• # Pas esclave de l’informatique

    Posté par  . Évalué à 1 (+0/-0).

    Ce que tu racontes est surtout une addiction aux notifications. Néanmoins, c’est limite si on n’est pas qualifié de boomer si on desacrive les notifications (voir ton locataire).
    Ceci est ,je pense, un avatar de la ce que je nomme "la culture de l’immédiat". Un autre avatar est de ne pas pouvoir plus de 3 minutes dans une file d’attente (poste, caisse , fromagerie, et forcément boulangerie)

    • [^] # Re: Pas esclave de l’informatique

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2 (+0/-0).

      Ce que tu racontes

      Je vais prévenir une polémique inutile : ce n'est pas moi qui a rédigé ce billet de blog. C'est cette personne normalement.

      À ce propos, je me pose des questions sur la véritable identité de ploum< ces derniers temps.

      • [^] # Re: Pas esclave de l’informatique

        Posté par  . Évalué à 2 (+0/-0).

        je pense qu'il avait parfaitement conscience que l'auteur était Ploum (cf. sa remarque sur la file d'attente de la boulangerie), mais sans avoir vu le détail de ton compte il a peut-être cru que c'était l'auteur qui postait.

        Ce texte est très pertinent, je ne me retrouve pleinement moi (en tant que geek) et mes proches (en tant que "victimes" de ces technologies). Il a déjà 1 an, mais est toujours d'actualité.

        Il a raison, le but de l'informatique c'est "envoyer du texte, des images et du son", ou en tout cas traiter ces informations sereinement, et beaucoup de "services" qui se sont substitués à la capacité des gens de le faire eux-même sont devenus des prisons et des miroirs aux alouettes.

        Lorsque je regarde les téléphones des gens que je dépanne, je suis effarés par les dizaines de notifications qu'ils reçoivent chaque heure : "untel est en suggestion d'amis sur facebook" / "machine a posté une nouvelle photo" / "le figaro / le monde a un nouvel article", et la plupart sont des choses non urgentes, juste anecdotiques. Ils se bouffent leur sérénité, juste parce qu'ils ne savent pas ou ne prennent pas la peine de désactiver ou bloquer les notifications des applications qui phagocytent leur smartphone…

        C'est la raison pour laquelle n'importe quel site lambda propose d'installer une application dédiée alors que c'est consultable depuis n'importe quel navigateur web, pour s'imposer dans les notifications. Personnellement, je n'ai que les sms en notification, pour les véritables urgences, de toute façon les gens sont trop occupés avec whatsapp, facebook, telegram ou signal pour utiliser les SMS.

        C'est aussi la raison pour laquelle mes meilleures sessions d'écritures se font depuis un raspberry pi 4 dédié à cela, avec window maker comme gestionnaire de fenêtres et ghostwriter ou scite pour taper du texte, de même pour composer de la musique je suis moins distrait si je le fais depuis une carte fgpa avec un OS atari st et cubase de 1990…

        « Le pouvoir des Tripodes dépendait de la résignation des hommes à l'esclavage. » -- John Christopher

  • # Comme un écho…

    Posté par  . Évalué à -1 (+0/-2). Dernière modification le 21 mars 2025 à 17:10.

    Cette lecture me fait penser à une réflexion que j’ai eu cette semaine au boulot à propos de l’IDE que nous utilisons.

    Je travaille comme support à des développeurs site central. Contrairement à l’image que la plupart des gens ont, l’immense majorité des partitions z/OS sur lesquels nous travaillons sont équipés « nativement » de logiciels plutôt bien fait, même si comme pour tous logiciels, il faut les prendre en main. Tout ça pour dire qu’un environnement z/OS est bien moins « aride » qu’un environnement Linux.

    Il y a quelques années, l’abandon de l’atelier logiciel PACbase — très populaire en France — a posé la question du changement d’interface, et en lieu et place de l’interface texte proposée par PACbase et TSO/ISPF, Eclipse est arrivé et a bouleversé la manière de travailler sur z/OS. Aujourd’hui, en fonction de ses goûts ou selon la tâche, il est souvent possible de choisir de travailler en mode 3270 ou sous Eclipse.

    Jusqu’ici tout va bien et quel rapport avec la choucroute ?

    Et bien l’éditeur qui nous fournit la solution Eclipse nous annonce qu’à moyen terme, il va falloir songer à passer vscode. Il vient déjà suite à un rachat récent de changer le nom de tous les logiciels que nous utilisons (youpi, je n’ai que ça à faire : revoir tous mes supports de formation !). Pour le moment, cet éditeur propose les 2 possibilités, et le workbench vscode est encore bien en deçà de ce que propose le workbench Eclipse. Mais tout de même : alors que rien avait changé en 40 ans, cette fois en moins de 10, on risque de devoir à nouveau de changer de manière de travailler.

    Je n’ai rien contre le changement : passer à Eclipse a été un « progrès » ne serait-ce que par les possibilités de navigation dans le code qui n’existaient pas en mode 3270 (mais qui serait sûrement implémentables avec un peu d’envie, mais pas facile, même en mode 132 colonnes).
    Mais là, le passage à vscode ne se justifie aucunement par la proposition d’une nouvelle fonctionnalité qui serait impossible à déployer sous Eclipse. C’est juste que l’IDE à la mode, c’est vscode. C’est tout.

    Et là, ça me dépasse : je pense que nous avons autre chose à faire que d’apprendre à utiliser une nouvelle interface, avec tout ce que cela implique : la mise à jour de tous les support sde formations par exemple.

    Bref, voilà. Changer, apprendre, pourquoi pas ? Mais pas pour rien.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

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