Dans le monde de la traduction professionnelle, vous savez, les gens qui vous produisent des notices tellement bien écrites que, si vous avez le choix, vous préférez les lire en anglais, eh bien dans ce monde-là, il existe un outil intéressant (en fait, il y en a plusieurs, mais l'article se concentre sur l'un d'eux) : la
mémoire de traduction.
Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, il s'agit bien d'un logiciel. Celui-ci permet aux traducteurs d'enregistrer au
format TMX, un format
XML standardisé et ouvert, la concordance entre un segment dans une langue source et un segment dans une langue cible.
Décrit ainsi, cela ne semble pas vraiment intéressant ? Vous vous demandez peut-être ce que cela apporte par rapport aux bibliothèques
Gettext (
NdM : voir les
entrées Fuzzy ) ? Vous ne voyez pas en quoi cela aide un traducteur ?
Eh bien, lisez le reste de l'article.
Le système que je propose, Mémoires Libres, est utilisable dès à présent, il n'attend que des contributeurs et c'est le but de cette dépêche que d'en trouver. Bien sûr, je vais aussi contacter les listes de diffusion liées à la traduction de logiciels libres. N'hésitez pas à critiquer le projet, que ce soit au niveau du site Web, de son organisation ou autre chose, ça lui permettra d'avancer.
NdM :
KBabel et
POedit disposent aussi d'outils de recherche dans des dictionnaires de chaînes traduites. Le projet
KAider (devenu Lokalize) ainsi que la présentation ci-dessous montrent ce qu'apportent des mémoires de traduction en plus.