Prévoir tous les effets de bord sur n'importe quel système complexe, est en effet impossible: le "simple" problème de l'arrêt est déjà indécidable.
Ceci dit,
1- Il existe des classes entière d'algorithmes prouvables pour certaines propriétés. Bon, tous les langages ne sont pas égaux devant les preuves de l'implémentation, mais un système de vote pourrait justifier une implémentation dans un langage avec des propriétés sémantiques fortes.
2- Même sans preuve formelle, on commence à avoir un peu de recul sur les tests fonctionnels et unitaires comme tu le suggérais. Je trouverais surprenant qu'un tel logiciel soit écrit sans une batterie de tests adéquats, et encore plus surpris qu'il soit qualifié pour une utilisation réelle sans pouvoir justifier d'un minimum de qualité (mais peut-être suis-je trop optimiste).
3- D'après ce que j'ai compris de l'article suisse (guère plus de détail qu'ici), une modification permettant l'affichage des résultats aurait entraîné une modification des données affichées:
Ça me choque que ce soit possible: la conception devrait l'empêcher (contrôleur d'affichage qui peut modifier les données?) ou l'implémentation (ça manque de const quelque part, non? Encore une fois, tous les langages ne sont pas égaux, mais j'imagine qu'un truc comme ça n'est pas codé sans prendre la qualité en considération).
J'ai déjà du mal à imaginer quoi que ce soit d'imprévisible en informatique: C'est une assertion très forte: qu'on ne peut pas prévoir. Je veux bien admettre la difficulté dans le cas d'un système complexe, fortement parallélisé, avec de très nombreuses dépendances logicielles. Je me trompe peut-être sur la complexité d'un logiciel de vote, mais je la situerais plus dans la partie cryptologie que dans la partie stockage et affichage.
Bref, je préférerais une explication du genre "un humain a vraiment merdé et on a pas de tests" à une explication du genre "le machin est tellement tordu qu'on avait aucune chance de détecter le bug avant qu'il ne se produise"…
La publication automatique des résultats, introduite pour la première fois lors de la session de novembre, a semble-t-il eu des effets imprévisibles sur le calcul des votes, explique le bureau du Grand Conseil.
Suis-je le seul choqué par l'emploi du mot imprévisible pour qualifier les effets d'une mise à jour d'un tel code? On code avec des langages et des algorithmes aux effets "imprévisibles" maintenant?
Je n'ai jamais essayé et je connais très mal pulseaudio, mais en cherchant un peu, j'ai (peut-être!) des pistes:
Dans le paquet (debian) pulseaudio-utils, on a un outil appelé pactl (une version simplifiée de pacmd, même paquet).
Extraits du man:
pactl - Control a running PulseAudio sound server
…
-s | --server=SERVER Choose the server to connect to.
…
set-source-output-volume OUTPUT VOLUME
Quand je fais un pactl -s 127.0.0.1 info, l'outil tente d'ouvrir une connexion sur le port 4713. La connexion échoue (pas le bon port? Pas de contrôle réseau activé dans PA?). Pas le temps d'aller plus loin. J'espère que ce n'est pas une fausse piste.
Posté par Trollgouin .
En réponse à la dépêche PulseAudio 6.0 et 7.0.
Évalué à 10.
Dernière modification le 16 octobre 2015 à 16:55.
Suite aux multiples personne signalant un manque de documentation:
LinuxMAO est un site sur le son sous GNU/Linux (composition, mixage, édition…). Il y a pas mal de tutos, mais plutôt orientés grand public, par exemple pour pulseaudio ou pour jack. Il y aussi un forum plutôt actif.
J'espère que ça pourra en aider quelques uns (et si vous connaissiez, désolé pour le bruit)
Merci pour le travail et pour l'information (que ce soit dans ce post ou dans la RFC). Espérons que ça contribue à changer nos (vieilles) habitudes en matière de DNS….
Pour répondre à ta question pour le Jolla, pas d'applications X11 possibles: il utilise Wayland comme composeur et il ne me semble pas qu'il y ait de couche de portabilité dans ce sens. Mais déjà, retrouver son linux complet en ligne de commande avec un vim et un nmap, c'est du bonheur :).
Pour ce qui est de l'intérêt de faire tourner des softs desktop sur un téléphone, je pense que c'est quand même un peu illusoire d'espérer une ergonomie suffisante sans adaptation de l'UI.
En matière de store pour le jolla, tu as aussi les applis natives d'openrepos (tu connais peut-être vu ton téléphone précédent). Entre le harbour officiel, openrepos, et f-droid, je trouve personnellement tout ce qu'il me faut (mais mes besoins sont sans doute limités).
Pour ce qui est de la compatibilité avec les applis android, je suis jamais tombé sur une app qui plantait plus sur Jolla. Il y a quelques applis incompatibles (non installables par le client des dépôts -AndrOBD entre autres, ainsi que des lecteurs NFC) mais elles me semblent toutes dépendre plus ou moins directement du bluetooth ou du NFC, sans que je sache pourquoi elle ne sont pas gérées. Est-ce un manque de pilotes dans la machine Dalvik?
Pour ce qui est de convaincre les devs, j'espère que la portabilité de QtQuick (tous desktop + tous terminaux) saura les convaincre…
[…] le raisonnement qui consiste à dire que donner son ADN c'est pas bien différent que donner ses empreintes […]
Et pourtant, les conséquences d'une fuite des informations génétiques sont en effet tellement plus grandes que celle d'une fuite des fichiers d'empreintes digitales: imagine (entre autres) que les mutuelles/assurances aient accès à ce genre d'information…
Ajoutons aussi que les (assez) récents séquençages de génome humain ainsi que la course à la publication scientifique ont eu pour conséquence une explosion de la pseudo-science et des articles qui affirment sans fondement avoir trouvé "le" gène de tout et n'importe quoi…
Pour ceux qui, comme moi, se poseraient la question de qui est Solal Jacob, c'est le fondateur et patron d'une boite appelée ArxSys (spécialisée en digital forensics) qui est la principale contributrice au DFF, sujet de l'article. Le monsieur a donc l'air bien qualifié pour nous parler de son bébé :)
J'en profite au passage pour suggérer à No Limit Secu de publiciser leur sympathique podcast sur le site de gpodder (à la fois un répertoire de podcasts et un gestionnaire libre de ballado-diffusions vraiment multi-plateformes) afin de faciliter le référencement.
J'ai pourtant déjà vu ça sur des Android d'usine. Le Jolla le propose aussi.
Est-ce que ces options à la demande sont réellement efficaces ?
Sur le jolla, c'est fait de la façon suivante.
Trois mode au choix à chaque connexion de l'USB :
- développeur (usb-net + ssh ouvert)
- Connexion PC (usb-storage + MTP pour l'accès aux données)
- Charge seulement (1)
Ça peut se choisir par défaut (pratique en usage itinérant ou si on ne connecte en filaire que pour recharger).
(1) mais c'est un peu étrange: le noyau voit quand même arriver un périphérique usb storage mais MTP ne reconnaît pas le périphérique.
"bus: 1, device: 75 was not an MTP device"
Du coup, on ne peut rien en faire.
si les gens n'achètent plus les produits fabriqués par des enfants, le travail des enfants prendra fin. Le pouvoir est au consommateur, dans une société de consommation. Devenez consomacteurs !
D'ailleurs, chaque fois que je vois la mention "fabriqué par des enfants" ou "notre entreprise pratique l'évasion fiscale", sur un produit, je le boycotte systématique (mais je n'appelle pas à le faire, ce serait illégal en France)…
Initiative aux thèmes sympathiques, mais je suis surpris de trouver "Uber" dans un paragraphe qui parle d'entreprenariat social ou d'économie du partage (son business model n'a rien de généreux)… On sent pour le moins plusieurs courants dans la conférence, je me trompe?
Du coup, je regarde un peu qui organise:
Think Liberal
Les associations Students for Liberty - Paris et Think Libéral SciencePo promeuvent une société libre. L'entrepreneuriat, symbole de liberté et de responsabilité, est une opportunité formidable pour notre génération. Nous voulons créer des futurs leaders mondiaux dans l'économie du numérique sans soutien de l'Etat ni des grands groupes.
Nous refusons tout financement public et soutien politique au profit de liens solides avec la société civile.
1- Pour une association qui refuse le "soutien des grands groupes", faire le rassemblement chez Iliad (free.fr), c'est pas un peu surprenant?
2- Pour un truc apolitique, ça ressemble beaucoup à un clonage des libertariens étasuniens. On trouve plus d'informations sur "students for liberty" ici.
3- Science-po veut révolutionner la société? Sérieusement? :) Avec l'aide de free pour veut lutter contre les monopoles? :D
Finalement, je me demande si il y aura bien plusieurs courants dans la conférence…
Au passage, le lien sur thinkliberal.org est mort.
Le problème c’est que ça marche un coup sur deux !
Tu as encore plus simple en évitant même le problème de l'interprétation du qbit: admettre que tous tes bits reçus sont à 1. Tu as alors une transmission certes dégradée (mais 50% de réussite par bit avec l'équiprobabilité comme hypothèse) mais transmise de façon instantanée… :P
Enfin bref la seule chose que je regrette c'est l'évolution extrêmement lente des drivers open source nvidia surtout quand on compare aux drivers open source AMD !
Ça a peut-être à voir avec la politique ancienne de nvidia de livrer des pilotes aux sources fermées mais qui fonctionnent bien sous Linux. C'est pas libre, mais en pratique, ça marche bien (et c'est packagé). Ceci dit, quand on aura le choix entre deux bonne solutions, une libre (AMD) et une propriétaire (Nvidia), le choix du matériel sera vite fait…
J'ajouterais que la nécessité (sans systemd) de re-coder toutes ces petites abstractions génère non seulement du boulot en plus comme évoqué précédemment, mais aussi une bonne quantité de bugs dans ces parties!
J'espère même que ça va simplifier le boulot d'administration pour régler tous ces problèmes pénibles où quelque-chose fonctionne sur un bureau et pas sur un autre. Je veux bien apprendre plus de systemd pour déboguer, mais je n'est pas envie de m'investir à étudier finement les couches d'abstraction de chacun des bureaux de mes utilisateurs.
Je me demande aussi si l'intégration de beaucoup de petites abstractions dans systemd ne va pas simplifier le développement des petits WM (je pense entre autres à i3) en leur donnant un accès à des informations qu'ils se refusaient à aborder pour éviter de faire trop grossir leur code…
De mémoire, rkhunter vérifie (entre autres) que les *bin/* n'ont pas été modifiés. Il devrait pouvoir tourner sur la plupart des Unix…
rkhunter is a shell script which carries out various checks on the local system to try and detect known rootkits and malware. It also performs checks to see if commands have been modified, if the system startup files have been modified, and various checks on the network interfaces, including checks for listening applications.
Plus généralement, ton problème me fait penser au problème du "cas particulier" dans une entreprise/administration:
Une solution convient (plus ou moins) à tout le monde.
Tu as des besoins différents
Comme tes interlocuteurs n'ont pas les mêmes besoins, ils ne les comprennent pas.
Ou alors ceux qui sont techniques te comprennent mais répondent "mais tu sais, tu n'es qu'un cas particulier"…
Les arguments techniques des messages précédents sont pour la plupart justes. Il se peut qu'ils soient néanmoins totalement inefficaces. Il y a une sorte de coefficient magique du genre:
Importance de la demande = validité des arguments * nombre de personnes concernés * (importance hiérarchique des personnes impactées dans l'entreprise)2
J'ai pu constater que souvent, même en maximisant le premier critère, on aboutissait à rien.
Alors, il reste l'option de jouer sur un autre point: la volonté des gens de ne pas se casser la tête et de ne pas se rajouter de travail ou de responsabilité. Il s'agit de montrer que la solution qui t'es défavorable leur causera du de travail ou des ennuis. Ce n'est plus seulement ton problème, ça devient le leur…
Options dans ton cas (il ne faut pas avoir peur de jouer les andouilles):
- Je connais bien le mécanisme d'ordonnancement des processus sous Linux et j'arrive à le paramétrer finement. Par contre, je ne sais pas le faire sous Windows: Qui va m'aider sur cette partie?
- Si c'est pas juste pour du calcul: * Avez vous un expert VMWare/VirtualBox/Whatever qui puisse m'aider à tracer les IO depuis le Linux virtualisé jusqu'à la machine?*.
- Même question si ça implique du réseau.
- Qui peut me garantir que le programme se comportera sur la machine de déploiement comme sur la machine virtuelle?
En gros, il faut que tu demandes des noms d'interlocuteur qui s'engagent à faire quelque-chose pour toi (sur LEUR domaine d'expertise) si la solution que te dicte ton expertise n'est pas suivie. Pour ce que j'ai vécu, ça a très souvent débloqué les choses très vite!
Claws Mail (version de dev de Sylpheed) est en effet très sympa: rapide à lancer et en fonctionnement, très stable, avec mine de rien pas mal de fonctionnalités (affichage html/pdf, vérif orth…) et de capacités de configuration (type de mbox, disposition, éditeur….), la compatibilité avec beaucoup de protocoles mails.
Sinon, j'aime beaucoup kmail aussi (et je ne suis pas sous KDE): encore plus souple que claws pour le paramétrage de l'affichage et l'agrégation des mails. C'est une partie du pim (Personnal Info Manage) KDE, avec un carnet d'adresse qui se pluggue sur LDAP (comme claws il me semble) et un très bon agenda (korganizer). Je reprocherais surtout une chose à kmail: il n'est pas complètement stable pour l'usage que j'en ai et avec la version que j'utilise (IMAP et smtps / Kmail 4.14.1 / Akonadi 1.13.0 de la debian testing). Ceci dit, je l'utilise encore car le rendu est vraiment agréable et, une fois lancé, il est rapide, y compris pour les recherches.
Pour conclure, j'ajouterais que kmail me semble plus adapté à un grand écran et une bonne machine (akonadi… ) et quand je passe sur le portable, j'ai un simple mutt ou un claws..
J'ai installé Recoll pour indexer mon home. C'est un "indexeur" multi formats (en fait, ça traduit tout en texte) qui permet des recherches rapides et efficaces. Ça ne bouffe pas toute ma RAM au contraire du précédent logiciel en java que j'utilisais précédemment et dont j'ai oublié le nom.
Ça me sert peu souvent, mais quand ça me sert, ça me fait vraiment gagner du temps: un peu pour les fichiers à base de texte (markup/code/LaTeX/Mail…) mais surtout pour les formats non simplement grep-ables (pdf, ps, Opendocument, archives…).
Par contre, ça n'a aucune interaction avec mon gestionnaire de fenêtres (i3) ou avec d'autres outils (client mail, navigateur…), et je n'indexe pas en temps réel (c'est néanmoins une possibilité offerte) mais en cron la nuit.
Comment se passe la lecture des PDF (miss en avant par le fabriquant) ? J'imagine que c'est différent suivant le type de PDF (scanné, scanné+OCR, généré…). Est-ce rapide? Lisible? Utilisable sans trop scroller avec le PDF reflow?
Côté écran, je suis tombé sur un modèle du même fabriquant avec un écran HD ( 758 x 1024 au lieu de 600 x 800 ). Penses tu que c'est un réel plus , ou que c'est un j'ai-la-plus-grossisme mal à propos?
Une partie des inconvénients de ces appareils provient de problèmes logiciels et non matériels. J'ai vu que cette liseuse supporte des MAJ. Mais est ce que Bookeen fournit bien des MAJ quand le besoin s'en fait sentir ?
Peut-on modifier les logiciels embarqués dans la tablette ? Ça se root un truc comme ça?
Un commentaire sur l'éclairage nocturne ? C'est agréable?
Globalement d'accord sur le fond du commentaire. Qq détails néanmoins:
Si je devais enseigner la programmation à un vrai débutant dans de bonnes conditions, je prendrais un langage […] interprété (le principe de la compilation est hyper-complexe, en fait),
Peut-être interprété, mais avec une très bonne vérification syntaxique et des messages d'erreur clairs. Et ça, j'ai pas l'impression que ce soit facile à trouver avec des langages (coïncidence? Erreur de ma part? Corrélation cachée avec d'autre facteurs comme le typage fortement dynamique?).
sans trucs énervants (du genre les points virgule…)
Les étudiants ne butent pas trop sur les points-virgule. C'est assez systématique pour ne pas les gêner.
non-typé (la rigueur, ça viendra après),
Et bien sur ce point, je constate à ma propre surprise que ça dépend vraiment des individus! Ceux qui sont à l'aise (entre autre parce qu'ils ont déjà programmé en typage statique) s'en tirent très bien avec le duck typing (je suppose que c'est ce que tu appelles non typé). D'autres, à l'esprit plus brouillon, sont guidés par les types parce qu'il réduisent les actions possibles sur leurs objets/variables et se retrouvent à débugger des programmes où ils affectent des poires dans des lapins. Bref, pas facile de faire un choix.
Plus généralement, la rigueur, ce n'est pas une discipline ou un savoir faire, c'est d'abord une façon de penser. Beaucoup d'étudiants sont "intentionistes": la "machine" (l'interpréteur de commandes ou de script, le compilateur…) doit s'adapter à moi et comprendre ce que je souhaite parce qu'après tout, mon intention en pseudo-français est indiquée dans le programme. Et beaucoup de dépassent jamais ce stade.
Au contraire, la première chose à comprendre, c'est que c'est à l'humain d'adopter une syntaxe précise et que la sémantique n'a pas une interprétation automagique pour coller à tes besoins non exprimés (hormis peut-être la PLC et encore…).
et avec une bibliothèque graphique simple et naive (parce que les débutants, ils ne voient pas l'intérêt de rentrer des valeurs dans un terminal).
Vrai pour une partie d'entre eux. À tel point que le html devient leur langage de 'programmation' (sisi, je l'entends régulièrement) :( Pour avoir essayé des approches très graphiques (avec des boîtes noires maison qui leur simplifie la vie), on s'est retrouvé avec une partie des étudiant incapables de gérer plus d'un niveau de boucle, ou de coder une couche métier.
Toujours dans les trucs bizarre, il y a des jeunots super doués pour assembler par copié/collé des bouts de code en un ensemble à peu près fonctionnel mais qu'ils ne comprennent vraiment pas!
+1 sur le côté pratique de la gestion des bureaux virtuels en multi écran sur les gestionnaires pavants (i3 dans mon cas). Il faut vraiment essayer pour se dire que la version "on change les deux écrans en même temps" ne devrait pas être le défaut de tous les wm.
Alors qu'aujourd'hui les mêmes informations sont décentralisées, sans contrôle citoyen, et avec des moyens éparpillés et la plupart du temps pas clairement définis pour assurer leur sécurité.
On peut difficilement nier que des fichiers hébergés localement soient sous contrôle citoyen…
Après, l'argument de la sécurité est important, mais nécessite le plus souvent que tu aies confiance dans ton hébergeur de donnée…
Surtout que j'ai du mal à voir la différence de simplicité entre:
1- Choisir puis téléverser un fichier local vers l'administration de son choix
2- Choisir puis téléverser un fichier hebergé sur un cloud sécurisé vers l'administration de son choix
Au vu des interfaces de coffre fort numérique que j'ai pu tester, 2- a même l'air plus compliqué…
Je ne pense pas être le seul a être agacé par les libristes qui veulent un traitement de faveur, surtout quand la question est sur simplifier les démarches administratives.
On est presque vendredi, non? Alors, si je puis me permettre, le traitement de faveur des libriste dans le contexte des démarches administratives le fait doucement marrer: si les grosses applications (e.g., impôts) font globalement des efforts pour être multi-plateformes (au sens large), l'intérieur des administrations publiques (et j'imagine qu'il en est de même dans le privé) a beaucoup beaucoup de mal à perdre ses habitudes de "moi j'utilise ça et je vous emmerde".
Dernier exemple en date (hier): un joli formulaire word (d'oh!), à remplir puis à rendre en version papier (re-d'oh!), refusé car manipulé par un libreoffice qui avait changé la mise en page à cause de polices exotiques intégrées dans le document!
Autres cas de moins de 6 mois: bases de données en access (ou en fichiers excel) à interfacer avec le reste du SI.
Sinon, je suis entièrement d'accord que le changement de changer le choix par défaut du logiciel à télécharger n'améliore pas la simplicité des démarches administrative et que la solution passe sans doute par le respect de normes (le plus ouvertes possibles).
Perso, quand on m'agresse à coup de "faire avancer le Libre", j'ai tendance à rejeter : pourquoi le libre aurait un traitement de faveur?
Je comprends ton point de vue, et le respecte dans le cas d'une société privée qui a choisi ses outils informatique et le finance. Dans le cadre d'une administration publique (le contexte de ce post), je vois trois arguments "non partisans" à pousser du libre:
Meilleur respect des standards interopérables (…en général: je n'implique pas que toute solution libre respecte les standards ouvert, ou qu'aucune solution propriétaire ne les respecte).
Il arrive souvent que le logiciel libre coûte moins cher que le logiciel propriétaire. Tu vas me dire non, et je vais te sortir une palanquée d'exemples pratiques qu'on a réalisé où je bosse: dans notre cas, si! Après, il faut intégrer éventuellement des coûts de migration. Dans le cas d'une administration avec des budgets très serrés, incapable de reporter une augmentation du coût de production sur ses prix de ventes, voir de la licence chère payée pour un truc qui ne marche pas bien (ou qui n'est pas utilisé), ça agace.
Capacités de personnalisation du logiciel utilisé par développement de modules et/ou modification de code.
[^] # Re: Imprévisible? Vraiment?
Posté par Trollgouin . En réponse au journal L'ordinateur qui a effacé cinq voix. Évalué à 5.
Prévoir tous les effets de bord sur n'importe quel système complexe, est en effet impossible: le "simple" problème de l'arrêt est déjà indécidable.
Ceci dit,
1- Il existe des classes entière d'algorithmes prouvables pour certaines propriétés. Bon, tous les langages ne sont pas égaux devant les preuves de l'implémentation, mais un système de vote pourrait justifier une implémentation dans un langage avec des propriétés sémantiques fortes.
2- Même sans preuve formelle, on commence à avoir un peu de recul sur les tests fonctionnels et unitaires comme tu le suggérais. Je trouverais surprenant qu'un tel logiciel soit écrit sans une batterie de tests adéquats, et encore plus surpris qu'il soit qualifié pour une utilisation réelle sans pouvoir justifier d'un minimum de qualité (mais peut-être suis-je trop optimiste).
3- D'après ce que j'ai compris de l'article suisse (guère plus de détail qu'ici), une modification permettant l'affichage des résultats aurait entraîné une modification des données affichées:
Ça me choque que ce soit possible: la conception devrait l'empêcher (contrôleur d'affichage qui peut modifier les données?) ou l'implémentation (ça manque de const quelque part, non? Encore une fois, tous les langages ne sont pas égaux, mais j'imagine qu'un truc comme ça n'est pas codé sans prendre la qualité en considération).
J'ai déjà du mal à imaginer quoi que ce soit d'imprévisible en informatique: C'est une assertion très forte: qu'on ne peut pas prévoir. Je veux bien admettre la difficulté dans le cas d'un système complexe, fortement parallélisé, avec de très nombreuses dépendances logicielles. Je me trompe peut-être sur la complexité d'un logiciel de vote, mais je la situerais plus dans la partie cryptologie que dans la partie stockage et affichage.
Bref, je préférerais une explication du genre "un humain a vraiment merdé et on a pas de tests" à une explication du genre "le machin est tellement tordu qu'on avait aucune chance de détecter le bug avant qu'il ne se produise"…
# Imprévisible? Vraiment?
Posté par Trollgouin . En réponse au journal L'ordinateur qui a effacé cinq voix. Évalué à 1.
Suis-je le seul choqué par l'emploi du mot imprévisible pour qualifier les effets d'une mise à jour d'un tel code? On code avec des langages et des algorithmes aux effets "imprévisibles" maintenant?
[^] # Re: Contrôle du volume en réseau
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche PulseAudio 6.0 et 7.0. Évalué à 2.
Je n'ai jamais essayé et je connais très mal pulseaudio, mais en cherchant un peu, j'ai (peut-être!) des pistes:
Dans le paquet (debian)
pulseaudio-utils
, on a un outil appelépactl
(une version simplifiée depacmd
, même paquet).Extraits du man:
Quand je fais un
pactl -s 127.0.0.1 info
, l'outil tente d'ouvrir une connexion sur le port 4713. La connexion échoue (pas le bon port? Pas de contrôle réseau activé dans PA?). Pas le temps d'aller plus loin. J'espère que ce n'est pas une fausse piste.# Documentation systèmes audio sous Linux
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche PulseAudio 6.0 et 7.0. Évalué à 10. Dernière modification le 16 octobre 2015 à 16:55.
Suite aux multiples personne signalant un manque de documentation:
LinuxMAO est un site sur le son sous GNU/Linux (composition, mixage, édition…). Il y a pas mal de tutos, mais plutôt orientés grand public, par exemple pour pulseaudio ou pour jack. Il y aussi un forum plutôt actif.
J'espère que ça pourra en aider quelques uns (et si vous connaissiez, désolé pour le bruit)
Et merci pour l'article bien détaillé!
# Merci
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche Publication de la RFC « DNS et vie privée ». Évalué à 2.
Merci pour le travail et pour l'information (que ce soit dans ce post ou dans la RFC). Espérons que ça contribue à changer nos (vieilles) habitudes en matière de DNS….
[^] # Re: Applications gtk et qt ?
Posté par Trollgouin . En réponse au journal Ubuntu Touch sur BQ Aquarius - Revue de détail. Évalué à 1.
Pour répondre à ta question pour le Jolla, pas d'applications X11 possibles: il utilise Wayland comme composeur et il ne me semble pas qu'il y ait de couche de portabilité dans ce sens. Mais déjà, retrouver son linux complet en ligne de commande avec un vim et un nmap, c'est du bonheur :).
Pour ce qui est de l'intérêt de faire tourner des softs desktop sur un téléphone, je pense que c'est quand même un peu illusoire d'espérer une ergonomie suffisante sans adaptation de l'UI.
[^] # Re: Petite remarque en passant.
Posté par Trollgouin . En réponse au journal Ubuntu Touch sur BQ Aquarius - Revue de détail. Évalué à 2.
En matière de store pour le jolla, tu as aussi les applis natives d'openrepos (tu connais peut-être vu ton téléphone précédent). Entre le harbour officiel, openrepos, et f-droid, je trouve personnellement tout ce qu'il me faut (mais mes besoins sont sans doute limités).
Pour ce qui est de la compatibilité avec les applis android, je suis jamais tombé sur une app qui plantait plus sur Jolla. Il y a quelques applis incompatibles (non installables par le client des dépôts -AndrOBD entre autres, ainsi que des lecteurs NFC) mais elles me semblent toutes dépendre plus ou moins directement du bluetooth ou du NFC, sans que je sache pourquoi elle ne sont pas gérées. Est-ce un manque de pilotes dans la machine Dalvik?
Pour ce qui est de convaincre les devs, j'espère que la portabilité de QtQuick (tous desktop + tous terminaux) saura les convaincre…
[^] # Re: C'est peut-être évident pour nous....
Posté par Trollgouin . En réponse au journal Finalement, la loi renseignement, c'est du pipi de chat.... Évalué à 5.
Et pourtant, les conséquences d'une fuite des informations génétiques sont en effet tellement plus grandes que celle d'une fuite des fichiers d'empreintes digitales: imagine (entre autres) que les mutuelles/assurances aient accès à ce genre d'information…
Ajoutons aussi que les (assez) récents séquençages de génome humain ainsi que la course à la publication scientifique ont eu pour conséquence une explosion de la pseudo-science et des articles qui affirment sans fondement avoir trouvé "le" gène de tout et n'importe quoi…
# Solal Jacob
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche No Limit Secu : épisode sur le forensic et DFF (framework opensource dédié au forensic). Évalué à 2.
Pour ceux qui, comme moi, se poseraient la question de qui est Solal Jacob, c'est le fondateur et patron d'une boite appelée ArxSys (spécialisée en digital forensics) qui est la principale contributrice au
DFF
, sujet de l'article. Le monsieur a donc l'air bien qualifié pour nous parler de son bébé :)J'en profite au passage pour suggérer à No Limit Secu de publiciser leur sympathique podcast sur le site de gpodder (à la fois un répertoire de podcasts et un gestionnaire libre de ballado-diffusions vraiment multi-plateformes) afin de faciliter le référencement.
[^] # Re: De la part de l'auteur du script
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche Pourquoi ne faut-il absolument pas brancher ses appareils USB sur des bornes publiques ?. Évalué à 1.
Sur le jolla, c'est fait de la façon suivante.
Trois mode au choix à chaque connexion de l'USB :
- développeur (usb-net + ssh ouvert)
- Connexion PC (usb-storage + MTP pour l'accès aux données)
- Charge seulement (1)
Ça peut se choisir par défaut (pratique en usage itinérant ou si on ne connecte en filaire que pour recharger).
(1) mais c'est un peu étrange: le noyau voit quand même arriver un périphérique usb storage mais MTP ne reconnaît pas le périphérique.
"bus: 1, device: 75 was not an MTP device"
Du coup, on ne peut rien en faire.
[^] # Re: La seule solution
Posté par Trollgouin . En réponse au journal Free startup project. Évalué à 4.
D'ailleurs, chaque fois que je vois la mention "fabriqué par des enfants" ou "notre entreprise pratique l'évasion fiscale", sur un produit, je le boycotte systématique (mais je n'appelle pas à le faire, ce serait illégal en France)…
# Choix des exemples mis en avant
Posté par Trollgouin . En réponse au journal Free startup project. Évalué à 8.
Initiative aux thèmes sympathiques, mais je suis surpris de trouver "Uber" dans un paragraphe qui parle d'entreprenariat social ou d'économie du partage (son business model n'a rien de généreux)… On sent pour le moins plusieurs courants dans la conférence, je me trompe?
Du coup, je regarde un peu qui organise:
Think Liberal
Les associations Students for Liberty - Paris et Think Libéral SciencePo promeuvent une société libre. L'entrepreneuriat, symbole de liberté et de responsabilité, est une opportunité formidable pour notre génération. Nous voulons créer des futurs leaders mondiaux dans l'économie du numérique sans soutien de l'Etat ni des grands groupes.
Nous refusons tout financement public et soutien politique au profit de liens solides avec la société civile.
1- Pour une association qui refuse le "soutien des grands groupes", faire le rassemblement chez Iliad (free.fr), c'est pas un peu surprenant?
2- Pour un truc apolitique, ça ressemble beaucoup à un clonage des libertariens étasuniens. On trouve plus d'informations sur "students for liberty" ici.
3- Science-po veut révolutionner la société? Sérieusement? :) Avec l'aide de free pour veut lutter contre les monopoles? :D
Finalement, je me demande si il y aura bien plusieurs courants dans la conférence…
Au passage, le lien sur thinkliberal.org est mort.
[^] # Re: Le wifi filaire, c'est mieux
Posté par Trollgouin . En réponse au sondage Filaire vs sans-fil. Évalué à 7.
Tu as encore plus simple en évitant même le problème de l'interprétation du qbit: admettre que tous tes bits reçus sont à 1. Tu as alors une transmission certes dégradée (mais 50% de réussite par bit avec l'équiprobabilité comme hypothèse) mais transmise de façon instantanée… :P
[^] # Re: Tres bon
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 3.19. Évalué à 2.
Ça a peut-être à voir avec la politique ancienne de nvidia de livrer des pilotes aux sources fermées mais qui fonctionnent bien sous Linux. C'est pas libre, mais en pratique, ça marche bien (et c'est packagé). Ceci dit, quand on aura le choix entre deux bonne solutions, une libre (AMD) et une propriétaire (Nvidia), le choix du matériel sera vite fait…
[^] # Re: Youhou faut coder !
Posté par Trollgouin . En réponse au journal KDE Plasma et systemd. Évalué à 6.
J'ajouterais que la nécessité (sans systemd) de re-coder toutes ces petites abstractions génère non seulement du boulot en plus comme évoqué précédemment, mais aussi une bonne quantité de bugs dans ces parties!
J'espère même que ça va simplifier le boulot d'administration pour régler tous ces problèmes pénibles où quelque-chose fonctionne sur un bureau et pas sur un autre. Je veux bien apprendre plus de systemd pour déboguer, mais je n'est pas envie de m'investir à étudier finement les couches d'abstraction de chacun des bureaux de mes utilisateurs.
Je me demande aussi si l'intégration de beaucoup de petites abstractions dans systemd ne va pas simplifier le développement des petits WM (je pense entre autres à i3) en leur donnant un accès à des informations qu'ils se refusaient à aborder pour éviter de faire trop grossir leur code…
[^] # Re: Non
Posté par Trollgouin . En réponse au journal Une backdoor de la NSA dans OpenSSH ?. Évalué à 3.
De mémoire, rkhunter vérifie (entre autres) que les
*bin/*
n'ont pas été modifiés. Il devrait pouvoir tourner sur la plupart des Unix…Je suis sûr qu'il y a mieux…
# Problème du "cas particulier"
Posté par Trollgouin . En réponse au journal Besoin d'arguments pour obtenir une station de travail sous GNU/Linux ?. Évalué à 10.
Plus généralement, ton problème me fait penser au problème du "cas particulier" dans une entreprise/administration:
Les arguments techniques des messages précédents sont pour la plupart justes. Il se peut qu'ils soient néanmoins totalement inefficaces. Il y a une sorte de coefficient magique du genre:
J'ai pu constater que souvent, même en maximisant le premier critère, on aboutissait à rien.
Alors, il reste l'option de jouer sur un autre point: la volonté des gens de ne pas se casser la tête et de ne pas se rajouter de travail ou de responsabilité. Il s'agit de montrer que la solution qui t'es défavorable leur causera du de travail ou des ennuis. Ce n'est plus seulement ton problème, ça devient le leur…
Options dans ton cas (il ne faut pas avoir peur de jouer les andouilles):
- Je connais bien le mécanisme d'ordonnancement des processus sous Linux et j'arrive à le paramétrer finement. Par contre, je ne sais pas le faire sous Windows: Qui va m'aider sur cette partie?
- Si c'est pas juste pour du calcul: * Avez vous un expert VMWare/VirtualBox/Whatever qui puisse m'aider à tracer les IO depuis le Linux virtualisé jusqu'à la machine?*.
- Même question si ça implique du réseau.
- Qui peut me garantir que le programme se comportera sur la machine de déploiement comme sur la machine virtuelle?
En gros, il faut que tu demandes des noms d'interlocuteur qui s'engagent à faire quelque-chose pour toi (sur LEUR domaine d'expertise) si la solution que te dicte ton expertise n'est pas suivie. Pour ce que j'ai vécu, ça a très souvent débloqué les choses très vite!
[^] # Re: Alternative?
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche Du nouveau pour Thunderbird. Évalué à 3.
Claws Mail (version de dev de Sylpheed) est en effet très sympa: rapide à lancer et en fonctionnement, très stable, avec mine de rien pas mal de fonctionnalités (affichage html/pdf, vérif orth…) et de capacités de configuration (type de mbox, disposition, éditeur….), la compatibilité avec beaucoup de protocoles mails.
Sinon, j'aime beaucoup kmail aussi (et je ne suis pas sous KDE): encore plus souple que claws pour le paramétrage de l'affichage et l'agrégation des mails. C'est une partie du pim (Personnal Info Manage) KDE, avec un carnet d'adresse qui se pluggue sur LDAP (comme claws il me semble) et un très bon agenda (korganizer). Je reprocherais surtout une chose à kmail: il n'est pas complètement stable pour l'usage que j'en ai et avec la version que j'utilise (IMAP et smtps / Kmail 4.14.1 / Akonadi 1.13.0 de la debian testing). Ceci dit, je l'utilise encore car le rendu est vraiment agréable et, une fois lancé, il est rapide, y compris pour les recherches.
Pour conclure, j'ajouterais que kmail me semble plus adapté à un grand écran et une bonne machine (akonadi… ) et quand je passe sur le portable, j'ai un simple mutt ou un claws..
# Recoll
Posté par Trollgouin . En réponse au sondage Les fonctions de bureau social, sémantique, indexation automatique des fichiers. Évalué à 10.
J'ai installé Recoll pour indexer mon home. C'est un "indexeur" multi formats (en fait, ça traduit tout en texte) qui permet des recherches rapides et efficaces. Ça ne bouffe pas toute ma RAM au contraire du précédent logiciel en java que j'utilisais précédemment et dont j'ai oublié le nom.
Ça me sert peu souvent, mais quand ça me sert, ça me fait vraiment gagner du temps: un peu pour les fichiers à base de texte (markup/code/LaTeX/Mail…) mais surtout pour les formats non simplement grep-ables (pdf, ps, Opendocument, archives…).
Par contre, ça n'a aucune interaction avec mon gestionnaire de fenêtres (i3) ou avec d'autres outils (client mail, navigateur…), et je n'indexe pas en temps réel (c'est néanmoins une possibilité offerte) mais en cron la nuit.
[^] # Re: Bookeen
Posté par Trollgouin . En réponse au message Conseil liseuse, retour d'expérience. Évalué à 1.
Merci pour ton avis. Quelques questions du coup:
Comment se passe la lecture des PDF (miss en avant par le fabriquant) ? J'imagine que c'est différent suivant le type de PDF (scanné, scanné+OCR, généré…). Est-ce rapide? Lisible? Utilisable sans trop scroller avec le PDF reflow?
Côté écran, je suis tombé sur un modèle du même fabriquant avec un écran HD ( 758 x 1024 au lieu de 600 x 800 ). Penses tu que c'est un réel plus , ou que c'est un j'ai-la-plus-grossisme mal à propos?
Une partie des inconvénients de ces appareils provient de problèmes logiciels et non matériels. J'ai vu que cette liseuse supporte des MAJ. Mais est ce que Bookeen fournit bien des MAJ quand le besoin s'en fait sentir ?
Peut-on modifier les logiciels embarqués dans la tablette ? Ça se root un truc comme ça?
Un commentaire sur l'éclairage nocturne ? C'est agréable?
[^] # Re: Décalage
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche MicroAlg: langage et environnements pour l’algorithmique. Évalué à 3.
Globalement d'accord sur le fond du commentaire. Qq détails néanmoins:
Peut-être interprété, mais avec une très bonne vérification syntaxique et des messages d'erreur clairs. Et ça, j'ai pas l'impression que ce soit facile à trouver avec des langages (coïncidence? Erreur de ma part? Corrélation cachée avec d'autre facteurs comme le typage fortement dynamique?).
Les étudiants ne butent pas trop sur les points-virgule. C'est assez systématique pour ne pas les gêner.
Et bien sur ce point, je constate à ma propre surprise que ça dépend vraiment des individus! Ceux qui sont à l'aise (entre autre parce qu'ils ont déjà programmé en typage statique) s'en tirent très bien avec le duck typing (je suppose que c'est ce que tu appelles non typé). D'autres, à l'esprit plus brouillon, sont guidés par les types parce qu'il réduisent les actions possibles sur leurs objets/variables et se retrouvent à débugger des programmes où ils affectent des poires dans des lapins. Bref, pas facile de faire un choix.
Plus généralement, la rigueur, ce n'est pas une discipline ou un savoir faire, c'est d'abord une façon de penser. Beaucoup d'étudiants sont "intentionistes": la "machine" (l'interpréteur de commandes ou de script, le compilateur…) doit s'adapter à moi et comprendre ce que je souhaite parce qu'après tout, mon intention en pseudo-français est indiquée dans le programme. Et beaucoup de dépassent jamais ce stade.
Au contraire, la première chose à comprendre, c'est que c'est à l'humain d'adopter une syntaxe précise et que la sémantique n'a pas une interprétation automagique pour coller à tes besoins non exprimés (hormis peut-être la PLC et encore…).
Vrai pour une partie d'entre eux. À tel point que le html devient leur langage de 'programmation' (sisi, je l'entends régulièrement) :( Pour avoir essayé des approches très graphiques (avec des boîtes noires maison qui leur simplifie la vie), on s'est retrouvé avec une partie des étudiant incapables de gérer plus d'un niveau de boucle, ou de coder une couche métier.
Toujours dans les trucs bizarre, il y a des jeunots super doués pour assembler par copié/collé des bouts de code en un ensemble à peu près fonctionnel mais qu'ils ne comprennent vraiment pas!
[^] # Re: Ma config
Posté par Trollgouin . En réponse au sondage Bureaux virtuels et multi-écrans, qu'avez-vous ?. Évalué à 5.
+1 sur le côté pratique de la gestion des bureaux virtuels en multi écran sur les gestionnaires pavants (i3 dans mon cas). Il faut vraiment essayer pour se dire que la version "on change les deux écrans en même temps" ne devrait pas être le défaut de tous les wm.
[^] # Re: Ou apporter des commentaires à certaines propositions...
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche Simplification des démarches administratives. Évalué à 1.
On peut difficilement nier que des fichiers hébergés localement soient sous contrôle citoyen…
Après, l'argument de la sécurité est important, mais nécessite le plus souvent que tu aies confiance dans ton hébergeur de donnée…
[^] # Re: Ou apporter des commentaires à certaines propositions...
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche Simplification des démarches administratives. Évalué à 0.
Surtout que j'ai du mal à voir la différence de simplicité entre:
1- Choisir puis téléverser un fichier local vers l'administration de son choix
2- Choisir puis téléverser un fichier hebergé sur un cloud sécurisé vers l'administration de son choix
Au vu des interfaces de coffre fort numérique que j'ai pu tester, 2- a même l'air plus compliqué…
[^] # Re: Le rapport?
Posté par Trollgouin . En réponse à la dépêche Simplification des démarches administratives. Évalué à 6.
On est presque vendredi, non? Alors, si je puis me permettre, le traitement de faveur des libriste dans le contexte des démarches administratives le fait doucement marrer: si les grosses applications (e.g., impôts) font globalement des efforts pour être multi-plateformes (au sens large), l'intérieur des administrations publiques (et j'imagine qu'il en est de même dans le privé) a beaucoup beaucoup de mal à perdre ses habitudes de "moi j'utilise ça et je vous emmerde".
Dernier exemple en date (hier): un joli formulaire word (d'oh!), à remplir puis à rendre en version papier (re-d'oh!), refusé car manipulé par un libreoffice qui avait changé la mise en page à cause de polices exotiques intégrées dans le document!
Autres cas de moins de 6 mois: bases de données en access (ou en fichiers excel) à interfacer avec le reste du SI.
Sinon, je suis entièrement d'accord que le changement de changer le choix par défaut du logiciel à télécharger n'améliore pas la simplicité des démarches administrative et que la solution passe sans doute par le respect de normes (le plus ouvertes possibles).
Je comprends ton point de vue, et le respecte dans le cas d'une société privée qui a choisi ses outils informatique et le finance. Dans le cadre d'une administration publique (le contexte de ce post), je vois trois arguments "non partisans" à pousser du libre:
Meilleur respect des standards interopérables (…en général: je n'implique pas que toute solution libre respecte les standards ouvert, ou qu'aucune solution propriétaire ne les respecte).
Il arrive souvent que le logiciel libre coûte moins cher que le logiciel propriétaire. Tu vas me dire non, et je vais te sortir une palanquée d'exemples pratiques qu'on a réalisé où je bosse: dans notre cas, si! Après, il faut intégrer éventuellement des coûts de migration. Dans le cas d'une administration avec des budgets très serrés, incapable de reporter une augmentation du coût de production sur ses prix de ventes, voir de la licence chère payée pour un truc qui ne marche pas bien (ou qui n'est pas utilisé), ça agace.
Capacités de personnalisation du logiciel utilisé par développement de modules et/ou modification de code.