble? Le monde proprétaire et libre peut-il cohabiter ou est-ce que l'un écrasera l'autre par force ou par lois?


Voila, c'était une réflexion personnelle et peu convaincante (je ne me suis meme pas convaincu moi-même pour tout dire...). Mais ça permet de me mettre dans la position où je comprend ceux qui défendent les brevets et qui n'ont peut-être pas toutes les pièces du puzzle pour en avoir une vue d'ensemble.

Et dire que la plupart des gens ont maintenant un ordinateur et ne se doutent même pas du combat sans merci qui sévit dans le monde entier...


Vincent

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"L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui!"
Pierre Desproges
  • # on n'invente pas la poudre

    Posté par  . Évalué à 9.

    Le problème vient du fait que dès que quelqu'un a une idée il croit avoir inventé la poudre...
    D'une part il y a pleins de gens qui ont eu la même idée avant, mais qui ne l'ont pas forcément clamée sur tous les toits.
    D'autre part, une idée est toujours issue de l'expérience, et des connaissances acquises avant, ne serait-ce que le langage et l'écriture. C'est pour ça qu'une idée n'apartient à personne, elle n'est que le fruit de la culture et la connaissance de la communauté qui précède.

    Il n'y a pas non plus de séparation à faire entre auteurs du libre et propriétaires. Tous les développeurs sont issuent des mêmes écoles, discuttent sur les mêmes forums etc... Les idées vont et viennent, se construisent à partir de tout ça. La seule différence est que si elle tombent dans des mains commerciales, elles sont mises en avant, apropriées, et enfin brevetées...
  • # Fierté de quoi ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Mais je ne suis pas toujours très fier des LL!

    Force est de constater que, trop souvent, les logiciels libres se contentent d'implémenter les concepts et les algorithmes venant des logiciels propriétaires.Mais c'est comme partout ! Trop souvent, tout le monde fait la même chose que tout le monde !

    Que le logiciel soit libre ou non n'a rien à voir avec le fait qu'il soit original ou non. Ca ne favorise pas non plus son originalité, ça favorise la participation autour (ce qui peut favoriser l'originalité).

    L'idée ne compte pas pour grand chose. Tout le monde peut en avoir. Ce qui compte, ce qui coûte, ce qui prend du temps, beaucoup plus que d'avoir une idée et de la formaliser, c'est sa réalisation.

    Il faut arrêter de chercher à tout prix l'originalité dans le sens "c'est nouveau, c'est beau, c'est chouette". Ce qui est important, c'est que cela ait du sens, et soit utile.

    Quand à parler de fierté... on peut être fier de quelque chose que l'on fait. Mais être fier de choses auxquelles on s'attache... c'est aussi insignifiant qu'un politique "se félicitant" de l'"excellente décision" de personnes qui ne le connaissent ni d'Eve, ni d'Adam.
  • # Oui mais...

    Posté par  . Évalué à 1.


    Force est de constater que, trop souvent, les logiciels libres se contentent d'implémenter les concepts et les algorithmes venant des logiciels propriétaires. Et la plus d'originalité et place au phagocytage des idées des autres. Je comprend bien qu'une "idée" ou un "algorithme" mathématique ne doit pas avoir de restriction d'utilisation puisque du domaine de la pensée et que chacun peut le concretiser sous un millier de formes... Je ne suis pas un intégriste de la GPL, et je conçois que des personnes soit rémunérées pour trouver des idées et des algorithmes qui seront ensuite revendu sous une forme concrète. Mais je ne suis pas très fier quand une fois un idée trouvée et vendu, elle soit potentiellement reproduite librement par des milliers d'autre personnes et mise à disposition librement.


    Le problème est qu'il y a peu d'applications qui révolutionnent l'informatique de nos jours. Comme l'a dit je sais plus qui, le traitement de texte et le tableur ayant été inventés, il reste peu de place à l'innovation grand public. Certes ces dernières années ICQ et Napster été d'excellentes idées novatrices, mais perso ça n'a pas révolutionné mon quotidien.

    En ce qui concerne la repompe des idées, c'est la loi du marché, du moins en info. De toute façon, si les libres ne reprennent pas les (petites) évolutions des autres, d'autres logiciels proprios le feront. Donc que le meilleur gagne. Cela dit, celui qui innove le premier a souvent une avance considérable sur la concurrence puisque les gens confondent technologie et logiciel l'implémentant.

    Enfin le libre n'est pas toujours en retard, loin de là. Par exemple, XUL, issu du projet Mozilla, a plusieurs années d'avance (en terme de potentialité d'utilisation) sur le XAML de Microsoft. Je ne sais pas si ce sont les premiers à avoir utilisé du XML d'interface à grande échelle, mais c'est une sacrée bonne implémentation.
    • [^] # Re: Oui mais...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Oui mais le libre ne sais pas vendre ses bonnes idées non plus. Tu parles de XUL face à XAML alors je vais reprendre cet exemple.

      Ok XUL a plusieurs années d'avance et c'est un projet magnifique. Mais il n'a pas vraiment évolué depuis fort longtemps (bien que des discussions aient lieu depuis peu), il est quasi pas documenté et il n'y a malheureusement pas de volonté d'en faire un produit complet exploitable en dehors de l'interface de Mozilla.

      D'ici moins de deux ans arrivera XAML, il sera complet et profitera des 4 dernières années d'évolution technologique.
      De plus, il y aura une réélle volonté d'en faire une plateforme de développement pour tous, pas seulement pour un logiciel. Bien que les initiatives comme xul-fr.org soient très bien, il n'est mentionné nulle part sur le site de Mozilla les capacités qu'offrent ce logiciel.

      C'est bien regrettable.
  • # Autre

    Posté par  . Évalué à 5.

    Car je n'aime pas les positions radicales et comme j'aime être l'avocat du diable,
    Désolé de fagociter. Je ne m'acharne pas :) mais... si c'est très bien de se faire l'avocat du diable dans une discussion, ne pas aimer les positions radicales me semble un peu naïf.

    Une position radicale n'est pas forcément fausse ou mauvaise parce qu'elle est radicale. Il y a des situations ou seule une réponse radicale, sans appel est bonne (cela dépendant de beaucoup du contexte).

    Concernant les brevets dits logiciels, la position radicale d'être contre se défend bien, surtout vis-à-vis de la position radicale d'être pour, ou d'être pour concilier.

    Pourquoi ? Parce qu'elle provient d'un raisonnement cohérent, dicté par la nécessité et la nature du métier et de son objet (l'information, l'algorithmique).

    Raisonnement auquel les pro (qui souhaitent changer la situation existante, qui consiste à dire que le logiciel est déjà protégé par le droit d'auteur) ne sont pas capable d'opposer, point par point, un dédit.

    Alors qu'alternativement, leurs arguments se démontent un par un, notamment concernant les risques de réduction, de restreinte et de contrôle du marché, ainsi que de la chute de l'innovation.

    Ce débat n'est pas sans rappeler la fin du Moyen-Âge, et la raison première de la construction européenne récente : soit on se renferme, on élève la barrière d'accès au pouvoir et au marché (via un armement et des défenses coûteuses), soit on collabore davantage, on baisse les barrières d'accès aux marchés.

    Être pro-brevet logiciel n'est pas une position de libéral, c'est exactement le contraire (à ne pas confondre ; le brevet peut avoir ses raisons ; dans le domaine du logiciel, aucune ne tient).
    • [^] # Re: Autre

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ça doit s'écrire "phagocyter"...

      Snark
  • # Hein ?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Soit t'es schizonphrene, soit c'est un appel à troll, mais le coup du "je suis pas vraiment trop pour les brevets logiciels, mais on devrait surtout ne rien recopier" me laisse sans voix !

    Evidemment que quand le LL innove, il déchire grave :)
    Mais je ne vois pas au nom de quoi on aurait pas le droit de s'inspirer des bonnes idées des autres. Tout le monde fait ca (apple, kro, ...) et tant mieux ! Je vois mal pk le LL devrait s'en priver. D'autant que s'en priver serait naturellement aberrant : mince qq1 y a pensé avant moi => surtout je m'ecarte le plus possible de ce qu'il fait ???

    De même tant qu'on respecte la GPL des trucs que je fous sous GPL, je ne me permettrais pas de gueuler sur un type qui reprend un algo sous une autre licence (sauf si en plus de l'algo la structure du code est identique bien sûr)

    Les licences ne règlementent pas l'inspiration ni la pensée, et heureusement !
    • [^] # Re: Hein ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      je ne suis pas schyzo (enfin pas souvent), je cherche à comprendre.

      A comprendre pourquoi certains voient le diable dans le brevet et pourquoi d'autres voudraient voir les brevets légalisés.

      Pensée Naïve. Raisonnement Simple. Conclusion bête.

      Tout le monde n'appréhende pas les problemes de la même façon. Mais les guerre d'opinions viennent souvent de l'incompréhension.

      J'écoute d'ailleurs vos commentaires avec grande attention....
      • [^] # Re: Hein ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Mais les guerre d'opinions viennent souvent de l'incompréhension.

        Oui et non. Cela vient pour beoucoup de notre capacité à chacun de ne pas regarder autour de soi. Disons de note absence d'empathie.

        Il est ainsi très habituel de voir quelqu'un tenir des positions radiacales concernant un sujet qui ne le touche pas vraiment, ou pour lequel la vision qu'il en a est très avantageuse pour lui (au détriment d'autres, naturellement), changer brutalement de point de vue le jour où il est confronté au dit problème (ou confronté à ce problème sous un angle différent).

        On a ainsi pu voir avec amusement (pour certains), l'épouse et le fils de feu M. Reagan à des congrets de Démocrates... Pourquoi ce "revirement" ? Parceque les Démocrates sont, en gros, favorables au clonage humain à but thérapeutique, contrairemet aux Républicains, farouchement opposés pour des raisons essentiellement religieuses. Quel rapport ?
        Le clonage thérapeutique est l'une des voix les plus prometteuses pour le traitement de la maladie d'Alzheimer... Et de quoi est mort Ronald Reagan ? Et oui ! Et se coltiner un Alzheimer à la maison, c'est l'enfer, et ça fait réfléchir !

        C'est là un cas d'école, mais si on regarde bien, c'est très courant, autour de nous, comme dans les sphères de pouvoir.

        Alors bien sûr, on peut dire que c'est de l'incompréhension. C'est, à mon sens, pas tout-à-fait cela : c'est du refus de compréhension, ce qui est très différent (ce refus peut-être en lui-même purement cynique, mais aussi une forme de "naïveté" ou d'ignorance, etc. Disons qu'il ne faut y voir nécessairement une dimension morale).

        David
  • # Les LL n'en ont pas l'exclusivité...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Force est de constater que, trop souvent, les logiciels libres se contentent d'implémenter les concepts et les algorithmes venant des logiciels propriétaires. Et la plus d'originalité et place au phagocytage des idées des autres. Je comprend bien qu'une "idée" ou un "algorithme" mathématique ne doit pas avoir de restriction d'utilisation puisque du domaine de la pensée et que chacun peut le concretiser sous un millier de formes... Je ne suis pas un intégriste de la GPL, et je conçois que des personnes soit rémunérées pour trouver des idées et des algorithmes qui seront ensuite revendu sous une forme concrète. Mais je ne suis pas très fier quand une fois un idée trouvée et vendu, elle soit potentiellement reproduite librement par des milliers d'autre personnes et mise à disposition librement.

    Il n'y a pas que les logiciels libres qui "clonent" les concepts et les algorithme d'autres logiciels (libres ou non d'ailleurs).

    L'exemple emblématique (personnellement), c'est Paint Shop Pro qui veut ressembler à PhotoShop, mais dans tous les domaines couverts par le logiciel où le nombre d'utilisateurs peut faire espérer un profit, tu as une poignée de logiciels propriétaires (entres autres) qui font la même chose et qui se font conccurrence, ce qui est censé être une "bonne chose".

    Maintenant, est-ce que les logiciels libres constituent une conccurrence déloyale ?
    En général (je suis sûr que quelqu'un trouvera un contre exemple), je ne pense pas : soit il n'y a pas conccurence (par ex sous linux, y'a pas de EasyCD Creator, ou de Nero, donc utiliser un logicel libre ne se fait pas au détriment de la part de marché de ces logiciels), soit il y a conccurrence et le logiciel propriétaire a pour lui sa base de client : si l'éditeur de logiciel prend soin de ses clients, il les gardera.

    Prenons par exemple Mozilla/FireFox : il a d'abord fallu que le logiciel murisse pour être vraiment utilisable par tout le monde et qu'il ait une fiabilité suffisante, puis il a fallu que Internet Explorer soit victimes de problèmes critiques que son éditeur, Microsoft en l'occurrence, a traités imparfaitement et tardivement (je ne dis pas qu'il l'a fait exprès ou qu'il n'y a pas d'explication valable), ce qui a provoqué le mécontentement de ses clients.

    Bref, si un éditeur ne sais pas garder ses clients (surtout ceux près à payer pour une qualité perceptible), de toutes façon un conccurent le renversera, qu'il soit propriétaire ou libre.
  • # Innovation et LL.

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

    S'interroger sur le lien entre innovation et liberté des logiciels, c'est à mon avis comme chercher une corrélation entre les joueurs d'échecs et les serial killers... Il y a peut-être des joueurs d'échecs serial killers, mais je doute qu'on puisse en tirer la moindre conclusion utile.

    Dans le domaine de la création de logiciels, libre ou pas, comme dans d'autres domaines, il y a beaucoup de copie et un peu d'innovation. Je ne vois pas pourquoi il devrait y avoir plus d'innovation sous prétexte qu'un logiciel est libre, ce sont deux choses différentes.

    «Je ne suis pas un intégriste de la GPL, et je conçois que des personnes soit rémunérées pour trouver des idées et des algorithmes»

    Quel est le rapport entre la GPL et le fait que des gens soient payés pour faire de la R&D ?

    «Mais je ne suis pas très fier quand une fois un idée trouvée et vendu, elle soit potentiellement reproduite librement»

    Quelques éléments de réflexion:

    - Si je te donne une pomme, j'ai une pomme de moins et tu as une pomme de plus. Si je te donne une idée, tu as une idée de plus, et moi j'en ai toujours autant. Pour quelle raison devrait-on, dans ce cas, limiter la diffusion des idées ?

    - J'avais un problème à résoudre, disons que je cherchais à calculer facilement le plus court chemin entre deux points, suivant certaines contraintes, et avec un graphe des chemins dynamique. Admettons que j'ai trouvé une idée pour résoudre ce problème facilement. Pour cela, je me suis appuyé sur les années de recherches qui ont été faites, sur les algorithmes existants, que j'ai adaptés à mon problème. Dans l'objet que l'on va appeler Solution, quelle est la part qui est à moi (mon idée), et quelle est la part qui est à tout le monde (des idées du domaine public) ?

    - En admettant toujours que j'ai trouvé cette solution, dans mon coin, et que je décide de la commercialiser. Le lendemain de la commercialisation, quelqu'un d'autre fait pareil de manière indépendante. Il a fait la même recherche que moi, et trouvé une solution semblable. Est-ce que l'on peut toujours dire qu'il s'agit de "mon idée", ou bien de "son idée", ou de "notre idée" ?
  • # Prenons les choses par un autre bout...

    Posté par  . Évalué à 2.

    Peut être faut-il ne pas pas se focaliser sur l'aspect concepteur, mais plutôt sur l'aspect utilisateur.
    Est-il moral de restreindre, par l'argent, l'accès à une technologie immatérielle, alors qu'elle pourrait rendre d'immenses services à tous ? A-t-on le droit moral d'interdire l'utilisation d'une idée, ou d'un algorithme parce qu'on l'a eu avant les autres ? N'est-il pas plus moral et plus efficace, de permettre à chacun d'apporter sa pierre en lui donnant en retour le droit d'utiliser une idée.
    C'est là l'aspect génial de la GPL : Elle te donne le droit d'utiliser gratuitement le travail des autres, de les imiter, des les piller, A CONDITION, que tu rendes la pareille et que tes propres ajouts soient intégrés à l'oeuvre commune ! cool !
    Et même si une grosse boite comme IBM ou SUN exploite allègrement linux, elle ne pourra pas empêcher un particulier de l'utiliser lui aussi, en toute liberté.
    L'important n'est pas tant de créer de l'original, que de libérer l'existant. Openoffice est peut être un clone de MSoffice (quoique) mais en tout cas, il libère l'utilisateur de traitement de texte.
    Exemple concret : Je suis instit et je viens d'installer dans mon école 10 copies d'Openoffice. Résultat : tous les élèves pourront s'initier et utiliser un logiciel bureautique, mon école n'a pas dépensé un sou et pourra utiliser l'argent pour s'équiper un peu mieux, et, cerise sur le gâteau, tout cela sans avoir piraté qui que ce soit, dans le plus grand respect des lois sur le droit d'auteur.
    C'est ça qui est important.
    Les brevets logiciels, dont on s'est passé jusqu'ici sans aucun problème, risquent de nous enlever le droit de profiter de ce travail qui est donné à l'humanité entière (pour peu qu'elle puisse s'ofrir un ordinateur:-) ) voila pourquoi il faut radicalement les refuser, comme il faut radicalement (c'est à dire à la racine) penser l'informatique pouren faire l'outil du plus grand nombre.

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