ThierryBAZIN a écrit 2 commentaires

  • # Brevet, limite dans le temps ou limite raisonnable de rentabilité

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 18 de l'année 2021. Évalué à 2.

    Les brevets ne sont pas éternels. Le droit de propriété afférent aux brevets n'est donc pas absolu et sans limite. Il est toutefois normal que les laboratoires qui ont trouvé un vaccin soient justement récompensés de leur découverte.
    La limitation dans le temps des brevets est nécessaire pour éviter l'établissement de rentes éternelles. Il me semblerai normal qu'au delà d'un montant usuel et raisonnable d'un retour sur investissement pour un traitement, le brevet tombe dans le domaine public, comme il le fait automatiquement au bout de vingt ans, me semble-t-il. La généralisation rapide à l'échelle de la planète de la vaccination covid constitue plus un effet d'aubaine pour les entreprises détentrices des brevets sur les vaccins covid que le juste retour usuel sur investissement dans ces industries. Disons donc à cette industrie : "bien, vous avez gagné beaucoup d'argent avec le covid, ce n'est donc pas vous dépouiller que de rendre public ces brevets". On pourra en plus rajouter qu'une partie de la recherche a été financée par des fonds publics.

  • # Les bonnes spécifications donnent les bonnes solutions.

    Posté par  . En réponse à la dépêche La Commission européenne dévoile sa stratégie sur le logiciel libre pour 2020-2023. Évalué à 9.

    Comme pour tout marché passé auprès d'un fournisseur, le cahier des charge est fondamental. Pour une administration ou une entreprise, il est de bon ton de savoir pourquoi on paye.
    La conservation et la pérennité des documents, leur utilisabilité, la possibilité de les modifier sont fondamentales dans un système d'information. Et je trouve bien léger que des DSI puissent faire confiance à des entreprises qui :
    - ne documentent pas les formats utilisés,
    - délocalisent on se sait où le stockage,
    - innovent (synonyme : organisent l'obsolescence) à qui mieux mieux,
    - organisent des revues de licences, le client doit faire confiance, mais le fournisseur ne se le permet pas,
    - peuvent faire faillite, les pseudos clauses de garantie deviennent alors brusquement caduques,
    - interdisent l'usage des données, pourtant propriétés du client, en dehors d'un cadre contractuel volontairement étriqué,
    - …. et j'en passe.

    Pour éviter tout cela, il est nécessaire de spécifier correctement le cahier des charges du système acheté.
    Pas de secret sur les formats utilisés.
    Propriété pleine et entière sur les données sans restriction d'utilisation.
    Localisation connu des stockages, connaissance des méthodes de sécurisation et qualification de celles-ci
    Interdire les évolutions qui ne sont pas strictement nécessaires au besoin du client.
    En cas de défaillance du fournisseur, prévoir des clauses de priorité de récupération des données et des logiciels.
    Etc… Là aussi, j'en passe.

    Pour résumer, il faut repréciser qui tient la barre et qui tient le cap.

    Devant de telles spécifications frappées au coin du bon sens, il devient alors naturel que les logiciels libres constituent une solution compétitives devant les menottes proposées par les fournisseurs de logiciels fermés.