Journal Recherche d'encore un autre terme pour l'opposé d'un logiciel libre

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-6
26
fév.
2012

Salut,

Je suis animé par une ultra evil volonté de pervertir les pauvres hères, à coups d'un fourbe discours novlanguien.

Par exemple, je serait tout à fait enclin à cacher la nature virale et pathologique des logiciels GPL (73 millions de morts l'an dernier), en le faisant passer pour un vaccin. (Mais qui voudrais d'un vaccin contre la salvatrice recherche d'exclusivités guidée par la bienveillante main invisible ?)

Aussi, pour corrompre les insouciantes brebis pas encore égarées, je cherche un nouveau terme – plus escobar que tout ceux existant – pour désigner les logiciels non-libre.

Tout contre-naturellement (malfaisance inside), je me suis orienté vers les antonyme du mot libre.

Ont retenus ma démoniaque attention :

  • serf
  • servile

Des définitions pour en juger :

Serf :

Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations

Servile :

Qui présente un caractère de soumission excessive; qui manifeste de la bassesse morale.

Notez comme la référence à la morale vicierait subrepticement les pauvres ouailles victimes de la pernicieuse expression ''logiciel servile''.

À comparer avec privateur :

Privateur, -trice, adj.,rare. Qui prive. Doctrine du péché: étant capable de tout le mal n'en rien faire, et voilà le bien; volonté privatrice −je n'aime point cela

  • # Autre idée

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Peut être plus parlant, toujours en accord avec le mot libre, et qui accuse moins le logiciel en lui-même que celui qui le produit :

    logiciel asservi
    logiciel esclave

    • [^] # Re: Autre idée

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      logiciel asservi

      ou logiciel asservissant

      De plus si on considère la liberté comme un droit fondamental et inaliénable, alors priver de liberté peut-être vu comme un crime. Tu peux alors utiliser tout le registre judiciaire et celui du fait divers.

      "Violé une fois de plus par ce CLUF criminel", "Ces entreprises multi-récidivistes peuvent encore vendre leur poison aux enfants innocents en toute impunité, volant irrémédiablement leur liberté pour les plonger dans l'enfer de la dépendance la plus noire" ...

    • [^] # Re: Autre idée

      Posté par  . Évalué à 1.

      Logiciel prisonnier ?

      Encore que, c'est plutôt l'utilisateur de tels logiciels qui est prisonnier !

    • [^] # Re: Autre idée

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Quelques idées :

      • Logiciel aliénant
      • Logiciel tributaire
  • # mouais

    Posté par  . Évalué à 9.

    déjà, logiciel libre porte déjà à confusion. puisqu'un logiciel ne peut pas être libre, puisqu'il n'est pas conscient de sa liberté.

    donc, je propose le remplacement de "logiciel libre" par "logiciel sous licence permissive répondant aux critères d'utilisation, de copie, d'études de modification", les LSLPRACUCEM donc.

    l'opposé est assez simple : les "logiciels à licences restrictives" LLr

  • # Dans la même veine

    Posté par  . Évalué à 2.

    Douglas Coupland a écrit Microserfs

  • # Quelle mentalité...

    Posté par  . Évalué à 0.

    J'ai l'impression de lire un Apple fanboy qui, au lieu d'essayer de défendre un point de vue avec des arguments pertinents, d'expliquer les avantages de l'idée qu'il défend ou voire même d'essayer d'éduquer son auditoire, cherche par tous les moyens de rabaisser celui-ci avec le tout dernier vocabulaire qu'il a appris sur le wiktionnaire. Apparemment, la bassesse morale, il n'y a pas que les développeurs de code fermé qui en font preuve.

  • # On n'a pas fini de passer pour des hurluberlus!

    Posté par  . Évalué à 5.

    Non, déjà qu'on nous regarde bizarre quand on parle de liberté devant un ordinateur, si en plus on utilise un vocabulaire alambiqué en exagérant le plus possible le problème, c'est certain: on va perdre son auditoire, ou mieux: le conforter dans son idée qu'on raconte n'importe quoi!

  • # mouai...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    Je rajoute un commentaire dans la même veine que les deux derniers.

    Déjà, je croyais que la dernière fois on t'avais suggéré d'éviter de redéfinir des mots et d'essayer d'être un peu plus "simple"…

    Mais surtout, moi j'en connais un de terme : "propriétaire". Pas mal, non ?

    Ha oui, déjà, j'aime pas "privateur". Pourquoi ? Parce que si on utilise privateur, c'est qu'on estime que les libertés du logiciels sont un dû et qu'on nous prive de celles-ci alors qu'on y avait droit. Sauf que c'est pas comme ça que ça fonctionne ni comme ça que ça va donner envie aux gens de faire du libre.
    D'ailleurs, si je ne me trompe pas, si je release un soft de ma création sans indiquer de licence, ben par défaut il est pas libre, il n'est pas dans le domaine publique. Il m'appartient. Après, je peux céder les droits et le rendre libre. Mais c'est dans ce sens que ça fonctionne. Ca c'était pour le premier point.
    Pour le deuxième, c'est pas en allant expliquer aux entreprises que c'est des vilains réducteurs de libertés qu'ils vont avoir envie de faire du libre, ça donne beaucoup plus une image d'arriviste qui veut tout sans discuter, sans donner.

    Alors si en plus du commence à parler de logiciels "qui manifeste de la bassesse morale" le libre n'aura pas fini de passer pour des cons.

    Mais d'ailleurs, qu'est ce qu'on en a à foutre que certains fassent du proprio ? Combien ici, qui viennent troller sur les licences développent du proprio ?
    Evidemment je préfère le libre, j'aimerais bien que les gens fassent du libre, mais pour les qualités du libre, non parce qu'on leur aura expliqué qu'ils sont privateur.
    Mais surtout, libre ou non, on s'en fiche un peu en fait. Ce qui compte plus que tout c'est les spécifications, les formats standards et interopérables. Après qu'untel veuille utiliser un logiciel libre ou non, moi je m'en fiche, du moment qu'un logiciel libre me permet de communiquer via ce format.

    Voilà quoi, la réponse est peut-être pas super bien écrite, mais je n'arrive vraiment pas à me mettre dans ton optique où le but est de faire passer le logiciel propriétaire pour le grand méchant loup en racontant des conneries.

    • [^] # Re: mouai...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Histoire d'aller un tout petit peu plus loin

      Combien ici, qui viennent troller sur les licences, développent du proprio ?

      Combien ici, qui viennent troller sur les licences, utilisent github ?

    • [^] # Re: mouai...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      c'est qu'on estime que les libertés du logiciels sont un dû et qu'on nous prive de celles-ci alors qu'on y avait droit.

      Et dans le cas inverse il s'agirait de poser l'hypothèse que les privilèges sur des données sont un dû au premier qui les réclamera.

      Il m'appartient.

      Le logiciel, et le contrôle de l'utilisateur aussi sans doute. Et les pensés du lecteur devraient appartenir à celui qui écrit, certainement.

      Mais d'ailleurs, qu'est ce qu'on en a à foutre que certains fassent du proprio ?

      On en a à foutre que l'outil informatique est au cœur de l'infrastructure de notre société.

      Bien sûr que parler morale ça ne va pas dans la complaisance des entreprises dont l'objectif unique est la rentabilité financière, au mépris de toute considération éthique et du bien être des humains, y compris de leurs employés.

      Toutes les entreprises ne sont (espérons) pas construites sur ce schéma, évidement. Et sans doute, tous les producteurs de logiciels propriétaires n'ont pas de stratégie intrinsèquement nocives à la société. Pas plus d'ailleurs qu'il ne suffit pas d'utiliser des licences libres pour avoir un impact positif sur la société.

      Personnellement je ne saurais nier les considérations morales de mes actes sans ressentir une négation d'une part importante de moi même. Celle-la même qui fait que je me considère « humain », quoi que cela puisse signifier.

      Si toi il te suffit de glisser toute considération morale sous le tapis avant d'aller te coucher sur tes deux oreilles, grand bien te fasse, peine sur moi.

      Si ne pas rayer la moralité de son discours et de sa pensée quand elle dérange les connivences ambiantes doit mener à passer pour un con, je ne m'y résoudrait pas, quitte à être le dernier des cons.

      • [^] # Re: mouai...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Y'a vraiment un truc que je ne comprend pas.
        Si je code un soft (pour moi ou en tant qu'entreprise) à qui appartient-il ? Qui a les droits sur le code ?
        Actuellement il est pour moi (oui, ça ne tombe pas automagiquement dans le domaine public) et je ne vois pas vraiment pourquoi ce serait d'office autrement (ça reste le fruit de mon travail, de mes pensées, etc).
        A partir de là, je peux le rendre libre, sous licence, en domaine public, etc. Et donc je vais céder une partie de mes droits.

        Ca fonctionne grossièrement comme ça, non ?
        Dans ce cas, en quoi, si je m'arrête avant la libération, ce serait une action servile, privatrice ou je ne sais quoi ?

        Mais d'ailleurs, qu'est ce qu'on en a à foutre que certains fassent du proprio ?

        On en a à foutre que l'outil informatique est au cœur de l'infrastructure de notre société.

        Mais tu ne réponds toujours pas à la question : qu'est ce que ça peut faire du moment que l'interopérabilité est préservée ?

        Toutes les entreprises ne sont (espérons) pas construites sur ce schéma, évidement. Et sans doute, tous les producteurs de logiciels propriétaires n'ont pas de stratégie intrinsèquement nocives à la société.

        'ro putain.
        A te lire on dirait quand même que tu penses que la majorité des producteurs de logiciels propriétaires ont une stratégie intrinsèquement nocive à la société (et par extension que toutes les sociétés sont juste pourries jusqu'à la moelle). Tu penses vraiment ça (la première partie) ?

        Si toi il te suffit de glisser toute considération morale sous le tapis avant d'aller te coucher sur tes deux oreilles, grand bien te fasse

        Nan mais attends là. Quelle considération morale ? Celle de ne pas, d'office, rendre disponible et utilisable par tout le monde ce que je crée, sans que ce soit une décision de mon propre chef ?
        SI je fabrique un objet chez moi, pour résoudre un problème, il ne devient pas magiquement dispo pour tous. Si je fabrique un logiciel pour résoudre un problème, il ne devient pas magiquement dispo pour tous non plus.

        • [^] # Re: mouai...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Dans ce cas, en quoi, si je m'arrête avant la libération, ce serait une action servile, privatrice ou je ne sais quoi ?

          L'acte immorale est commis à l'acquiescement de la loi inique, donc bien avant d'écrire la moindre ligne.

          Tu sembles partir du principe que si c'est légal, c'est morale. Je suis loin d'être en accord avec une telle hypothèse.

          A te lire on dirait quand même que tu penses que la majorité des producteurs de logiciels propriétaires ont une stratégie intrinsèquement nocive à la société

          Quelle importance cela revêt en ton sein qu'il s'agisse d'une majorité ? Au mieux cela veux dire qu'une majorité non-intrinsèquement nocive peut servir d'excuse aux nocives pour justifier le maintien de la structure sociale nécessaire à leurs méfaits.

          Et qui aurait la plus grande puissance d'actions à travers cette structuration ? La majorité non-malveillante, ou la minorité prête à tous les coups bas pour assouvir des ambitions mégalomaniaques ?

          Quelle considération morale ? Celle de ne pas, d'office, rendre disponible et utilisable par tout le monde ce que je crée, sans que ce soit une décision de mon propre chef ?

          Celle de ne pas chercher à contrôler ton prochain à travers les œuvres que tu choisis sciemment de publier.

          Si je fabrique un logiciel pour résoudre un problème, il ne devient pas magiquement dispo pour tous non plus.

          Tout à fait. Et je serait le premier à venir défendre le respect de ta vie privée contre quiconque voudrait s'emparer de l'œuvre (que ce soit un logiciel ou une sculpture) que tu ne désires pas publier.

          Mais si tu choisis de la publier, tu ne peux entreprendre d'initiative pour contrôler son devenir sans contrôler le public qui l'utilise ; que tes intentions sont bienveillantes ou non.

          • [^] # Re: mouai...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Tu sembles partir du principe que si c'est légal, c'est morale

            Non, je pars juste du principe qu'il n'y a absolument rien d'immoral dans le fait de créer quelque chose pour moi et de ne pas le rendre libre d'office.

            Au mieux cela veux dire qu'une majorité non-intrinsèquement nocive peut servir d'excuse aux nocives pour justifier le maintien de la structure sociale nécessaire à leurs méfaits.

            En fait, là je me pose une question : tu vis dans quel monde ? Que connais-tu des éditeurs de logiciels ? Car à te lire on a vraiment l'impression que tu penses que les éditeurs de logiciels sont nocifs et commettent des méfaits.

            Et qui aurait la plus grande puissance d'actions à travers cette structuration ? La majorité non-malveillante, ou la minorité prête à tous les coups bas pour assouvir des ambitions mégalomaniaques ?

            Mais de quoi tu parles ?

            • [^] # Re: mouai...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Non, je pars juste du principe qu'il n'y a absolument rien d'immoral dans le fait de créer quelque chose pour moi et de ne pas le rendre libre d'office.

              Donc chercher à contrôler son prochain à travers les œuvres qu'on publie volontairement ne te paraît pas immoral, si je comprends bien.

              • [^] # Re: mouai...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Le problème c'est que tu prète à tout le monde des intentions qui ne le sont pas : "chercher à contrôler son prochain"

                En quoi dans ma phrase il y a l'intention de chercher à contrôler mon prochain ? Il y a seulement l'intention de "ce que j'ai créé est d'abord pour moi, jusqu'à ce que je décide de le donner aux autres" Aucunement une histoire de contrôle.

                Donc si tu recommences ton raisonnement sans cette histoire de contrôle, ça donne quoi ?

                • [^] # Re: mouai...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Le problème c'est que tu prète à tout le monde des intentions qui ne le sont pas : "chercher à contrôler son prochain"

                  Non, ce n'est pas exactement ça. Ce que je perçois, c'est que l'intention de vouloir contrôler une œuvre reviens, en extension, à une volonté de contrôler son prochain.

                  Et je pense qu'il s'agit là d'un niveau d'extension perceptible par tout à chacun se penchant sur la question.

                  Pour ce qui est de faire une œuvre pour soi seul, sans volonté de la publier, je ne m'y oppose pas de façon général, par respect pour la vie privée.

                  Évidemment si je développais un remède miracle contre le sida et le cancer, l'argument de la vie privée ne devrait pas tenir face à la question de santé publique. Là on serait dans un cas tout à fait singulier (et fort improbable ).

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