tintin_chez_blaireaux_land a écrit 31 commentaires

  • [^] # Re: Pour la technique #12

    Posté par  . En réponse au journal Réduire les salaires sans sacrifier la qualité. Évalué à 2.

    L’employeur décide des vacances, mais pas de manière arbitraire. C’est très cadré. Ne pas hésiter à faire jouer l’usage d’entreprise :

    Et pour être précis, c'est normalement l'employeur qui décide des vacances.
    Dans les faits le processus des demandes fait croire à beaucoup que ce sont les salariés qui ont le choix.

    Et ce sont ces salariés qui ont raison. C’est ce qu’on appelle un usage d’entreprise (c’est encadré et il y a une procédure à suivre pour l’annuler). Une fois une habitude prise pour tous et sur plusieurs années, on peut la faire valoir de droit. Le but étant d’éviter l’arbitraire, les traitements discriminants, les changement brusques des conditions de travail.

  • [^] # Re: Pour la technique #12

    Posté par  . En réponse au journal Réduire les salaires sans sacrifier la qualité. Évalué à 0.

    Il s’agit du fractionnement.

    La SYNTEC est mal formulée, se référer directement à la loi.

  • [^] # Re: journal ironique ?

    Posté par  . En réponse au journal Réduire les salaires sans sacrifier la qualité. Évalué à -10.

    Toi t’es un winner ça se voit tout de suite. Je sens qu’on va être très copain. \o/

  • [^] # Re: il en manque

    Posté par  . En réponse au journal Réduire les salaires sans sacrifier la qualité. Évalué à 7.

    Effectivement c’est un grand classique, la plupart propose un “package” très largement survalorisé (ça rejoint l’intégration de la prime vacances et des heures sup’ dans le salaire de base). Idem prime d’intéressement et tickets restau (on va compter dans le salaire la valeur faciale). Et il semblerait que la part variable se fasse de plus en plus (suivant si on est en contrat ou pas), en tout cas ça vient d’arriver dans ma boîte.

    Mon frère est persuadé d’être à 36k. J’ai pas osé lui dire qu’il était à 33k grand max (sans compter les heures supp’ qu’il a pu faire…).

    Mais les jeunes de base ont tendance à taffer comme des malades en espérant une récompense. Je l’ai fait aussi, mais il faut bien avoir conscience de le faire pour soi et seulement pour soi (montée en compétence entre autres, histoire de se revendre plus facilement ailleurs).

    Il en manque sûrement beaucoup, je n’ai qu’un an de bouteille dans le métier.

    Y’a tout le côté pute pour se faire bien voir (auprès du client et de la hiérarchie), si on veut espérer réussir dans ce métier (et quand je dis pute ce n’est pas qu’une image, je parle de relations de séduction instrumentalisées pour obtenir quelque chose, etc.). D’ailleurs j’ai pu constater à quel point le système des SSII est d’une pourriture sans nom, privilégiant très largement la prostitution à la compétence réelle. Les clients le savent d’ailleurs (mais sont trop contents qu’on soit là comme fusible en cas de merde…).

    Il faut négocier et aborder ce travail en connaissance de cause. Mais forcément les jeunes sont baisés. Quelques plus vieux aussi qui ont gardé l’habitude de raisonner en salaire mensuel parfois.

    Globalement l’informatique a bénéficié d’une exception économique pendant des décennies. Je m’attends plutôt à une déflation salariale dans les années qui vont suivre, surtout au vu de la mentalité qui règne en informatique.

    Pour rebondir sur la question du télé-travail :
    1/ je ne travaille pas dans les locaux du client, client qui est éclaté sur 3/4 sites principaux dans toute la France de toute façon. Donc je suis formellement en télé-travail. D’un autre côté j’ai des collègues à côté de moi, pour le même client. Et ça c’est le bien pour se dépatouiller d’une couille ou rechercher une information, etc. Ça aide quand on débute.
    2/ c’est bien quand c’est 1 ou 2 jours par semaine, au-delà, mis à part les transports (surtout les parisiens…), c’est pas une bonne chose pour monter en compétence. Compétence au sens large… ça inclut la capacité de négociation dans une SSII et la possibilité de se défendre contre les agissements que je décris dans ce journal (forcément on en parle dans les bureaux et devant la machine à café).

  • [^] # Re: De quoi ils parlent?

    Posté par  . En réponse au journal Un four à pain c'est considéré comme un employé ?. Évalué à 1.

    Il travaille : un four fournit de la chaleur.

    La chaleur n’est pas un travail.

    (petite pensée pour les taupes)

    (comprenne qui voudra)

  • [^] # Re: Cotisations != employé

    Posté par  . En réponse au journal Un four à pain c'est considéré comme un employé ?. Évalué à 0.

    https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F20781

    http://www.capital.fr/finances-perso/actualites/les-aeuvres-d-art-un-placement-a-la-fiscalite-toujours-avantageuse-969355

    (ce n’est qu’un exemple, Macron veut tout sortir de l’ISF sauf le patrimoine immobilier, et encore… car « rente immobilière » doit être encore plus restrictif dans sa tête — juste la location privée)

    Pour le livret A (très peu rémunéré et plafonné).
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Logement_social_en_France
    (ceci expliquant cela)
    Pas vraiment injecté dans l’activité économique directe donc.

    Beaucoup de gens s’en servent comme d’un compte courant rémunéré (je le fais pour provisionner mes grosses dépenses), y’avait eu des stats là-dessus, mais pas de références.

    M’étonnerait qu’à moitié que Le Pen lorgne sur cette épargne (ou un système équivalent) quand elle parle de « nationaliser » la dette publique. Notons qu’il s’agit, avec Macron qui lorgne sur les caisses d’allocations chômage et retraite, de mettre sous la coupe de l’État des dépôts gérés par des institutions plus ou moins indépendantes du pouvoir politique. Comme dit, ça représente un sacré paquet de pognon et permet de bloquer les attaques des intérêts politico-économiques (et la France a très bien résisté aux attaques néolibérales grâce à ça, grâce à la gestion autonome, autonome du pouvoir politique et des intérêts financiers, des caisses qui font vivre son modèle social). Le revenu universel est potentiellement un cheval de Troie pour casser ce système, à sa manière (on remplace tout le système social mis en place par une unique allocation directement versée et gérée par l’État).