Journal Qu'est ce que le vol ?

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jan.
2012

Sommaire

Voilà, le blackout SOPA m'ayant conduit sur la page de discussion de l'article wikipedia éponyme, j'en suis venu à conseiller un béotien en la matière de lire mon essai sur le vol. Celui-ci comprend également une section sur le vol d'information.

L'ayant relu pas plus tard qu'à l'instant, il m'a parut suffisamment mature pour en retirer le bandeau d'ébauche. Je souhaiterais du coups avoir des avis, ou d'autres retours de la communauté comme des corrections grammaticales.

Histoire de ne pas faire complètement journal marque page, je vous copie colle l'essai ci-dessous, mais sachez que j'ai grave la flemme de me taper la conversion mediawiki vers markdown à la main. Aussi ce sera un peu crado, surtout pour les titres et renvois en bas de page. Si vous connaissez un convertisseur, n'hésitez pas à le signaler. Si des modérateurs sont motivés, je les en remercierait fort par avance. Sinon je vous conseil donc la lecture directement sur le wiki.

Tout ceci est sous licence art libre.

Qu'est ce que le vol ?

C'est à la suite de la réflexion suivante « Par contre, copier [,si ce n'est pas voler,] c'est parfois contrefaire, et c'est pas plus glorieux »[1] qu'il m'a semblé opportun d'exposer mon analyse de ce qu'est le vol d'informations.

Avant de parler de vol d'informations, attardons nous d'abord à comprendre ce qu'est le vol.

Le vol

Ce qu'on appel couramment le vol, c'est le fait de soustraire un objet à son actuel détenteur indépendamment de la détermination de ce détenteur, voir à l'encontre de cette détermination[2]. On prive alors ce détenteur de la possibilité d'utiliser cet objet.

Voler, c'est priver d'un objet l'actuel détenteur de celui-ci, hors de sa propre détermination.

Or, l'actuel détenteur n'a pas fait jaillir cet objet du néant. Tout au plus l'aura-t-il obtenu en combinant d'autres objets, mais au final, il aura bien fallut à un moment qu'il s'octroie la détention d'objets, c'est à dire qu'il les « vol ».

Le vol est quelque chose de naturel[3] et, dans une certaine proportion, de nécessaire. Le vol n'est pas propre à l'humain, mais est pratiqué par tout être vivant. Même les plus élémentaires formes de vie ont besoin de ressources pour subsister.

Les moteurs du vol

Nous disions que tout détenteur[4] d'un objet l'a nécessairement préalablement volé à quelqu'un d'autre. Quand est-il alors de l'objet qui n'est encore détenu par personne ? D'une ressource inexploitée ? Dans ce cas, l'objet est encore à la portée de tous, et le premier qui s'en emparera ne le volera pas à un actuel détenteur, mais à tous les êtres vivants susceptibles d'en avoir besoin[5].

Si un être vivant vol, c'est donc d'abord par nécessité, pour assurer sa survie immédiate. S'il ne s'empare pas de l'objet, il meurt.

Un grand nombre d'êtres vivants vont également voler plus que ce que leurs besoins immédiats nécessitent, pour ne pas se retrouver dépourvu à la prochaine période de pénurie. Cela peu par exemple s'illustrer par le stockage de graisses par l'ours qui la consommera pendant l'hibernation hivernale. Bien qu'il ne s'agit plus de répondre aux besoins immédiats, il s'agit toujours d'assurer la satisfaction de ses besoins. C'est là le fondement de l'économie, et on peu constater qu'il est biologique.

Enfin le vol peut être motivé non-plus par la satisfaction de besoins, mais par la satisfaction de désirs; c'est à dire d'objectifs dont la réalisation ne sont pas nécessaires à la survie du voleur (ou de son espèce).

Dans les deux premiers cas, dans l'hypothétique situation où la rétention de l'objet est faite au détriment de la survie d'autres êtres, l'instinct de survie et le principe de sélection naturel font du vol un acte naturellement légitime[6]. Cela étant, les ressources disponibles sur Terre, bien que limitées, sont vastes. Aussi, si manger une pomme est assurément priver tout autre être de la manger, cela ne signifie pas nécessairement que notre intervention privera qui que ce soit de manger à sa faim. D'autant que si chaque être doit s'accaparer au moins un minimum de ressources pour satisfaire ses besoins, répondre de manière excessive à un besoin aura également des conséquences néfastes, pouvant aller jusqu'à la mort (de l'individu ou de l'espèce). Cela peut se manifester directement, comme le fait de manger jusqu'à littéralement s'exploser la panse, ou indirectement par exemple en détériorant de manière irréversible l'environnement dont on est dépendant.

Dans le troisième cas, où l'on utilise une ressource pour la satisfaction d'un désir, nous ne sommes plus dans un contexte de nécessité à la survie. On ne peut donc plus invoquer une légitimité naturelle dans le fait de voler. Tout du moins, pas tant que tout autre être existant, ne représentant pas une menace à sa propre survie, n'a pu satisfaire ses propres besoins et donc assurer sa survie. Si tel était le cas, alors dans ces circonstances toutes les ressources restantes non-usités ne serviraient à personne. On pourrait donc les utiliser sans que cet acte représente une nuisance pour qui que ce soit.

Les objets du vol

L'objet du vol est à priori le moyen de satisfaire l'attente qui motive à voler. On volera une pomme pour satisfaire sa faim. Cependant la satisfaction du besoin sera rarement la seule conséquence du vol, en raison des caractéristiques de l'objet volé.

En effet selon ces caractéristiques les conséquences de la monopolisation du bien différeront. Nous allons voir ces caractéristiques et leurs conséquences respectives.
Exclusivité et inclusivité

On est sans doute plus coutumier avec la notion d'exclusivité d'un objet que de d'inclusivité, car les entraves sont bien plus remarquable que les possibilités qui s'offrent à nous.

Un objet est exclusif lorsque son utilisation par un être, exclus la possibilité pour tout autre être de l'utiliser au même instant.

Le lecteur aura comprit qu'inversement un objet est inclusif lorsque son utilisation par un être inclus la possibilité pour tout autre être de l'utiliser au même instant.

Remarquons que dans ce dernier cas il n'y a pas de vol possible, du moins si l'on s'en tient à la définition que nous avons posé.

Lorsque qu'un être vie, il monopolise la matière et l'énergie dans et par laquelle il s'incarne ainsi que certaines dimensions[7] de l'espace que celles-ci occupent : ce sont là des acte d'exclusion, personne d'autre ne peut utiliser ces même matières, énergies et ces mêmes dimensions de l'espace pendant qu'il l'utilise pour être. Et il peut étendre l'exclusion au-delà de son être en s'accaparant des matières ou de l'énergie qui lui son extérieur.

Mais l'être vie également à travers le temps dont rien – pour autant qu'on puisse expérimenter – ne saurait s'exclure. Le temps est un objet inclusif, il est partout et par tout (ou, dit autrement, tout est par lui). On ne peut voler du temps, tout au plus peut-on :

se prolonger dans le temps (augmentation de l'espérance de vie) ;
faire aboutir le temps passé à une activité par une première personne à un monopole matériel pour une seconde. 

Mais cela n'induit pas la monopolisation du temps où l'on vie. Soit du temps est disponible pour tous, soit tout cesse.

Les objets inclusifs ne pouvant être volé, nous ne traiterons pas ici plus en avant leur cas, et nous allons nous concentrer sur les autres caractéristiques des biens exclusifs.

Coopération et rivalité

Seuls les objets exclusifs peuvent être sujet de coopération ou de rivalité qui sont deux types de vols distinct.

Notons que certains économistes ont inventés la notion de « bien (objet) public » définie comme « non-exclusif » et « non-rivale ». Commençons par expliquer ces notions, en quoi nous les jugerons ici comme absurdes, et en quoi elles différent de l'inclusivité (précédement exposé) et de la coopération (que nous verrons plus loin).

Non-exclusivité

La non-exclusivité serait, de ce qu'en disent certains économistes, l'impossibilité d'empêcher des êtres de voler un objet quand il n'ont pas participé à sa conception.

Ainsi une route qui peut être utilisé sans qu'on puisse empêcher ceux n'ayant pas participé à sa conception serait non-exclusive, ou la sécurité qu'apporterait une armée ne pourrait exclure un citoyen ne contribuant pas à financer la dite armée.

Ce principe de non-exclusivité amène plusieurs question :

Comment déterminer qui participe à la conception d'un objet ? Si l'on peut souvent répertorier les êtres directement impliqués, il n'en demeure pas moins que ceux-ci ne pourrait y parvenir sans l'action d'un groupe indéterminable d'êtres indirectement impliqués.
Pourquoi les êtres n'ayant pas participé à cette conception devrait être exclus ? Il est évident que les concepteurs du nouvel objet ont eux mêmes volé les ressources nécessaires à la réalisation de l'objet, ils ne peuvent donc critiquer le vol sans critiquer leur propre comportement.
Que dire des objets volés dont la conception n'est imputable a aucun être vivant ? 

Mais plus important, la non-exclusivité n'existe pas. Plus exactement, un objet non-exclusif est un objet qui n'est détenu par aucun être. On peut mettre des barrages aux routes, et l'armée peut menacer/tuer quiconque refuse de la financer (excluant les victimes de la sécurité qu'elle prétend proposer). La non-exclusivité ne fait en fait que mettre en relief l'absurdité de l'idée de détention d'un objet par un être qui n'est pas entrain de le monopoliser.

La non-exclusivité n'est pas plus propre à une route publique qu'à une maison privée : quand personne ne l'occupe, rien n'empêche quiconque de l'utiliser. Si un être à le potentiel de monopoliser un objet et la détermination de le faire, il réalisera effectivement cette monopolisation sauf si quelque chose l'en empêche, l'en exclu. Si l'on suppose qu'il en a effectivement le potentiel, il faut que ce soit quelque chose d'extérieur à lui même, un autre être. Nous pouvons alors nous demander quelles sont les actions que cet autre être peut réaliser qui empêcherait le premier de réaliser la monopolisation de l'objet.

Le plus évident est qu'il est lui même déjà entrain de monopoliser l'objet et qu'il peut repousser le premier être, ne pas le laisser accéder à l'objet. Un second moyen est que le second détruise le premier. Un troisième moyen, dont le second n'est en fait qu'un cas particulier, est que le second être modifie le premier, de tel sorte que le premier perde son potentiel ou sa détermination à monopoliser l'objet. Mais même dans ces cas, l'objet ne serait sujet d'exclusion que si le second être continuait à le monopoliser, sans quoi d'autres être pourraient toujours venir s'emparer de l'objet laissé sans « exclusivateur ».

Évidemment, les phrases précédentes sont flous de par le concept de potentialité. Si le premier être à le potentiel de monopoliser l'objet, alors par définition rien ni personne ne devrait pouvoir l'empêcher de le faire. Soit il en a le pouvoir, soit il ne l'a pas, soit on ne sais pas. Dans ce dernier cas on peut au mieux déterminer sa probabilité d'y parvenir d'après ce que l'on sais, et c'est bien cela qu'on signifie généralement, et en particulier ici, par potentiel.

Cette précision faite nous pouvons conclure de notre réflexion qu'un objet n'est sujet d'exclusivité que s'il est actuellement monopolisé.

D'autre part l'inclusivité que nous avons présenté défini des objets qui existent indépendamment des êtres qu'ils englobent, la non-exclusivité présente des objets dont l'existence serait imputable à des êtres qui devrait jouir d'une exclusivité sur ces objets mais qui sont incapable de les monopoliser.

L'inclusivité est donc un concept complètement distinct de la non-exclusivité.

Non-rivalité

La non-rivalité, elle, serait la situation où le vol d'un objet par un être n'empêcherait pas d'autres êtres de le voler au même instant, autrement-dit où le vol est non-concurrent.

Par exemple, l'utilisation de la lumière d'un phare par un bateau n'empêche pas un autre bateau de l'utiliser en même temps ou encore le fait de respirer ne prive pas les autres êtres d'oxygène.

Mais il s'agit là d'une illusion, en réalité, la lumière et l'oxygène sont bien rivales. La quantité de lumière volé par les bateaux est trop petite pour que cela impacte l'utilité pour d'autres bateaux, mais avec suffisamment de bateau empilés les uns sur les autres (ou des bateaux assez gros), la lumière du phare serait toute entière capté par les bateaux les plus proches du phare. De même, avec suffisamment d'être volant simultanément l'oxygène de l'air, on arriverait à une asphyxie générale. L'illusion de la non-rivalité repose sur une quantité d'objets rivaux si importante, que les effets de la concurrence ne sont jamais exprimés.

En terme plus formel si on note qt la quantité d'objet totale, qv la quantité d'objet que tous les êtres vivant en présence ont la capacité de voler et d la différence des deux précédent on a :
d = qt − qv

Si d est un nombre extrêmement grand, on aura l'illusion que l'objet est non-rival, sa pénurie n'arrivant jamais.

Mais on vois bien que si qt diminue significativement ou qv augmente dans une proportion suffisamment importante, d tends vers 0, c'est à dire que les effets de la concurrence entraînent de plus en plus de difficultés au vol.

Coopération

Dans une démarche coopérative, les objets deviennent utiles à travers des vols successifs. C'est le fonctionnement de tout écosystème, où le vol et la transformation d'un objet par un être, permettra à d'autres êtres de voler à ses premiers des objets auxquels ils n'aurait pas pu accéder sans les précédents vols.

Ce genre de vol peut mener à des dépendances circulaires, qui nécessitent que des vols s'effectuent régulièrement dans des proportions stables.

L'utilité du vol

Comment donc un être détermine la priorité entre sa propension à monopoliser des ressources et celle à en laisser pour d'autres êtres ? Autrement dit, quels sont les fondements biologiques des politiques de gestion des ressources ?

D'abord il est évident que tout être est physiquement limité dans ses actions, et en conséquence qu'il n'aura matériellement pas les moyens de monopoliser plus d'une certaine quantité de ressources. Cela représente une première barrière infranchissable à toute propension à monopoliser.

La plupart des êtres une fois leurs instincts de satisfaction des nécessités immédiates satisfaites, voir au plus ceux de faire quelques réserves pour les satisfaire ultérieurement, vont naturellement cesser de chercher à monopoliser d'avantage.

Le fait que la plupart des êtres vivants suivent une telle politique s'explique très bien dans le cadre de la théorie de l'évolution, quand on sais que la plupart des êtres vivant ont des relations d'interdépendances. Si un être consomme tant qu'il ne laisse pas suffisamment de ressources aux êtres dont il est directement ou indirectement dépendant, il entraîne sa propre fin. Par exemple une lionne qui tuerait toutes les gazelles à sa porté pour se les accaparer comme repas, au lieu de s'arrêter une fois rassasié, risquerait de faire disparaître tout le troupeau et de n'avoir plus rien à manger du tout.

Mais tous les êtres vivants n'ont pas de politiques innés qui sont viable sur le long terme. Un virus qui fait disparaître les espèces à même de lui servir d'hôte en est un exemple.

Chez les êtres les plus primaires (cellules), la politique d'action est tout entière incluse « en dur » dans le code génétique[8]. Aussi elle ne change qu'à l'occasion de mutations génétiques.

Des avantages d'un tel stockage de la politique sont :

sa transmission très fiable aux nouvelles générations[9] ;
tant que l'environnement ne change pas, le même comportement reste adapté ;
réactivité très performante face aux problèmes dont le code génétique contiens une réponse approprié ;
le faible risque de faux positif entraînant une réaction inapproprié. 

Des inconvénients en sont :

manque d'adaptabilité du comportement face à l'évolution de l'environnement ;
la faible probabilité de réaction approprié face à des problèmes pour lesquels le code génétique ne contiens pas à coups sûr une telle réponse du fait de la sélection naturelle ;
l'incapacité à tirer avantage d'une expérience vécue. 

De nombreux êtres vivants plus complexes ont la capacité de moduler leur comportement face à une situation qu'ils ont déjà rencontré. Ainsi leur politique d'action n'est plus pleinement dicté par leur instinct, l'expression de leur code génétique, mais fait également appel à l'expérience acquise pendant la vie de l'individu.

Des avantages en sont :

une meilleur adaptabilité au changement de l'environnement ;
une meilleur réactivité face à des situations déjà vécus. 

Des inconvénients en sont :

la difficulté, voir l'absence totale, de la transmission de la politique ainsi acquise ;
un risque augmenté de réaction moins approprié via un faux positif de situation connue, comme le résume l'adage « chat échaudé craint l'eau froide ». 

Tous les êtres ne vont pas voler pour assurer leur propre survie immédiate, nous l'avons déjà dit. De plus certains êtres vont stopper leur vol afin qu'une quantité d'objet utile à d'autres puisse être volé.

Parmi les mécanismes qui peuvent expliquer un tel comportement on peut citer :

la survie de l'espèce ;
le bénéfice par rétro-action ;
l'empathie pour l'autre. 

Encore une fois ces mécanismes peuvent s'expliquer d'un point de vu évolutionniste.

Le premier est évident, si un être ne fourni pas de quoi subsister à sa descendance, sa ligné disparaît.

Le second est encore assez clair, des comportements qui sur l'instant peuvent paraître désavantageux pour un individu, peuvent s'avérer bénéfique ultérieurement dans sa vie. Cela favorise donc le maintien de l'existence de tels êtres.

Le troisième n'est finalement qu'un cas particulier du second. Reconnaissant dans la douleur d'un autre individu le potentiel de sa propre douleur, un être peut chercher à diminuer la douleur de l'autre. En cas de réciprocité, les êtres engagés dans ce type de relations vont donc favoriser leur survie par ce qu'on peut nommer de l'entre-aide.

Le cas des informations

Après cette analyse sur ce qu'est et sur ce qui motive le vol, attardons nous maintenant à ce qu'est et ce qui motive le vol d'informations.

Nous rentrerons pas ici dans les détails de ce qu'est une information, précisons simplement que par information on désignera ici toute idée, savoir, connaissance, œuvre, ou autre objet virtuel susceptible d'être codé d'une manière ou d'une autre dans de la matière[10].

En revanche nous commencerons par énumérer les propriétés qui caractérisent tout type d'information.

Les caractéristiques d'une information

Inclusivité

Une information, contrairement à un objet physique, est inclusive : son utilisation par une personne autorise son utilisation simultanée par quelqu'un d'autre.

Il faut bien distinguer l'information en tant que telle de sa manifestation physique.

Alors que l'objet physique est exclusif en lui même, l'utilisation d'information n'est limité qu'indirectement, par les objets physiques que nécessitent la réalisation de sa manifestation.

Prenons l'exemple du tourne-vice. Si quelqu'un utilise un tourne-vice, personne d'autre ne peut utiliser ce même tourne-vice au même moment. En revanche, tout le monde peu utiliser des copies conformes du même tourne vice.

Mais la conception d'un tourne-vice a un coût : il faut par exemple du métal, de quoi le faire fondre, le mouler, le temps et les compétences pour le réaliser.

Ne nous y trompons pas, même la reproduction de l'idée de tourne vice d'un esprit à un autre à un coût. Il faut pour cela des neurones où seront physiquement stockés les concepts, un langage et du temps pour les communiquer ainsi que les exercer pour bien les assimiler.

La duplication d'une information à donc toujours un coût en terme d'espace-temps, puisqu'elle consiste à reproduire un objet de l'espace temps, fut-ce une idée, à un autre lieu-moment de l'espace temps. Mais ce coût est très variable, échanger des idées à un coût dérisoire, tandis que bâtir la copie tangible d'une cathédrale dont on a les plans prendra énormément de temps et de ressources.

Mais le coût, minime ou gargantuesque, de reproduction d'une information ne modifie en rien son caractère inclusif.

Créer la copie d'une cathédrale existante pour y donner des concerts de hard-rock demandera effectivement beaucoup de temps et de ressources, mais cela ne fera pas disparaître l'originale et n'empêchera pas qu'on y continue à psalmodier dans le plus grand calme possible.

Copier les idées de décoration floral du voisin demande quelques ressources matériels (terreau, graines, engrais, etc.) ainsi que du temps pour entretenir les plantes et acquérir les compétences botaniques sous-jacentes (peut être en discutant avec le voisin). Mais en aucun cas cela ne fera disparaître ses fleurs.

Ré-interpréter une chanson qu'on apprécie peu demander une quantité plus ou moins modeste de ressources matériels (instruments, partitions, etc.) et de temps d'apprentissage (solfège, pratique de l'instrument, répétitions, etc.), ou pas grand chose (chanter sous la douche). Mais en aucun cas cela ne retirera la capacité d'interprétation et de compositions de ceux qui nous ont fait découvrir l'œuvre.

La copie numérique de fichiers demande quelques ressources matérielles (ordinateurs, électricité) et plus ou moins de temps selon les débits et la taille des fichiers concernés. Mais elle ne prive en rien l'utilisateur initiale de l'utilisation des fichiers.

Rivalité

Une information, contrairement à un objet physique n'est pas nécessairement rival : son utilité ne décroit pas forcément à mesure que le nombre de personnes qui l'utilisent augmente.

En effet, augmenter le nombre de personnes aillant accès aux informations nécessaires pour apprendre à lire ne décroit pas l'utilité de ces informations.

Tout comme pour l'exclusivité, la rivalité d'une information n'existe qu'indirectement, par la rivalité des objets physiques que nécessitent la réalisation de sa manifestation.

Quand un objet physique est présent dans une quantité extrêmement abondante – tant que la pénurie est hors d'atteinte pour les individus à qui elle est utile – l'économiser revient à se poser des contraintes inutiles, voir inutilement néfastes. En effet, l'économie est là pour pallier aux problèmes que pose les limites physiques, et ne légitime le fait de poser des contraintes virtuelles que pour atténuer les effets néfastes de ces contraintes.

Un ours qui stocke de nombreuses graisses pendant l'été le fait pour survivre à la pénurie de nutriments que représente l'hibernation hivernal. Si l'hivers devenait plus clément et abondant en nutriments que l'ours est à même de digérer, son modèle économique deviendrait obsolète.

Les mammifères marins comme la baleine et le dauphin stockent plus d'air qu'il ne leur faut pour tenir dans les secondes qui vient. S'ils pouvaient utiliser l'oxygène présent dans l'eau, comme les poissons, cette économie deviendrait superflue.

L'air est un bon exemple pour comprendre la notion de rivalité. La quantité d'air[11] dans le monde, bien qu'abondante, est limitée. C'est un objet exclusif, puisque si quelqu'un respire de l'air, il n'expire pas des gaz aussi propres à être respirés par lui même. Enfermer des êtres dans une pièce hermétiquement close et ils mourront sous peu. C'est parce que les gaz suivent un cycle que nous ne mourront pas tous étouffé de la même manière sur notre planète hermétiquement close de l'espace.

C'est ce recyclage additionné à l'abondance qui fait de l'air un bien non-rival. S'il n'était pas si abondant et ne suivait pas un cycle perpétuant cette abondance, l'accès à l'air deviendrait rapidement pour les êtres qui en dépendent un motif de conflit comme tout les biens exclusifs rares nécessaire à la survie.

Du fait que l'air est en quantité limitée, il reste un objet rival. Si la quantité d'air respirable diminuait drastiquement, chaque être devrait se préoccuper de s'en accaparer. Mais virtuellement elle est un bien non-rival, tout au moins dans ce qu'il nous ai donné d'observer à notre échelle. On a jamais vu deux loups rivaliser pour une bouffé d'air comme ils le feraient pour une chèvre.

Aussi, l'information est en cela semblable à l'air. Elle résulte de l’interaction de tous les être vivants tout en étant vitale pour chacun d'eux. En effet, pour survivre il faut savoir réagir efficacement à son milieu pour prolonger son existence, ce qui implique de traiter l'information provenant du milieu où l'on évolue.

Sujet

Une information à un sens et traite d'un sujet.

On peut caractériser l'information en fonction de la nature du sujet. Une catégorisation possible est la suivante :

personnelle : qui concerne un individu en particulier ;
impersonnelle : sujet qui ne traite pas d'individus, où le fait de manière générale sans s'attacher à des personnes précises ;
public : information accessible à tous, indépendamment de la volonté de chacun ;
privé : information qui n'est connu que du seul individu concerné et des personnes à qui il la confie en demandant de ne pas la laisser s'échapper dans la sphère public. 

Exemples d'informations cataloguées selon les pôles proposés L'information est publique privée
personnelle

le nom et le visage d'une personne 



l'orientation sexuelle d'une personne
l'état de santé d'une personne
la couleur des dernières selles d'une personne 

impersonnelle

une théorie mathématique publiée
une chanson publiée 



une théorie mathématique écrite nul part et jalousement gardé par une cabale mathématicienne 

Valeur

Les répercussions d'une information, et donc sa valeur dépendent de son contexte d'interprétation. Plus précisément, l'information est le résultat de l'interprétation de données.

Prenons l'exemple des numéros gagnants d'une loterie. Après le tirage, ils deviennent accessible à tous, mais n'ont plus beaucoup de valeur. Si on vous les propose à ce moment ils ne vont intéresseront pas (sauf si vous avez joué). Mais si on vous les propose avant le tirage, l'information aura pour vous autant de valeur que ce que vous attachez au gain de la loterie. Mais, si on divulgue les numéros gagnants avant le tirage publiquement, l'information aura bien moins de valeur. Dans tous les cas on a pourtant les même données, une suite de nombre correspondant aux numéros gagnants, seul le contexte change.

De la même manière la rareté d'une information privée peu en faire toute sa valeur. Si tout le monde connaît le moindre détail de votre intimité, vous disposez d'une piètre qualité de vie.

D'autres informations voient leur valeur augmenter avec leur diffusion. C'est le cas d'une langue ou d'un système d'écriture par exemples.

Les voleurs d'informations

Si l'on se contente d'écouter les propos tenus dans les media bénéficiant actuellement de la meilleure visibilité [12] [13] les personnes qui volent de l'information sont toutes trouvées, ce sont les contrefacteurs, les « pirates », etc.

Qu'entendent généralement des personnes qui clament qu'on leur a volé une idée, une œuvre, une recette, etc. ? Elles expriment là leur mécontentement au fait qu'une autre personne est utilisée, copiée ou diffusée publiquement cette information, sans leur consentement.

Reprenons notre définition du vol :

Voler, c'est priver d'un objet l'actuel détenteur de celui-ci, hors de sa propre détermination.

Quand quelqu'un utilise, copie, diffuse une information, il ne s'en prive ni lui même, ni ses autres détenteurs. Il peut cependant par ce fait modifier le contexte de façon suffisante pour que cela modifie la valeur de l'information de manière perceptible.

Les personnes qui s'estiment spoliées par l'usage que font d'autres d'une information sur laquelle ils réclament une relation singulière, ne sont en réalité jamais privées de cette information. C'est la modification de la valeur de cette information du fait du changement de contexte qui les irrite. Autrement dit, elles expriment leur mécontentement à ne pas contrôler les agissements des autres.

Or nous avons vu que cette valeur ne varie pas de la même manière selon qu'elle soit privée ou publique, personnelle ou impersonnelle. S'il paraît raisonnable de donner à un individu les moyens de conserver l'intimité nécessaire à son bien être par le contrôle des informations personnelles et privées qui le concerne, offrir un tel contrôle sur d'autres types d'informations paraît bien plus discutable.

Car s'il y a effectivement vol dans toutes ces proclamations, c'est celui de la liberté d'agir, d'utiliser de l'information, de s'exprimer, que certaines personnes se démènent à réaliser.

Et là autant dans le vol d'objets physiques il y a l'acte honteux, mais nécessaire et justifiable dans la limite de ses besoins, de priver son prochain d'un bien fini, concurrent et dont la multiplication est coûteuse (en temps, matière ou énergie), autant dans le partage d'information il n'y a pas de telle justification (en dehors des informations personnelles et privées nécessaires au bien être).

Le fait que tout le monde, dont d'éventuels auteurs, n'est pas de quoi subvenir à ses besoins, parce les moyens matériels sont mal répartis est une affliction.

Le fait de faire des produits de mauvaise qualité en tentant de les faire passer pour un autre produit de bonne qualité, est une affliction. Mais c'est là un problème de traçabilité et de respect des normes, de sécurité des utilisateurs finaux des produits.

Le fait de détruire des produits non-« originaux » vendus en tant que tels à des personnes informées sur ce fait et sur leurs qualités (quelle qu'elle soit), est également une affliction. Car c'est un inutile gâchis de produits manufacturés et de ressources utilisées pour la traque de ces produits.

Voler une marque, c'est empêcher son utilisation par qui que ce soit d'autre. Les seuls qui volent des marques, ce sont bien ceux qui les « déposent ».

Voler une invention, c'est empêcher son utilisation par qui que ce soit d'autre. Les seuls qui volent des inventions, ce sont bien ceux qui les « brevettent ».

Voler une œuvre, c'est empêcher son utilisation par qui que ce soit d'autre. Les seuls qui volent des œuvres, ce sont bien ceux qui les « copyrightent ».

Notes et références

↑ http://linuxfr.org/comments/1092553.html#1092553
↑ Le terme détermination peut ici aussi bien être appliqué à la notion de volonté animée d'un libre arbitre qu'à celle d'instinct mécanique génétiquement préprogrammé. Quand à la question de savoir ce qu'est un détenteur, c'est à dire un être vivant, nous ne l'aborderons pas ici.
↑ C'est à dire qui se produit naturellement, ce qui ne dénote ici aucun jugement de valeur morale, mais un simple constat.
↑ Qu'il soit humain ou pas donc. Il n'y nul besoin de se limiter à une vision anthropocentrique du monde dans notre réflexion.
↑ Car un même objet peu s'avérer une ressource indispensable pour une forme de vie donnée et un élément dont le seul contact est mortel pour une autre
↑ Encore une fois, sans jugement de valeur morale. Nous ne faisons pas ici d'hypothèse sur le caractère bienveillant ou cruel de la nature.
↑ En effet quelques particules peuvent parfaitement coexister dans le même espace qu'un être.
↑ Du moins si vous adoptez le point de vue du matérialisme mécaniste.
↑ Dans des conditions où le nombre de mutations reste assez faible évidemment. Si l'environnement augmente le nombre de mutations, comme par exemple une forte radiation, la fiabilité de transmission de l'information génétique décroit.
↑ Le mot matière est là pour simplifier le propos. Une information est plutôt codé dans l'espace-temps. Pensez au code morse par exemple, où la durée d'un bip est significative. De plus l'information peut se présenter sous forme d'énergie pure. Pensez à la lumière d'une étoile qui nous renseigne, entre autre, sur la distance qui la sépare du point d'observation. Vous penserez également au fameux E = mC2 qui relient matière et énergie.
↑ C'est à dire de gaz respirable, ce qui est relatif à l'être qui respire. Les proportions d'oxygène et de dioxyde de carbone vitales pour un être peuvent être mortel pour un autre.
↑ C'est à dire, étant donnée l'organisation actuelle de notre société, les media ayant l'avale de gouvernements élito-centristes et qui fort probablement ne font que relayer leur propagande. Les « élites » étant ici des hauts-fonctionnaires et autres PDG de transnationales. Une technocratie ou tout autre forme d'élito-centrisme ne serait sans doute pas plus bénéfique au bien commun.
↑ Cela ne veut pas bien entendu dire que les messages véhiculés par des media jouissant d'une moins bonne visibilité sont nécessairement les porteurs de vérités que l'on peut se permettre de croire telles quelles. Dans tous les cas il faut savoir garder un esprit critique sur les propos que l'on nous tient. Le lecteur est bien entendu invité à faire preuve du même esprit critique sur le présent texte.

  • # Whoooaaa !

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'avoue que j'ai pas pu aller au bout.

    Nous disions que tout détenteur[4] d'un objet l'a nécessairement préalablement volé à quelqu'un d'autre.

    J'ai lu quelques paragraphes après ça.

    Si j'ai du temps à perdre j'essaierai de lire la suite. Mais si tu es gentil et brillant, pourrais-tu me faire un résumé rapide de ce que tu veux exprimer :)

    Voler c'est faire comme l'oiseau être libre.

    • [^] # Re: Whoooaaa !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Je veux bien tenter d'être gentil.

      La réflexion porte sur la moralité de la monopolisation de biens. Constatant qu'on ne peut exister sans monopoliser au minimum la matière dans laquelle s'incarner et de quoi préserver un état d'homéostasie. Il s'agit alors de s'interroger sur ce qui différencie un vol immoral d'un vol légitime.

      L'essai enchaîne ensuite sur l'idée de vol d'information, ce qu'il pourrait être, et dans quel mesure il pourrait être immoral ou légitime.

      J'espère que cela résume assez clairement. Pour plus de détails, il faudra lire. :P

    • [^] # Re: Whoooaaa !

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je te le fais en version courte:
      rien n'existe, rien n'est (ou pas).
      Apres tout, c'est que des électrons et des atomes, donc rien n'appartient a personne et rien n'existe, et en meme temps tout existe.

      L'information n'est qu'un signal qu'on interprete, donc elle n'existe pas, donc elle ne peut pas être protégée.

      En gros, hyper abstraction avec qq syllogismes.

      If you can find a host for me that has a friendly parrot, I will be very very glad. If you can find someone who has a friendly parrot I can visit with, that will be nice too.

  • # WTF ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'ai rarement vu un tel tissu d'inepties, et je n'ai pas tout lu. Généralement ce genre de propos n'est que rarement accompagné d'une tentative d'argumentation. Toutefois ce développement ne rend pas le propos pertinent pour autant.

    Ce qu'on appel couramment le vol, c'est le fait de soustraire un objet à son actuel détenteur indépendamment de la détermination de ce détenteur, voir à l'encontre de cette détermination[2]. On prive alors ce détenteur de la possibilité d'utiliser cet objet.

    [...]

    Or, l'actuel détenteur n'a pas fait jaillir cet objet du néant. Tout au plus l'aura-t-il obtenu en combinant d'autres objets, mais au final, il aura bien fallut à un moment qu'il s'octroie la détention d'objets, c'est à dire qu'il les « vol ».

    Donc si je suis le fil de ta pensée, pour obtenir, il faut soustraire. Je sais pas pour toi, mais me concernant, j'essai d'être civilisé (tant que de possible), et j'obtiens en échange de, mais je ne soustrais pas. À moins que tu considère l'existence de vol mutuel.

    De plus, revenons sur la définition du vol. Si tu veux disserter là dessus, il serait utile que nous parlions tous de la même chose, par exemple du vol tel que définit par l'article 311-1 du CP. Il y a la notion de "soustraction frauduleuse", qui est essentielle dans l'interprétation du sens admis du vol.

    • [^] # Re: WTF ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

      Donc si je suis le fil de ta pensée, pour obtenir, il faut soustraire.

      Non, pour obtenir il faut monopoliser. Les objets ne sortent pas du néant mais ne s'y engouffre pas dès lors qu'on les saisie.

      À moins que tu considère l'existence de vol mutuel.

      C'est déjà plus proche de ce qui est développé dans l'essai.

      Il y a la notion de "soustraction frauduleuse"

      Le mot soustraction est discutable, comme expliqué ci-dessus.

      Si l'on en crois le wiktionnaire frauduleux désigne une action faite de mauvaise foi au préjudice de quelqu’un. On peut tout à fait envisager des situations où quelqu'un vol en toute « bonne foi » un objet sans que cela nuise à son détenteur actuel qui en avait oublié jusqu'à l'existence.

      • [^] # Re: WTF ?

        Posté par  . Évalué à 6.

        Comme expliqué si dessus.

        Comment dire. Faut pas que tu te réfères à ce que tu as écris pour argumenter, parce que c'est illisible. Fait toi relire pour la grammaire, les constructions de phrases, voir la sémantique (éviter les mots ambigus comme "objet" si leur sens n'est pas rendu clair par le contexte, donc si il n'y a pas de contexte), et après on envisagera.

        Si tu n'admets pas la définition de "vol" du code civil, admet celui de l'académie.

        Action de celui qui prend furtivement ou par force le bien d'autrui, pour se l'approprier. Vol avec effraction. Vol domestique. Vol de nuit. Vol à main armée. Il a commis plusieurs vols. Être complice d'un vol. En termes de Jurisprudence, Vol qualifié, Vol de nuit, avec effraction, à main armée ou dans un lieu habité.
        VOL désigne aussi la Chose volée. Receleur d'un vol.

        (j'ai volontairement exclu le premier sens de vol, parce qu'ici le débat ne semble pas encore voler assez haut)
        Si tu n'admets aucun des deux, il ne va pas être possible de parler de "vol", en français, avec toi.

        "The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln

        • [^] # Re: WTF ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

          Fait toi relire pour la grammaire, les constructions de phrases, voir la sémantique (éviter les mots ambigus comme "objet" si leur sens n'est pas rendu clair par le contexte, donc si il n'y a pas de contexte), et après on envisagera.

          Oui, c'est bien pour ça que je présente ce texte en proposant de me faire des retours. Ici objet ce veux générique, tout ce qui peut être potentiellement le sujet d'un vol.

          Si tu n'admets pas la définition de "vol" du code civil, admet celui de l'académie.

          Le TLF donne action de s'emparer frauduleusement de ce qui appartient matériellement à autrui ou action de déposséder quelqu'un de ce qui lui appartient moralement.

          C'est très bien puisque justement le texte tente de mettre en exergue ce qui rend un vol morale ou non. Ce en pointant que le soit disant dépossédé immoralement à nécessairement dû lui même déposséder pour posséder.

          De plus le texte fourni la définition qu'il utilise pour le mot vol, ce qui devrait éviter toute ambiguïté. Cela n'empêche pas le texte d'être en français. S'il fallait connaître les définitions de l'académie pour prétendre s'exprimer en français, le français aurait bien peu de locuteur. Les mots ont tous les sens qu'on veut bien leur attribuer.

          • [^] # Re: WTF ?

            Posté par  . Évalué à 10.

            Disons que de la part d'un "essayiste", on s'attend à un français correct, et surtout à ce que l'auteur connaisse une définition du mot sur lequel il bâtit sa démarche oui. J'suis p'têt un peu élitiste, mais ça me paraît pas aberrant.

            "The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln

            • [^] # Re: WTF ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à -8.

              Je la connais la définition qui est utilisée et donnée dans le texte, ça me semble un point de départ convenable.

              Pour les fautes de grammaire, je travail à m'améliorer, j'accepte avec gratitude les conseils et les corrections.

              • [^] # Re: WTF ?

                Posté par  . Évalué à 2.

                Je travaille et non pas je travail.

                Mais bon, parti comme ça, ça risque d'être dur. Si tu veux être pilote de fusée, le fait que tu tombes tout le temps de ton vélo va probablement poser des problèmes.

                • [^] # Re: WTF ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                  Je n'ai pas dit que c'était simple et j'y parviendrait sans difficulté. Je fais des efforts en ce sens, c'est tout.

                  Merci pour la correction.

            • [^] # Re: WTF ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Je ne suis pas sûr que vous lisiez beaucoup d'essais théoriques...

              Dans beaucoup de cas, le principe même d'une réflexion est de redéfinir un terme dans le cadre d'une théorie. C'est en partie ce qui est fait là, une redéfinition du terme «vol». Les définitions de l'académie française, du TLF ou d'un quelconque dictionnaire ne sont que des bibliothèques (à comprendre dans un sens informatique) que l'on utilise par défaut, mais si nous voulons les redéfinir, il faut le spécifier mais rien ne l'en empêche (si ce n'est la paresse intellectuelle de l'interlocuteur).

              Donc, il est important de connaître une définition du mot, mais rien de devrait empêcher quelqu'un de redéfinir les mots à sa façon. D'ailleurs, aucune institution publiant des définitions ne force les gens à les utiliser (mis-à-part dans le cadre de la Loi, mais même cette dernière n'est pas omniprésente.)

              • [^] # Re: WTF ?

                Posté par  . Évalué à 10.

                Dans ce cas j'écrirai bien un essai sur "l'enclume", mais en définissant l'enclume comme la qualité de ce qui est juste, approprié.

                Bien entendu, la populace appellerait ça simplement "pertinence" et pas "enclume", mais la populace utilise également le terme "acquisition" alors qu'en tant qu'essayistes, nous parlons bien évidemment de "vol".

                Je disais donc: l'enclume est l'ampoule de ce qui est discutable, verni.
                Ah, j'oubliais que pour m'élever à un niveau supérieur d'essayation, j'ai aussi redéfini "ampoule", "discutable", et "verni". J'introduis également le terme "essayation". Vous suivez?

                -------------> [ ]

                • [^] # Re: WTF ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                  J'avoue que je ne m'attendais pas à des réactions si virulentes. Ça donne à réfléchir toute ces qualifications de pédanterie. Car c'est plutôt avec humilité que je proposais ici ce texte. En espérant certes des critiques, mais j'aurais préféré qu'elles fut plus constructives et moins agressives.

                  Quand je reprend le mot vol, ce n'est pas pour y associer une sémantique totalement étrangère à la sémantique populaire, loin de là. Si je n'emploie pas le mot d'acquisition ou d'appropriation, c'est justement pour mettre en exergue qu'on a tôt fait de qualifier de vol ce qu'on nommerait acquisition pour soi-même.

                  Je suis triste de voir que ce texte suscite un assentiment à mon égard. Je voulais juste partager le fruit de réflexions qui m’animent.

                  • [^] # Re: WTF ?

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Fut?

                    Depending on the time of day, the French go either way.

                    • [^] # Re: WTF ?

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

                      Mais j'aurais préféré qu'elles furent plus constructives et moins agressives.

                      Effectivement, merci.

                      • [^] # Re: WTF ?

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        J'adore :)
                        Qu'elles fussent.

                        • [^] # Re: WTF ?

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

                          Décidément ! Merci.

                          • [^] # Re: WTF ?

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            Et c'est probablement ressentiment et non pas assentiment.

                            http://fr.wiktionary.org/wiki/assentiment
                            http://fr.wiktionary.org/wiki/ressentiment

                            • [^] # Re: WTF ?

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                              C'est effectivement plus proche mais ça ne correspond pas non plus à ce que je pensais.

                              • [^] # Re: WTF ?

                                Posté par  . Évalué à 2.

                                animosité, hostilité, exécration?

                                Depending on the time of day, the French go either way.

                                • [^] # Re: WTF ?

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                  Cela me paraissent tout de même un peu fort. Aigreur est peut être plus approprié.

                                  • [^] # Re: WTF ?

                                    Posté par  . Évalué à 3.

                                    Choisis ton camp camarade:
                                    Cela me paraît tout de même un peu fort. Aigreur est peut-être plus appropriée.
                                    Ceux-là me paraissent tout de même un peu forts. Aigreur est peut-être plus appropriée.

                                    Et pour en revenir aux réactions, as-tu envisagé l'emploi d’un registre de langue légèrement moins soutenu pour la rédaction de tes essais?

                                    Depending on the time of day, the French go either way.

                                    • [^] # Re: WTF ?

                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

                                      Houlala, il faudrait vraiment que je me relise systématiquement. Cela dit, même en me relisant j'arrive à passer à coté de mes erreurs. Je loupe parfois même des mots qui manquent.

                                      Il faut que je me trouve un bon correcteur grammatical, ça pourrait bien aider.

                                      Pour ce qui est du niveau du langage que j'utilise, j'ai plusieurs soucis.

                                      D'abord j'essaie de prendre du recul, d'être plus objectif en reformulant en ce sens (tout du moins ce qui me semble aller en ce sens).

                                      De plus je cherche à m'éloigner d'un point de vue anthropocentriste. C'est comme ça que je me retrouve par exemple à parler de détermination plutôt que de volonté par exemple.

                                      Cela dit il doit certainement être possible d'atteindre ces objectifs sans paraître pédant.

                                      • [^] # Re: WTF ?

                                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                        De plus je cherche à m'éloigner d'un point de vue anthropocentriste.

                                        Le monsieur à dit "légèrement moins soutenu" ;-)

                                        • [^] # Re: WTF ?

                                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                                          C'est anthropocentriste qui est trop soutenu, ou la volonté de vouloir s'en éloigner ?

                                          • [^] # Re: WTF ?

                                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                                            Et si je te dis "un peu des deux" ?
                                            Après, vu la question, tout dépend à qui tu souhaites d'adresser.
                                            Et c'est, je pense, un peu pour ça la remarque sur le "soutenu".
                                            Si tu souhaites t'adresser à tout le monde, commence par écrire simplement. Si ce n'est pas le cas, tu passes (à la vue des réactions) pour un "pédant" (je ne dis pas que tu l'es, mais c'est le message que ça donne).

                                      • [^] # Re: WTF ?

                                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                                        Il faut que je me trouve un bon correcteur grammatical, ça pourrait bien aider.

                                        http://bonpatron.com/ ?

                                        Matthieu Gautier|irc:starmad

                                      • [^] # Re: WTF ?

                                        Posté par  . Évalué à 2.

                                        Tu ne voulais pas écrire, ethnocentrique plutôt qu’anthropocentrique? Je ne pense pas qu'un caillou, un lapin, ou un arbre soient concernés par le sens que nous donnons au concept de vol. Alors que je peux aisément imaginer qu’il existe des groupes humains qui ne partagent pas notre vision occidentales de la propriété.
                                        J’espère que tu ne prendras pas mal ce qui suit, mon but n’est pas d’être blessant ou de te décourager. Ton problème n’est pas que tu es pédant, c’est que la lecture de tes textes soit indigeste, tu manques, peut-être, un peu d’expérience pour aspirer à écrire d’une manière trop stylisée. Il n’y a rien de mal à employer un registre courant, si cela te permet de t’exprimer clairement, et de ne pas t‘aliéner ton lectorat.

                                        Depending on the time of day, the French go either way.

                                        • [^] # Re: WTF ?

                                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                          C'est bien anthropocentrique que je signifiais, en ce sens que je ne veux pas supposer l'hypothèse de l'être humain centre de l'univers. Il s'agit de ne pas supposer une hypothèse allant dans le sens du principe anthropique.

                                          • [^] # Re: WTF ?

                                            Posté par  . Évalué à 2.

                                            Tu sais, à force de vouloir faire de l'abstraction sur de l'abstrait, tu t'éloignes du point de vue anthropocentrique pour mieux te rapprocher du point de vue entropique: c'est incompréhensible!

                                            On peut toujours monter plus haut, toujours plus haut dans le point de vue. À la fin, on va se retrouver avec "pour définir le vol, il faut d'abord parler de ce qu'est l'Univers!!"

                                            Donc suggestion: pars de quelque chose de plus léger, quitte à ajouter des choses plus tard si tu veux ajouter un niveau d'abstraction et donc des "cas" différents.
                                            C'est d'ailleurs souvent ce qu'on fait en mathématiques: on part d'un cas plus facile à appréhender, et ensuite seulement, on généralise.

                                            • [^] # Re: WTF ?

                                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                              Il me semble que tu as parfaitement résumé mon problème en la matière, j'ai tendance à faire de l'exploration en profondeur d'abord plutôt qu'en largeur d'abord.

                                              En relisant cette précédente phrase je crois, qu'encore une fois, je complexifie ce que tu as su exprimer avec des mots plus abordables.

                                    • [^] # Re: WTF ?

                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                      Et sinon c'est la première phrase que je souhaitais exprimer : Cela me paraît tout de même un peu fort. Aigreur est peut-être plus appropriée.

                                      Tu es décidément fort patient.

                  • [^] # Re: WTF ?

                    Posté par  . Évalué à 6.

                    T'emballes pas, c'est pas si méchant. Mais c'est moqueur, c'est vrai!

                    Je voulais juste mettre en avant le fait que tu changes le sens d'un mot pour parler d'un concept philosophique autour. Comme dit dans un autre commentaire, les mots ont un sens. Si on s'amuse changer ce sens, on ne parle tout simplement plus la même langue!

                    Tu peux discuter interprétation et portée des définitions. Mais dire "je vais parler du vol, mais quand je dis vol, je veux dire acquisition ou appropriation", tu as déjà perdu la plupart des lecteurs, parce que ça ressemble effectivement à un charabia sans queue ni tête qui se complique inutilement la vie pour sembler "d'un autre niveau". J'ai bien dit ça ressemble. Je comprends que ce n'était pas ton intention.

                    Je vais te dire, quand tu as dit que tu utilisais "vol" mais en changeant la définition, la première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est un vieux sketch des guignols avec Chirac qui explique que sa nouvelle politique consiste à "aligner l'employabilité avec le chômure" à travers un discours incompréhensible dans le seul but de perdre son auditoire parce qu'il n'y a pas de fond à son discours. Et c'est un peu l'impression qu'on a ici: tu compliques les choses inutilement. Pourquoi?

                    Ajoute à ça le fait qu'en philosophie, on trouve plus de blaireaux prétentieux que de vrais philosophes, et on se demande si ce n'est pas ici la même tactique: donner une certaine complexité au texte pour qu'il ait l'air intelligent.
                    Le paradoxe, du coup, c'est qu'on ne le lit plus...

                  • [^] # Re: WTF ?

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Ce qui est dommage c'est que c'est pas vraiment la première fois que ce genre de discussion à lieux ici sur ta prose, je crois bien avoir discuté du sens des mots et d'ou on va piocher les définitions avec toi dans de loooong threads il y a déja un moment ...

                • [^] # Re: WTF ?

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Vous suivez?

                  Je suis outré.
                  D'apres ma redefinissation du verbe suiver dans un de mes recents essayage, tu viens d'insulter tout le public.

                  If you can find a host for me that has a friendly parrot, I will be very very glad. If you can find someone who has a friendly parrot I can visit with, that will be nice too.

                • [^] # ^^

                  Posté par  . Évalué à -1.

                  .

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à 4.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

            • [^] # Re: WTF ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3.

              Je ne comprend pas trop ou mène cette critique. Il est évident que quand on définie un mot, on en donne la définition. Quel autre méthode employer ?

              J'utilise détermination plutôt que volonté, car sinon on se restreint au cadre de l'être humain, sauf pour les animistes et autres courants qui gratifient tout être vivant d'une volonté.

              Il est évident que toute phrase sortie de son contexte peut prêter à confusion. Ici je livre l'essai dans son entièreté, il ne s'agit pas d'extraits éparses. Donc encore une fois je ne vois pas comment cette critique peut m'aider à en améliorer l'écriture.

              • [^] # Re: WTF ?

                Posté par  . Évalué à 2.

                Épars et non pas éparses.

              • [^] # Re: Wraiment Très Fort ?

                Posté par  . Évalué à 8.

                Ben justement, on est pas d'accord. Tu n'as pas à définir un mot d'entré de jeu avant de t'en servir, sauf pour t'assurer que tu partages bien la même définition que ton auditoire.

                Soit tu livres un essai dans son entier, en travaillant sur la notion de vol (ça c'est pour le drôle qui sous-entendait que je ne lirais pas d'essais, tss), au terme duquel tu peux être amené à introduire une nouvelle définition plus approprié du terme (mais surement pas incompatible, comme c'est le cas ici). Tu pars donc de la définition usuelle du mot, sinon tu travaille sur un concept et plus un mot, et autant former un mot nouveau (les philosophes n'hésitent pas, si ils ont une idée qu'ils ne parviennent pas à exprimer dans notre langue).

                Soit tu redéfinis le terme au préalable, et dans ce cas il faut bien vérifier : a) que ça constitue une extension légitime du sens usuel tel que tu as pu t'en tenir informé au biais, par exemple, d'un dictionnaire reconnu et b) qu'il n'existe pas déjà un autre mot approprié dans la langue choisie. C'est plus ardu, et ça doit être un exercice intéressant quand on s'ennuie avec le vocabulaire que l'on maîtrise déjà.

                Il est très possible d'exprimer une idée sans la faire rentrer dans une sémantique foireuse autour d'un mot usuel auquel on arrache son sens. Pour améliorer ton écriture, commence par utiliser les mots pour ce qu'ils veulent dire. C'est pas méchant, peut-être pas très amical mais c'est un vrai conseil. Il faut maîtriser une langue sur le bout des doigts pour se permettre de déroger à ses règles, et le sens est la règle d'or du langage.

                "The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln

      • [^] # Re: WTF ?

        Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 14:17.

        Il n'est pas possible de voler en toute bonne foi.

        Il y a trois éléments constitutif d'une infraction : l'élément légal (sa définition dans la loi) , l'élément matériel (les faits commis ) , et l'élément intentionnel (la conscience de commettre un acte frauduleux ) . Si un des éléments manque , il ne peut pas s'agir d'un vol tel que définit par le code civil, quand bien meme il y aurait eu atteinte à la propriété, c'est à dire la soustraction de la chose, N'oublie pas qu'il y a le terme frauduleux aussi.

        Par exemple , tu prends des clés, tu penses que c'est les tiennent mais en fait non ... Il n'y a pas vol mais erreur sur la chose.

        Enfin je ne vais pas commencer une dissertation philosphiques dessus, simplement utilise plus de références pour affiner et compléter ton propos et aussi utilise les balises pour scinder ton texte en chapitre, sections , sous-sections.

        • [^] # Re: WTF ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

          Mais je veux parler du vol en général, tel qu'il existe en dehors de toute juridiction, dans la nature.

          Une situation où un lapin sauvage mange une carotte que l'on a cueilli et stocké, c'est un vol.

          Le texte est scindé sur le wiki. Pour ce qui est des références, j'en prend bonne note.

          • [^] # Re: WTF ?

            Posté par  . Évalué à 4.

            il n'existe pas de vol sans propriété . On ne peut pas attenter à la propriété s'il n'y a pas de propriété à la base. Donc dans la situation de "nature" tout le monde à droit à tous , tout le temps . Mais la première personne qui pose une barrière et qui dit que le carré de terrain est à lui, pose la propriété. Ce premier acte est l'acte fondateur de la propriété , mais il a du lui meme "déposséder" les autres. En tous cas il a du soustraire du patrimoine commun (qui n'en ai pas un puisqu'il n 'y a pas de notion meme de patrimoine à ce moment là ) ce bout de terrain.

            La question de la légitimité de ce premier acte de possession à fait l'objet de plein de thèses.

            Autre chose est de savoir si l'on peut vivre sans propriété dans l'état de nature ,le problème de la non délimitation des ressources, fait entrer en conflit tous contre tous (chacun voulant s'approprier ces ressources ). En général la loi du plus fort domine.

            Finalement il faut distinguer la question de la non rivalité d'un bien , avec la question de l'appropriation exclusive de celui ci . En d'autre terme, l'application du régime de la propriété à un "objet" dont la nature meme échappe à la propriété à cause de sa caractéristique spécifique de non rivalité. -> ici les questions de la qualification de propriété intellectuel .

            Dès lors ne faudrait il pas faire échapper au régime de la propriété ces objets là ? au nom de quoi ? (par exemple du bien commun) et qui devrait protéger ce régime là ? (l'état ? ) et comment ? -> c'est là qu'on arrive à la question des biens communs ou digitals commons

            enfin je m'arrete sinon j'écrit une dissertation mais voila l'idée quoi.

          • [^] # Re: WTF ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            Ha aussi , la question du point de vue cybernétiste n'est pas inintéressant en soi , mais voila c'est un peu noyé dans le reste.

            je veux parler du fait que tu emploie les notions d'homeostasie pour préserver l'équilibre dans un groupe social donnée (qu'on pourrait qualifier d'état-nation par exemple )

            Il faut que tu sois plus précis.

            • [^] # Re: WTF ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Je perçois bien qu'il y a globalement un problème de structuration de mes textes, qui rebutent les lecteurs et ne communique pas le message que j'entends exprimer.

              Il semble qu'il va me falloir travailler sérieusement et activement ces domaines.

              • [^] # Re: WTF ?

                Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 17:40.

                ce n'est pas simplement la structuration, mais il semble qu'il y ait une pluralité de concept qui s'entremelent , pour essayer d'arriver à ta thèse, et qu'il y ait une pluralité d'argumentation.

                Ensuite je pense que la structuration du texte est toujours quelque part le reflet de la structuration de la pensé ...

                "Ce qui se conçoit bien , s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisémment"

                Je vois vaguement ce que tu veux dire en utilisant des concepts venant de la cybernétique (retro action etc ... ) mais cela reste très flou quand à la signification et à la pertinence dans le contexte d'un écrit sur les sources de la légitimité à l'atteinte à la propriété privé.

                Hors la cybernétique c'est mon dada :)

                En gros d'un point de vue de geek , c'est comme de la programmation spaghetti

                • [^] # Re: WTF ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Tu as des ouvrages de référence à me conseiller en cybernétique ?

                  • [^] # Re: WTF ?

                    Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 20 janvier 2012 à 00:29.

                    tu peux commencer par l'ouvrage du fondateur meme, de l'usage humain des etres humain de Norbert Wiener , et aussi quelque point de collision entre cybernétique et religion,

                    Il analyse les conséquence de sa science sur certain aspects sociaux et philosophique, ainsi que certaines implications de sa théorie au niveau des machines. Ainsi que la posture du scientifique par rapport à la militarisation de la science (lorsqu'il parle de religion c'est plutot de la philosophie )

                    et puis en philosophie des sciences : Le moment cybernétique : La constitution de la notion d'information

                    Celui ci retrace toute l'histoire de la notion d'information tel que nous la connaissons aujourd'hui , ainsi que les paradigmes scientifiques et tout l'epystémologie autour depuis les début.

                    http://www.amazon.fr/moment-cybern%C3%A9tique-constitution-notion-dinformation/dp/2876734842

                    Tu peux aussi essayer de trouver des ouvrages relatant le contexte de l'époque (par exemple comment le gouvernement américain à essayer de garder cette science secrète )

                    • [^] # Re: WTF ?

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Je l’achèterais bien en epub si une version sans DRM était disponible. Si quelqu'un sait où trouver cela, je serais fortement intéressé.

          • [^] # Re: WTF ?

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 16:01.

            "Le texte est scindé sur le wiki. "

            Ca ne dispense pas de le faire ici, essayons d'avoir egard à nos lecteurs.

            Sinon ils auront l'impression qu'on leur vole du temps de cerveaux disponibles (ce qui est enrageant d'autant plus si c'est sur leur temps libre )

            • [^] # Re: WTF ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              C'est juste. Mais il me semble qu'il n'est toujours pas possible d'éditer les journaux.

              • [^] # Re: WTF ?

                Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 16:39.

                Non , cela permet de voir historiquement les fautes qu'on à commise, on voit ensuite combien on à progresser, c'est ça la joie :)

                Avoir égard aux lecteurs, c'est les inclure dans ta perspective de rédaction. C'est à dire se mettre à la place des autres indépendamment de sa propre vision , avec une approche qui à pour but d'apporter une contribution à la conception des gens sur un pied d'égalité (pas seulement leurs demander de corriger les fautes de grammaires, mais vraiment se souvenir qu'il y a d'autres personnes de la vrai vie, derrière leur pc avec eux aussi des idées intéressantes. Parce que sinon on aura juste l'impression que tu essaies d'utiliser la communauté juste en tant que correcteur automatique, ce qui, tu le conviendras ne met pas le lecteur en posture de recevoir favorablement ton texte )

                Je dirais que le ton des commentaires semble assez sarcastiques, et je les comprends, ne prend pas personnellement ces critiques (sauf si c'est effectivement des attaques ad hominem ). Si tu met en oeuvre le maximum pour rencontrer celle-ci, ton prochain journal sur le sujet sera mieux construit et apportera des retours plus réjouissant.

                "-mode philo -"

                Tout le monde commet des fautes, la vie c'est apprendre à faire mieux :)

                " -/mode philo -"

                • [^] # Re: WTF ?

                  Posté par  . Évalué à 0.

                  Mince, par contre toi t'as loupé une occasion en or d'éditer ton commentaire...

                  "The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln

                • [^] # Re: WTF ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                  Tout cela me paraît fort pertinent.

          • [^] # Re: WTF ?

            Posté par  . Évalué à 2.

            "Une situation où un lapin sauvage mange une carotte que l'on a cueilli et stocké, c'est un vol."

            A mon avis il manque l'élément d'intentionnalité frauduleuse. Quand bien meme, va tu faire un procès au lapin ? Je pense que c'est irrecevable.

            A noter qu'il y a eu procès à des animaux au moyen age , pour vol je crois :)

            • [^] # Re: WTF ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

              Le procès du lapin, certes pas dans le sens juridique du terme, mais d'un point de vu moralité, oui. En l’occurrence si le lapin ne mange pas, il meurt, il est légitime qu'il se nourrisse.

              Tout cela amène vers la notion d’existence et son rapport à la morale. Je travail actuellement à un essai intitulé l'absurde, l'existence et le néant.

              L'idée globale de l'ontologie que j'essaie d'élaborer est de fonder une morale sur les perceptions, en rejetant les actes motivés par des conceptions absurdes. Pour soutenir cette proposition je compte me baser sur la proposition qu'admettre une absurdité quelconque est équivalent à admettre la possibilité qu'on n'existe pas.

              Mais bon, je crains qu'un paragraphe comme le précédent ne me fasse encore passé pour un pédant…

              • [^] # Re: WTF ?

                Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 17:25.

                Ok tu peux considérer qu'il est moral qu'il se nourrisse , cela n'implique pas qu'il ait commis un acte qu'on peut qualifier de vol, justement à cause de l'élément d'intentionnalité (pense tu raisonnablement que le lapin à des conception sur la propriété privé ? )

                Ok il a mangé , de son point de vue cela ne signifie rien de plus que le fait qu'il avait faim.

                De ton point de vue cela ne permet pas de dire qu'il a volé ta carotte, simplement parce qu'il n'avait pas l'intention de porter atteinte à ta propriété.

                Sinon le titre de ton autre essaie à l'air nihiliste, et je ne suis pas sur de pouvoir te suivre sur les postulats de départ, ou meme de pouvoir suivre tout court.
                Essaie la philosphie Unix : KISS , keep it stupidly simple.

                • [^] # Re: WTF ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Ce n'est pas du nihilisme, mon postulat est que ce qui existe est cohérent, ce qui est absurde n'existe pas. Autrement dit se baser sur des postulats incohérents, c'est parler du néant.

                  • [^] # Re: WTF ?

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    ce qui existe est cohérent, ce qui est absurde n'existe pas.

                    • [^] # Re: WTF ?

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      tu m'enlèves les mots de la bouche

                    • [^] # Re: WTF ?

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Je ne comprends pas le sens de ton commentaire, pourrais-tu m'aiguiller ?

                    • [^] # Re: WTF ?

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      J'ai commencer à lire l'article wikipedia sur le ying et le yang, et je pense que je commence à entrevoir ce que tu suggérais.

                      • [^] # Re: WTF ?

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        On peut trouver une absurdité dans un ensemble cohérent comme on peut trouver une certaine cohérence, une logique, dans un ensemble d'absurdités.

                        Autrement dit, tout n'est jamais noir ou blanc. Tout est gris.

                        • [^] # Re: WTF ?

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          En particulier les chats, quand il fait nuit.

                          Depending on the time of day, the French go either way.

                        • [^] # Re: WTF ?

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                          Pas vraiment. On ne peut pas savoir si un ensemble de postulats ne conduira jamais à une incohérence (voir théorème d'incomplétude), en revanche une fois une contradiction démontré, on n'est sûr qu'il est incohérent.

                          Si l'on tombe sur une absurdité, c'est qu'on est partie d'un ensemble incohérent (ou qu'on a fait une erreur de déduction). Mais, par définition, un ensemble cohérent ne produit pas de résultat absurde.

                          • [^] # Re: WTF ?

                            Posté par  . Évalué à 3.

                            on peut arriver à un conclusion vrai avec des prémices fausses
                            on peut arriver à des conclusions vrai avec des prémices vrai
                            on peut arriver à des conclusions fausses avec des prémices fausses

                            mais on ne peut pas arriver a des conclusions fausses si les prémices sont vrai (sans prendre en compte l'erreur de déduction )

                            cf logique formelle

    • [^] # Re: WTF ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je partage ta lassitude face à cette nouvelle idéologie "pirate" faite de raccourcis, d'abstractions poussées à l'extrême et de théorie mathématique ultra simple censée démontrer la gratuité du numérisable.

      Le journal confond joyeusement l'oeuvre avec l'information. Il confond le théorème mathématique avec la production audiovisuelle. Il passe totalement sous silence la transformation de biens rivaux (électricité, temps humain, décor, effets spéciaux, nourriture des artistes) en bien non rival (oeuvre culturelle) donc le besoin d'un retour sur investissement. Il fait comme si les frais supplémentaires causés par la publicité autour d'une oeuvre n'avaient pas une incidence sur l'envie que les gens ont d'accéder à cette oeuvre (dit autrement : la valeur d'un film, en terme de "prestige obtenu en l'ayant vu", est proportionnelle à sa renommée dans un milieu social donné).

      Pour en arriver à nous faire croire que, finalement, l'oeuvre qui a coûté des centaines millions d'euros, que des tas de gens ne connaissent que parce qu'ils se sont fait envahir le cerveau par la publicité, devrait être accessible gratuitement à tous.

      Ce type de discours "Tout gratuit" tend à décridibiliser la lutte nécessaire contre les aspirations mafieuses, totalitaires et liberticides des ayants-droits. Ce n'est pas parce qu'ils disent des conneries et abusent qu'il faut dire les conneries inverses. Le contraire d'un discours délirant est rarement un discours raisonnable.

      THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

      • [^] # Re: WTF ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

        Je partage ta lassitude face à cette nouvelle idéologie "pirate" faite de raccourcis, >d'abstractions poussées à l'extrême et de théorie mathématique ultra simple censée >démontrer la gratuité du numérisable.

        As-tu lu l'essai pour conclure cela ? C'en est pas du tout le propos. Pour ma part je ne crois en nul gratuité, pour moi tout à un coût, qu'il soit financier ou autre.

        Le journal confond joyeusement l'oeuvre avec l'information.

        Non une œuvre serait plutôt à rapprocher de données.

        Il passe totalement sous silence la transformation de biens rivaux (électricité, temps humain, décor, effets spéciaux, nourriture des artistes) en bien non rival (oeuvre culturelle)

        Pas du tout, il y a une section qui présente justement la notion de non-rivalité.

        Il fait comme si les frais supplémentaires causés par la publicité autour d'une oeuvre n'avaient pas une incidence sur l'envie que les gens ont d'accéder à cette oeuvre

        Je ne sais pas ou tu es aller pécher ça. Si tu lis un de mes récent poste tu pourras constater que j'y soutiens explicitement le contraire.

        J'ai du mal à saisir comment le texte peut t’amener à en dégager des idées aux antipodes de ce que j'ai voulu exprimer.

      • [^] # Re: WTF ?

        Posté par  . Évalué à 4.

        Je ne suis donc pas seul :)

        Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: WTF ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Tu aurais au moins pu mettre en sujet de ton commentaire « Vol au dessus d'un nid d'inepties », ça aurait été tellement plus DLFP.

  • # ma réponse

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    non

    • [^] # Re: ma réponse

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Je pensais comme toi, mais après voir relu le texte une dizaine de fois, ma réponse est plutôt : "ça dépend."

      • [^] # Re: ma réponse

        Posté par  . Évalué à 5.

        ou pas

      • [^] # Re: ma réponse

        Posté par  . Évalué à 2.

        T'as vraiment lu le texte une dizaine de fois ? Quel courage, quel acharnement .... :)

        • [^] # Re: ma réponse

          Posté par  . Évalué à 9.

          C'est l'avantage de la gastro, bloqué 6 heures dans les toilettes c'est jouable.

          Vous voulez pas la jouer soft ? Je suis pas contraignant... vous voulez la jouer hard ? On va la jouer hard

          • [^] # Re: ma réponse

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tu dois être le seul à te farcir des pruneaux aux toilettes quand t'as la gastro...

            "The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln

  • # Qu'est ce que le vol ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    La propriété?

  • # Euh ... non ...

    Posté par  . Évalué à 10.

    Pour ma part, j'ai dans un premier temps regardé la longueur du texte et me suis dit "ouch, c'est long".
    Ensuite j'ai commencé à lire et me suis arrêté là:

    Or, l'actuel détenteur n'a pas fait jaillir cet objet du néant. Tout au plus l'aura-t-il obtenu en combinant d'autres objets, mais au final, il aura bien fallut à un moment qu'il s'octroie la détention d'objets, c'est à dire qu'il les « vol

    Comme le dit quelqu'un plus haut, cette affirmation est complètement dénuée de sens... Personnellement, j'échange ma baguette de pain contre quelques euros mais ne la vole pas.
    Par ailleurs, même si cela peut donner plus de poids dans google, je t'invite à ne pas hésiter à conjuguer le verbe "voler" (dernier mot de la citation).

    Cette introduction à suffit à faire disparaître la maigre motivation que j'avais pour lire ton texte.

    • [^] # Re: Euh ... non ...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Comme quoi tout le monde n'est pas un bon philosophe (qu'est-ce que le vol ?, ça fait très philo comme question). Il faut savoir introduire et argumenter plausiblement, ce qui n'est pas vraiment fait ici.

    • [^] # Re: Euh ... non ...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      J'ai surtout un peu l'impression qu'il s'agit de donner une definition au vol qui permette de justifier l'action de voler.
      Comme on dit chez nous, il ne suffit pas de prendre un cochon et de l'appeler "vache" pour qu'il devienne casher...

      Ceci n'est pas une signature

      • [^] # Re: Euh ... non ...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

        Ça peut être ça en partie. Quand est-ce qu'un vol est légitime, quand est-ce que l'action de voler devient illégitime, immorale.

        • [^] # Re: Euh ... non ...

          Posté par  . Évalué à 6.

          Ta phrase est représentative de ton état d'esprit, pour le commun des mortels le vol EST illégitime, mais tu peux t’amuser à t'interroger sur ce que pourrait être un vol légitime... Allez amuse toi un peu plus, rajoute un i dans vol et re-mouline ta réflexion!

          Après tu peu remettre en cause la propriété, puisque'il semble que ce que tu veux dire c'est que la possession est illégitime et donc un vol de la communauté. Tu remet en cause un des fondements de notre société et de notre culture, ça fait peut être mode et branché, mais clairement j'ai pas envie de vivre dans ta société.

          • [^] # Re: Euh ... non ...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            Après tu peu remettre en cause la propriété, puisque'il semble que ce que tu veux dire c'est que la possession est illégitime et donc un vol de la communauté.

            Ce n'est pas tout noir ou tout blanc. Comme je l'ai expliqué ci-dessus, l'idée est de dégager ce qui nous fait percevoir la monopolisation d'un bien comme légitime ou non.

            La réflexion du port du voile ferait effectivement un sujet intéressant de par le flou morale qu'il dégage. Où s'arrête la liberté de se vêtir selon son notre propre souhait et où commence l'instrument d'oppression de la femme.

            Tu remet en cause un des fondements de notre société et de notre culture, ça fait peut être mode et branché

            Visiblement, non. Parler de la crise sur facebook serait sans doute plus hype. :)

            mais clairement j'ai pas envie de vivre dans ta société.

            C'est un bon début, il serait plus intéressant de savoir quelle serait la société dont tu voudrais.

            • [^] # Re: Euh ... non ...

              Posté par  . Évalué à 2.

              La réflexion du port du voile ferait effectivement un sujet intéressant de par le flou morale qu'il dégage. Où s'arrête la liberté de se vêtir selon son notre propre souhait et où commence l'instrument d'oppression de la femme.

              Marrant que tu partes sur ce sujet! Pour moi le seul mot français faisable avec vol+i c'est viol. Comme quoi l'a peu près orthographique conduit à l'incompréhension, même si ma proposition n'était pas explicite.

              C'est un bon début, il serait plus intéressant de savoir quelle serait la société dont tu voudrais.

              Certainement pas d'une société idéale, d'un "Monde Parfait". La notre n'est pas parfaite, mais les fondamentaux me vont bien, ma liberté s’arrête la ou commence celle des autres.

          • [^] # Re: Euh ... non ...

            Posté par  . Évalué à 2.

            Allez amuse toi un peu plus, rajoute un i dans vol et re-mouline ta réflexion!

            Un iVol ? Tu veux dire, qu'il faut, comme Brassens, laisser courir les voleurs de pommes ?

            • [^] # Re: Euh ... non ...

              Posté par  . Évalué à 1.

              ça avance à pas de fourmis, c'est pas comme ça qu'on va arriver à un ant-iVol efficace...

              "The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln

    • [^] # Re: Euh ... non ...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Merci pour la correction.

    • [^] # Re: Euh ... non ...

      Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 15:03.

      Pareil pour moi, c'est cette phrase qui m'a fait arreter de lire (pour passer quand meme aux commentaires ^^).

      Voler, c'est priver d'un objet l'actuel détenteur de celui-ci, hors de sa propre détermination.

      Or, l'actuel détenteur n'a pas fait jaillir cet objet du néant. Tout au plus l'aura-t-il obtenu en combinant d'autres objets, mais au final, il aura bien fallut à un moment qu'il s'octroie la détention d'objets, c'est à dire qu'il les « vol ».

      Je remplace le "vol(e)" de la derniere phrase par ta définition, pour te montrer que cette phrase est fausse :

      "Or, l'actuel détenteur n'a pas fait jaillir cet objet du néant. Tout au plus l'aura-t-il obtenu en combinant d'autres objets, mais au final, il aura bien fallut à un moment qu'il s'octroie la détention d'objets, c'est à dire qu'il les obtienne en en privant l'ancien détenteur, hors de sa volonté".

      Bah non, il peut très bien avoir obtenu l'objet par la volonté de l'ancien détenteur (echange, don).

      Partant de là, toute ton argumentation se casse là gueule.

      Edit : en fait, je pense que ce que tu as voulu dire, c'est, "la propriété c'est du vol". Alors, à ca, 2 réponses : 1/ y'a déja une mauvaise chanson qui circule en ce moment dont c'est le titre, et 2/ espece de sale communiste !

      PS : c'est de l'humour bien sur. Tous les communistes ne sont pas sales ^^

      • [^] # Re: Euh ... non ...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Je vois que cette phrase est vraiment rédhibitoire pour le lecteur. En fait la problématique que tu soulèves n'est aborder que plus loin dans le texte. J'ai rajouté un paragraphe directement après le passage problématique pour tenter d'en désamorcer l'effet de rejet.

        Évidemment, le détenteur actuel peut l'avoir obtenu avec la détermination du détenteur précédent. Mais cela ne fait que remonter la problématique un détenteur en amont. Elle laisse entière la question de la légitimité des vols initiaux et de leurs recels successifs.

        Bien sûr je connais la fameuse citation de Proudhon, « La propriété, c'est le vol ! », et le titre de l'essai y fait évidemment (enfin pas tant que ça visiblement) allusion.

        En gros l'idée est, si la propriété, c'est le vol, qu'est-ce que le vol ?

        Et de là, puisque la sentence proudhonienne est sensé souligner l'immoralité du phénomène, je propose une analyse du caractère (il)légitime du vol.

        Il n'y a pas plus de raison de voir dans ce texte une apologie du communisme, qu'une apologie du capitalisme.

        • [^] # Re: Euh ... non ...

          Posté par  . Évalué à 3.

          En fait la problématique que tu soulèves n'est aborder que plus loin dans le texte.

          En fait, la problématique que tu soulèves n'est prendre que plus loin dans le texte.

          Depending on the time of day, the French go either way.

  • # Référence ...

    Posté par  . Évalué à 4.

    Disons que l'idée n'est pas dépourvue d'intéret , mais il existe beaucoup d'écrit de toutes sortes (essais, manuel...) philosophiques, juridiques , politiques etc ... sur la question de l'appropriation , de la propriété , de la sanction à celle ci ...

    On battit toujours en se mettant sur l'épaule des autres et puis c'est aussi l'avantage de la conception du libre, utilisé des concepts qui fonctionnent antérieurement .

  • # Meme la démarche me parait étrange

    Posté par  . Évalué à 5.

    L'ayant relu pas plus tard qu'à l'instant, il m'a parut suffisamment mature pour en retirer le bandeau d'ébauche. Je souhaiterais du coups avoir des avis, ou d'autres retours de la communauté comme des corrections grammaticales.

    Histoire de ne pas faire complètement journal marque page, je vous copie colle l'essai ci-dessous, mais sachez que j'ai grave la flemme de me taper la conversion mediawiki vers markdown à la main.

    Donc, tu veux qu'on fasse l'effort de corriger tes fautes de grammaire, mais tu n'es pas pret à faire l'effort d'une mise en page ?

    • [^] # Re: Meme la démarche me parait étrange

      Posté par  . Évalué à -5.

      T'es gonflé, c'est trop dur pour toi de cliquer sur le lien pour aller voir l'article original mis en forme ?

      Ya suffisamment à dire sur le reste sans lui mettre sur la gueule à tort non plus...

      • [^] # Re: Meme la démarche me parait étrange

        Posté par  . Évalué à 3.

        J'suis assez d'accord, mais si faut aller voir une autre mise en page, autant pas mettre un paste moche et méchant ici... Voir si besoin le "template" de journaux-bookmarks si vous ne savez pas faire un lien.

        "The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln

    • [^] # Re: Meme la démarche me parait étrange

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      Ça n'est effectivement pas très glorieux. /o

      Bon, si je trouve un moyen d'éditer cela, je referait la mise en forme. Finalement mettre simplement le lien aurait probablement moins outrageux.

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